REVUE DE PRESSE DU LUNDI 16 JUIN 2008

16 juin 2008

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 16 JUIN 2008

Quelques ex combattants (F.N) réclament leur prime de démobilisation.
Bouaké, 16 Juin 2008 (IPM).
Quelques dizaines d'ex combattants de l'ancienne rébellion ivoirienne des Forces Nouvelles ont manifesté lundi en fin de matinée à Bouaké (centre) pour réclamer leur prime de démobilisation qui s'élève à 90000 par ex combattant, a constaté IPM. Venus du 3ème bataillon, les ex combattants mécontents ont dressé des barricades au rond point du commissariat situé en face de la gare routière où ils ont brûlé des pneus. Aucune victime ni aucun acte de vandalisme n'a été déploré. Toute fois cette manifestation des ex combattants démobilisés qui attendent de percevoir leurs primes de démobilisation, a occasionné la perturbation de la circulation au niveau de la gare routière et tous les magasins environnant et ceux du commerce ont fermé.
Le commandant de la zone 3 Chérif Ousmane a ramené les ex combattants mécontents sur le site de regroupement et le calme est revenu. La circulation reprend progressivement son cours normal. Le 16 mai dernier un effectif de 1000 soldats de l'ex -rébellion ivoirienne des Forces Nouvelles regroupés à la 3ème région militaire de Bouaké ont perçu la somme de 90.000 francs chacun au titre de leur prime de démobilisations soit une somme globale 90.000.000 de francs CFA. A cette occasion, le commandant de zone Chérif Ousmane qui a présidé la cérémonie, a appelé les soldats qui ont volontairement choisi l'armée d'avoir de ''bons comportements'' et d'avoir'' l'amour pour leur pays''.

Les Chefs de missions de paix en Afrique de l'Ouest saluent les avancées en Côte d'Ivoire
L'inter
– « La treizième réunion de haut niveau des Chefs de missions de paix onusiennes en Afrique de l'Ouest a salué, samedi à Dakar, les avancées significatives enregistrées dans le processus de paix ivoirien, notamment depuis la publication de la date de l'élection présidentielle prévue pour le 30 novembre prochain. Au terme de leurs deux jours de travaux, les Représentants spéciaux du Secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest, la Côte d'Ivoire et le Libéria ainsi que leurs collègues de Guinée Bissau ont mis en exergue les résultats importants atteints au cours de la première phase post-Ouaga. A ce sujet, ils ont mentionné la consolidation de la paix, la publication de la date de l'élection présidentielle, l'acceptation par tous les acteurs des cinq critères de certification des élections, la restauration de la confiance entre l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et le pays hôte et la réorientation de la mission onusienne dans une perspective post-Ouaga. Les participants ont cependant fait remarquer que les défis restaient à relever concernant la création d'un environnement sécuritaire adéquat et le financement des activités contenues dans l'Accord Politique de Ouagadougou (APO). Dans ce contexte, les chefs de missions ont souligné la nécessité pour la communauté internationale de rester engagée en faveur de la sortie de crise en Côte d'Ivoire et de continuer de mobiliser des fonds pour aider les Ivoiriens dans ce sens. Par ailleurs, la réunion a exprimé ses préoccupations sur la crise alimentaire et le crime transfrontalier en Afrique de l'Ouest. La situation dans la bande sahélienne particulièrement au Mali et au Niger a fait l'objet d'échanges tout comme l'évolution sociopolitique en Guinée Conakry et en Guinée Bissau.

Bernard Kouchner à son départ, hier « La France ne soutiendra que le président sorti des élections certifiées par Choi »
Le Jour plus
– « la visite de 48 heures entreprise par le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner auprès des acteurs politiques les plus importants et la société civile a pris fin, hier par une conférence de presse qu'il a dite à l'aéroport d'Abidjan. L'hôte de la Côte d'Ivoire préoccupé par la tenue d'élections démocratiques a précisé que la « France ne soutiendra que le président sorti des élections certifiées par Choi...Avec le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Choi YJ, le ministre a évoqué les conditions de la tenue d'élections crédibles et démocratique. A ce sujet d'ailleurs, le membre du gouvernement français s'est voulu ferme « c'est Choi qui garantira le bon déroulement des élections. La France soutiendra des élections certifiées par Choi et le président qui en sortira.

