REVUE DE PRESSE DU JEUDI 22 OCTOBRE 2009

22 oct 2009

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 22 OCTOBRE 2009






Processus
électoral - Choi chez Ado




Le Jour plus  –

« Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, YJ. Choi, a échangé mardi en fin d'après-midi avec le Président du
Rassemblement des Républicains (RDR), Alassane  Dramane Ouattara. Cette
rencontre se situe dans le cadre de ses consultations sur le processus
électoral. Encore une fois, le chef de l'Opération des Nations Unies a insisté
sur la nécessité de ne pas entraver la dynamique électorale qui avait laissé
penser que les élections étaient à portée de main. M. Choi a donc souhaité
qu'une solution rapide soit trouvée aux deux défis majeurs restants, à savoir la
publication de la liste électorale provisoire et de la liste définitive qui doit
intervenir après le traitement des  contentieux. « Le traitement des contentieux
est une œuvre majeure, mais il faut régler vite le problème de la liste
électorale provisoire sinon on risque d'affaiblir l'élan impulsé au processus »,
a prévenu M. Choi avant de rappeler que la fixation de la date des élections
était du ressort de la Commission Electorale Indépendante (CEI). Selon  ses
propos, le rôle de l'ONUCI est d'appuyer les élections en veillant au respect
des dates annoncées. Pour sa part, le Président du RDR, Alassane Dramane
Ouattara, s'est dit surpris  de la question des 2.752181 personnes dont les cas
seraient litigieux après 10 mois d'enrôlement qui se sont déroulés, à son avis,
sans accrocs majeurs. « On ne peut pas attendre indéfiniment la liste provisoire
et nous allons demander à la CEI d'afficher la liste dans les 11.000 lieux
d'enrôlement », a ajouté M. Ouattara. Selon lui, si la liste n'est pas
rapidement affichée, le calendrier électoral pourrait subir des retards et
mettre à rude épreuve la patience des Ivoiriens, qui souhaitent voir les
élections se tenir le 29 novembre. Rejetant toute idée de report, M. Ouattara a
estimé que «  cela ne fait pas sérieux vis-à-vis des Ivoiriens et de la
communauté internationale ».




 




Confiscation de la RTI par le parti au pourvoir, Ministère,
organes de régulation, Choi, tous complices ?




Le Nouveau
Réveil  –

« La télévision Ivoirienne ne se présente déjà comme la première
pomme de discorde pour les élections en Cote d'Ivoire. En effet, pour sa
propension à servir sur un plateau d'or le FPI et a négliger des candidats comme
Henri Konan Bédié ,Alassane Dramane Ouattara, Mabri Toikeusse,Anaky Kobenan et à
oublier totalement d'autres comme Francis Wodie, Gnamien Konan, Félix Akoto, Ano
N'Douba ,la RTI est aujourd'hui perçus comme l'instrument par lequel tous les
effort consentis pour la paix risquent de tomber à l'eau. Malgré ce mauvais
cliché qui se dessine de plus en plus et de jour en jour, les responsables de la
télé et les organes de régulation ne font rien pour rétablir l'égalité de tous
ce media d'Etat pour lequel tout ivoirien qu'il soit d'obédience FPI, PDCI, RDR,
UDPCI, MFA, indépendant ou citoyen sans parti politique paye la redevance.
Gbagbo toujours Gbagbo et à profusion. Tel est ce qui est donné de voir sur les
deux chaines de télévision ivoirienne. Alors que bien des fois les candidats des
partis d'opposition ont tiré sur la sonnette d'alarme pour que le respect des
droits de tous soit une réalité et que chacun des candidats ait le même
traitement. Le phénomène de la mainmise du FPI sur la télévision étant désormais
un sujet récurrent et surtout un fait qui fâche, il est plus important pour le
ministère de la communication, les organes de régulation, de veiller au
rétablissement de l'ordre normal des choses. Les dirigeants de la télévision
devraient faire diligence pour que tous les candidats soient traités sur le même
pied. Le représentant Spéciale du Secrétaire General de l'ONU, Yung Choi, chargé
du suivi des élections en Cote d'Ivoire ne devrait pas garder le silence sur le
sujet. »




 




Intégration des ex-combattants FN/Colonel-major Bamba Sinima :
« Il faut que les décrets soient signés »




Nord Sud : – « A
environ un mois et demi de l'élection présidentielle, la hiérarchie militaires
des Forces Nouvelles (FN) par la voix du colonel-major Bamba Sinima, demande la
signature des décrets d'intégration de ses hommes dans la nouvelle armée.
(...)Concernant l'intégration des 5 milles volontaires pour la nouvelle armée et
celle des 3.400, les décisions n'ont simplement pas encore été prises. Elles
n'ont pas encore été traduites en textes. On en parle tous les jours mais nous
attendons toujours le décret.




