REVUE DE PRESSE DU JEUDI 26 MARS 2009

26 mar 2009

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 26 MARS 2009









Bouna - L'Onuci sensibilise les
acteurs des médias et de la société civile à la cohésion sociale
 




Le Temps  – « C'est
autour du thème, "l'impact des Médias sur la cohésion sociale" que deux jours
durant, les acteurs des médias et de la société civile de la région du Zanzan se
sont retrouvés pour y réfléchir afin d'apporter leur contribution pour le
renforcement de la cohésion sociale fortement menacé dans la région du Zanzan.
C'était les 20 et 21 mars derniers, au foyer municipal de Bouna, en présence des
autorités administratives et politiques du département, et de M. Kenneth Black
Man du bureau de l'information publique onusien qui conduisait une très forte
délégation. Autour de trois axes de travail à travers des communications, les
séminaristes ont été instruits sur la problématique de la cohésion sociale dans
la région du Zanzan, le regard de la société civile sur les médias dans le
processus de sortie de crise et le rôle des médias locaux dans le renforcement
de la cohésion sociale dans la région du Zanzan. Les séminaristes ont fait des
propositions allant dans le sens du respect de l'ethnique et de la déontologie
du métier de journaliste, du respect des cahiers de charges des radios privées
locales non commerciales, de faire des productions d'émissions et de spots de
sensibilisation au renforcement de la cohésion sociale et de favoriser une
franche collaboration entre les acteurs des médias et la société civile du
Zanzan. Des recommandations sur le renforcement des capacités des acteurs des
médias par les partenaires au développement, le partenariat entre la société
civile et les médias, l'octroi de subvention des collectivités décentralisés aux
radios locales, l'assouplissement de l'accès au fonds d'aide à la presse, aux
radios et la production d'émissions sur le foncier rural avec des personnes
ressources ont été faites. Aussi, la création d'un prix pour le renforcement de
la cohésion sociale entre les acteurs des médias du Zanzan a été recommandée. »




 






Sanction contre Blé Goudé: La
Fesci invite l'ONU à revoir sa position




Le Patriote  – « La
FESCI n'approuve pas la décision de l'ONU d'empêcher Blé Goudé de bénéficier des
droits d'auteur de son ouvrage « Ma part de vérité » ; Son secrétaire général,
Mian Augustin a exprimé son indignation concernant cette décision hier, lors
d'une rencontre avec la presse à la cité rouge à Cocody. Il a indiqué que cette
décision qui vise à empêcher le leader de la galaxie patriotique de jouir des
fruits de sa réflexion est une mesure injuste. Selon Mian augustin, « La FESCI
pense que cette décision est une provocation. Car empêcher Blé Goudé de
bénéficier des retombées de ses réflexions, c'est mettre en mal le processus de
sortie de crise. Il a ensuite, invité l'organisation dirigée par Ban Ki Moon à
revoir sa décision. Pour le leader estudiantin, le président du COJEP mérite
d'être encouragé eu égard aux actions qu'il a posées pour la paix. Il en veut
pour preuve, la caravane de la paix sans oublier son engagement pour la réussite
du processus électoral et l'accord du café de Versailles. Pour finir, le patron
de la Fesci a indiqué que Blé Goudé, en tant qu'un maillon essentiel du
processus mérite mieux que des sanctions. »




 




L'inter 
  indique
que

« Malgré les menaces de l'ONU, Fraternité Matin prêt à éditer le
deuxième livre de Blé Goudé. »

Selon ce quotidien
« dans un courrier du Groupe Fraternité Matin, notre organe a été convié à une
conférence de presse dans le cadre de la signature du contrat de l'édition du
deuxième livre du leader de la galaxie patriotique, Charles Blé Goudé...Un coup de
fil de la direction de cette entreprise, nous a informé que cette conférence a
été reportée in extremis. [...] ».




