REVUE DE PRESSE DU JEUDI 19 AOUT 2010

19 aoû 2010

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 19 AOUT 2010







Processus
électoral : le N.3 de l'ONUCI révèle : « 14 millions d'euros sont disponibles en
ce moment dans le basket fund »





L'Intelligent d'Abidjan  
-
Le numéro 3 de l'ONUCI, Ndolamb Ngokwey, a révélé le mercredi 18 août 2010, sur
ONUCI-FM que le panier de fonds mis à la disposition de la Côte d'Ivoire par la
communauté internationale, pour le financement du processus de sortie de crise
est régulièrement approvisionné. Ce panier géré par le PNUD contient
actuellement environ 14 millions d'Euros.




 « Environ 14
millions d'euros sont disponibles en ce moment dans le Basket fund (panier de
fonds) pour le financement du processus électoral » a déclaré mercredi à
Abidjan, le nouveau Représentant spécial adjoint du secrétaire général des
Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Ndolamb Ngokwey, lors d'un entretien
accordé à ONUCI FM.




« Avec la décision
politique prise concernant la tenue prochaine des élections, il sera possible de
mobiliser davantage de ressources », a ajouté M Ngokwey par ailleurs 
Coordonnateur humanitaire et Coordonnateur résident en Côte d'Ivoire. Selon lui,
la plupart des partenaires financiers et techniques de la Côte d'Ivoire ont
marqué leur disponibilité à explorer des possibilités pour aider le pays,
soulignant que la Côte d'Ivoire attendait l'appui international pour pouvoir
redécoller. [...]




 




Menace sur le 31
octobre 2010 - Bras de fer CEI-Primature : Soro déroule un plan "B"





L'Inter  -

Ça ne va pas entre la Commission électorale indépendante (CEI) et
la Primature. A l'origine du bras de fer, le respect du premier tour de
l'élection présidentielle prévue pour le 31 octobre 2010. La CEI, l'institution
en charge de l'organisation pratique de ce scrutin et le maître d'ouvrage qu'est
la Primature, donnent dans la discordance ces derniers temps. Là où le Premier
ministre Soro leur avait demandé de donner une date précise pour la
présidentielle, les responsables de la CEI avaient proposé au gouvernement une
''période propice d'octobre'' non sans indiquer qu'il y avait des ''conditions à
remplir''. Le gouvernement a dû forcer pour arracher le 31 octobre au président
Youssouf Bakayoko à Yamoussoukro avant de l'imposer à la CEI qui devait
désormais tout mettre en œuvre pour tenir cette échéance. Mais en interne et sur
le terrain, les membres de la Commission électorale indépendante s'accordent
difficilement, les antagonismes ayant fait place à la sérénité au sein de
l'institution. Toute chose qui a obligé le Premier ministre Soro à dérouler un
plan ''B''. Lequel plan consiste, pour l'essentiel, à créer des conditions et
des structures d'appui pour booster le processus électoral en vue du respect de
la date du 31 octobre 2010. Pour ce faire, le chef du gouvernement a mis sur
pied, récemment, un ''Comité de travail'' au sein duquel siègent la Primature,
la CEI, la SAGEM, l'INS, le PNUD, l'UE, l'ONUCI et le représentant du
Facilitateur. [...] Seulement voilà, la CEI voit d'un mauvais œil le ''Comité de
travail'' du Premier ministre Soro, comité dans lequel elle refuse de se faire
représenter, à condition d'y envoyer la trentaine de membres de la Commission
centrale de l'institution. Dans un entretien accordé, jeudi 18 août 2010 à le
''Nouveau réveil'', le porte-parole de la CEI, Bamba Yacouba, a dénoncé une
cabale contre l'institution. [...].




