REVUE DE PRESSE DU LUNDI 12 JANVIER 2009

12 jan 2009

REVUE DE PRESSE DU LUNDI 12 JANVIER 2009









Financement de l`opération d`identification : La CEI félicite les
responsables du pouvoir
 




Le Nouveau Réveil
– « 
La
Commission Electorale Indépendante (CEI) se félicite de la diligence avec
laquelle les autorités ivoiriennes et particulièrement le Chef de l'Etat et le
Premier Ministre se sont saisis des difficultés auxquelles elle et les
structures nationales sont confrontées dans le cadre de la bonne conduite des
opérations d'identification de la population et de recensement électoral. Elle
rappelle à la Communauté nationale et internationale, aux acteurs du processus,
qu'à l'issue de séances de travail avec le Premier ministre et de certains
membres du Gouvernement, des dispositions sont prises pour la levée progressive
des obstacles dont elle avait fait cas lors des précédents communiqués. D'ores
et déjà à Bouaké, les Agents d'enrôlement ont commencé à percevoir leurs
salaires. Dans l'attente de l'extension de cette opération à toutes les régions
de notre pays, la Commission Electorale Indépendante et ses partenaires
demandent aux agents d'identification et de recensement électoral de poursuivre
dans la sérénité et le calme leur travail, essentiel dans la sortie de crise. La
CEI les félicite pour leur sens du devoir et les encourage à redoubler
d'efforts. La CEI dénonce fermement les actes de vandalisme perpétrés récemment
dans des Centres de Collecte de la région de San Pedro par des jeunes gens. Elle
invite toutes les franges de la population à faire preuve de civisme et de
patriotisme en soutenant les efforts de la CEI et de ses partenaires techniques
qui conduisent les opérations. [...] »..




 




Toute la vérité
sur les problèmes de financement




Nord Sud
 – « Ce
quotidien publie un dossier dans lequel il indique que « le financement du
processus repose désormais sur le gouvernement de Guillaume Soro. La communauté
internationale représentée par Choi est réticente. (...) D'abord basé
principalement sur des appuis extérieurs, au lendemain de la signature de Ouaga,
le programme de financement de sortie de crise a subit un profond réaménagement,
pour se contenter désormais de ressources internes, pourtant de plus en plus
rare ; Après s'être entendu dire « c'est celui qui organise qui paye », les
autorités ivoiriennes ont du s'organiser en conséquence. (...) De fait, les
contributeurs ne sont point rassurés à cause des expériences malheureuses des
processus précédents. Malgré leur demande, ils n'arrivent pas à obtenir un
simple point financier de l'utilisation des fonds décaissés depuis 2003. Et,
plusieurs diplomates émettent en privé de sérieuses réserves sur la transparence
dans la gestion et surtout la bonne utilisation des ressources. Cette fois, les
partenaires financiers extérieurs exigent des garanties sérieuses. Ils
continuent à demander la création d'une sorte de guichet unique qui centralisera
tous les fonds afin d'en garantir une gestion transparente [...] ».




 






Identification : Les agents en grève à Vavoua
 




Fraternité Matin
 – « 
Au
moment où l'on annonce la fin des opérations d'identification dans la ville de
Vavoua pour le 15 janvier prochain, on constate sur le terrain le énième arrêt
de travail des agents qui réclament leurs salaires comme cela est, du reste, le
cas dans plusieurs autres localités. Dans la commune de Vavoua, l'identification
a démarré le 4 décembre 2008 de sorte qu'au 4 janvier dernier, les agents
espéraient entrer en possession de leurs premiers salaires. C'est le
non-paiement de cet argent ainsi que d'autres avantages liés à leur mission qui
les ont conduits à observer un arrêt de travail depuis le samedi 10 janvier
2009. Cette grève intervient alors que déjà sur le terrain, les pannes
techniques du matériel de travail, notamment de l'Institut national de
statistique (Ins) avaient perturbé l'opération, amenant les uns et les autres à
se demander si la date du 15 janvier fixée pour la fin de l'identification dans
la commune était réaliste et tenable. Une autorité administrative, face aux
nombreuses perturbations qui émaillent l'opération d'identification, se
demandait un jour si les Ivoiriens veulent réellement sortir de la crise.
«Comment une opération aussi sensible que l'identification, dont tout le monde
sait qu'elle est à l'origine de la crise que le pays traverse, peut-elle être
sabotée comme c'est le cas actuellement?», s'interrogeait cet administrateur.
Selon nos sources, 16 000 pétitionnaires ont été enrôlés à ce jour. Un chiffre
qui aurait pu être élevé si de nombreuses personnes ne manquaient pas d'extraits
de naissance. »