 






Fraudes sur l'identité : 7000
faux extraits saisis- Après Anyama, Man. Les agents impliqués relevés de leurs
fonctions




Fraternité Matin
 – « 
Sept
mille faux jugements supplétifs ont été saisis à Man et les agents de l'état
civil impliqués dans cette fraude relevés de leur fonction. L'annonce a été
faite par Kouamé Koffi Georges, substitut du procureur de la République du
tribunal de Man, hier, dans les locaux dudit tribunal. C'était au cours d'un
point de presse auquel ont pris part Goué Troh Maurice, vice-président et Boka
Thomas, greffier en chef adjoint. Ces faux jugements, au dire du substitut du
procureur du tribunal de Man, ont été établis dans la période de 2002 à 2006.
Ils portent généralement les signatures des sous-préfets : Etekou Dongo et
Baotto Louis Gustave. Le dernier était sous-préfet central de Man avant les
évènements du 19 septembre 2002. Autres indices, plusieurs registres de l'état
civil de cette sous-préfecture contiennent plusieurs fois les mêmes numéros. Et
contre toute attente, les dates d'établissement précédent très souvent celles
des naissances. A l'origine de cette situation, des agents de l'état civil de
centres secondaires véreux. «Pour endiguer la fraude, nous avons rencontré
l'actuel sous-préfet central de Man. M. Mané Adboulaye et lui avons demandé de
relever purement et simplement tous les agents de l'état civil secondaire qui
dépendent de sa circonscription. Ce n'est pas seulement dans les
sous-préfectures qu'il y a du faux. Il y en a eu aussi dans les quartiers de la
commune de Man. Progressivement, nous remontons la filière et si malgré les
opérations de sensibilisation la situation perdure, nous passerons à la phase de
répression», a déclaré Kouamé Koffi Georges. Le bilan partiel des activités du
tribunal de Man a par ailleurs été dressé. Ainsi du 13 au 24 mars 2009, ce
tribunal a délibéré comme suit : 61 certificats de nationalité ivoirienne, 23
casiers judiciaires, 07 dossiers de rectification, 04 actes d'individualité et
01 registre de commerce. Dans la matinée du 25 mars, la première audience de
reconstitution des registres de l'état civil s'est tenue avec environ 751
dossiers sur les 3.000 demandes formulées par les pétitionnaires en provenance
de Bangolo, Duekoué, Guehebly, Gbonné, Toulepleu et Bloléquin. «Le tribunal de
Man est ouvert. Depuis le 13 mars 2009, nous travaillons effectivement et
faisons ce que nous pouvons malgré les difficiles conditions de travail...Par
rapport à l'opération de reconstitution des registres de l'état civil à Man, on
ne peut pas parler de blocage. Car sur le terrain, depuis le mois de février, il
y a un juge de siège, un juge de parquet et un greffier en chef », a fait
observer M Goué Troh Maurice, par ailleurs président de siège au tribunal de
Man. »




 




Kuibiert Ibrahim
(Ministère de la Justice) :"Il ne faut pas lier l'état civil aux élections"




