REVUE DE PRESSE DU JEUDI 3 JUILLET 2008

3 juil 2008

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 3 JUILLET 2008

Processus de sortie de crise, l'ONUCI rencontre Soro à Bouaké
Le Nouveau réveil ...
Le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, a invité, mardi à Bouaké, le Représentant spécial adjoint principal du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, M. Abou Moussa, pour discuter du processus de paix.
A l'issue de la rencontre, M. Moussa a réitéré l'engagement de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à aider les autorités ivoiriennes dans l'organisation de la prochaine élection présidentielle, prévue le 30 Novembre 2008. Le Représentant spécial adjoint principal a également fait état de la contribution de la Mission onusienne dans le rétablissement du calme aux lendemains des violentes manifestations de certains ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) le week-end dernier, à Seguela et à Vavoua. À cet égard, le Premier ministre Guillaume Soro a exprimé, devant les journalistes, sa satisfaction pour le rôle joué par la communauté internationale. Le Représentant spécial du Facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien, Boureima Badini, l'Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, André Janier, et les commandants des forces impartiales, les généraux Marcel Fernand Amoussou et Bruno Clément-Bollé, ont également participé à la réunion de Bouaké.

Soro menace de tout abandonner
Le Matin d'Abidjan –
Ce quotidien affiche à sa « Une » : « Conduite du processus de paix, primature... Soro veut jeter l'éponge ». Bientôt une semaine que le premier ministre séjourne à Bouaké, le quartier général de l'ex rébellion ivoirienne. Parti officiellement commémorer l'an 1er de la tentative d'assassinat qu'il a essuyé le 29 juin de l'année dernière, lorsque des tueurs embusqués avaient attaqué, à la roquette, le Focker 100 qui le transportait. [...] Des indiscrétions dans l'entourage du SG des Forces Nouvelles indiquent que ce dernier aurait décidé de rester à Bouaké tant qu'il n'aura pas une plus grande lisibilité dans le décaissement des fonds promis par la communauté internationale, pour mener à bien la sortie de crise...Si l'écran de fumée ne dissipe pas dans les meilleurs délais, Guillaume Soro se verrait ainsi contraint de déclarer officiellement la faillite de l'Accord Politique de Ouagadougou...Un échec que le Premier ministre promet de faire endosser entièrement à la communauté internationale...l'ONU prend très au sérieux la menace de « Bogota ». A preuve, l'organisation mondiale dépêche ce matin, à Bouaké, le représentant spécial de Ban Ki-moon en Côte d'Ivoire, M. Choi [...] ».