Focus : L'équité et le sérieux du scrutin, l'affaire de Choi
Fraternité Matin
– « Au nombre des rencontres que le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner a eues, dans le cadre de son séjour en Côte d'Ivoire, figure en bonne place celle avec Y.J. Choi, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Au terme de 45 minutes d'entretien, à la résidence de Choi, celui-ci a affirmé à la presse avoir "discuté avec son hôte des moyens avec lesquels il peut mieux soutenir le processus de paix, la sortie de crise en Côte d'Ivoire dont l'aboutissement est les élections qui commencent dans six mois, précisément, le 30 novembre 2008, avec la présidentielle". A la fin de la visite qu'il a effectuée au lycée français Blaise Pascal, le ministre Bernard Kouchner a bien voulu dire un mot sur son séjour qui lui a permis d'échanger avec la classe politique ivoirienne. "Le bilan est bon", a-t-il souligné. Avant de faire la précision suivante: "Nous avons rencontré celui qui garantit le processus électoral, le représentant du secrétaire général des Nations unies. Choi et Ban Ki-moon sont tous deux Coréens. Ils ont travaillé ensemble. Et l'un et l'autre se font confiance. C'est Choi qui décidera et de l'équité et du sérieux du scrutin". L'émissaire du Président Nicolas Sarkozy n'a pas oublié de dire qu'il a rencontré tous les grands "compétiteurs" c'est-à-dire ceux qui se présenteront à la présidentielle prochaine. Selon lui, les trois grands (il veut parler, même s'il ne les a pas nommément cités, de Gbagbo, Bédié et d'Alassane), "sont d'accord sur la date du 30 novembre 2008". Il a ensuite fait savoir qu'ils ont tous exprimé quelques préoccupations. "Ils sont tous d'accord pour que la sécurisation du pays et certainement le jour du scrutin soit assurée, ils ont souhaité qu'il y ait des observateurs déjà en amont de l'élection". Et d'ajouter: "Pas seulement des observateurs du scrutin mais du processus tout entier".

Kouchner en Côte d'Ivoire : "C'est le retour de la France officielle"
Fraternité Matin
– « Le ministre français des Affaires étrangères a effectué une visite de travail de 48 h en Côte d'Ivoire, d'où il est reparti dimanche avec de réels espoirs. Le ministre français des Affaires étrangères, SEM Bernard Kouchner, a été reçu samedi en audience par le Président Laurent Gbagbo pendant environ 50 minutes au Palais de la Présidence au Plateau. Au menu des échanges, les avancées du processus de paix et notamment le processus électoral dont le premier tour de la présidentielle fixé au 30 novembre et que lui a confirmé le Chef de l'Etat ivoirien, marquera le grand départ. A sa sortie d'audience, il n'a pas manqué d'indiquer aux journalistes que sa visite est la réalisation d'une promesse que le Président Nicolas Sarkozy avait faite. Celle du retour de la France officielle en Côte d'Ivoire, aussitôt que la date des élections serait connue et que le ministre des Affaires étrangères serait le premier à faire ce pas. Pas que le chef de la diplomatie française a qualifié de pas de l'amitié retrouvée et de l'espoir parce que le Président Laurent Gbagbo lui a promis de faire tout ce qui lui est humainement possible pour que la date du 30 novembre soit tenue. Malgré certains obstacles techniques qui jonchent le chemin du processus électoral (la sécurisation du pays, le financement, le désarmement des ex-combattants et le démantèlement des milices, le service civique...) et dont il a eu à discuter avec les différents acteurs politiques et du processus de paix notamment Alassane Ouattara du RDR, le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu, M. Choi, Beugré Mambé de la CEI, il a parié sur le sens de la responsabilité des Ivoiriens qui ont à cœur de relever le défi des élections réussies avec le concours de la Force Licorne et des Forces impartiales. Et pour la réalisation de cet enjeu important pour la stabilité du pays et de toute la sous-région, SEM Bernard Kouchner a soutenu que les Ivoiriens n'avaient de leçon à recevoir de personne. Le messager de cette France qui "revient en Côte d'Ivoire avec amitié et espoir" n'a pas dérogé à son devoir de vérité surtout face à certains journalistes qui l'ont interpellé sur la contribution financière de son pays à ces élections. "La France a ses soldats, la Sagem est une entreprise française, la France ne va pas en plus donner de l'argent pour les élections. Nous allons essayer avec des amis, avec des financements qui seraient soient africains, soient internationaux etc. de faire notre part, mais il faudrait qu'il y ait un effort particulier de la part de la Côte d'Ivoire elle-même. C'est ça qu'il faut. C'est un pays qui peut se développer et qui va se développer. C'est un pays riche potentiellement, riche de ses énergies et de ses citoyens et je pense que cela va se faire", a-t-il dit. Même s'il reconnaît qu'il y a un gap financier important à trouver. Le ministre Kouchner a fait remarquer qu'il a eu des assurances de la part du Premier ministre et du ministre de l'Economie et des Finances sur la contribution financière que la Côte d'Ivoire entend mobiliser pour le financement des futures élections et que cela sera déterminé cette semaine.[...] ».