Fraternité Matin
 – « 
Il
ne faut pas qu'on lie l'état civil aux élections car nombreux sont les Ivoiriens
qui ne viennent pas à l'enrôlement pour les élections mais parce qu'ils sont
intéressés par la carte nationale d'identité. Il ne faut pas que l'état civil
soit pris en otage par les élections.. Cela n'a rien à voir. A-t-on déjà fait
les pièces des gens qui ont des extraits ?» Telle est la mise au point qu'a
faite mercredi, le chef de cabinet du ministre de la Justice et des droits de
l'Homme et directeur des opérations des audiences foraines et de la
reconstitution des registres, Kuibiert Ibrahim. C'était au cours de la
conférence qu'il a animée à l'invitation du Centre pour la promotion de la non
violence et de la culture démocratique (Cndv) et qui a porté sur le thème : «La
reconstitution de l'état civil et les élections de sortie de crise en Côte
d'Ivoire». Pour le conférencier, l'opération de reconstitution est un long
processus qui s'achèvera à la fin du mois d'avril. Et même s'il reconnaît qu'«il
y a un lien entre les deux entités», il ne devrait pas constituer, selon lui,
«la condition» pour aller aux élections. Surtout que tout le monde n'est pas
concerné ou que ceux qui le sont ne sont pas nombreux. Mieux, il est possible de
se faire enrôler avant d'aller à la reconstitution des registres. Après l'étape
de l'inventaire et des croisements qui a permis d'identifier les registres
perdus ou disparus, c'est-à-dire qui n'existent pas en original et en double,
l'opération est maintenant aux 2e et 3e étapes. A savoir respectivement au
niveau des commissions et de la phase judiciaire. Le conférencier a expliqué à
son auditoire que la reconstitution des registres de l'état civil se fait
conformément à la loi de 1964, donc elle n'est pas nouvelle tout comme les
audiences foraines. Cependant, en raison de la crise, des dispositions
particulières ont été prises notamment l'ordonnance présidentielle de 2007 pour
faciliter la procédure. Il a fait néanmoins remarquer que cette crise a permis
de découvrir que «l'état civil ivoirien n'existe pas» parce que détruit parfois
plus en zone gouvernementale qu'en zone Cno à cause de la surutilisation, de la
mauvaise gestion et de l'ignorance de tous. D'où l'importance du projet
Modernisation de l'état civil. M Kuibiert a donc invité tout le monde à
s'engager pour restaurer l'état civil. Concernant les multiples cas de fraude,
il a indiqué qu'un dossier spécial a été remis au Premier ministre ; et précisé
que la solution proposée par le ministère de la Justice est qu'on mette tout à
plat. Le président du Midh, M. Traoré, le directeur adjoint du Cndv, M. N'Dri
Théodore et la représentante de l'ambassade des Usa, Mme Coulibaly ont pris part
à cette conférence.




 






Coup de fouet à l`application de
Ouaga IV : Gbagbo embarrasse Soro
  




Le Nouveau
Réveil  – « 
La
récente décision du chef de l'Etat de donner enfin "un coup de fouet" à la mise
en œuvre des questions militaires recensées par l'accord complémentaire dit de
"Ouaga IV" installe les Forces nouvelles dans l'embarras. Guillaume Soro éprouve
encore des difficultés à convaincre tous ses com'zones à abandonner
définitivement leurs privilèges et à transmettre effectivement leurs pouvoirs
aux préfets. Là se trouve tout l'enjeu du processus de réunification du pays et
surtout du désarmement. [...] Certes le Premier ministre n'est pas opposé au
souhait de Gbagbo de booster le processus de sortie de crise mais il se pose à
lui un réel problème. Celui de convaincre ses chefs militaires à passer le
témoin, à transmettre le pouvoir aux nouvelles autorités étatiques. En effet,
depuis l'éclatement du conflit en 2002, les zones dites Cno sont sous l'emprise
de nouvelles autorités, les Forces nouvelles, qui contrôlent, administrent et
gèrent tout dans ces localités. Cela a fait naître forcément de nouvelles
habitudes, procuré de nouveaux privilèges aux nouveaux responsables. Dès lors,
lâcher prise devient difficile pour ne pas dire un problème. Hier mercredi,
Guillaume Soro devrait avoir une rencontre avec ses commandants militaires
quand, à quelques minutes de la réunion, celle-ci a été reportée.
Officiellement, pour une urgence que le chef du gouvernement avait à Abidjan.
Mais qu'est-ce qui pouvait être bien plus urgent que le règlement de ces
questions militaires sur lesquelles le chef de l'Etat attend Soro et ses amis
lundi prochain au palais ? Selon des sources bien informées, les soldats des
Fafn ne seraient pas encore totalement disposés à déposer les armes et à
abandonner tous leurs privilèges acquis avec la guerre. C'est une donnée que la
hiérarchie des Forces nouvelles n'ignore pas. Il faut donc agir avec
intelligence, proposer des solutions alternatives, une contrepartie financière,
pourquoi pas, qui puisse permettre aux soldats de combler le manque à gagner.
Guillaume Soro est face à un dilemme. »




