REVUE DE PRESSE DU JEUDI 23 AVRIL 2009

23 avr 2009

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 23 AVRIL 2009









Exploitation abusive des
ressources du Nord : L'Onu se réveille enfin
  




Le Temps  – « Les
Nations unies viennent de produire un rapport sur la Côte d'Ivoire. A la lumière
des passages de ce document, on se demande si l'Onu s'est mise à voir enfin la
réalité ivoirienne. Le vendredi 17 avril 2009, l'Onu a publié un rapport sur la
situation en Côte d'Ivoire. Selon les paragraphes de ce rapport publié dans le
quotidien Fraternité Matin : "dans le nord du pays, des milices quasi privées
contrôlent les ressources naturelles et continuent d'extorquer des loyers aux
entreprises locales et à la population civile. Comme toute économie quasi
étatique de ce pays, celle du nord de la Côte d'Ivoire est tributaire des
marchés étrangers pour l'exportation des ressources naturelles et des relations
avec les fournisseurs étrangers pour l'importation de biens stratégiques comme
le carburant, les véhicules et les armes". [...] Voici l'Onu en train de parler de
la Côte d'Ivoire en terme de Nord et le reste du pays. Nous avons 19 régions
dans ce pays, nommément identifiées par l'Administrateur. Mais depuis l'attaque
du 19 septembre 2002, cette démarcation de Nord et Sud que se sont donnée les
Forces nouvelles et l'Onu ne peut disparaître de leurs écrits. Et pourtant, ils
accompagnent le processus de sortie de crise. C'est seulement maintenant que
l'Onu sait que des fournisseurs étrangers mènent des transactions au Nord de la
Côte d'Ivoire ? Nous comprenons que Ban Ki-Moon n'est pas Kofi Annan, mais tout
de même ! Enfin, voici les experts de l'Onu qui affirment que ces milices
reçoivent armes, véhicules et carburant. Donc l'extérieur est impliqué dans le
conflit ivoirien ? Pourquoi les experts onusiens ne peuvent-ils être assez
explicites sur la provenance des armes et des véhicules, ainsi que ceux qui en
assurent la transaction ? Donc, malgré le cri d'alarme du Président de la
République pour l'unicité des caisses, il se passe des transactions
internationales au Nord, au vu et au su de l'Onu ? En ce qui concerne les loyers
perçus, pourquoi l'Onu ne peut-elle être explicite sur l'identité réelle de ceux
qui, depuis 7 ans, ont fait main basse sur les biens d'autrui ? "Les réseaux
économiques opérant dans le nord de la Côte d'Ivoire s'étendent aussi bien dans
le nord que dans le sud". Voilà la formule préférée de l'équilibrisme ! Sans la
moindre définition des réseaux, ni leur identification et leur nature, voici que
l'Onu accuse toute une nation entière d'être mêlée à des réseaux. »




 




250 millions de FCFA
de l'ONU pour lutter contre la pauvreté dans le Bas-Sassandra




AIP-

Le système des Nations Unies va octroyer 250 millions de FCFA pour le
financement d'un programme pilote de réduction de la pauvreté dans la région du
Bas-Sassandra, a annoncé le Coordinateur humanitaire des Nations Unies, Georg
Charpentier, lundi à San Pedro. Selon un communiqué de l'Opération des Nations
Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) parvenu mercredi à l'AIP, lors d'un atelier de
mobilisation de ressources pour ledit programme, M. Charpentier a indiqué que le
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation des
Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) vont apporter
l'essentiel de ce financement. Le programme pilote de réduction de la pauvreté
dans le Bas-Sassandra, souligne-t-on, est élaboré conjointement par le Port
autonome de San Pedro (PASP). Il vise à assurer une meilleure sécurité
alimentaire et une baisse significative de la pauvreté en symbiose, selon le
Coordinateur humanitaire des Nations Unies, avec le plan cadre des Nations Unies
pour le développement (UNDAF). [...] Les ambassades du Brésil et des Etats-Unis,
l'Union européenne, l'Agence de coopération allemande GTZ et le Fonds
interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA) ont déjà
exprimé leur engagement à soutenir le programme dans les différents domaines
ciblés, selon le communiqué de l'ONUCI. »




 




Le Jour plus
 écrit au
sujet du 20e rapport du SG de l'ONU sur la Côte d'Ivoire « 
ELECTION :
BAN KI-MOON MET LA PRESSION » 




 




Notre Heure
 écrit 
« 
ROBERT MAMBE (PDT DE LA CEI) « LE CHRONOGRAMME EST
DANS LE CIRCUIT, ON ATTEND LE DECRET »