Au sujet de la visite du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner en Côte d'ivoire, Fraternité Matin dans la rubrique Repères, indique : « L'émissaire de Nicolas Sarkozy n'a pu se rendre à Daoukro (centre du pays) pour discuter avec le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié. Les mauvaises conditions météorologiques l'en ont empêché. Néanmoins, le chef de la diplomatie a indiqué avoir échangé avec lui par téléphone pendant une vingtaine de minutes...Interrogé sur le départ de la force Licorne forte de 1800 soldats, M. Kouchner a confié à l'AFP que le moment n'est pas encore venu pour l'envisager. "Pour l'heure, le gouvernement de Côte d'Ivoire demande à la Licorne de rester. Il n'est pas question qu'ils (les soldats français) partent maintenant". "Je pense qu'avant les élections, ce serait déraisonnable", a-t-il ajouté, en référence au premier tour de la présidentielle prévue le 30 novembre. "Nous verrons bien après. Petit à petit, il faudra absolument quitter ce pays"...M. Kouchner a expliqué avoir évoqué "très directement" et pendant "au moins cinq minutes, sinon dix" avec M. Gbagbo, la disparition depuis 2004 du journaliste franco-canadien à Abidjan, dans un entretien à RFI diffusé dimanche. A la question de savoir si le rapprochement diplomatique franco-ivoirien n'allait pas "altérer la recherche de la vérité", M. Kouchner répondu: "J'espère que non, il n'en est pas question"."