 




Notre Voie
 annonce
à sa Une 

« Enrôlement et identification : Comment on fraude dans les zones
CNO –

(...) L'opération d'enrôlement et d'identification qui est en cours
en Côte d'Ivoire est un vrai marché noir de la nationalité ivoirienne. Il ne se
passe plus un jour sans que des fraudeurs ne tombent dans les filets de ceux qui
se soucient encore de la propreté de cette opération. Quand ils ne sont pas pris
à temps, ils arrivent à se faire enrôler aisément. Comme l'a indiqué le ministre
d'Etat Bohoun Bouabré, cette opération donne l'occasion à beaucoup de nos
compatriotes de la sous région de devenir ivoiriens sur le tas [...] ». Ce
quotidien annonce un séminaire du FPI sur le thème de la fraude sur
l'identification prévu le 15 janvier.




 






À l'écoute : La Jfpi mobilise ses troupes
 




Fraternité Matin
 – «
La
Jeunesse du Front populaire ivoirien (Jfpi), était en assemblée générale samedi
dernier. Selon le secrétaire général de cette structure, Konaté Navigué, cette
assemblée générale avait pour objectif de faire le point sur les enrôlements et
surtout de mobiliser la jeunesse en vue des défis futurs. En ce qui concerne
l'enrôlement, Konaté Navigué a souligné que ce processus était marqué par de
nombreuses fraudes. C'est pourquoi, il a tiré la sonnette d'alarme, afin que la
Jeunesse du Fpi soit vigilante et que les responsables de ce parti prennent leur
responsabilité. Il demande donc qu'une réflexion sérieuse soit menée au sein de
toutes les composantes du parti. D'ailleurs, au cours de cette assemblée
générale, des représentants de ce parti ont prouvé certains cas de fraudes. Face
donc à ces dérapage, le président Konaté Navigué accuse la Cei. Selon lui, cette
institution ne joue pas son rôle à 100%, alors qu'elle a été interpellée maintes
fois au sujet de la fraude. Pour lui, il faut éviter de brader la nationalité
ivoirienne. Aussi, s'interroge-t-il sur le fait que le problème de migration est
pris à la légère en Côte d'Ivoire, alors que tous les pays se battent pour
limiter le phénomène migratoire. Il a tenu à souligner qu'en le faisant, cela ne
veut pas dire qu'on est xénophobe. Selon lui, si l'on y prend garde, à l'avenir,
les étrangers seront plus nombreux que les Ivoiriens. »
 




 






Accusations récurrentes de fraudes, tentatives de discrédit de
l'identification: Comment le FPI a peur des élections -Affi N'Guessan et ses
affidés utilisent l'arme de la menace facile pour espérer retarder le processus.
En vain...
 