Vous attendez
toujours les décrets et en moins de 50 jours de cette date fatidique pour les
élections, vous pensez que d'ici là tous ces textes pourraient être pris ?




50 jours c'est
largement suffisant pour prendre toute sorte de textes.




Et au cas où ces
textes n'arrivaient pas à être pris avant le scrutin, vous y voyez un
inconvénient ?




Nous pensons que ça
doit être pris .Parce que c'est des accords qui sont signés. Cela fait partie de
l'ensemble des dispositions qui doivent être arrêtées avant les élections .Pour
nous ces textes doivent être pris. »




 




Processus de paix Les délégués des FN se félicitent de la
situation socio-politique




Fraternité Matin
 – « 
Les
Forces Nouvelles se sont réunies à Korhogo pour évaluer l'Accord politique de
Ouagadougou. Réunies en conclave les 20 et 21 octobre à Korhogo, les délégués 
généraux des forces nouvelles ont évalués la mise en œuvre de l'Accord politique
de Ouagadougou. Ils se sont réjouis de la normalisation de la situation
politique du pays. Car, font ils remarquer, dans la résolution qui a sanctionné
ce conclave, « aujourd'hui, des populations entières, hier marginalisées, font
l'objet de séduction. Les régions enclavées sont traitées avec beaucoup plus de
respect et la question identitaire ne sera plus bientôt qu'un lointain cauchemar
en Côte d'Ivoire ».Ils ont aussi fait le constat que pour la première fois en
Afrique, toutes les forces politiques d'un pays sont impliquées dans la gestion
du processus électoral. Cela, notent-ils, augure une nouvelle ère démocratique
dans notre pays ,ils en ont profité pour exprimer leur soutient à leur général,
le premier ministre Soro Guillaume en lui témoignant leur admiration pour « les
qualités dont il fait montre dans la mise en œuvre de l'Accord politique de
Ouagadougou :il a étonné le peuple ivoirien dans son aisance à conduire le
gouvernement forçant ainsi l'admiration de certains de ses plus terribles
pourfendeurs ;il parle peu, écoute beaucoup et agit efficacement. De plus, il se
révèle à l'opinion publique comme étant le prototype de dirigeant que l'Afrique
en général et la côte d'ivoire en particulier recherchent. Homme de conviction,
il cherche toujours le consensus en faisant la démonstration de son courage, en
bravant les tentatives d'assassinat ».Ils félicitent le premier ministre qui
s'est montré homme de parole en ne se présentant pas aux élections comme il l'a
promis au peuple ivoirien. En définitive, ils retiennent que le premier ministre
Soro guillaume fait partie des dirigeants « fideles à leurs engagements dont
l'Afrique a besoin pour son développement, C'est la preuve que les Forces
nouvelles n'ont jamais été obnubilées par la recherche absolue du pourvoir.
Seuls l'instauration d'une véritable démocratie, d'une justice sociale et le
rêve de voir notre société prospérer sont effectivement les raisons de la crise
militaro-politique de 2002 »Ils encouragent donc le chef du gouvernement à
poursuivre ses efforts pour la paix et la démocratie en Côte d'Ivoire. »




 






Présidentielle prochaine -
Laurent Gbagbo à ses partisans : « Il nous faut être agressifs »