 






Bouaké / Des Fn bloquent 40 mille
tonnes de marchandises en provenance du Mali -Le Premier ministre Soro les
désavoue




Le Temps  – « Le
Premier ministre Guillaume Soro a rencontré hier, à Bouaké, les acteurs de la
chaîne des transports...C'était une importante réunion sur la fluidité routière
convoquée par Guillaume Soro, le Premier ministre (...) M. Bakayoko Abduldraman,
directeur général de l'Oic, a fait le point des actions menées contre le racket
et les tracasseries routières...il a déploré le retour en force des barrages dans
le district d'Abidjan et les 20 barrages institués par les Forces nouvelles.
Précisément entre Djebonoua et Pogo qui sont de véritables postes à péages pour
les opérateurs économiques de l'Hinterland. Tenez par citerne de produits
pétroliers, en plus des 110 mille Fcfa payés officiellement, il faut débourser
en faux frais, la somme de 50 mille Fcfa. Pendant que par camion de coton, il
est payé respectivement, 50 mille Fcfa officiellement et 40 mille Fcfa en faux
frais. Sans oublier les nombreux cas de rackets signalés sur les camions vides
au titre des stationnements et des levées de barrages. Pis, il a été dénoncé les
tracasseries exercées par des éléments Fn, en ce moment, sur un convoi de 40
mille tonnes de ferraille en provenance du Mali, et qui doivent passer par le
port d'Abidjan. Sur- le-champ, le Premier ministre Soro, a donné des
instructions fermes pour que cette marchandise soit acheminée rapidement sur le
port dans les meilleurs délais. [..]. »




 




Fn-ci.com  
annonce :
« 
Guillaume
Soro « Les barrages seront fixés par décret »




 




 






Immixtion dans le debat
politique- L'armée se dévoile: Les partisans de Gbagbo à visage découvert / Des
déclarations qui remettent en cause le CCI




Le Patriote  –
«
[...]. En s'immisçant dans l'affaire Anaky Kobena, alors que personne ne les y
attendait, les responsables militaires ont donné du grain à moudre à
l'opposition ivoirienne.Si les chefs militaires ivoiriens avaient voulu sortir
leurs griffes pour intimider les adversaires de Laurent Gbagbo, ils se sont
lourdement mépris. Car, leur rôle est désormais connu. Du moins en ce qui
concerne le processus électoral. A moins d'un changement, ce ne sont ni les
FANCI, ni les FAFN qui auront en charge la sécurisation du processus électoral.
L'Accord politique de Ouagadougou (APO) a mis en place un Centre de Commandement
intégré (CCI) pour l'ensemble des opérations de sécurisation du processus
électoral, de l'identification à la proclamation des résultats. Le point 3.1 de
l'APO indique : « dans un esprit de cogestion des questions liées à la défense
et à la sécurité, les parties conviennent de créer un centre de commandement
intégré chargé d'unifier les forces combattantes en présence et de mettre en
œuvre les mesures de restructuration des FDS ». Plus loin, le point 3.1.3
spécifie que « l'opérationnalisation des tâches militaires et la sécurité liées
au processus de sortie de crise sont du ressort du CCI ». Le troisième Accord
complémentaire de l'APO, signé le 28 novembre 2008, est, lui, plus explicite. «
Aux fins de la sécurisation de l'ensemble des opérations liées au processus de
paix, les deux parties conviennent que les FDS mettront à la disposition du CCI
des éléments de la police, des unités mixtes qui seront appuyées par les forces
impartiales. A cette fin, elles conviennent que les FAFN mettront à la
disposition du CCI des éléments comprenant les 600 éléments issus de l'Accord de
Pretoria». C'est donc plus clair. Aucune des deux forces n'aura la mainmise dans
l'organisation des élections. Or, à la vue des prises de position et autres
menaces adressées à l'opposition par les chefs militaires et l'Etat-major de
notre armée, l'on se rend compte qu'il est possible que l'armée veuille
intimider tel ou tel bord qui se sentirait visé. Il n'en sera rien. Il revient
donc au Premier ministre, au Facilitateur et à l'opération des Nations Unies,
d'expliquer clairement cette disposition pertinente de l'APO que les Forces de
défense et de sécurité semblent ne pas avoir comprise. A moins qu'il ne s'agisse
d'une remise en cause de tout ce qui a été décidé avec leur accord. »




