REVUE DE PRESSE DU JEUDI 8 OCTOBRE 2009

8 oct 2009

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 8 OCTOBRE 2009









Présidentielle du 29 novembre 2009
- La Première dame annonce la candidature de Laurent Gbagbo
 




Notre Voie  – « Laurent
Gbagbo est candidat à l'élection présidentielle de novembre prochain. L'annonce
en a été faite par la Première dame Simone Ehivet Gbagbo, hier, à Anyama. Simone
Ehivet Gbagbo, la Première dame de Côte d'Ivoire, a annoncé hier à Anyama, la
candidature du Président Laurent Gbagbo à la présidentielle, dont le premier
tour est fixé au 29 novembre 2009. "Je suis venue pour vous porter un message.
La Côte d'Ivoire doit aller aux élections présidentielles pour élire le
président de la République qui va diriger le pays pendant les cinq années
prochaines. Depuis quelque temps, on se demandait si le Président Gbagbo allait
être notre candidat. Une dizaine de partis politiques, beaucoup de personnes ont
souhaité que ce soit le Président Gbagbo. La réponse est tombée", a-t-elle
commencé partout où elle est passée. Avant de poursuivre que Laurent Gbagbo l'a
envoyée à Anyama à la tête d'une forte délégation pour venir aux populations
qu'il accepte de se porter candidat à l'élection présidentielle du 29 novembre
2009. "Le Président Gbagbo dit qu'il est prêt à nouveau pour faire campagne.
[...] ».




 






Sécurisation de la liste
électorale provisoire dans les zones Cno - Les Forces nouvelles mettent en place
des patrouilles mixtes
 





L'Intelligent d'Abidjan  – « 
Les
Forces nouvelles préparent l'affichage de la liste électorale provisoire. Elles
ont pour ce faire mis en place des patrouilles mixtes dans leurs zones pour la
sécurisation de cette opération.




Selon le
porte-parole militaire des Forces nouvelles, le commissaire Seydou Ouattara, qui
a donné l'information le mercredi 7 octobre 2009, il s'agit pour les Fafn à
travers la mise en place de patrouilles mixtes d'éviter d'éventuels troubles
lors de l'affichage de la liste électorale provisoire dans les zones Centre,
Nord et Ouest. « Depuis un certain moment, des équipes ont été constituées et
sont en train de patrouiller dans toutes les villes de la zone Centre Nord et
Ouest. Donc, on a demandé que la vigilance soit de mise, mais en même temps que
la patrouille est dissuasive, elle est prête également à intervenir pour
maintenir l'ordre », a-t-il indiqué. Il a relevé que ces patrouilles se font en
deux étapes. L'une est faite par des troupes à pied qui opèrent en unité
constituée et l'autre par des éléments motorisés, c`est-à-dire qui sont dans les
véhicules et sur les motos. « Nous allons coordonner cela très prochainement
avec les préfets de région, les préfets et les sous-préfets », a souligné le
commissaire principal Seydou Ouattara. [...] ».




 