Insurrection des ex-rebelles à Vavoua et Séguéla – Tout se complique, les insurgés réclament Koné Zakaria, Soumaila Bakayoko claque la porte –
Notre Voie –
« Les premières négociations directes entre le chef d'état-major de l'ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN) et ses hommes qui se sont soulevés à Séguéla (centre-ouest de la Côte d'Ivoire) ont été rompues mercredi, a constaté un correspondant de l'AFP. Le général Soumaïla Bakayoko a brusquement quitté en début d'après-midi le camp où se sont retranchés les mutins, à l'extérieur de Séguéla, après avoir commencé à écouter leurs revendications, a constaté le correspondant de l'AFP. Dans une ambiance très tendue, les porte-parole des 320 mutins présents ont affirmé au général Bakayoko reconnaître son autorité ainsi que celle du chef des FN, Guillaume Soro. Mais certains ont violemment critiqué le nouveau commandant de la zone de Séguéla et réclamé le retour de leur ancien commandant, le chef de guerre Zacharia Koné, limogé le 18 mai pour "acte d'indiscipline" et qui depuis vit en exil à Ouagadougou. "On veut voir notre chef Zacharia", a lancé l'un des mutins en colère, provoquant le départ du général Bakayoko. Avant lui, d'autres mutins ont affirmé être victimes "d'attaques" menées par des éléments fidèles au nouveau commandant de la zone de Séguéla, le commandant Issiaka Ouattara, dit Wattao. Chef d'état-major adjoint des FN, le commandant Wattao assure depuis le 18 mai l'intérim de Zacharia Koné. Les mutins ont également affirmé que la confrontation armée qui a eu lieu le 28 juin, au premier jour de la mutinerie, faisant un mort de part et d'autre, était de la responsabilité des hommes du commandant Wattao. "En présence de +Djakis+ (surnom de Zacharia Koné, ndlr), on n'a jamais connu ça", a assuré un caporal. "Nous avons commencé le combat ensemble, nous devons rester solidaires pour le terminer", a réagi le général Bakayoko, venu avec une délégation de son état-major, sous la protection de Casques bleus de l'ONU et de soldats français de l'opération Licorne. "On ne règle pas les problèmes en se tirant dessus", a-t-il ajouté en déplorant ces affrontements entre ex-rebelles qui doivent aussi présenter leurs "excuses" à la population. Après son départ, un cadre de l'ex-rébellion a demandé aux mutins de s'organiser pour formuler des revendications claires avant de reprendre les négociations. Le général Bakayoko s'est ensuite rendu en fin de journée à proximité de Vavoua, une ville située à 70 km au sud, pour rencontrer d'autres ex-combattants qui se sont également soulevés le 28 juin. Lors de cette réunion, ces mutins ont eux aussi critiqué l'adjoint du général Bakayoko et réclamé le retour de Zacharia Koné, a indiqué à l'AFP une source proche de l'état-major FN. Ces ex-combattants, qui seraient selon eux "plusieurs centaines", ont aussi exigé de meilleures conditions de vie, selon la même source précisant que la réunion s'est déroulée dans une atmosphère plus détendue qu'à Séguéla. Plusieurs mutins contactés par l'AFP depuis l'éclatement du soulèvement ont aussi demandé le versement immédiat des primes de démobilisation prévues dans le cadre du programme de démobilisation, inscrit dans l'accord de paix signé en mars 2007 entre les FN et le président Laurent Gbagbo. » (Source AFP)

Dialogue direct mutins-direction des forces Nouvelles à Séguéla, hier - Echec total
Le Jour plus–
« La rencontre prévue entre les mutins de l'ex-rébellion et le général Soumaila Bakayoko n'a pas permis d'aplanir les dissensions apparues entre les Forces Nouvelles. Les insurgés sont restés sur leur position. Selon une source proche du mouvement, le général Soumaila Bakayoko a brusquement quitté le camp où se sont retranchés les mutins, à l'extérieur de Séguéla après avoir écouté leurs revendications. » Dans une atmosphère délétère et très tendue, les insurgés réclamaient le retour de l'ancien com'zone Zakaria Koné. [...] le mythique chef de guerre vit en exil à Ouagadougou...Dans la foulée le, le commandant Wattao lui avait succédé. Mais jamais les soldats fidèles à Zakaria Koné ne l'avaient adopté. Ce sont leurs critiques qui ont provoqué la colère du général Bakayoko qui a claqué la porte des discussions. »