 






Interpellation d'Anaky/ Pr. Djédjé Mady (Pdt directoire RHDP): "C'est une
tentative d'intimidation et de diversion"/ Déclaration liminaire du RHDP




Le Patriote  – « Une
situation grave et liberticide, un kidnapping inadmissible, bref un abus de
pouvoir manifeste. Le Directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la
démocratie et la paix a ainsi haussé le ton hier, face à la presse pour dénoncer
l'interpellation vendredi dernier, du président du MFA, Anaky Kobena, par les
services de la DST. Après avoir rappelé le contexte de l'arrestation du
président du Mouvement des Forces d'Avenir, le président du directoire du RHDP a
conclu qu'il s'agit ni plus ni moins, d'une « affaire essentiellement politique,
surtout une tentative d'intimidation et de diversion pour empêcher d'aller aux
élections ». En effet, a expliqué le conférencier, au moment où l'on tend vers
la fin de l'identification, rendant inéluctable la tenue des élections, « le
camp présidentiel comme à son habitude, tente de créer artificiellement une
situation insurrectionnelle afin de se maintenir au pouvoir ». Le Pr Djédjé Mady
en est d'autant plus convaincu qu'au fond, l'intervention d'Anaky n'avait rien
de séditieux. Le président Anaky, a-t-il dit, n'a fait que rappeler un principe
sacro saint, à savoir que dans une démocratie, le pouvoir appartient au peuple.
Et que le peuple de Côte d'Ivoire devrait en prendre conscience. « Mettre la
population devant ses responsabilités et dire que c'est chaque peuple qui prend
son sort en main, ce qui est une évidence, n'est pas une invitation à un
quelconque soulèvement », a martelé Djédjé Mady. « C'est une opinion qu'il a
exprimée », a-t-il ajouté. Cela dit, il a fait savoir que « le RHDP ne dérogera
pas à cette position qu'il a affirmée avec force à travers tous les accords
signés », a rappelé le conférencier. Concernant le fond du problème, Djédjé Mady
a, en outre, condamné «l'intrusion inadmissible de l'Etat-Major des Forces de
défense et de sécurité dans le débat politique au mépris de son devoir de
réserve et de l'esprit républicain qui devrait être le sien ». [...] ».




 






Retrait du gouvernement : Le Rhdp
renvoie Anaky à Bédié et Ouattara
 




Fraternité Matin
 – « 
Le
président du Mfa avait annoncé lundi le retrait de son ministre du gouvernement
et avait invité à cette occasion, ses alliés du Rhdp de lui emboîter le pas. Le
Directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix
(Rhdp) a pris acte de cette volonté, mais a demandé à Anaky Innocent d'aller
convaincre les présidents Bédié, Ouattara et Toikeusse. Cependant, le Rhdp
qualifie l'interpellation du président du Mouvement des forces d'avenir (Mfa),
Innocent Anaky Kobena, de politique. Il considère que « c'est une tentative
d'intimidation et de diversion pour empêcher d'aller à l'essentiel : les
élections, la fin du processus d'identification approchant ». C'est ce qui
ressort de la conférence de presse qui a eu lieu au siège du Pdci-Rda, à Cocody.
Conférence au cours de laquelle le directoire du Rhdp, par la voix de son
président, Alphonse Djédjé Mady, « a dénoncé l'intrusion de l'état major des
Forces de défense et de sécurité dans le débat politique au mépris de son devoir
de réserve et de l'esprit républicain qui devrait être le sien ». Aussi,
rappelle-t-il au Chef de l'Etat, chef suprême des armées, « sa responsabilité
pour que de tels évènements ne se reproduisent plus ».Le Rhdp s'est dit étonné
de l'attitude du ministre de l'Intérieur. En effet, selon Djédjé Mady, « le
ministre Désiré Tagro met de l'huile sur le feu en entérinant l'interpellation
du président du Mfa par les Fds ». Auparavant, le Rhdp a condamné
l'interpellation d'Anaky, député, ancien ministre d'Etat qui n'a pas été soumise
à la procédure spéciale prévue par la loi. Fidèle à ses idéaux de paix et de
dialogue, le Rhdp prône, selon Djédjé Mady, une sortie de crise pacifique par
des élections libres, transparentes et ouvertes à tous. »