Liste électorale provisoire :
Pourquoi tous les Ivoiriens sont inquiets




Le Nouveau
Réveil 

2.752.181, voilà le chiffre qui donne la migraine à tous les Ivoiriens après la
publication du tableau synthétique de la liste électorale provisoire. Pourquoi
le nombre des dossiers litigieux est-il si important ? Qui est concerné ? Qui ne
l`est pas ? Peut-on évacuer techniquement et politiquement ce lourd contentieux
sans faire peser une sérieuse hypothèque sur le 29 novembre ? Autant de sujets
préoccupants qui ravivent le débat politique national. M. Beugré Mambé a eu le
flair du bon responsable. Comme un médecin d`Agence, il a prescrit le bon
médicament pour faire tomber la fièvre avant de rechercher les remèdes les plus
appropriés pour guérir la maladie. Avant-hier en effet, et avant même que M.
Chalance Olivier ne livre les données statistiques de la liste provisoire, le
président de la Commission électorale a tenu à faire des clarifications
anticipées afin d`apaiser les cœurs. "Vous remarquerez dans ces chiffres qu`il y
a un certain nombre de personnes pour lesquelles les croisements n`ont pas
permis, pour l`heure, d`identifier les fichiers sur lesquels on pourrait les
repérer. Mais cela ne veut pas dire que ce sont des fraudeurs" a indiqué M.
Beugré Mambé pour tenter de rassurer tout le monde et les inviter à la sérénité.
Il ne pèse donc pas sur ces cas litigieux, une présomption de fraude. Mambé
préfère voir les choses positivement puisqu`a priori, rien ne dit qu`ils ne sont
pas des Ivoiriens. Mais en disant cela, le président de la Cei est conscient
qu`il n`a pas guéri le mal ni chassé le doute du cœur des 6,3 millions de
personnes enrôlées. Car dans cette histoire, le problème c`est que personne ne
sait s`il fait partie des cas litigieux ou des cas réglés après les croisements.
L`ampleur des personnes concernées par le problème invite à l`appréhender avec
circonspection, calme et sérénité. La vérité, c`est que le mode opératoire
retenu pour tamiser les données issues de l`enrôlement de la population était
particulièrement précis, strict et rigoureux. Si X affirme être le fils de Y et
de Z, l`on va confronter ses déclarations avec les informations que fournissent
les documents administratifs de Y et Z. Il y a également les données
biométriques, les empreintes digitales des dix doigts. La seconde étape du
traitement informatique concerne le croisement des résultats de l`enrôlement
avec les fichiers historiques. Une vingtaine ont ainsi été retenue. Ce qui
constitue une base assez large pour vérifier si tel ou tel individu qui se
prévaut de la qualité d`ivoirien est répérable en tant que tel dans l`un au
moins de ces fichiers historiques. Ce croisement a permis de prouver que
2.678.069 personnes issues de l`enrôlement sont effectivement ivoiriennes. Que
904.858 nouveaux inscrits sont également ivoiriens et que par contre 49.750 sont
des étrangers. Reste donc à élucider le cas des 2.752.181 personnes.




 




Les pistes à
explorer




Ce n`est plus un
secret. Afin de régler ces cas litigieux, la Cei et ses partenaires techniques
envisagent d`élargir l`éventail de leur recherche dans le domaine des fichiers
historiques. Il s`agit en clair de voir, à partir de quel autre document de
référence de notre administration on peut repérer ces personnes perdues dans le
labyrinthe informatique des données croisées. Selon des informations dignes de
foi, 70% des 2,7 millions de personnes concernées par ce problème de croisement
de fichiers seraient des jeunes de 18 à 26 ans. L`une des solutions envisagées
pour les retrouver dans les fichiers est de regarder leur ascendance à partir du
fichier 2000. Dans ce bloc de dossiers litigieux se trouveraient aussi des
personnes issues des audiences foraines. Enfin entre 5 et 10% des personnes
ayant des dossiers ligitieux ne seraient ni dans l'un ni dans l'autre cas
précités. Que va-t-on décider pour elles. Un nouvel enrôlement avec production
de certificat de nationalité ? Sur la base de ce fichier également, on tentera
de récupérer tous ceux qui étaient électeurs en 2000 et qui sont encore en vie.
Car l`accord de Ouaga dit que cette catégorie de personnes est d`office éligible
sur le nouveau fichier électoral, à moins de déceler des cas avérés de fraude.
Il n`est pas aussi exclu que pour avancer rapidement sur la question, des
décisions d`ordre politique interviennent. Il se murmure déjà à ce propos une
réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc) pour débattre de ces sujets
brûlants.




 






Liste électorale provisoire : Et
si les 2 752 181 individus étaient des fraudeurs ?
 




