REVUE DE PRESSE DU LUNDI 17 NOVEMBRE 2008

17 nov 2008

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 17 NOVEMBRE 2008



Consultation
Fraternité Matin
– « Le Représentant spécial du Secrétaire générale des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ. Choi a rencontré vendredi le représentant spécial du Facilitateur du dialogue direct inter ivoirien Boureima Badini, qui a fait le point de la dernière réunion du Cadre Permanent de Consultation (CPC) tenue le 10 novembre à Ouagadougou. »

A ce sujet Abidjan.net publie le communiqué de l'ONUCI « Côte d'Ivoire : Le chef de l'ONUCI et le Représentant spécial du Facilitateur discutent des conclusions du CPC– Dans le cadre de ses consultations régulières avec les personnalités impliquées dans le processus de paix, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ. Choi, a rencontré vendredi le Représentant spécial du Facilitateur du dialogue direct inter ivoirien, Boureima Badini. A l'issue des discussions, M. Badini a déclaré à la presse que dans le cadre de la bonne collaboration entre le Bureau du Facilitateur et l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), il a fait au chef de la mission onusienne le point de la dernière réunion du Cadre Permanent de Concertation (CPC) tenue le 10 novembre dernier à Ouagadougou. « Nous avons refait le chemin du CPC, les différentes conclusions et nous avons eu divers échanges pour essayer d'améliorer davantage l'exécution de l'Accord Politique de Ouagadougou », a révélé M Badini. A ce propos, il a expliqué que la réunion du CPC avait estimé plus judicieux de ne pas fixer de date de l'élection présidentielle sans être sûr que celle-ci soit respectée à cause de certaines contingences. Cette tâche, a rappelé M. Badini, a été confiée à la Commission Electorale Indépendante (CEI). « Il est sage et prudent de ne pas fixer de date. Quand une date sera fixée il faut que ce soit la dernière et tous les acteurs politiques sont d'accord là-dessus », a indiqué M. Badini en ajoutant que ce point de vue était partagé par le Facilitateur. Selon le Représentant spécial du Facilitateur, pour crédibiliser le processus, il faut prendre le temps de rendre mâtures l'identification, le recensement électoral et l'enrôlement. La CEI, avec les recommandations qui lui ont été faites, devrait pouvoir proposer une date réaliste, à même de tenir la route pour conduire aux élections, a-t-il conclu. » (Source ONUCI)

Mian Augustin à Choi : « Les élèves et étudiants risquent de ne pas voter si... »
L'Intelligent d'Abidjan

Le Représentant spécial du Secrétaire générale des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ. Choi a reçu en audience vendredi 14 novembre 2008, à Sébroko, le Bureau Exécutif National de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI). Conduite par son Secrétaire général, Mian Augustin, la Fesci, aux dires de son premier responsable, est allée saluer M. Choi, le féliciter et lui apporter son soutien dans cette difficile mission à lui confiée. M. Choi qui a reçu ses hôtes avec enthousiasme, s'est dit très satisfait car depuis l'ONUCI est présente sur le territoire, c'est la première fois qu'elle reçoit cette structure. Pour le Représentant de Ban Ki-moon, la Fesci doit prendre une part active dans le processus électoral car l'avenir de ce pays repose sur la jeunesse, raison pour laquelle il a exhorté Mian et ses camarades à faire en sorte que l'identification se déroule dans de meilleures conditions. (...) Mian Augustin s'est réjoui de cette audience car pour lui, la structure qu'il dirige a 18 années d'existence, âge de la majorité et s'intéresse de facto au processus électoral. « Si l'école est compromise, notre avenir le sera aussi » a dit le leader de la Fesci avant de demander pardon pour le tort que la Fesci a causé à l'ONUCI par le passé. (...) Puis, il a émis quelques inquiétudes qui risquent de mettre, à l'écart des élections les élèves et étudiants de Côte d'Ivoire. Pour lui, « si la prochaine date des élections est fixée en vacances alors que les identifications se font pendant l'année scolaire, les élèves et étudiants qui se sont fait enrôler sur leurs lieux de cours risquent de ne pas voter. »...M. Choi a promis de poser le problème aux décideurs du pays. [...] ».