ADO après son audience avec Kouchner : "Des élections sécurisées sont nécessaires..."
Le Patriote
- Le chef de la diplomatie française, le ministre Bernard Kouchner a rencontré avant-hier samedi, le président du RDR, Alassane Ouattara à son cabinet. A l'issue des échanges entre les deux personnalités, l'hôte du patron des Républicains n'a pas voulu faire de déclaration. Il a tout juste affirmé qu'il souhaite que les élections aient lieu à a date indiquée. Pour sa part, le président du RDR, Alassane Ouattara s'est réjoui de cette visite de haut niveau d'un officiel français depuis la visite de Dominique De Villepin (ex-ministre des Affaires étrangères sous Chirac) en novembre 2003 : «Bernard Kouchner, le ministre des Affaires étrangères est venu nous voir dans le cadre d'une visite de travail en Côte d'Ivoire. Il nous a indiqué qu'il venait dans le cadre d'un début de normalisation des relations entre la France et notre pays. Et s'enquérir de l'évolution du processus de paix en Côte d'Ivoire et la possibilité de tenir des élections démocratiques fin novembre. Nous avons fait un large tour d'horizon. Nous avons, pour notre part, insisté sur la nécessité de tenir cette date pour des élections transparentes et crédibles, d'assurer le financement du processus car entre la Sagem et la CEI, c'est 100 milliards F CFA qu'il faut trouver. Nous avons insisté sur la nécessité de conférer à ce processus son autonomie financière pour que les problèmes de trésorerie et de difficultés financières ne causent pas un autre retard. Nous avons également parlé de la nécessité de bien sécuriser le processus électoral aussi bien pendant comme après les élections. Car des élections sécurisées sont nécessaires pour les électeurs et pour la fin de la crise en Côte d'Ivoire. Nous lui avons dit également qu'au niveau de la communauté internationale, que la Côte d'Ivoire devait faire l'objet d'une attention particulière notamment du Conseil de sécurité et de la France pour que les engagements pris soient respectés par tous les acteurs». Poursuivant, le président du RDR, a souligné «la France et la Côte d'Ivoire ont des liens particuliers, historiques, importants». C'est pourquoi, il a salué ce début de normalisation entre les deux pays, signe d'apaisement : «Et nous souhaitons que cet apaisement qui permet ce début de normalisation puisse se renforcer. Nous avons besoin de cela pour avoir des élections paisibles et démocratiques».

RELATIONS CI-FRANCE: Pas de visite de Gbagbo à Paris avant les élections
L'inter
– « [...] Le ministre français des Affaires étrangères, qui avait à ses côtés son homologue ivoirien Youssouf Bakayoko, a indiqué que les relations entre son pays et la Côte d'Ivoire se sont améliorées depuis l'annonce officielle de la date des élections, d'où sa présence en terre ivoirienne. « Une page est tournée dans les relations entre la France et la Côte d'Ivoire. Je suis optimiste. Les choses n'étaient pas imaginables il y a deux ou trois ans. », a commenté Kouchner. Malgré l'amélioration des relations entre les deux Etats, une visite du président ivoirien à Paris n'est pas envisageable dans les semaines à venir. Si du moins l'on s'en tient à cette réponse donnée à ce sujet par le ministre français des Affaires étrangères : « La visite n'a pas été envisagée, ni d'un côté ni de l'autre. Je crois qu'il faut que le processus électoral aille jusqu'à son terme ; ce n'est pas une condition. Je n'en ai pas parlé avec le président Sarkozy... ». Kouchner s'est par ailleurs prononcé sur les élections à venir. La présidentielle pourra-t-elle se tenir à la date indiquée ? « J'espère infiniment que la date du 30 novembre sera tenue. », se contente-t-il de répondre. Selon lui, pour que cette échéance soit tenue, il n'est pas nécessaire que le processus de désarmement et de démantèlement des milices soit mené à son terme. « Il faut qu'un minimum de sécurité soit assuré pour avoir accès aux bureaux de vote », préconise-t-il. [...]».

