REVUE DE PRESSE DU LUNDI 15 JUILLET 2013

15 juil 2013

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 15 JUILLET 2013


















Violences meurtrières entre communautés dans la sous-préfecture de Bouaflé /

Sylvie Van den Wildenberg, porte-parole de l'Onuci : ''Les autorités doivent

établir les responsabilités''




 







L'Intelligent d'Abidjan










L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a invité le gouvernement

ivoirien à faire la lumière sur les actes de violence qui ont opposé des

autochtones baoulés à des allogènes à Angovia, localité située à une

cinquantaine de kilomètres de Bouaflé le vendredi 12 juillet 2013. La

porte-parole de l'Institution Sylvie Van Den Wildenberg a annoncé le dimanche 14

juillet 2013 sur Onuci-Fm cette décision. Elle a indiqué que sur demande des

autorités ivoiriennes les forces de l'Onuci ont été envoyées en renfort auprès

des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) pour rétablir l'ordre suite à

ces actes de violence qui ont fait trois morts. « La situation s'est calmée hier

dans l'après-midi même si elle reste tendue. On déplore des pertes en vie

humaine et d'importants dégâts matériels ainsi que plusieurs blessés. L'Onuci

déplore vivement ces violences et appelle au calme. Je crois que la première

chose à faire, c'est ce que les autorités sont en train de faire, c'est

d'établir les responsabilités de part et d'autre, de regarder et voir qui a fait

quoi. Il faut que tout le monde se rende compte que personne n'est au-dessus de

la loi», a souligné Sylvie Van Den Wildenberg. Avant de signaler qu'il y a un

travail important à accomplir pour la cohésion sociale, la réconciliation et le

règlement des conflits par voie pacifique Elle a en outre ajouté qu'il

appartient aux autorités ivoiriennes de dire ce que l'Onuci peut faire en appui

à ses efforts.




 




 





La

frontière ivoiro-libérienne conjointement surveillée par les FRCI et l'ONUCI




 







Agence Ivoirienne de Presse








La

frontière ivoiro-libérienne est conjointement surveillée par les Forces

républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et celles de l'Opération des Nations-Unies

en Côte d'Ivoire (ONUCI), a annoncé dimanche à l'AIP, le préfet de Tabou

(sud-ouest), Yacouba Doumbia. "La frontière ivoiro-libérienne qui fait plusieurs

centaines de kilomètres et partir de laquelle plusieurs attaques ont été déjà

perpétrées contre la Côte d'Ivoire est désormais surveillée grâce au bon rapport

entre les forces de l'ordre ivoiriennes et les forces Onusiennes", a indiqué M.

Doumbia, lors d'un entretien avec l'AIP. "Notre rôle est de maintenir nos forces

en éveil afin qu'elles continuent de garantir la sécurité des populations", a

ajouté le préfet, avant d'inviter "tout le monde à privilégier l'amour pour le

pays, l'entente et la fraternité, essentielles pour la réconciliation, source de

paix durable". Ces mesures de renforcement de la sécurité à cette frontière

interviennent quelques semaines après qu'un rapport de l'ONU redoutait de

nouvelles attaques venues du Liberia. "La sécurité le long de la frontière avec

le Liberia reste précaire et représente une menace pour la Côte d'ivoire et le

Liberia ainsi que pour la sous-région", affirme le rapport, qui insiste sur la

persistance de réseaux affiliés à l'ancien régime ivoirien de l'ex-président

Laurent Gbagbo et visant à déstabiliser le gouvernement d'Alassane Ouattara. Ce

document signale également la présence de mercenaires, d'ex-combattants et

d'autres éléments armés dans la zone frontalière avec le Liberia.




 




 







Eugène Nindorera (Droits de l'homme de l'Onuci) : ''Une étape vient d'être

franchie''




 







L'Expression – « 
(...)

Comprendre le mobile et les motivations de certains actes soient-ils odieux,

savoir ou poser le pied avant de commencer est une démarche essentielle qui

permet de prévenir la répétition des mêmes égarements. (...) Les différents

rapports qui seront produits aux diverses étapes du processus contiendront des

recommandations permettant à l'exécutif de prendre les mesures et les réformes

susceptibles d'assurer à tous les citoyens de Côte d'Ivoire les chances de vivre

en harmonie dans toutes leurs diversités. (...) Nous sommes tous aux côtés du

gouvernement, des populations ivoiriennes dans toutes leurs diversités et de la

Cdvr pour les accompagner dans le processus de réconciliation nationale en Côte

d'Ivoire. (...) Dans cette longue réflexion à laquelle tous les Ivoiriens ont été

conviés, cette réflexion cruciale visant à « comprendre pour mieux se

réconcilier », une étape vient d'être franchie avec le succès de ce colloque. »




 




 







Colloque de la Cdvr à Yamoussoukro : Les 7 fondements de la crise ivoirienne

identifiés.