 






Élection présidentielle : Voici la
nouvelle date
 -




Le Temps  – « Sauf
changement de calendrier, l`élection présidentielle aura lieu dans la 1ère
quinzaine de septembre 2009. L`information émane d`une source crédible proche de
la Cei. Cette date est sûrement le fruit des dernières pressions aussi bien
nationales qu`internationales sur la structure que dirige Beugré Mambé. Tous
veulent les élections en 2009. Maintes fois annoncée et autant de fois reportée,
on ose espérer que cette fois-ci est la bonne. Au regard de l`avancée notable de
l`opération d`identification et d`enrôlement. Toutefois, l`épineux problème de
désarmement risque d`être l`os dans la gorge des organisateurs. Parce que les
Ivoiriens pour la plupart ne veulent pas entendre parler d`élection sans
désarmement. C`est en tout cas, l`esprit de Ouaga IV. Qui stipule que " le
désarmement a lieu deux mois avant la tenue des élections ". Une chose que la
rébellion des Forces nouvelles ne veut entendre de ses oreilles. Ce qui annonce
des jours de crispations. En tout état de cause, l`élection présidentielle en
septembre 2009, c`est possible. Mais il va falloir, bien avant, démêler
l`écheveau de certains écueils dont le désarmement reste le noyau.




 






Élections générales : 25 000 urnes
et 50 000 isoloirs commandés

 




Fraternité Matin
 – « 
Le
président de la Cei, qui a échangé, hier, avec la société civile, au siège de
son institution, a donné des assurances quant à la tenue du processus.
L'observation des élections pour aider la Côte d'Ivoire à sortir de la crise.
Telle est la préoccupation que les Organisations de la société civile, conduites
par le coordonnateur de la convention, N'Gouan Patrick, ont exprimée hier, aux
responsables de la Commission électorale indépendante (Cei). A ce niveau, il a
été révélé que 20 coordonnateurs régionaux, déjà formés, vont superviser les
élections dans les différentes régions pendant que 255 autres sont actuellement
en formation. Mais, à court terme, la société civile qui ne demande aujourd'hui
qu'une accréditation à la Cei, entend former 7.000 à 11.000 observateurs. Elle
prend également l'engagement de vulgariser tous les Codes de bonne conduite
élaborés et signés dans le cadre du processus électoral. «Nous sommes demandeurs
d'observateurs des élections », a dit le président de la Cei, Mambé Beugré.
Mieux, il a souhaité que les observateurs soient en grand nombre. Raison évoquée
: « L'organisation des élections bien regardée par toute la communauté
internationale ». Parlant justement des élections, Mambé Beugré a indiqué que le
processus est très avancé. « Nous avons acheté 25.000 urnes toutes transparentes
et 50.000 isoloirs qui arrivent début mai, par bateau, pour environ 22.000
bureaux de vote. Toujours avec le concours des bailleurs de fonds, nous
disposons déjà de 400 ordinateurs, 400 imprimantes et 400 ondulantes pour les
Cei locales. Nous avons aussi des Groupes électrogènes, 400 téléphones combinés
de fax et scanner pour communiquer les résultats des élections, etc», dit-il,
avec une certaine joie. [...] ».




 






Enrôlement des électeurs /Beugre
Mambe aux retardataires - "Saisissez votre dernière chance !"
 - 