Soumaïla Bakayoko face aux mutins : Les insurgés réclament le retour de Zacharia
Fraternité Matin–
« La rencontre entre le Cema des Fafn et les mutins a tourné court au camp génie de Séguéla.Séguéla. Mercredi 2 juillet. [...]On vous donne trois jours pour que Jack (le commandant Koné Zacharia, anciennement commandant de la zone 5 démis de ses fonctions et remplacé par le commandant Issiaka Ouattara alias Wattao, ndlr) revienne ici. Si ce n'est pas Jack, personne ne peut nous désarmer». Le général Bakayoko et sa forte délégation sont visiblement ahuris. Des murmures se font entendre dans les différentes sections. 13 h 00. Le général Soumaïla Bakayoko se retire du carré et monte dans son véhicule qui démarre en trombe. Les forces impartiales l'escortent. Direction, la ville. Le commandant Tuo Fozié reprend la parole quand le calme revient sur l'insistance du caporal Ouattara. Le directeur de la police et de la gendarmerie des Fn s'indigne de ce qui vient de se passer. Et insiste sur le fait que la cohésion doit régner en leur sein. Pour lui donc, les pourparlers doivent reprendre. «On ne peut pas se lâcher», martèle-t-il. 13 h 05. Il quitte les soldats. La rencontre accouche ainsi d'une souris. Et la hache de guerre qui avait été annoncée comme enterrée la veille a resurgi. Mais coup de théâtre. Quelques instants après le départ de l'état-major des FAFN, les pensionnaires du camp génie envoient une délégation demander pardon au général. Nous n'en saurons pas plus. Dans l'après-midi, le CEMA des FAFN rencontre une délégation des insurgés de Vavoua à l'usine de bois SIFCI, dans le camp de la Licorne, à 11 kilomètres au sud de la ville, sur l'axe Vavoua-Daloa. «La rencontre s'est très bien passée. Nous avons noté tout ce que nos éléments qui s'étaient soulevés il y a quelques jours, ont comme préoccupations réelles. Nous notons surtout qu'ils sont inscrits dans le processus du regroupement en cours». Et l'autorité militaire des Fn, d'ajouter que les éléments de Vavoua ont aussi posé des problèmes qui sont internes aux FAFN. «Nous leur avons promis de voir ça avec une certaine bienveillance. Et nous allons faire en sorte que la sérénité revienne rapidement dans la zone», déclare-t-il. Le porte-parole des mutins, le caporal chef Prosper, lui aussi, indique que tout s'est bien passé et que ses éléments et lui attendent la réponse à leurs doléances qu'il refuse de développer. Dans la matinée, les jeunes de Séguéla, appuyés par le chef de village, la notabilité, les hommes et les femmes, ont organisé une marche pour dénoncer l'insécurité qui règne dans le Worodougou, soutenir l'Accord de paix de Ouagadougou et apporter leur soutien au commandant Wattao. Les marcheurs ont notamment exigé le désarmement des insurgés de gré ou de force. Partie de la mairie, la marche les a conduits à la préfecture, à l'ONUCI et à la résidence du com'zone Wattao. En chacun de ces lieux, ils ont lu une motion. Le commandant Wattao a insisté sur sa volonté de ne pas verser de sang à Séguéla, terre de ses «alliés» et conformément à l'Accord de Ouaga. Mais il a averti qu'il se défendra en cas d'attaque. Il a demandé à la population de rassurer les insurgés afin qu'ils reviennent «à la maison», et qu'il ne leur fera rien. [...] ».

Séguéla - Wattao refuse de verser du sang
Le Patriote -
« Environ 300 habitants de la ville de Séguéla où des soldats de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) se sont soulevés le 28 juin, ont manifesté hier, pour protester contre ces troubles. Les notables de la ville, notamment le "chef de village", l'imam et les représentants des grandes familles, ont notamment participé à cette marche de la mairie à la préfecture, où ils ont remis une lettre de protestation. "Vu le climat d'insécurité dans nos zones, du à la révolte intempestive des soldats des Forces nouvelles, nous demandons la fin du climat d'insécurité et le retour à la vie civile tranquille", expliquent les manifestants dans cette lettre lue en public. "Pour cela, nous voulons le désarmement de tous les insurgés et leur mise en caserne. En cas de refus, toute la rigueur de la loi militaire s'impose", ajoutent-ils. Les manifestants se sont ensuite rendus au bureau de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), puis au siège du commandement militaire de l'ex-rébellion pour rencontrer le responsable de cette zone, le commandant Issiaka Ouattara, dit Wattao. Celui-ci a promis aux populations qu'il refuse de verser du sang. La vie reprenait par ailleurs son cours normal mercredi à Séguéla, quatre jours après un soulèvement d'ex-combattants rebelles contre leurs chefs, qui a viré à l'affrontement, faisant deux morts et deux blessés dans leurs rangs. Des Casques bleus de l'Onuci continuaient à patrouiller dans les rues avec des soldats français de la force Licorne."