Le Temps  – « "Nul
ne sera exclu de cette liste, car c'est la liste de la vérité ", a déclaré
Alassane Dramane Ouattara, président du Rdr, depuis Guiglo, le mardi dernier. Au
moment où le chef de l'Etat recevait le coffret blanc contenant la liste
électorale provisoire, version électronique, au palais présidentiel. Plus besoin
donc d'être un clerc pour comprendre que la prochaine bataille de son parti se
situe au niveau des personnes qui seront radiées de cette liste, s'il est établi
qu'elles n'ont pas droit d'y figurer. Or, c'est désormais connu. 2 752 181
individus enrôlés par les opérateurs techniques ne figurent nulle part sur les
fichiers historiques (liste de 2000 ou fusion-ivoiriens). Personne n'a pu les
repérer, ni sur le fichier des Ivoiriens, ni sur le fichier fusion des
étrangers. Qui sont-ils donc, ces hommes et femmes dont les croisements n'ont
pas permis d'identifier les fichiers sur lesquels, on pouvait les repérer
pendant tout le temps que l'indentification a duré ? D'où viennent-ils ?
Sont-ils des fraudeurs ? Autant d'interrogations qui n'ont pas encore eu de
réponses claires, que deux positions s'affichent. L'une provient de la Cei et
l'autre de l'Ins. " Cela ne veut pas dire que ce sont des cas de fraudes. Ce
sont des cas, pour lesquels, le travail (...). De son côté, le directeur général
de l'Institut national des statistiques (Ins), Meleu Mathieu déclare, au nom des
structures qui ont pris part aux travaux qui ont abouti à cette liste, ceci :
"Munie de tous ces documents officiels, parce que validés par tout le monde,
nous nous sommes mis au travail et nous avons effectué ces croisements. Les
résultats que nous avons obtenus, nous les assumons pleinement. Nous avons
travaillé en toute indépendance, en toute rigueur. Nous sommes d'accord avec ce
travail ". Une position qui tranche nettement et qui ramène à l'idée d'un
travail achevé et bien fait. Pour la suffisante raison que toutes les structures
impliquées dans ces opérations ont observé une certaine méthodologie de travail.
Proposée par l'Ins et Sagem-sécurité et présentée aux autres techniciens de
l'opération. Visiblement, c'est un travail technique et minutieusement mené,
pour avoir les 6 384 816 individus enrôlés, dont les 2 752 181 individus en
question. Devrait-on comprendre, les propos du patron de l'Ins, comme mettant
fin à toutes autres combinaisons, que celles qui ont déjà eu lieu, pendant les
phases des traitements informatiques et de croisements des différents fichiers ?
Que se passera-t-il alors, s'il advient que ces 2 752 181 personnes enrôlées,
l'ont été frauduleusement ? La question est posée. Et elle aura une réponse
certaine les jours à venir. Parce qu'une cacophonie serait en train d'être
servie aux Ivoiriens. »




 






Liste électorale provisoire : Les
préoccupations soulevées par les partis politiques, hier
 –




Le Nouveau
Réveil  – « 
Après
les exposés du premier ministre Guillaume Soro et du président de la Commission
électorale indépendante Robert Beugré Mambé, les représentants des partis et
groupements politiques conviés à la rencontre d`hier ont pris la parole pour
leur faire part des leurs préoccupations. Au nom du Rassemblement des
Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), Pr Alhassane Salif N`diaye
a posé la problématique du respect de la date du 29 novembre. Il a été soutenu
par le premier Daniel Kablan Duncan qui s`est appesanti sur le financement du
reste du processus. Le président du Fpi, pour sa part, a demandé que le tapis de
ceux dont on ne retrouve aucun signal soit fait dans un bref délai pour le
respect de la date. Ci-dessous, toutes les préoccupations et les recommandations
des partis politiques soulevées hier.




 




Daniel Kablan
Duncan (Rhdp) "Si nous travaillons ensemble, nous arriverons probablement à
tenir la date des élections "




Monsieur le Premier
ministre, j`interviens à la suite de notre frère, le ministre Alhassane N`Diaye,
au titre du Rhdp. Pour ajouter quelques éléments à ce qu`il a indiqué. Nous
voulons, bien sûr, nos associer aux félicitations qui ont été adressées à
vous-même, au gouvernement et aux différentes structures qui ont travaillé sur
le dossier très important. Et nous sommes sensibles à la croisée du chemin. Et
comme il l`a rappelé tout à l`heure, la date du 29 novembre est une date
essentielle pour tout le monde. Ceci étant, au niveau technique, il aurait été
bon d`avoir une personne indiquée, et aussi des autres côtés dont le directeur
général de l`Ins n`a pas parlé, concernant les recoupements futurs. Parce que je
pense que le traitement des 2.750.000 dépendra des différentes structures et du
travail qui a été fait. Monsieur le Premier ministre, le deuxième point concerne
les problèmes matériels, notamment les problèmes de financement des opérations à
venir. Il est essentiel que le financement ait été bouclé de manière à ce que
dans le peu de temps qui reste, les problèmes financiers ne viennent pas
empêcher la finalisation du processus. Le troisième point, vous l`avez abordé
vous-même, et j`ai pu comprendre...C`est que comme le délai qui nous reste est
relativement limité, qu`il y ait la possibilité de rencontre régulière entre les
partis politiques et les structures d`une part et entre les partis politiques et
le gouvernement d`autre part, pour la finalisation de ce dossier parce que les
délais sont très, très courts. Si nous travaillons ensemble, parce que la
préoccupation est la même, la date des élections, les élections ouvertes et
transparentes, si nous prenons le taureau par les cornes ensemble, nous
arriverons probablement à tenir la date des élections.