Soir Info  – « Il
ne pouvait se contenter que d'écouter les noms qui constituent son staff de
campagne et d'en faire un simple commentaire. Présent mercredi 21 octobre 2009,
au palais de la Culture où s'est déroulée la cérémonie de présentation
officielle de son équipe de campagne, Laurent Gbagbo a demandé à ses militants
et sympathisants de ne plus se taire sur les contre-vérités que répandraient ses
adversaires sur lui et sur son parti. « Ceux qui parlent et qui déversent des
mensonges veulent nous faire croire qu'ils viennent de naître. Pourtant on sait
ce qu'ils ont fait et on doit le leur rappeler. Il nous faut être offensifs en
investissant le terrain de l'adversaire et rétablir la vérité », a lancé Laurent
Gbagbo dans une salle acquise à sa cause. Il a témoigné sa confiance à son
directeur national de campagne et à ses collaborateurs, leur demandant de
maintenir l'effort jusqu'au résultat final. « Nous allons au combat et il nous
faut réunir les conditions pour gagner. A aucun instant, cette équipe ne doit
baisser les bras car aucune victoire n'est acquise avant », s'est-il exprimé.
Revenant sur la présidentielle dont le premier tour est fixé au 29 novembre
prochain, le chef d'Etat sortant a noté que la campagne étant ouverte - Laurent
Gbagbo en a profité pour faire savoir qu'il n'existe pas de précampagne en
politique - a présenté une fois de plus sa candidature comme celle de la Côte
d'Ivoire. Pour lui, la résistance dont on fait montre les Ivoiriens, depuis
2002, doit se transformer en victoire politique. [...]»




 








Affi N'Guessan, porte-parole du candidat Gbagbo - "Il y a deux
types de candidats dans cette campagne"




Notre Voie  – « Le
porte-parole du candidat Laurent Gbagbo a fait l'adresse ci-dessous à l'occasion
de la présentation de l'équipe de campagne. Pascal Affi N'Guessan a mis en
exergue deux sortes de candidats à la prochaine présidentielle... Dans cette
campagne électorale qui démarre, il y a deux types de candidats: - les héritiers
naturels ou adoptifs qui n`ont rien construit, ne savent rien construire, ne
savent rien préserver, rien défendre, et qui pourtant ont tout reçu du
père-fondateur. Les bébés gâtés de l`Houphouétisme en quelque sorte...Il ont brisé
les cœurs, semé la désolation, fait des milliers de veuves, d`orphelins et de
handicapés en ayant fait recours à la violence armée et à des forces extérieures
ennemies pour assouvir des ambitions manifestement au-dessus de leurs capacités
limitées. Leur histoire avec la Côte d`Ivoire s`écrit en termes de
prévarications, de violation des droits de la personne humaine, de confiscation
des libertés individuelles et collectives, d`entraves à la Démocratie. En face,
Laurent Gbagbo, le candidat de la Côte d`Ivoire, est aux antipodes de ces
anti-valeurs. Il a donné, il donne et il veut continuer de donner à la Côte
d`Ivoire. Il a donné sa vie de famille pour construire l`alternance politique et
l`espérance populaire. Il a donné son corps et son âme pour sortir la Côte
d`Ivoire de la vallée de l`humiliation, effacer nos complexes vis-à-vis de
l`histoire, de l`esclavage, de la colonisation et restaurer notre dignité niée
et bafouée. Il a donné sa pensée pour inventer la Refondation et engager les
grands travaux qui feront la fierté de la Côte d`Ivoire de demain. Dans cette
campagne électorale, il y a donc l`homme de la paix, de la dignité africaine, du
progrès et du bien-être pour tous et partout; et il y a les autres. [...]. »




 






Henriette Diabaté : « Que les
élections ne nous divisent pas »




L'inter - « C'est
en deux mots que la secrétaire générale du Rassemblement des républicains (RDR)
a fait une incursion dans l'actualité politique marquée par la fièvre des
élections, depuis quelques semaines. En concluant son intervention sur
l'opportunité de son livre au moment où la Côte d'Ivoire négocie le dernier
virage de sa sortie de crise par le futur scrutin présidentiel, Mme Diabaté
invite à la réflexion quant à la diversité et au brassage des populations dans
les différentes régions afin de bâtir une nation dans la cohésion et la
cohabitation. En prenant en exemple la ville de Gagnoa où elle fait constater
l'intégration et la solidarité de populations venues des 4 coins du pays et
d'ailleurs, le N°2 du RDR a expliqué que c'est parce qu'il y a beaucoup
d'ignorance qu'il y a tant de violences aujourd'hui. Aussi appelle-t-elle à
quelques semaines des élections, à la compréhension afin de s'accepter
mutuellement malgré les différences, de se respecter pour retrouver l'ambiance
de paix, d'entente et de sérénité d'antan. « Les élections ne doivent pas nous
diviser. Après cette étape nécessaire, nous devons nous retrouver comme à cette
époque pour échanger entre frères, sœurs et amis ».