Communiqué de la CEI relatif au recadrage du chronogramme de l'opération d'identification et de recensement électoral
CEI - 17/11/2008
– « La Commission Electorale Indépendante (CEI) informe la communauté nationale et internationale que conformément aux termes du communiqué final de la 4eme réunion du Cadre Permanent de Concertation (CPC) tenue le 11 Novembre 2008 à Ouagadougou et en liaison avec les autres partenaires (CNSI, ONI, INS, SAGEM), le chronogramme de l'opération d'identification et de recensement électoral est actuellement en cours de recadrage au regard des contraintes du moment. La CEI qui entend jouer pleinement et entièrement sa partition dans le processus de sortie de crise espère disposer de toutes les commodités nécessaires pour conduire à bon port le processus, contrairement aux périodes précédentes au cours desquelles, elle a dû affronter des pesanteurs qui lui sont exogènes. Tout en exprimant sa reconnaissance au Gouvernement pour avoir mis les moyens financiers à la disposition des structures chargées de l'identification et du recensement électoral pour le paiement des salaires des agents d'enrôlement, la CEI l'invite à redoubler davantage d'efforts dans la prise en compte des préoccupations des structures techniques chargées de la conduite des opérations. Elle informe les populations qu'une de ses équipes est dans la capitale de la Vallée du Bandama pour le renforcement des capacités des Commissaires locaux et des Agents d'enrôlement sur la circulaire du Premier Ministre et préparer par la même occasion le lancement de l'opération, prévu pour ce mardi 18 Novembre 2008 dans les quatre communes de la ville de Bouaké. Au regard des analyses et commentaires concernant le respect des calendriers électoraux précédemment portés à la communauté nationale et internationale, la CEI par souci de clarté et de transparence rendra désormais publics tous les chronogrammes d'actions inscrits dans le processus ainsi que les conditions et mesures d'accompagnement dont la réalisation incombe aux autres partenaires. Cette disposition particulière dictée par les constats faits sur le respect des calendriers permettra aux ivoiriens vivant sur le territoire national, aux ivoiriens de la diaspora et à la communauté internationale, nourris d'objectivité et de discernement de situer les responsabilités et d'aider notre pays à sortir de la crise dans leurs meilleurs délais possibles. La CEI saisit l'occasion pour exhorter la classe politique et les médias à accompagner, à travers leurs discours et écrits, le processus en cours et à aider à consolider la marche vers la réconciliation nationale. La CEI renouvelle sa reconnaissance envers le Représentant Spécial du Secrétaire Genéral des Nations Unies pour le concours de l'ONUCI en matière de logistique. Elle exprime sa profonde gratitude à Son Excellence Monsieur le Président de la République, à Monsieur le Premier Ministre et à tous ses partenaires bilatéraux et multilatéraux pour tout le soutien. »

L'enrôlement démarre demain à Bouaké
L'inter
– « Deux mois après son lancement officiel dans la capitale administrative et politique de la Côte d'Ivoire Abidjan, la Commission électorale indépendante va procéder à partir du mardi 18 novembre 2008, à l'identification et à l'enrôlement de la population de la région de la vallée du Bandama. L'annonce a été faite hier dimanche au cours d'un point de presse animé par M. Bamba Mamadou, superviseur régional de cette structure. D'entrée de jeu, il a situé les raisons de ce retard accusé, qui tiennent des difficultés rencontrées sur le terrain à Abidjan. Il a donc été question selon lui, « de recenser et répertorier les problèmes afin de les corriger. » Après cette justification, M. Bamba Mamadou a fait savoir que « Bouaké est prêt pour démarrer les opérations. » Mais cette opération va seulement se limiter « aux quatre communes de la ville de Bouaké à savoir Koko, Belleville, Ahougnansou et Gbêkêkro. » Selon lui, cette restriction relève du fait qu'après une prospection des structures techniques de l'Institut national de la statistique et de l'opérateur Sagem, au niveau des communes, sur 174 centres d'enrôlement qui sont aussi les lieux de vote, seulement 81 sites sont opérationnels et le démarrage des opérations ne concernera que 58 lieux. Progressivement, l'identification et l'enrôlement vont s'étendre au niveau des villages et des autres sous-préfectures de la région a-t-il souligné. [...] ».