 






Procès des journalistes du Repère/
Denis Kah Zion (DG du groupe ''Le Réveil '') -''Les journalistes sont des
prisonniers en sursis''
 -
Le Patriote  – «
Deux
journalistes du groupe de presse ''Le Réveil'' notamment, Eddy Péhé, DP de
l'hebdomadaire ''Le Repère'' et Nanakoua Gnamantêh, ont comparu avant-hier
devant le tribunal. Après la publication d'un article intitulé ''Ali Baba et les
40 voleurs''. Le Directeur général du groupe de presse ''Le Réveil'', Denis Kah
Zion se prononce sur le réquisitoire du procureur et fait remarquer que la
presse libre est en danger. Deux journalistes du groupe de presse ''Le Réveil''
notamment, Eddy Péhé, DP de l'hebdomadaire ''Le Repère'' et Nanakoua Gnamantêh,
ont comparu avant-hier devant le tribunal. Après la publication d'un article
intitulé ''Ali Baba et les 40 voleurs''. Le Directeur général du groupe de
presse ''Le Réveil'', Denis Kah Zion se prononce sur le réquisitoire du
procureur et fait remarquer que la presse libre est en danger. »
 




 






"La presse ivoirienne est en
danger..."




L'inter  – « Le
procès contre Nanankoua Gnamantêh, l'auteur de l'article ''Ali Baba et les 40
voleurs'' dans l'hebdomadaire ''Le Repère'', devient un sujet vicieux de droit,
eu égard à l'allure que prennent les débats engagés depuis avant-hier mardi. En
attendant le verdict du tribunal le mardi prochain, l'on ne peut rester
indifférent au réquisitoire du procureur quant à la qualité de journaliste ou
non de Gnamantêh. Il est vrai, la nouvelle loi 2004-643 du 14 décembre 2004
portant régime juridique de la presse et de la communication audio-visuelle
conditionne la qualité de journaliste professionnel par la possession de la
carte délivrée à cet effet (article 23, alinéa 5), mais cette qualité ne saurait
exclure tous ces praticiens du métier de communication qui, comme l'indique le
même article en ses alinéas 4 et 3, ''exercent l'activité de journaliste dans
une ou plusieurs publications quotidiennes ou périodiques'' et ont comme
''occupation principale, régulière et rétribuée, la recherche, la collecte, la
sélection, l'exploitation et la présentation de l'information''. Ils sont
nombreux dans les rédactions, ces praticiens qui, au quotidien, vaquent à cette
activité de traitement de l'information sans nécessairement disposer de la carte
d'identité professionnelle de journaliste. La loi de 2004 ne faisant pas
obligation aux éditeurs de ne disposer que des journalistes ayant la dite carte.
Aujourd'hui, poser la carte d'identité professionnelle comme base de
reconnaissance de la qualité de journaliste à un rédacteur qui écrit
régulièrement dans un journal où il est reconnu comme tel, est un danger à
l'horizon. Car, ce sont de nombreux autres rédacteurs qui, à l'image de
Gnamantêh, pourraient se retrouver un matin sans moyen de défense devant le juge
pour être jeté abusivement en prison. Aujourd'hui, il y a lieu de craindre que
le cas de Nanankoua se termine dans de telles conditions. Autrement, ce jugement
d'exception pourrait allonger la liste des dispositions de la jurisprudence et
c'est une bonne frange des animateurs des médias ivoiriens qui se retrouvera en
danger. En tout état de cause, si Gnamantêh n'est pas journaliste comme le
Parquet veut le démontrer pour lui retirer la couverture de dépénalisation des
délits de presse, sur quelle base est-il détenu ? D'autant plus que, dans ce cas
de figure, l'on parlera également de délit de voie de presse, lequel délit tombe
sur le coup des articles 68 et 69 prévoyant des peines pécuniaires, selon les
dispositions du code pénal. En principe, c'est seulement dans le cas où le mis
en cause ne s'exécuterait pas pour l'amende à payer qu'il s'exposerait à la
peine de privation de sa liberté. Privation qui ne saurait se justifier dans le
cas de Gnamantêh qui devrait légitimement recouvrer sa liberté le mardi
prochain. La balle est dans le camp du juge en charge de son dossier, dont la
décision est très attendue pour jauger du danger qui plane sur la presse au cas
où le droit serait dit autrement. Bien entendu, au détriment du principe
fondamental qu'est la liberté d'expression prescrite par les normes universelles
ratifiées par l'Etat de Côte d'Ivoire.