 




Alhassane Salif
N`Diaye (Rhdp) "Nous regrettons de n`avoir pas entendu la Sagem"




Excellence M. le
Premier ministre, je parle ici au nom du Rassemblement des Houphouétistes pour
la démocratie et pour la paix (Rhdp). Je voudrais donc au nom de mes amis du
Pdci-Rda, du Rdr, du Mfa et de l`Udpci, vous exprimer, monsieur le Premier
ministre, à vous-même d`abord, toute notre admiration, pour l`immense travail
qui vient d`être fait. Les structures que vous avez eues sous vos ordres ont
fait un travail rigoureux, transparent et ont également les remerciements du
Rhdp. Monsieur le Premier ministre, nous en sommes à une phase cruciale du
processus, c`est-à-dire confection, élaboration et l`affichage de la liste
électorale provisoire. Nous ne savons pas, comme l`a dit le premier intervenant,
la date de l`affichage. Mais nous souhaitons que la date ultime, en tout cas
celle qui trotte dans nos têtes, c`est la date des élections, c`est-à-dire le 29
novembre 2009. Certes, vous avez suffisamment expliqué, des aménagements
pourront intervenir dans les phases transitoires jusqu`à ce que nous atteignions
cette date du 29 novembre 2009. Aujourd`hui, il ne faut pas lâcher le premier,
il faut continuer avec la même foi, la même ardeur, et nous faisons confiance à
toutes ces structures qui vous appuient. Monsieur le Premier ministre, le chef
de l`Etat, vous-même, tous les candidats pour les élections à venir ont insisté
sur cette date du 29 novembre. Nous ne pouvions pas en parler ici. D`autant que,
il y va de la crédibilité de tous et cela va, à mon avis, rassurer et les
populations et la communauté internationale qui nous appuie. D`après ce que nous
venons de voir, tout se fiat dans la transparence et cela est bien. Des
questions se posent à nous mais comme vous avez indiqué la méthode, nous
n`hésiterons pas à aller rencontrer les différentes structures pour faire part
de quelques préoccupations. Nous regrettons de n`avoir pas entendu la Sagem, et
je pense qu`il nous est autorisé d`aller les voir également pour poser quelques
questions. Monsieur le président (Ndlr : président de la Cei), avant la
publication de la liste provisoire, le Rhdp en appelle aux médias, à la presse
tant écrite qu`audio-visuelle. Le moment serait mal choisi pour des
interprétations et des commentaires, des publications qui risquent de troubler
les esprits. Je pense qu`à côté des structures qui vous accompagnent, les médias
et la presse ont, à partir de maintenant, un devoir extrêmement important, une
mission délicate. Qu`ils devraient honorer. Nous, nous recevrons bientôt le
support électronique de la liste provisoire. Nous espérons que nous n`aurons pas
les mêmes difficultés qu`après les audiences foraines, avec ce qui nous avait
été remis. Par ailleurs, cela n`a pas été indiqué, mais nous estimons que par
d`autres voies, nous pourrons nous contrôler un peu. A la proposition de vouloir
passer cette liste provisoire sur internet, par le Sms et pourquoi pas, nous
savons cela ce jour par le support papier. Voici monsieur le Premier ministre,
quelques fonds des réflexions du Rhdp. En tout état de cause, c`est avec
sérénité que nous regardons la date du 29 novembre.