La France versera dès la semaine prochaine sa contribution : Communiqué de presse du porte-parole de la Commission électorale indépendante (CEI)
Le Jour plus
– « Dans le cadre du processus électoral, la Commission Electorale Indépendante (CEI) a entrepris plusieurs actions dans la semaine du 09 au 14 Juin 2008 pour consolider les opérations déjà amorcées et lancer celles inscrites dans le chronogramme d'actions retenues pour conduire notre pays aux élections. C'est ainsi que : A-)- Le Président de la CEI, Monsieur Robert Beugré Mambé et son Bureau ont été reçus le samedi 14 Juin 2008, à la Résidence de l'Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, par le chef de la diplomatie française, Monsieur Bernard Kouchner. A cette rencontre, Monsieur Robert Beugré Mambé a mis l'accent sur les différentes étapes du processus, indiqué leur bon déroulement, précisé la période de l'identification des populations et le recensement des électeurs dès le mois de Juillet. Cette étape doit déboucher selon le chronogramme retenu sur la publication de la liste électorale provisoire fin Aout 2008. Le Président a insisté sur la bonne collaboration entre l'Institut National de la Statistique (INS) et le SAGEM avec lesquels la CEI et les autres partenaires la CNSI et l'ONI ont déterminé les critères de recrutement des agents affectés aux différentes opérations. Le Président de la CEI a confirmé que tout se déroulait bien sur le plan technique. Il a de nouveau souhaité l'appui financier de la Communauté Internationale et la consolidation du processus de sécurisation des opérations. Quant au Ministre Bernard Kouchner, il a réitéré le soutien de la France aux côtés de ses partenaires Européens. D'ailleurs, a-t-il indiqué « la France versera dès la semaine prochaine sa contribution dans le panier de fonds géré par le PNUD et s'engage à entreprendre des démarches auprès des membres de l'Union Européenne en faveur du financement du processus électoral ». Pour le ministre des Affaires Etrangères français, la Cote d'Ivoire est un pays fort et important. « Nous devons vous aider à sortir la Côte d'Ivoire, ce pays ami, fort, grand et prestigieux de la situation dans laquelle elle se trouve. La CEI est un interlocuteur privilégié dans ce processus » a-t-il déclaré en substance. Le ministre Kouchner a souhaité que les points concernant la sécurisation du processus soient résolus pour que les élections se déroulent dans la transparence et la paix...En marge des différents travaux engagés sur plusieurs chantiers, la CEI fera une importante communication ce lundi 16 Juin 2008 au siège de l'ONUCI à l'hôtel Sébroko. [...] ».

Financement du processus électoral : L'internationale socialiste appelle la communauté internationale au secours
Fraternité Matin–
« La réunion de l'Unité Afrique de l'Internationale socialiste qui s'est déroulée les 14 et 15 juin à Abidjan a appelé la communauté internationale à se pencher sur le financement du processus de paix et des élections en Côte d'Ivoire. Dans une «Résolution sur la Côte d'Ivoire», la rencontre a ouvertement relevé et salué, hier à la clôture des travaux dans un hôtel de la place, les efforts que les autorités et le peuple ivoirien fournissent pour venir à bout de la crise. Des efforts qui, selon les socialistes africains, ont abouti à des avancées notables dans la résolution de la crise... Ainsi, les participants à la réunion ont relevé que le processus de sortie de crise est bien engagé en Côte d'Ivoire grâce à l'Accord politique de Ouagadougou. Pour les socialistes, il importe de coller à cet Accord pour effectivement sortir le pays du tunnel. En outre, «Il faut également assurer le financement conséquent de l'ensemble du processus avec la participation de la communauté internationale», a invité l'Unité Afrique de l'Internationale socialiste, dans une «Déclaration d'Abidjan». Par ailleurs, et selon ce document, les participants ont appelé au «véritable désarmement de tous ceux qui détiennent illégalement des armes et à prendre en charge tous les sujets qui pourraient remettre en cause le processus». La «Déclaration d'Abidjan» appelle également à la promotion de l'Etat de droit sur fond de conscience citoyenne pour éradiquer les conflits nationaux et renforcer la démocratie sur le continent noir. En outre, la culture de la démocratie, la lutte contre la pauvreté, l'accès équitable et égalitaire aux médias publics s'inscrivent aussi dans ce schéma de lutte contre les conflits nationaux. Pour les socialistes africains, «la crise alimentaire prend sa source dans la pensée et la politique libérale sur l'économie mondiale». Aussi pour y mettre fin, la rencontre de la capitale économique de la Côte d'Ivoire préconise-t-elle la reconnaissance «du rôle des femmes africaines dans la production alimentaire et la commercialisation des produits vivriers». Une reconnaissance qui doit conduire à la prise en charge de la formation de ces femmes afin qu'elles puissent «participer pleinement à l'élaboration de nouvelles politiques agricoles». [...] ».