Dans le secret de la mutinerie de Vavoua et Séguéla: Soro devait être assassiné à Bouaké
Le Temps–
« [...] Quelques jours après, ces attaques commencent à livrer des secrets. Selon une source profondément introduite dans l'ex-rébellion, la mutinerie comportait plusieurs tiroirs secrets, dont l'assassinat de l'ex-syndicaliste étudiant, Guillaume Soro. Les grandes oreilles de la montante armée ivoirienne ont, à l'en croire, intercepté des détails de cette opération. Qui consistait à provoquer la déflagration à Séguéla, et par effet domino, l'onde devait se propager jusqu'à Bouaké, où la piétaille, qui n'a pas récemment hésité à troubler la quiétude des Bouakéens pour primes impayées, devait entrer en action. Pour mettre à exécution le plan d'assassinat du " traître " Soro. Dès les premiers coups de feu, selon notre source, avant même que Bouaké ne soit " contaminée ", le chef suprême des Armées, le Président de la République, depuis les bords du Nil, en Egypte, aurait joint Guillaume Soro, lui " intimant l'ordre " de quitter rapidement la zone, pour se mettre à l'abri, en lieu sûr. D'autres sources révèlent que le Premier ministre ne serait pas allé au bout de son " speach ". Il aurait écourté son discours pour " gérer " cette mini-crise... Mais si on prend un air plus sérieux, on dira que les ennemis de Soro se recrutent aujourd'hui au sein de son mouvement. Etant entendu que ceux-ci continuent d'être à la solde des anciens (sic !) commanditaires de l'ex-rébellion. Les griefs ne manquent pas. Il aurait trahi la lutte. " C'est à cause de notre lutte qu'ils (Soro, y compris) sont devenus ministres ", entend-on dire. Mais à dire vrai, la pomme de discorde va au-delà de ces jérémiades. La paix, en somme la réunification du pays, fera tomber beaucoup de mythe. Des acteurs de la crise craignent que leurs alliés ou adversaires en tirent des dividendes à leur détriment. En clair, Soro est l'otage d'intérêts divergents. Sa planche de salut, c'est de s'extraire de cet étau. En précipitant, sans complexe, la réunification de l'Armée. Noyau de la réunification du pays tout entier. »

Redéploiement de l'administration : Soro annonce 200 véhicules pour le corps préfectoral
Fraternité Matin –
« Le corps préfectoral redéployé dans la région de la Vallée du Bandama, a échangé hier, au secrétariat général des Forces nouvelles avec le Premier ministre Soro Guillaume. Les administrateurs civils en ont profité pour l'informer des difficultés qu'ils rencontrent sur le terrain dans l'exercice de leur fonction. A savoir, le manque de véhicules de commandement, les problèmes de sécurité et les travaux de réhabilitation de leurs bureaux et résidences qui sont en souffrance. A toutes ces préoccupations, le Premier ministre a tenu à apporter des solutions en vue de l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail. S'agissant des problèmes de locomotion, il a annoncé que sur les fonds de la Banque mondiale, 200 véhicules ont été commandés pour le corps préfectoral et sont sur un bateau en direction de la Côte d'Ivoire. Concernant les problèmes sécuritaires, le chef du gouvernement a sollicité la contribution du Centre de commandement intégré (CCI). Mieux, il a fait savoir qu'il a demandé que des mesures spécifiques soient prises pour que la collaboration entre le corps préfectoral et les Forces nouvelles soit facilitée. Afin que les uns et les autres puissent accomplir leur travail dans la discipline et l'ordre. Quant à la réhabilitation de leurs bureaux et résidences, M. Soro Guillaume a dit que le ministre de la Fonction publique et de l'Emploi et le Coordonnateur national du CNPRA arrivent, aujourd'hui, à Bouaké pour rencontrer le corps préfectoral en vue de lui permettre d'apprécier les efforts que l'Etat doit encore consentir pour améliorer sensiblement ses conditions de vie et de travail. En dépit de toutes ces difficultés, le Premier ministre s'est réjoui que les administrateurs civils aient contribué au succès de plusieurs programmes du processus de sortie de crise, notamment les audiences foraines. Aussi, entend-il engager sa responsabilité au niveau de la reconstitution des registres de l'état civil. Le préfet de la région de la Vallée du Bandama, M. Konin Aka, a souligné que le corps préfectoral qui était confronté à un certain nombre de problèmes, sort rassuré de cette séance de travail avec le Premier ministre. »