Le Temps  – « La
Commission électorale indépendante (Cei) a eu une réunion d'informations hier, à
son siège à Cocody, avec les Organisations de la Société civile ivoirienne.
Saisissant l'occasion, le président Beugré Mambé a demandé aux retardataires de
saisir leur chance, pendant la dernière phase de l'identification et de
l'enrôlement. Informant qu'il reste 227 centres à revisiter. Afin que tous ceux
qui n'ont pu se faire identifier et enrôler, le soient. Regroupées au sein de la
Convention de la société civile (Csci), les Ong de Côte d'Ivoire ont échangé
avec la Cei sur deux sujets qui les préoccupent et les ont consignés dans leur
projet d'appui à l'observation électorale. A savoir l'observation électorale et
la sensibilisation de la population ivoirienne. Sur le premier point, Patrick
N'Gouan et ses camarades ont exprimé leur volonté d'envoyer des observateurs sur
le terrain, pendant la reprise de l'enrôlement et le jour du scrutin
présidentiel, d'une part. Cela va appeler deux actions au niveau de la société
civile : La mise sur le terrain de 250 observateurs sur le long terme et 20
coordinateurs au niveau des régions pour la collecte des informations sur les
sites d'enrôlement. "Pour cette mission, des engagements ont été pris avec
l'Union européenne", a confié Fernand Gauze, président de Agir pour la
Démocratie, la Justice et les Libertés (Adjl) et membre de la Convention. Ils
ont également manifesté le désir de pouvoir vulgariser les codes de bonne
conduite dans les langues ivoiriennes, d'autre part. Aux fins de permettre à
tous d'en avoir une idée nette. L'objectif étant de pouvoir participer et aider
toutes les structures impliquées dans le processus électoral à offrir aux
Ivoiriens des élections transparentes, justes et crédibles. En réponse, le
président de la Cei, Robert Beugré Mambé, a rappelé que l'observation électorale
comporte trois phases : la préparation qui commence à l'inscription des
électeurs ; le jour du scrutin et après les proclamations des résultats. "Elles
sont liées et inséparables. C'est pourquoi, on a souhaité dès le départ que tous
ceux qui veulent observer les élections en Côte d'ivoire, prennent en compte ce
schéma. Et si ces observateurs veulent jouer leur rôle, il est important qu'ils
soient à tous les stades du processus. Parce que ces élections doivent être
certifiées par la communauté internationale et aider notre pays à asseoir les
bases d'une démocratie qui va stabiliser les Institutions de La République ",
a-t-il expliqué. Aussi le président Mambé a-t-il trouvé insuffisants les 250
observateurs proposés. "Il en faut donc 11000, puisqu'il y a 11000 centres
d'enrôlement et 22000 observateurs pour les 22000 bureaux de vote, le jour du
scrutin. Nous sommes donc demandeurs.[...] ».




 






Sortie de crise : Dona-Fologo veut
l'enrôlement de tous les électeurs pour un scrutin incontestable
 




Fraternité Matin
 – « 
Augustin
Laurent Dona-Fologo, président du Conseil économique et social, à l'ouverture
solennelle de la deuxième session ordinaire de ladite institution, saisira
devant ses invités et les conseillers économiques et sociaux, cette occasion
pour faire un tour d'horizon de l'actualité politique et interpeller la classe
politique et chacun des Ivoiriens sur le sens de leurs responsabilités. [...] Les
Ivoiriens, avec l'Accord de paix de Ouagadougou, ont fait du chemin sur la voix
de la réconciliation et de la normalisation de la vie ; il ne leur reste plus
qu'à faire d'ultimes sacrifices pour se retrouver dans la terre promise : la
paix par les élections. Et les deux derniers enjeux à affronter, ce sont la
réunification effective du pays avec le transfert des pouvoirs au Corps
préfectoral par les Com'zones, le redéploiement des brigades mixtes de police et
de gendarmerie et le désarmement puis les élections. [...] Augustin Laurent
Dona-Fologo va demander qu'on aille aux élections une fois que tous les
Ivoiriens en âge de voter auront été enrôlés. Il ne comprendrait pas comme le
dénonce par ailleurs Akissi Danièle Boni Claverie, présidente de l'Urd qu'un
différentiel de 2.530.000 personnes dont l'importance du nombre peut influencer
les résultats du scrutin, soit laissé pour compte, sans la possibilité d'avoir
une carte nationale d'identité ni une carte d'électeur. Les enjeux sont
importants et tous les Ivoiriens sont face au jugement de l'histoire. [...] ».




 




Devant les jeunes
de son parti. Alassane Dramane Ouattara : "J'ai les moyens de changer la Côte
d'Ivoire"




Le Patriote  –

Lors de cette rencontre, le président du RDR a indiqué « [...] Nous savons que le
président de la commission électorale a proposé la date du 11 octobre 2009. Les
textes sont clairs. C'est le président de la Commission qui fixe la date des
élections, le chef de l'Etat a tout simplement à avaliser cette date par un
décret. Donc cette date n'est pas négociable. Elle n'est pas négociable. Nos
compatriotes ont assez souffert. [...] ».




 






L`appel de Béttié du président
Bédié, candidat du PDCI-RDA à la présidentielle : "Allons aux élections pour
renouer les fils rompus de la démocratie"
 




Le Nouveau
Réveil  –

Ce quotidien publie le message du président du PDCI-RDA, Henri
Konan Bédié lors de sa rencontre avec les populations de Béttié « [...]
Chers Frères et Sœurs...il nous faut aller aux élections pour renouer les fils
rompus de la démocratie en Côte d'Ivoire, condition du retour à la paix et à la
prospérité. Outre les violations massives des droits de l'homme, des atteintes à
l'intégrité physique des Ivoiriens, il nous faut, malheureusement, constater que
le FPI s'est engagé à faire à la démocratie sa plus grave entorse en refusant
aux Ivoiriens leur droit de se donner dans le temps prescrit par la Constitution
les gouvernants de leur choix. Depuis octobre 2005, les Ivoiriens attendent, en
effet, d'exprimer ce choix et n'y parviennent pas parce qu'une coterie a décidé
de s'établir au pouvoir sans l'aval explicite du peuple Ivoirien. Ce déni de
droit est inédit dans ce pays qui vote depuis 1946 à échéances régulières. Cette
illégitimité que nous n'avons cessé de dénoncer doit prendre fin parce qu'elle
n'honore ni le FPI ni la nation ivoirienne. [...] ».