 




Pascal Affi
N`Guessan (Fpi) : "Nous avons un impératif de temps mais nous avons aussi un
impératif de fiabilité et de crédibilité"




Monsieur le Premier
ministre, monsieur le Président de la Commission électorale indépendante,
monsieur le président de la Cnsi, mesdames et messieurs, je voudrais, au nom du
Front populaire ivoirien, m`associer aux félicitations qui ont été adressées à
vous-même monsieur le Premier ministre et à la Cei ainsi qu`à toutes les
structures qui sont impliquées dans le processus électoral. Ce n`était pas
évident. Et le résultat qui vient de nous être présenté est un résultat qui
mérite d`être salué. Lorsque nous savons toutes les difficultés qui ont émaillé
le processus. Les débuts laborieux, les problèmes de financement, les problèmes
de ressources humaines, nous devons nous réjouir de cette étape cruciale. Vous
l`avez dit, nous aurons d`autres rencontres principalement avec la Cei pour
certainement apporter notre contribution à la poursuite du travail et notamment
au traitement des 2.750.000 personnes flottantes. Nous aurions souhaité que la
commission de la Cei soit appuyée par celle de la commission nationale de
supervision de l`identification (Cnsi). Parce qu`en définitive, c`est cette
commission qui représente les intérêts des acteurs, en terme de transparence.
Nous pensons que la Cnsi devrait de plus en plus jouer un rôle important.
Puisque nous allons nous approcher de la phase des réclamations, la phase
administrative et la phase judiciaire. Et pour cette phase, le président de la
Cei a longuement insisté sur l`appui qu`il attend des différents acteurs
politiques. Je voudrais lui demander de faire preuve de sérénité et de sens de
responsabilité. Parce que de notre point de vue, le processus en cours est
d`abord un processus qui est délicat. Il s`agit d`identifier les Ivoiriens par
rapport donc aux lois, par rapport aux documents administratifs produits par les
uns et les autres. Pour y parvenir, une procédure réglementaire existe. Il y a
la phase technique avec l`outil informatique, il y aura la phase administrative
avec les commissions et la phase judiciaire devant les juges. Nous, au Front
populaire ivoirien, nous faisons entièrement confiance aux structures chargés de
ce travail. Et nous souhaitons que ces structures fassent leur travail sans état
d`âme, sans émotion et sans sentimentalisme. Parce qu`il ne s`agit pas d`une
opération de maraboutage, pour dire que le malade a besoin du soutien des uns et
des autres. Si après cette deuxième phase de traitement informatique que nous
considérons comme une deuxième phase de tamisage, on trouve que les 2.752.000
sont des Ivoiriens et qu`ils doivent figurer sur la liste électorale, on les met
sur la liste électorale. Si on ne trouve aucune personne comme Ivoirien devant
figurer sur la liste électorale, on ne met personne sur la liste et nous passons
à la phase administrative. C`est pour cela que de notre point de vue, la
préparation de cette phase doit démarrer dès maintenant. Parce que nous
considérons que cela doit être la phase la plus délicate. Sur les 2.752.000, il
est fort probable que nous trouvions un million ou 1,5 million de personnes qui
ne pourront pas être traitées par la voie informatique. Et qu`il faudra
soumettre à la voie administrative. Rencontrer 2.752.000 personnes, les écouter,
analyser leur dossier, ce ne serait pas une phase aisée. On nous a fait dire
qu`il y a 415 commissions au niveau de la Cei. Faire fonctionner 415 commissions
et faire en sorte que ces 415 commissions travaillent en toute transparence, et
qu`on évite les risques de corruption et de fraude, ça va être une tâche
difficile, délicate qui peut même être une source de tension. C`est pour cela
que de notre point de vue, il faut que dès maintenant, le gouvernement et la Cei
commencent à travailler sur cette phase. Dans tous les cas de figure, nous
allons passer la phase technique et nous irons à la phase administrative voir
judiciaire. Il faut que la vérité qui va sortir de cette phase soit fiable. Nous
comptons sur la Cei, nous lui faisons confiance. Nous avons un impératif de
temps mais nous avons aussi un impératif de fiabilité et de crédibilité. Il faut
que ces deux contraintes soient prises en compte pour que le fichier qui va nous
conduire aux élections soit un fichier incontestable. C`est avec un fichier
incontestable que nous aurons des élections incontestables. Allons-y rapidement,
mais allons-y sûrement. Je vous remercie.