 







Fraternité matin –


Au

terme de trois jours d'intenses travaux, les experts de la Commission

heuristique et les sommités qui ont pris part au colloque de Yamoussoukro ont pu

déceler les causes profondes de la crise ivoirienne. Elles sont liées aux 7

thèmes de réflexion sur les- quels le colloque a articulé ses travaux. ''Ce

n'est un secret pour personne que nos problèmes actuels de société prennent leur

source dans la persistance des questions longtemps minimisées ou simplement

éludées et que viennent de rappeler les experts, à savoir le foncier ; la

démocratie, la citoyenneté et la nationalité ; la communication et la société la

justice et la sécurité ; le genre ; la formation, l'éducation et la jeunesse ;

la pauvreté.'', a révélé M. Charles Konan Banny, président de la Commission

dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), à la clôture des travaux, samedi

dernier, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de

Yamoussoukro. Comme pour résumer la quintessence des travaux de cette commission

présidée par le Pr Séry Bailly.




Pour

le président de la Cdvr, grâce aux résultats des réflexions de cette commission,

les Ivoiriens ont eu enfin la confirmation de ce qui entrave la bonne marche de

la cohésion sociale. « Ici, viennent d'être posées les fondations du grand

édifice national que les Ivoiriens doivent bâtir pour eux-mêmes », a souligné

Charles Banny pour qui le diagnostic qui vient d'être posé est sans

complaisance, car aucune thérapie ne peut produire d'effets si le médecin ruse

avec la connaissance du mal qu'il veut soigner. Mais pour le président de la

Cdvr, il ne s'agit pas seulement de montrer aux Ivoiriens que le mal qui les

ronge depuis des décennies est profond. Aussi faut-il, selon lui, le guérir.

C'est justement l'objectif fixé, à la Commission mémorial de la Cdvr qui devra

pro- poser des thérapies en s'entourant de la plus grande circonspection, car la

société ivoirienne en pleine mutation ne peut s'accommoder de solutions

radicales. On comprend, dès lors, pourquoi, il a exhorté les Ivoiriens à

s'inspirer, à ce niveau, de la philosophie du dialogue telle qu'enseignée par

le Président Félix Houphouët-Boigny, avec, en prime, la recherche de l'adhésion

et du consensus. «La Commission mémorial de la Cdvr prenant le relais de la

Commission heuristique fera des recommandations précises sur les questions qui

sont à la base de notre désunion, dans l'espoir de favoriser la détermination

d'un nouveau mode de vivre ensemble des Ivoiriens. La solution ne sera pas

simple. Elle nécessitera des révisions déchirantes, des compromis difficiles et

beaucoup d'imaginations. Mais au bout de cet effort, nous aurons gagné une paix

durable et une véritable réconciliation», a espéré le président Charles Konan

Banny.




 




 







Réconciliation : Banny assure être ''en rapport constant avec le FPI"






 