Le Patriote – « Peur
panique au sommet du FPI. Seul ce sentiment peut expliquer la frilosité doublée
de fébrilité qui s'est emparée ces derniers temps de la nomenclature du parti au
pouvoir. A en croire les écrits de Notre Voie le week-end écoulé, les dirigeants
de ce parti menacent même de se retirer du processus d'identification des
populations et d'enrôlement des électeurs au cas où la fraude s'accentuait. Le
président dudit parti, Pascal Affi N'Guessan, intervenant la semaine dernière
sur ONUCI FM, ajoutait une dose supplémentaire à la menace en promettant de
contester les résultats de l'opération en cours sur le terrain si rien n'était
fait pour endiguer la fraude Un séminaire est même prévu ce jeudi à la Fondation
Memel FOTË, selon un communiqué paraissant dans la presse pro FPI, sur le thème
relatif à « la fraude sur l'enrôlement et l'identification ». A cette occasion,
les directeurs départementaux de campagne du candidat Laurent Gbagbo et les
secrétaires fédéraux du FPI sont invités à venir présenter les cas de fraude,
avec preuve à l'appui, peut-on lire en nota bene dans ledit communiqué signé de
Affi N'Guessan...A cela, il faut ajouter le fait que depuis quelques jours, les
journaux bleus ont enclenché une campagne de dénigrement et de discrédit
systématique contre le processus d'identification et d'enrôlement en cours
depuis novembre. (...)A quelques semaines de la fin de l'identification, le FPI se
rend compte qu'il a perdu son temps à s'occuper de choses superflues. Pendant
que le processus électoral de sortie de crise suivait son cours normal.
Aujourd'hui, il réalise qu'il n'est pas prêt à aller à la compétition loyale.
Bien plus, que les choses, au plan national, se font sans lui. Alors, il tente
de rattraper le temps perdu. Maladroitement. Question ? Comment raisonnablement
un parti au pouvoir peut-il menacer de se retirer d'un processus dont il a
lui-même l'initiative et le contrôle, si ce n'est pour embraser le pays ? [...] ».




 




 






Mamadou Koulibaly (Vice-président du Fpi) : "Le pays chute,
pendant ce temps, il y a des gens qui s`enrichissent"
 




Le Nouveau
Réveil  – «
Mamadou
Koulibaly, vice-président du Fpi, et deuxième personnalité du pays, a animé un
meeting, le 10 janvier, à la place de la solidarité d'Abengourou. C'était à la
faveur de la présentation des nouvelles recrues du FPI, plus de 300, dit-on
d'Assoa Adou, directeur de campagne de Gbagbo dans l'Indénié. Nouvelles recrues
qui ont eu de la peine à se présenter lors de l'appel nominatif. Ci-dessous de
larges extraits de son intervention. "(...) Je remercie tous les militants. (...) Il
faut que nous permettions aux Ivoiriens de rêver, de sortir de toutes les
prisons. La prison du tribalisme, il faut en sortir. Il faut refuser qu'on vous
dise, lui-là c'est un Guéré de Côte d'Ivoire. Non. C'est un Ivoirien d'abord,
ensuite un Guéré. Ne pas définir en tant que Guéré, il est défini en tant
qu'Ivoirien, d'abord. Il faut sortir de la prison économique. (...) Regardez la
situation nationale. On a tout pour devenir des gens bien .Et puis on est assis
à coté, les bras croisés. On se bat : Soro contre Gbagbo, Gbagbo contre Ado, Ado
contre Bédié, Bédié contre les patriotes, les patriotes contre les loyalistes,
les loyalistes contre les rebelles. On est là dans le cafouillage. Tous, on est
malade, pauvre, vaurien. Le pays chute, pendant ce temps, il y a des gens qui
s'enrichissent, s'enrichissent. Si on continue comme ça, on va tous perdre et
personne ne gagnera ; et ça, ce n'est pas bien [...] ».




 