 






Selon "La Lettre du continent" :
Les com'zones réclament 38 milliards pour désarmer
 




Fraternité Matin
 – « 
Le
Premier ministre et secrétaire général des Forces nouvelles Guillaume Kigbafori
Soro ne parlerait-il plus le même langage que tous ses chefs militaires dans le
cadre de la mise en œuvre de l'Accord politique de Ouaga? En tout cas, La lettre
du continent N°563 du 23 avril 2009 rapporte que les commandants des zones que
Soro a promu du grade de sous-officier à celui d'officier réclameraient une
forte somme d'argent avant de libérer les localités du centre, nord et ouest du
pays dont ils ont le contrôle. Sur la base de ce qu'ils «collectent environ 30
milliards Fcfa par an en taxes et prébendes diverses», certains Com'zones
«réclament 38 milliards Fcfa pour laisser le processus électoral aller à son
terme dans le nord du pays». Dans le débat, le Premier ministre peut encore
compter sur quelques soutiens même s'ils ne sont pas nombreux. Il s'agit des
chefs militaires : Issiaka Ouattara dit Wattao, chef d'état-major adjoint des
Forces armées des Forces nouvelles et Com'zone par intérim de Séguéla, Morou
Ouattara (Bouna) et Fofié Kouakou (Korhogo). La partie nord du pays a été
subdivisée en dix zones de commandement. »




 






Réinsertion : 500 ex-combattants
des Fafn sensibilisés




Fraternité Matin
 – « 
Cinq
cents ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles, ex-miliciens et jeunes à
risque ont été sensibilisés, hier, dans les locaux du bureau de gestion des
démobilisés de Bouaké à adhérer au Programme du service civique national (Pscn).
Qui a été conçu par le gouvernement ivoirien en 2007 pour leur réinsertion dans
le tissu économique. Pour le Pr. Bogolo Adou Georges, le Coordonnateur national
adjoint du Pscn, ce vaste et ambitieux programme concerne, pour son démarrage,
500 de ces jeunes de nationalité ivoirienne dont l'âge est compris entre 18 et
35 ans. Mais il a ajouté qu'au finish, ce sont 2 000 personnes que la Gtz-Is va
réinsérer à Bouaké et 12.000 au niveau national sur une période de deux ans.  Il
a invité tous les ex-combattants, ex-miliciens et jeunes à risque dont les noms
figurent déjà sur les listes à venir confirmer leur participation dans la
période comprise entre le 28 avril au 2 mai 2009 parce que la rentrée est fixée
au 6 mai prochain. [...] ».




 




Le Programme du
service civique national expliqué aux démobilisés de Bouaké





Bouaké, (AIP)
-Une
délégation du Programme de service civique national (PSCN) et de la Coopération
technique allemande (GTZ) conduite par le coordinateur national adjoint, Georges
Badolo Adou, a rencontré mercredi à Bouaké, les ex-combattants démobilisés en
vue de leur expliquer les conditions pour être pris en charge par le PSCN. Selon
M. Bodolo, le Programme de service civique national repose sur trois piliers, à
savoir la formation civique, la formation professionnelle et technique et la
phase d'installation. Elle concerne uniquement les volontaires nationaux âgés de
18 à 35 ans.Il a également indiqué que le PSCN va prendre en compte dans la
localité de Bouaké 2.000 démobilisés qui bénéficieront durant trois à six mois,
d'une de formation professionnelle de leur choix dans les domaines de
l'agropastoral, de l'artisanat, du bâtiment, de la couture et du commerce.
Georges Badolo a ajouté que les ex-combattants qui seront dans les centres
urbains des zones Forces nouvelles (FN, ex-assiégés), en particulier Bouaké,
Korhogo et Man, se verront servir un repas chaque midi et percevront chacun une
prime de 20.000FCFA par mois pendant leur formation, et 25.000 FCFA par mois
pendant les trois mois de la période d'installation. « Quant aux ex-combattants
démobilisés qui seront formés dans les campagnes, ils seront totalement pris en
compte dans un internat et recevront en plus 10.000 FCFA de prime par mois, puis
25.000 FCFA pendant la phase de réinsertion », a promis le chef de la délégation
venue d'Abidjan.L'ensemble des ex-combattants démobilisés présents a souhaité
que les propositions et promesses avancées par la délégation soient
véritablement appliquées pour la bonne marche du projet. [...] ».