Unicité des caisses : Les Forces nouvelles et ministère de l'économie valident la procédure finale
Fraternité Matin
– « Après la rencontre que les Forces nouvelles ont eue récemment à Abidjan avec le ministre de l'Economie et des Finances à travers leur comité d'unicité des caisses de l'Etat, elles se sont réunies samedi dernier, à leur secrétariat général. C'était autour du directeur de cabinet de leur secrétaire général, le colonel-major Bamba Sinima. Elles ont passé au peigne fin les conclusions de cette réunion et fait des propositions. (...) A l'issue de cette séance de travail qui a duré plus de six heures, le directeur de cabinet adjoint du secrétaire général des Forces nouvelles, chargé des affaires générales, Cissé Sindou, a fait une déclaration. Selon lui, la prochaine étape de ce processus est la validation avec le ministère de l'Economie et des Finances, de la procédure finale en ce qui concerne les dispositions à prendre pour l'unicité des caisses de l'Etat. Toutefois, il a tenu à rappeler qu'aujourd'hui, sur instructions du secrétaire général des Forces nouvelles, la question n'est plus de savoir si les Forces nouvelles sont prêtes à y aller. Mais comment elle va se faire pour le bonheur des Ivoiriens et surtout pour la bonne marche du processus de sortie de crise. Parce que, selon lui, il est clair que la question fondamentale de la prise en charge des troupes (militaires) avant les élections se pose...Il a souligné que l'un des principes majeurs est de travailler de façon rationnelle à la réalisation de ce processus. "Maintenant si vous voulez savoir comment concrètement cela va se faire, donnez-nous encore deux semaines", a-t-il lancé. Puis, il a noté que les Forces nouvelles ne vont pas entrer dans les détails avant de livrer la primeur de leurs propositions au ministre de l'Economie et des Finances. Mais il a tenu à rassurer les uns et les autres que l'unicité des caisses de l'Etat commencera très bientôt dans leurs différentes zones par la sensibilisation de leurs populations. »

Journée de la paix : Laurent Gbagbo a prié à la Basilique
Fraternité Matin
– « Une messe a été célébrée à Yamoussoukro en présence du Chef de l'état, par le Nonce apostolique. La Basilique Notre Dame de la Paix était, hier, aux couleurs de... la paix. En présence du Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, une double cérémonie s'y est déroulée pour commémorer la paix: La fête patronale de sa consécration (Ndlr: 10 septembre 1990 par le Pape Jean Paul II) et de la célébration de la Journée nationale de la paix. Dans sa liturgie, Madtha Ambroise, le nouveau Nonce apostolique en Côte d'Ivoire, a imploré le Seigneur pour le retour d'une paix durable en Côte d'Ivoire. Et pour ce faire, il a exhorté chacun des Ivoiriens à être un artisan de la paix. En cette messe du souvenir de la consécration de la Basilique le Nonce apostolique a demandé de se souvenir et de prier pour Félix Houphouet-Boigny, donateur de cette belle et grandiose oeuvre. Parlant, par la suite, du processus de sortie de crise en cours, le représentant de Benoît XIV en a reconnu la complexité. Toutefois, pour lui, il faut que chacun accepte d'aller au pardon, à la réconciliation et à la paix en faisant abstraction des blessures morales, physiques et psychologiques. «C'est un devoir pour tout le monde» a-t-il dit, du plus petit citoyen aux plus hautes autorités du pays. Parce que, selon lui, tous sont responsables et comptables de la situation qui prévaut. (...) Au sortir de cette messe, le Président Laurent Gbagbo a confié que plus rien ne s'oppose à la paix depuis l'Accord politique de Ouagadougou. «La paix est là et nous travaillons à sa consolidation». Et d'ajouter: «Nous allons aider la CEI à préparer les élections qui vont définitivement assurer le retour de la paix». Signalons que le Président Laurent Gbagbo a participé samedi à Attiégouakro à une cérémonie d'hommage à lui où il a été distingué «homme de paix».