L'Intelligent d'Abidjan








Le

président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), Charles

Konan Banny, a assuré dimanche à Yamoussoukro être "en rapport avec les

responsables du Front populaire ivoirien (FPI) pour le retour de ceux-ci dans le

processus de réconciliation, soulignant que la réconciliation doit être

"inclusive, participative, consultative". "Franchement, je suis en rapport

constant avec les responsables du FPI, notamment son président Miaka Ouréto,

pour engager ce parti dans le processus de réconciliation. Je ne doute pas que

le FPI ne veuille pas s'engager dans le processus", a révélé M. Banny, lors

d'une conférence de presse à sa résidence privée de Yamoussoukro, sise au

quartier Môrôfê. Selon le président de la CDVR qui s'exprimait au terme d'un

colloque initié par son institution, destiné à identifier les causes

''profondes'' de la crise ivoirienne, les dirigeants du parti de l'ex-président

Laurent Gbagbo "disent ne pas avoir des préalables". "Ils ont plutôt des

préoccupations qu'il est nécessaire qu'ils expriment et qui doivent avoir des

réponses", a-t-il dit, laissant toutefois observer que la CDVR n'a pas les

moyens d'empêcher la justice pénale de faire son travail. Le FPI n'a pas pris

part aux assises de Yamoussoukro, a-t-on constaté. Selon Charles Konan Banny, le

président intérimaire du FPI, Miaka Ouréto, a lui-même reconnu que dans le

règlement de la crise ivoirienne, il n'y a pas de responsabilités collectives

mais individuelles pour lesquelles chacun doit répondre de ses actes, et que son

parti ne s'accroche pas à cela pour demeurer en dehors du processus. " Bientôt,

nous allons attaquer la phase des enquêtes et des audiences publiques. Tous ceux

qui le désirent seront entendus et écoutés. Je déplore que dans notre pays on

ignore la présomption d'innocence. Notre rôle est d'obtenir la meilleure

condition pour aller à la réconciliation qui doit être inclusive, participative,

consultative", a rappelé M. Banny, relevant que la CDVR créera "une situation

pour que chacun soit rassuré".




 




 





Qui

doit juger qui ?





 







Fraternité matin –


Qui a

jugé les Européens pour tous les crimes qu'ils ont commis en Amérique, en

Afrique, en Asie ? Qui a jugé les Américains pour tous les crimes commis par

leur armée au Vietnam, en Irak, en Afghanistan ? Qui cherche à les juger pour

tous les enfants que les drones tuent tous les jours au Pakistan, en

Afghanistan ? Qui a jugé les français pour les crimes qu'ils ont commis durant

la guerre en Algérie ? Qui a jugé Paul Kagamé pour avoir soutenu la guerre qui a

fait partir Mobutu du pouvoir, au prix de milliers, voire de millions de morts ?

Qui ignore le nombre de corps sur lesquels Kabila père a marché, avec le soutien

des Rwandais, pour parvenir a Kinshasa ? Pourquoi donc les justiciers

d'aujourd'hui ne réclament-ils pas, avec autant de véhémence, que les auteurs de

ces crimes soient, eux aussi, jugés ? Pourquoi les Américains ont-ils refusé de

signer le traité de Rome instituant la Cour pénale internationale ? Parce que la

grande puissance qu'ils sont refuse que quiconque ose vouloir les juger pour les

crimes qu'ils commettent dans leurs guerres.




Qui a

jugé qui, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale ? Qui, dans l'histoire, a

toujours jugé qui, à la fin de toutes les guerres ? Aujourd'hui, on voudrait

culpabiliser le camp des démocrates pour avoir mis fin à la dictature de

Laurent Gbagbo. Si ce dernier avait tranquillement accepté le résultat de

l'élection, comme le monde entier le lui avait demandé, qui aurait songé à

utiliser les armes pour le faire partir ? Nous ne devons plus laisser cette

imposture prospérer. Lorsque l'on déclenche une guerre et que l'on ne veut pas

courir le risque d'être jugé après, on s'arrange pour la gagner. Lorsqu'on la

perd, on se retrouve seul devant les juges, jamais en compagnie du vainqueur.

Gbagbo et ses partisans ont déclenché une guerre pour conserver le pouvoir et

ils l'ont perdue. C'est à eux d'en supporter les conséquences; c'est à eux

d'être jugés et personne d'autre. Personne n'a à se justifier de pratiquer la

justice des vainqueurs.




Parce

que sur cette terre des hommes, c'est le vainqueur, le plus fort, qui a toujours

jugé le vaincu. Et puis, très honnêtement, si c'était Laurent Gbagbo qui avait

gagné cette guerre, qui parmi ceux qui vivaient au Golf serait vivant

aujourd'hui ? Et qui lui aurait cherché des poux dans la tête pour ça ? Le tort

d'Alassane Ouattara serait-il d'avoir préservé la vie de Gbagbo et des siens ?

Souvenons-nous. En avril 2004, l'opposition ivoirienne d'alors voulait

manifester pour réclamer l'application des décisions qui devaient conduire à

l'organisation des élections. Laurent Gbagbo avait interdit cette manifestation.

L'armée avait été déployée dans toute la ville d'Abidjan. Personne ne pouvait

mettre un orteil dehors. Et pourtant, des personnes ont été tirées de leurs

domiciles et tuées. L'Onu a dénombré des centaines de morts. Qui a jugé Laurent

Gbagbo ou un seul de ses partisans ou militaires ? Personne! Parce que l'homme

fort, en ce moment-là c'était bien lui. Pourquoi n'en parle-t-on plus ? Le jeune

étudiant, Habib Dodo, a été sauvagement assassiné par la Fesci, bras armé de

Laurent Gbagbo. Le jardinier Badolo, dont le seul tort avait été de se trouver

sur les lieux de l'ancienne résidence d'Alassane Ouattara, a été tout aussi

sauvagement assassiné par la garde républicaine de l'ex-Président. Pourquoi donc

tous ceux qui parlent de justice des vainqueurs n'en font-ils pas cas ? Pourquoi

n'ont-ils pas exigé, comme ils le font aujourd'hui, que les auteurs de ces

crimes abominables soient recherchés et jugés ? Pourquoi ?