Les radios de proximité formées par l'ONUCI
Le Patriote
– « La Division de l'Information de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé du 9 au 13 juin 2008 à Abengourou, un séminaire à l'éducation citoyenne en période électorale à l'intention des animateurs des radios de proximité. 40 agents exerçant au sein des radios communautaires et rurales et municipales ont été formé pour la gestion d'information en période électorale ».

Le Président Laurent Gbagbo aux déstabilisateurs: "La rébellion n`est pas la solution aux vrais problèmes de l`Afrique"
Le Temps
– « Le Président Laurent Gbagbo a assisté samedi dernier, à l`ouverture de la réunion du comité Afrique de l`Internationale socialiste. "Pour chaque situation nouvelle, il faut savoir s`adapter. Ici, nous avons dû nous adapter au moins dix fois...Nous avons mis du temps à voir la main qui était dans le gant. Nous nous sommes battus d`abord en croyant que c`était le gant qui nous combattait, or c`était une main qui était dans le gant. Quand nous avons vu la main, la main a vu que nous l`avions vue. Elle a rassemblé d`autres mains aussi puissantes qu`elle. Quand nous avons vu tout cela, nous nous sommes dit, tant que le peuple nous appuie de l`intérieur, nous sommes là...Nous avons appelé les responsables courageux de la rébellion, parce que ce n`est pas tous les responsables qui sont là, mais ceux qui ont accepté d`endosser la rébellion, pour leur dire de venir parler avec nous. Nous avons eu la chance que la rébellion a accepté de discuter avec nous. C`est ce que nous avons appelé le dialogue direct....Parce que la rébellion, on l`a vue en Angola, en Sierra Leone, au Soudan, en Côte d`Ivoire. Elle est une fausse solution à des de vrais problèmes. Quand il y a de vrais problèmes, les gens proposent une solution très courte. Quand on prend les armes, on n`est pas au pouvoir. Savimbi n`est pas au pouvoir, John Garang n`est pas au pouvoir au Soudan, Charles Taylor n`est pas au pouvoir au Liberia, Foday Sankho n`est pas au pouvoir en Sierra Leone, et je m`arrête, là. Les rébellions sont des leurres. Ce sont les vrais problèmes qui s`opposent à nous. La solution de nos problèmes ne se trouve pas dans les rébellions. Elle se trouve dans le combat politique. Donc nous devons abandonner les mirages. Ce sont de fausses solutions, alors qu`il y a de vrais problèmes. Il faut que l`Internationale socialiste lance un appel aux africains pour qu`ils aient le courage et la force de replacer la politique au cœur de tous les débats en Afrique. Tant que nous n`aurons pas atteint l`étape d`hommes politiques en Afrique, on n`atteindra pas le seuil du développement. Tant qu`on croira qu`on pourra régler les problèmes avec les petits putschs, on n`atteindra pas le développement. Puisque le développement qu`il soit structurel, économique, social a besoin de temps et de programmation. [...] ».

Communiqué de presse du Collectif ivoirien vérité Guy André Kieffer
Rubrique Autres sur Abidjan. Net
« [...] Le collectif prend acte des engagements du Chef de l'Etat Laurent Gbagbo et du ministre Kouchner. Le Collectif espère qu'il ne s'agit guère de déclarations politiciennes de la part de ces personnalités qui se sont toujours montrées passives dans le traitement de ce dossier. Le Collectif espère qu'il s'agit là d'une véritable impulsion donnée au dossier par les autorités françaises et qu'elles y accorderont tout l'intérêt qu'il mérite. Le Collectif exhorte le Chef de l'Etat Laurent Gbagbo à ne point banaliser la disparition du journaliste Guy-André Kieffer. Le collectif rappelle au Chef de l'Etat qu'il est de son devoir plus que de celui des autorités français de retrouver notre confrère car il y va de la sérénité de tous les journalistes exerçant en Côte d'ivoire et même de tous les citoyens. Le collectif demande enfin au Chef de l'Etat Laurent Gbagbo d'accorder à cette affaire toute l'importance et de faire en sorte qu'il aboutisse le plus rapidement possible. »