 






Affaire Kieffer : 2e journée
d`audition, hier- Le commandant Séka Séka et six autres personnes entendus/
Bohoun Bouabré devant les juges, ce matin
 




Le Nouveau
Réveil  – « 
Après
Me Bai Patrice, le mardi dernier, sept autres personnes ont été entendues hier
par les juges français en charge de l'enquête sur la disparition du journaliste
franco-canadien Guy André Kieffer. Il s'agit du commandant Séka Séka Anselme,
chargé de la sécurité de la première dame, de l'adjudant Zan Bi Kouakou, alias
Scorpion 2, de Vlon Hou Lezzy, de Zoua Toh, de Glou Bognéan, de Zié Didier et de
Zaomo. Selon des sources dignes de foi, l'audition du commandant Séka Séka
devrait intervenir plutôt le mardi dernier. Mais ce dernier s'est excusé pour
qu'il soit entendu mercredi (hier). Toujours selon nos sources, ce décalage a
été souhaité pour harmoniser un certain nombre de points de vue entre la
première dame et son chargé de la sécurité. Une réunion s'est donc tenue au
palais le mardi. Avec pour ordre du jour : l'affaire Kieffer. Comme pour dire,
pas question de dire certaines choses qui pourraient compromettre la patronne.
Certaines personnes auditionnées donnent déjà des pistes aux enquêteurs. Il
s'agit des nommés Vlon Hou Lezzy, de Zoua Toh et de Glou Bognéan. Les
déclarations de ces trois personnes, réputées proches du Capitaine Tony Oulaye
(déjà en détention dans le cadre de cette enquête) sont identiques. Telle une
récitation, les mots étaient répétés. En ce qui concerne le commandant Séka Séka
Anselme, il a été assisté par trois avocats dont une Française. D'ailleurs,
après la lecture du procès verbal de son audition, c'est avec l'avocate
française qu'il a embarqué dans sa voiture de marque BMW. En ce qui concerne
l'audition du ministre d'Etat Bohoun Bouabré, elle a lieu ce jour même. Au 7e
cabinet du juge d'instruction. Un collaborateur du ministre, notamment James
Cenach, était sur les lieux hier pour le repérage. S'agissant de l'audition de
la première dame, l'on ne sait exactement quand elle aura lieu. Mais selon nos
sources, certains de ses avocats ont assisté hier à l'audition du commandant
Séka Séka Anselme. Les juges Patrick Ramael et Nicolas Blot sont toujours
assistés de juges ivoiriens lors des auditions. Il est bon de mentionner que
selon certaines sources proches du dossier, trois escadrons ont participé à
l'enlèvement du journaliste franco-canadien. Et étaient respectivement dirigés
par Tony Oulaye, Me Bai Patrice et le Commandant Séka Séka Anselme. »




 






2e livre de Blé Goudé : Le contrat
signé, hier
 




Fraternité Matin
 – « 
Hier,
à la salle Charles Diagne, a eu lieu la signature du contrat d'édition du
deuxième livre de Charles Blé Goudé, D'un stade à un autre. [...]Charles Blé
Goudé, auteur du premier livre Crise ivoirienne, ma part de vérité, édité par
Frat-Mat Editions et vendu à près de 20. 000 exemplaires, ce qui lui a valu
d'être classé parmi les meilleures ventes, a choisi, selon sa belle métaphore,
de rester avec sa «première femme (qui) le satisfait» plutôt que «d'aller voir
ailleurs».




En présence du
directeur général, Jean-Baptiste Akrou, sous la supervision des deux conseillers
juridiques des deux parties, les regards des journalistes, de ses amis, des
membres de sa structure, il a donc paraphé les documents de ce contrat qui le
lie toujours à sa «première femme», Frat-Mat Editions. Et ce, comme tenait à le
dire Akrou, «malgré toutes les propositions et les tentations». L'auteur
remerciera le Groupe Fraternité Matin et ses dirigeants, qui n'ont pas voulu se
«faire complice d'une machination, d'une intimidation». (Allusion à
l'interdiction de l'Onu faite à Fraternité Matin de l'éditer). C'est, dira-t-il,
«un acte de courage et de loyauté» à saluer.[...] ».