 




Pr. Martin Bléou
(Pit) : "Que tout soit mis en œuvre pour que la date du 29 novembre 2009 puisse
être tenue"




Monsieur le Premier
ministre, je prends la parole au nom et pour le compte du parti ivoirien des
travailleurs. Je le fais en nous remerciant en tout premier lieu, de nous
convier à pareille rencontre. A l`occasion de l`appel, vous nous avez donné
ainsi que vos collaborateurs, des informations précieuses qui font le processus
électoral. Nous vous en remercions. Mais en même temps, nous constatons
l`immensité des problèmes qui restent à régler. Mais notre préoccupation, la
préoccupation du parti ivoirien des travaillerus dont j`ai reçu la mission de
vous transmettre, monsieur le Premier ministre, c`est que tout soit mis en œuvre
pour que la date du 29 novembre 2009 puisse être tenue en dépit de l`importance
des problèmes restant à régler. Il y a un autre point qui n`entre pas en tant
que tel dans le cadre du processus électoral. Mais qui n`est pas sans lien avec
le déroulement normal et régulier du processus électoral. C`est celui touchant
la sécurité des biens et des personnes. Vous êtes conscient, monsieur le Premier
ministre, je ne fais que le rappeler. Et je voudrais, bien entendu, insister
auprès de vous pour que les dispositions appropriées soient prises afin que
cette question soit réglée au mieux en tant que son règlement conditionne le bon
déroulement du processus électoral.




 




Légré Philippe
(Mfa) : "J`ai bien peur que la Cnsi ne puisse jouer le rôle qui est le sien"




Monsieur le Premier
ministre, tous mes prédécesseurs se sont inquiétés de ce qu`il y ait sur le
chemin de la date du 29 novembre, un certain nombre d`obstacles qui pourraient
nous empêcher d`arriver au 29 novembre. Et moi aussi, je voudrais saisir cette
opportunité pour essayer de m`inquiéter un peu sur le fonctionnement d`un
certain nombre de structures impliquées dans le processus, dans
l`identification. Excellence monsieur le Premier ministre, nous sommes des
partis politiques et nous sommes représentés dans toutes les structures qui
interviennent dans le processus. La Cei, qui est frappée du caractère
indépendant et la Cnsi qui, elle, n`est pas frappée du caractère indépendant.
Qui, en principe, devrait être en contact avec nous, partis politiques, pour
nous rendre compte de tout ce qui se passe, de bon comme mauvais. Et c`est
justement pour cette raison que la Cnsi a été mise en place pour garantir la
clarté. Parce que s`il n`y avait pas de suspicion et d`insuffisance de
confiance, la Cnsi ne serait pas créée à Marcoussis. Et les dix signataires de
l`accord de Marcoussis ont bien voulu que la Cei soit créée pour garantir à la
population ivoirienne et à tous les partis politiques, cette clarté dans
l`opération d`identification. Et nous partis politiques, puisque nous savons que
la Cnsi est très proche de nous, et nous sommes en contact et nous suivons plus
ou moins le fonctionnement de cette structure. Aujourd`hui où je vous parle, au
portail de la Cnsi, il y a des agents superviseurs qui ont été utilisés dans le
processus, qui ne sont pas payés et qui sont venus encaisser leur salaire.
Alors, autant de désagréments. Alors j`ai bien peur que la Cnsi ne puisse jouer
le rôle qui est le sien, celui de garantir la clarté et surtout d`intervenir
dans le contentieux. Son avis est prépondérant dans cette affaire. Si la Cnsi ne
fait pas son travail, nous ne serons pas en mesure de dire que la liste qui va
sortir du processus, est claire. Il faut que la Cnsi joue son rôle et nous
rassure en donnant son avis. La Cnsi, je vous assure, n`est pas dans les
conditions normales de travail. Elle ne fonctionne presque pas. Il est
important, M. le Premier ministre, que vous vous rapprochiez de la Cnsi pour
essayer de discuter avec elle, parce qu`il faut prendre toutes les dispositions
pour que la date du 29 novembre soit respectée. »




 




Le président  du Rassemblement des républicains, Alassane Dramane
Ouattara a achevé sa tournée dans le Moyen-Cavally par cette adresse : « Il
n'est pas  question de toucher au 29 novembre »