Boycottée par le PDCI-RDA : La RTI s`invite à la tournée du
président Bédié
 –




Le Nouveau
Réveil  – «
Au
cours de sa dernière réunion du Bureau politique, le PDCI-RDA avait pris la
résolution de ne plus convier la RTI à couvrir ses activités. Ceci pour
protester contre le traitement déséquilibré et outrancièrement partisan de cette
structure de communication service public. Mettant à exécution sa décision, la
direction du PDCI-RDA n'a pas envoyé de demande de couverture médiatique à la
RTI dans le cadre de la présente tournée du président Bédié dans le Sud-Comoé.
Grande fut donc la surprise des organisateurs et des militants du PDCI-RDA de
voir parmi les journalistes présents à Grand-Bassam, samedi, des agents de la
RADIO ET DE LA TELEVISION nationale au meeting.(...) Le micro a été ouvert à MM.
Bédié et Duncan Kablan Daniel dont les propos n'ont pas uniquement fait l'objet
d'un ''reported speech'',mais plus, pour un meeting qui s'est achevé autour de
15 heures, le compte rendu est passé le même jour au JT de 20 heures. Toute
chose qui a fait dire à certains observateurs que les responsables de la RTI se
sont laissés rattraper par leur propre conscience et qu'en définitive la
protestation du PDCI-RDA s'est avérée payante. Les principes de neutralité et
d'égalité de tous devant le service public doivent être observés par la RTI à
l'égard de tous ses usagers. »




 






Attaque : Prikro exige le désarmement et le retour du CCI
 




Fraternité Matin
– « 
Le
directeur départemental de campagne du candidat Laurent Gbagbo et Conseiller
économique et social Kouakou Koffi Jean était hier face aux médias nationaux
pour crier l'indignation des populations de la sous-préfecture de Prikro et de
Gbrakro qui ont, entre le 24 décembre 2008 et le 10 janvier 2009, connu trois
attaques des éléments des Forces armées des Forces Nouvelles de Bonguera. Si les
deux premières attaques se sont soldées par des prises d'otages et une rançon de
900.000 Fcfa que les populations de Gbrakro ont dû payer contre la liberté de
leurs enfants accusés abusivement de trafic de cocaïne, la dernière descente
musclée des éléments des Fafn a coûté la vie à un fils du village, Komenan Koffi
Alfred, mortellement atteint par balle à la tête et à un des assaillants, lynché
par la population irritée par ces sévisses à répétition. (...) Pour le conseiller
économique et social et les populations de Prikro, il faut que les Forces
Nouvelles qui ont signé l'Accord de Ouaga, consentent de réels sacrifices pour
la paix. Il a interpellé le gouvernement et notamment le Secrétaire général des
Forces Nouvelles et Premier ministre de Côte d'Ivoire, sur la nécessité et
l'urgence de s'attaquer au chantier du désarmement pour que toutes les
populations de Côte d'Ivoire vivent dans la paix. (...) Le porte-parole des
populations de la sous-préfecture de Prikro et de celles de Gbrakro a fait
mention des démarches entreprises auprès du ministre de la Défense, du chef d'Etat-major
des Armées et du commandement du théâtre des Opérations pour que le CCI soit
reconstitué dans cette zone, aux fins de sécuriser les populations et leur
sous-préfet qui a reçu des menaces de mort par sms. Ce projet, selon Koffi Jean,
n'a toujours pas abouti parce que les Forces armées des Forces nouvelles n'ont
pas encore désigné leurs 10 éléments qui doivent avec les 20 autres des Forces
de défense et de sécurité, connus depuis longtemps, constituer la force mixte du
CCI dans cette zone.(...) ».




 






Côte d`Ivoire: aide de l`Onu à plus de 5.000 femmes victimes de
violences




Abidjan.net – « BOUAKE
- Plus de 5.000 femmes victimes de violences liées à la crise qui déchire la
Côte d'Ivoire depuis 2002 vont bénéficier d'un projet financé par les Nations
unies pour leur permettre  d'exercer une activité, a-t-on appris dimanche. Ces
"5.673" femmes seront assistées et réintégrées à travers des "activités 
génératrices de revenus", a déclaré à la presse à Bouaké (centre) un responsable
de l'Organisation pour les droits et la solidarité en Afrique (OIS-Afrique),
Jean-Jacques Aka."Il faut amener les femmes à prendre leurs responsabilités face
aux violences qu'elles subissent du fait de leur faiblesse économique", a-t-il
estimé. Le projet est financé par le Fonds des Nations unies pour la population
(UNFPA), en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD). [...] ».