 






Côte d`Ivoire / Reporters Sans
Frontières : Un journaliste risque deux ans de prison ferme pour "offense au
chef de l`Etat"




Le Nouveau Réveil  –
« 
Reporters
sans frontières demande la libération immédiate du journaliste Nanankoua
Gnamantêh, détenu depuis le 19 mars 2009 à la Maison d`arrêt et de correction
d`Abidjan (Maca), suite à une auto-saisine du procureur de la République. Jugé à
Abidjan le 24 mars 2009 pour "offense au chef de l`Etat", le journaliste risque
une peine de deux ans de prison ferme."Faut-il rappeler qu`en Côte d`Ivoire, les
délits de presse sont dépénalisés ? La détention de ce journaliste est donc à la
fois incompréhensible et illégale. Quelle que soit la teneur de ses propos,
Nanankoua Gnamantêh n`a rien à faire en prison. Si une faute a été commise,
celle-ci doit être réparée par d`autres moyens, plus justes et plus efficaces
que l`incarcération", a déclaré l`organisation. Le 24 mars, vers 13 heures,
Nanankoua Gnamantêh, médiateur et chargé d`opinions aux éditions "Le Réveil",
société éditrice du quotidien "Le Nouveau Réveil" et de l`hebdomadaire "Le
Repère", a été présenté devant le tribunal de première instance d`Abidjan.
Durant son réquisitoire, le parquet a requis une peine de deux ans de prison
ferme à l`encontre du journaliste. Le verdict sera rendu le 31 mars. Nanankoua
Gnamantêh est accusé d`"offense au chef de l`Etat", suite à la publication, le 6
mars, dans "Le Repère", d`un article intitulé "Ali Baba et les 40 voleurs",
illustré par la photographie du président Laurent Gbagbo et de plusieurs de ses
proches. Virulent contre le chef de l`Etat, l`article dénonce "neuf ans
d`escroquerie politique" ainsi que "le vol caractérisé, la filouterie et la
cleptomanie au sommet de l`Etat". Dans la même affaire, le procureur a par
ailleurs requis huit mois de suspension de parution à l`encontre de
l`hebdomadaire "Le Repère", ainsi qu`une amende de dix millions de francs CFA
(environ 15 200 euros) à l`encontre d`Eddy Péhé, Directeur de publication de
l`hebdomadaire. Il avait été convoqué puis rapidement relâché le 19 mars. Ancien
professeur de philosophie (NDLR : anglais), Nanankoua Gnamantêh collabore avec
le groupe "Le Réveil" depuis 2005. »




«