Fraternité Matin
 – « 
Après
sa tournée de quatre jours dans  le moyen Cavally, Alassane  Dramane Ouattara à
animé, dans la soirée de mardi, une  conférence de presse à la  résidence
d'Adama  Toungara à Duékoué. Pour, dit-il, faire le bilan. (...) « Pour ma part,
je souhaite  que l'étape du contentieux  et la vérification des listes se
passent dans de bonnes conditions. Dans de brefs délais, afin de résorber le
retard que nous avons constaté. Et que cela puisse nous permettre de tenir la
date du 29 novembre ».IL poursuivra pour dire que s'il est en train de faire le
travail de terrain, depuis cinq mois, c'est parce qu'il croit à cette date. « Si
j'avais un doute sur la faisabilité des élections à cette date, je n'aurais pas
parcouru les longues distances maintenant .Pour nous, il n'est pas question de
toucher à la date du 29 novembre », a dit ADO avec insistance. Concernant les
menaces qui ont circulé dans la région avant son arrivée, le candidat du
rassemblement des républicains affirmé que cela ne l'a aucunement
impressionné. »




 






Marche de protestation des élèves
et étudiants à Bouaké




Fn-ci.com  –
« Le
Comité des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (CEECI) a organisé ce mercredi 7
octobre 2009 à Bouaké une marche de protestation contre le disfonctionnement du
système scolaire dans les zones CNO. Partis de l'université de Bouaké, lieu de
rassemblement, dès les premières heures de la journée, des centaines d'élèves et
étudiants sont arrivés aux environs de 12 heures à la Préfecture de Bouaké, où
une motion a été remise au préfet de région, M. Konin Aka. Avant la lecture de
leur motion, les manifestants ont crié leur ras le bol face à ce qu'ils
considèrent comme ''un génocide intellectuel'' des élèves et étudiants des CNO.
Ils ont mis en garde les enseignants grévistes, qui tentent de paralyser la
rentrée scolaire 2009-2010, avant le paiement de leurs primes d'incitation et
d'installation. Pour le CEECI, ces grèves injustifiées l'année dernière sont à
l'origine du taux élevé d'échec aux examens de fin d'année à Bouaké. Au nom du
comité, son Président Konaté Moussa a également regretté, entre autres, les
blocages intempestifs des cours à l'université de Bouaké, le refus de paiement
des bourses et aides aux étudiants en Droit, l'absence d'affichage des résultats
des examens effectués. «  Le Comité des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire
exige, ..., la reprise inconditionnelle et immédiate des cours à l'université de
Bouaké, le paiement effectif des aides et bourses aux étudiants en droit, ..., le
retour du conseil de l'université de Bouaké, la prise de conscience des
enseignants, ... » a affirmé le Président du CEECI, pour clore la lecture de sa
motion. Après réception de la motion, le Préfet de région, M. Konin Aka s'est
dit ''sensible'' aux préoccupations des manifestants. [...] ».




 






Pas de signal de la radio
nationale dans plusieurs zones du Moyen Comoé





Abengourou (AIP) – « Radio Côte d'Ivoire n'émet pas depuis bien longtemps dans
des sous-préfectures d'Abengourou et d'Agnibilékrou, notamment à Niablé,
Ebilassokro, Zaranou, Amélékia et Yakassé Féyassé. A Niablé, le président des
jeunes, Affo Kouakou Jonas dit Aziz a déclaré que depuis un bon moment, Radio
Côte d'Ivoire est « brulée » dans la localité où n'émettent que Radio France
Internationale (RFI) et la radio ghanéenne. Un animateur à la radio locale, Ben
Yak Touré soutient que c'est depuis 1999 que la radio nationale n'émet plus dans
la 'Cité des lauréats'. Il ajoute que la population ne sait pas à quel saint se
vouer pour trouver solution à ce problème qui handicape les auditeurs. Le
phénomène existe aussi à Yakassé Féyassé, Ebilassokro, Agnibilékrou et dans des
quartiers d'Abengourou. Dans des sous-préfectures comme Akoboissué, Tanguelan et
Damé, les signaux sont difficilement perceptibles tandis qu'à Bettié et 
d'Amélékia,  la radio est bien reçue. Partout, les populations ont lancé un
appel aux autorités compétentes afin que le problème soit résolu, pour
satisfaire les populations qui ont soif de l'actualité de leur pays. »