Nous

ne cherchons nullement ici à banaliser certains morts qui ont jalonné le chemin

qu'il a fallu prendre, par la faute de Laurent Gbagbo, pour faire triompher la

démocratie ivoirienne. Nous ne cherchons pas à exonérer qui que ce soit pour

des crimes qu'il aurait commis. Mais exiger une espèce de parité devant la

justice, mettre sur le même pied celui qui a déclenché la guerre et l'a perdue

avec ceux qui ont du
̂

prendre les armes pour rétablir la légalité sortie des urnes est insultant.

Surtout lorsque l'on n'a pas la même exigence pour des crimes autrement plus

graves commis ailleurs.




 




 







Attaques au Nord : Un préfet et un maire échappent à la mort





 





Le

Démocrate


– Plusieurs autorités sont tombées dans des embuscades tendues par des bandes

armées à Samatiguila (nord), a appris Xinhua hier de source sécuritaire. Lors

d'un déplacement dans sa circonscription, le convoi du préfet de Samatiguila

Patrice Gueu a été la cible d'individus armés qui ont stoppé l'administrateur

dans sa progression. "Ils m'ont arraché tous mes appareils qui me permettent de

communiquer avec le ministère de l'Intérieur", a déploré le préfet. Le convoi du

maire adjoint de la commune Mamadou Diaby a également subi une attaque des

individus lourdement armés qui ont délesté l'autorité municipale de ses biens,

sur l'axe Samatiguila - Odienné. A en croire d'autres témoins, une récente

fusillade perpétrée par une bande armée dans la zone a fait plusieurs blessés.

Tout comme les autorités, les opérateurs économiques et les fonctionnaires

s'inquiètent de la multiplication des attaques sur les routes de la région.




Le

préfet Patrice Gueu a appelé les populations au calme face à la montée de

l'insécurité, et a plaidé pour un renforcement des équipements des forces de

sécurité locales en vue de lutter avec efficacité contre le phénomène des

"coupeurs de route". La Côte d'Ivoire sort de manière progressive d'une crise

post-électorale aiguë qui a secoué le pays cinq mois durant, faisant au moins 3

000 morts. La crise a accentué la circulation et la prolifération illicite

d'armes qui ont occasionné l'insécurité dans plusieurs régions dont notamment le

nord, l'ouest, le centre et le sud du pays. Des individus puissamment armés

communément appelés "coupeurs de route" tendent des embuscades sur des routes et

les attaques perpétrées par ceux-ci ont déjà fait plusieurs morts. Face aux

actions récurrentes de ces bandes armées, les autorités du pays ont tiré la

sonnette d'alarme et tentent de prendre les dispositions idoines. Lors d'une

tournée d'Etat dans le nord du pays, le président ivoirien Alassane Ouattara

avait lui même annoncé des mesures vigoureuses contre les bandes armées qui

sévissent sur les routes.





 





 







Sécurisation communautaire : L'Observatoire sur la violence s'opérationnalise



 





 





Le

Nouveau Réveil –


La

commune de Grand Bassam a abrité, le mardi 11 juillet 2013, l'atelier

d'évaluation et de renforcement des capacités de 30 animateurs de l'Observatoire

sur la violence armée dans le cadre du projet d'appui à la lutte contre la

prolifération des armes légères et de petit calibre (Aplc) et à la sécurisation

communautaire financé par le Japon à travers le Pnud. La ComNat-Alpc s'est doté

d'un Observatoire sur la violence armée dans la mise en œuvre de son plan

d'action 2012-2014 de lutte contre la prolifération et la circulation illicite

des armes légères et de petit calibre.




Au

nom du contrôleur Général de Police, Désiré G. Adjoussou, président de la

ComNat-Alpc, M. Anzian Kouadja, secrétaire exécutif adjoint a souhaité la

bienvenue à tous les participants. Il a indiqué la nécessité et l'importance de

l'Observatoire sur la violence armée dans l'amélioration de l'environnement

sécuritaire en Côte d'Ivoire. Il a félicité et remercié le Gouvernement ivoirien

à travers le ministère de tutelle, les partenaires techniques et financiers que

sont le Pnud et l'Ambassade du Japon. Cet espace d'échanges et de partage

d'expérience a pour objectif de faire une revue du système de collecte, de

transfert et d'enregistrement des données pour une appropriation plus renforcée

des outils de l'Ova par les 30 observateurs et l'adoption d'outils et mécanismes

à même de garantir une meilleure pérennisation. Cet outil de veille sécuritaire,

qui a désormais 87 observateurs en son sein, est de plus en plus opérationnel

pour appuyer le Gouvernement dans la lutte contre la circulation et la

prolifération illicite des armes légères et de petit calibre.