Le corps préfectoral réclame ses pouvoirs à Soro
L'inter –
« C'est pratiquement cette préoccupation qui a été soumise au Premier ministre Soro Guillaume lors de sa rencontre tenue hier à Bouaké avec l'ensemble du corps préfectoral de la vallée du Bandama. Cette rencontre qui a enregistré la présence du préfet de région Aka Konin, des préfets de Katiola, de Béoumi, de Dabakala, de Sakassou, des sous-préfets et les membres du cabinet du secrétaire général des Forces nouvelles, a été l'occasion pour ces administrateurs de soumettre les difficultés qu'ils rencontrent au chef du gouvernement. Après cet entretien qui s'est déroulé à huis-clos durant trois heures, le Premier ministre Soro Guillaume a bien voulu situer la presse sur les grands axes. Selon lui, il a été saisi des nombreux obstacles qui bloquent les préfets et leurs collaborateurs dans l'exercice de leur mission qui sont entre autres les problèmes de locomotion, de sécurité, de cadre de travail et de logement. Abordant le premier volet de ces préoccupations relatif au moyen de déplacement, le Premier ministre a rassuré que « sur les fonds de la banque mondiale, 200 véhicules ont été commandés. Ces 200 cent véhicules sont sur le bateau en direction de la Côte d'Ivoire » .Les locaux de résidence et de bureau de ces autorités redéployées depuis plus d'un an n'ont pas encore été réhabilités. Egalement saisi de ce fait, le Premier ministre s'est prononcé en ces termes « Naturellement, j'ai demandé au ministre de la Fonction publique et au coordonateur du CNPRA, de venir demain (ndlr aujourd'hui). Nous aurons une séance de travail avec les autorités préfectorales pour faire un point succinct aux fins de me permettre d'apprécier les efforts que l'Etat doit encore consentir ».Par ailleurs, les soubresauts à répétition dans les zones forces nouvelles avec leur corollaire de violence et de barbarie sur le personnel administratif, ont été portés à la connaissance du secrétaire général qui, selon lui, entend prendre « des dispositions pour que justement le corps préfectoral soit sécurisé et a demandé la contribution du centre de commandement intégré( CCI) pour que des éléments de sécurité soient affectés aux membres du corps préfectoral ».En marge des questions d'ordre sécuritaire et de cadre de travail posées par ces gouverneurs, figure l'empiétement sur le champ de leur fonction régalienne par les autorités des forces nouvelles à telle enseigne que les représentants de l'Etat sont relégués au rang de simples maîtres de cérémonie. En réponse à cette situation le secrétaire général des FN a rassuré en ces termes« j'ai aussi demandé de prendre des mesures pour que cette collaboration soit fluide et qu'elle permettre aux uns et autres de faire leur travail dans la discipline et dans l'ordre ».

NTIC : 12 milliards de la Chine à la Côte d'Ivoire
Fraternité Matin–
« Trente millions de dollars US, soit 12 milliards de FCFA. C`est le montant d`un accord concessionnel que Exim Bank Chine et le gouvernement de Côte d`Ivoire ont co-signé, mardi dernier, à la salle des ambassadeurs du Palais de la Présidence. Cet accord, selon le ministre de l`Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, entre dans le cadre d`un projet piloté par le ministère des NTIC. Le gouvernement, à travers le ministère de l`Economie et des Finances, a mené toutes les négociations et donné toutes les garanties à Exim Bank Chine que l`amortissement de la dette contractée auprès d`elle sera complètement exécuté. Ceci " pour assurer la crédibilité " de la Côte d`Ivoire, a indiqué le ministre Charles Koffi Diby. Pour le gouverneur de Exim Bank Chine, Li Ruogu, " l`action prévaut avant toute chose ". Il a demandé que les parties signataires tiennent leurs engagements. Afin que des résultats positifs puissent être obtenus. »