 




 





Deux

ans de Lider / Mamadou Koulibaly : ''Privatiser la terre permet de lutter

efficacement contre les conflits fonciers''




 







L'Intelligent d'Abidjan








A

l'occasion des deux ans de Lider, le professeur Mamadou Koulibaly a fait une

déclaration publiée sur le site relookée de son parti politique, dont il dit

n'être que le chauffeur du moment. Ci-dessous l'intégralité de son texte.







Chères Ivoiriennes, chers Ivoiriens, bienvenue sur le site de LIDER. 14 juillet

2011 – 14 juillet 2013 : voilà deux ans que nous existons. Depuis deux ans,

notre progression est certes lente, compte tenu de nos difficultés financières,

mais la confiance que nous inspirons aux populations grandit chaque jour qui

passe, comme en témoigne le nombre croissant de nos adhérents et sympathisants.




Vous

connaissez notre vision globale pour résoudre les problèmes urgents de la Côte

d'Ivoire. Nous sommes arrivés à faire admettre dans le vocabulaire commun du

personnel politique et de la population, certains thèmes qui nous sont chers.

Maintenant, de nombreuses personnes reconnaissent que la cause de nos

difficultés actuelles se trouve dans la propriété collective de nos terres et

leur accaparement par l'Etat, qui a exproprié depuis trop longtemps les

populations rurales. Pour LIDER, la solution est claire: rendre la terre à ses

propriétaires légitimes, les populations. Privatiser la terre permet de lutter

efficacement contre les vols de parcelles par l'administration, les conflits

fonciers et la pauvreté.






Aujourd'hui, de nombreuses personnes comprennent que si les gouvernements se

suivent et se ressemblent dans notre pays, c'est à cause du régime hyper

présidentiel mis en place depuis notre indépendance. Ce régime produit des

hommes forts à la tête de la Côte d'Ivoire, pendant que les populations et les

institutions sont affaiblies jusqu'à perdre tout contrôle sur leur avenir. Nous

leur avons proposé le basculement, par une révision constitutionnelle, au régime

parlementaire, moins coûteux, moins dangereux, plus simple et plus efficace dans

le contrôle démocratique de la classe politique et dans la construction de la

prospérité des peuples. (...)




 




 





Deux

ans après la crise ivoirienne : Retour massif des exilés du Ghana et du Togo





 





Le

Démocrate


– Quelque 124 Ivoiriens ayant trouvé refuge au Ghana et au Togo au plus fort de

la crise postélectorale sont retournés au pays, a appris Xinhua samedi auprès du

Service d'aide et d'assistance aux réfugiés et apatrides (SAARA). Selon des

responsables de cette structure, les réfugiés qui avaient l'envie de regagner la

Côte d'Ivoire n'ont pas hésité à s'approprier l'opération de rapatriement

volontaire. Plusieurs d'entre eux arrivés dans un camp de transit à Abidjan ont

exprimé leur joie de retrouver leurs proches, leurs familles et leur terre

natale. "Les conditions sont désormais réunies pour une meilleure vie dans le

pays. Les réfugiés doivent répondre à l'appel du gouvernement, et rentrer pour

participer au développement du pays", a soutenu le coordonnateur du SAARA,

Timothée Ezouan. Pour celui-ci, ce mouvement de retour d'une vague de réfugiés

fait suite aux différents appels qui ont été lancés pour rassurer les exilés.




Suite

à ces appels, plusieurs exilés ivoiriens majoritairement pro-Gbagbo ont rejoint

la Côte d'Ivoire. Selon des statistiques, plus de 250.000 Ivoiriens s'étaient

installés dans des pays de la sous-région, après qu'ils ont fui le pays en

raison du conflit armé postélectoral qui faisait rage entre pro-Gbagbo et

pro-Ouattara. A ce jour, il reste environ 50 000 exilés ivoiriens dans les camps

de réfugiés dans les pays limitrophes, après plusieurs vagues de rapatriement

volontaire. A plusieurs occasions, le président ivoirien Alassane Ouattara a

exhorté ses compatriotes exilés à l'extérieur à revenir pour prendre leur part

dans le processus de réconciliation nationale et de reconstruction en cours dans

le pays.