 




Abengourou - Une
marche de protestation prévue demain




Le Patriote  -

Les communautés nordistes (Denguelé, Zanzan, Worodougougou, Bafing, Savanes)
vivant à Abengourou ne sont pas contentes. Réunies dans la salle de réunion du
hall d'informations de la ville ce mercredi 18 août, elles ont exprimé leur
incompréhension face aux nombreuses demandes en radiation de la liste électorale
dont leurs fils et filles sont victimes à Abengourou. [...] Ils trouvent révoltant
que les mis en cause ne soient pas informés des audiences. « Les audiences vont
commencer vendredi et aucun présumé fraudeur n'a reçu de convocation pour
l'audience. Or s'ils ne sont pas présents pour se défendre, ils seront radiés
car le juge pensera qu'ils ont fui la justice alors que ce n'est pas le cas »
affirme un ressortissant d'Odiénné à Abengourou. Les différentes communautés du
nord qui disent vouloir vivre en paix avec tout le monde regrettent l'étiquetage
dont ils font l'objet et qui amène des personnes sans scrupules à les accuser
sans preuve. Dans une déclaration destinée aux autorités coutumières,
administratives et politiques, les Chefs des communautés nordistes se sont levés
contre « cette tentative de spolier ces fils et filles du Nord de la côte
d'Ivoire de leur appartenance à ce pays ». Se voulant clairs, les nordistes
déclarent qu'ils n'accepteront jamais qu'un seul de leurs fils se retrouve
apatride avant d'asséner : « que ceux qui disent que nous ne sommes pas
ivoiriens nous montrent d'où nous sommes ». Une marche pacifique de protestation
est prévue pour le vendredi 20 Août.




 




Contentieux sur la
liste électorale, les dérapages de Malick Coulibaly : « La liste électorale sera
désinfectée »




Nord Sud  

Désinfecter. Le terme faisait partie avec d'autre comme extirper, nettoyer, du
champ lexical du camp présidentiel pour demander le retrait des « fraudeurs » 
de la liste électorale. On croyait ce genre d'expression reléguée au passé. Que
non ! Il a été repris, encore hier, par le patron  de la campagne de Laurent
Gbagbo, à l'occasion d'une table ronde organisée à l'hôtel communal de Cocody
par la direction nationale de campagne adjointe (Dnca) du Chef de l'Etat chargée
des Ivoiriens de l'étranger. Issa Malick Coulibaly a dénoncé les tentatives de
« tripatouillage » de la liste électorale par l'opposition. Et, a confié que le
camp présidentiel œuvre afin d'avoir une liste propre. « La liste est entrain
d'être désinfectée pour que nous allions aux élections avec une liste conforme
au code électoral », a-t-il informé. [...]




 




Pour avoir découvert
plusieurs cas de fraude - Des militants du Fpi menacés de mort à Yopougon




Notre Voie  -
Des
menaces réelles pèsent sur le processus électoral en Côte d'Ivoire. Comme cela a
été révélé dans plusieurs localités du pays, il a également été découvert, avec
des preuves à l'appui, quelque 3.000 cas de fraude sur la liste électorale
provisoire que la Commission électorale indépendante (Cei) vient d'afficher dans
la commune de Yopougon. Selon M. Jean-Félicien Gbamnan Djidan, le directeur
départemental de campagne (Ddc) du candidat Laurent Gbagbo à Yopougon que nous
avons rencontré, hier, à la mairie de Yopougon, il a, dans la commune, beaucoup
de cas de fraude. Il s'agit notamment de personnes qui se sont fait enrôler avec
des documents qui, en réalité, à l'état civil, donnent d'autres informations.
[...] C'est ce que nous dénonçons et allons dénoncer vendredi avec des preuves à
l'appui, pour dire que, dans nos investigations, nous avons découvert plus de
3.000 cas de fraude. Et que nous poursuivons encore nos investigations», a
déploré le Ddc du candidat Laurent Gbagbo à Yopougon. Les cas avérés de fraude
ont donc été portés à la connaissance des 5 Cei locales de Yopougon.
Malheureusement, il y a là aussi beaucoup d'entraves qui empêchent les
réclamants d'arriver au bout de leur procédure pour radier ceux qui ne doivent
pas être sur la liste électorale provisoire [...]. Les commissaires des Cei
locales, militants du Rassemblement des républicains (Rdr), a-t-on révélé,
devant ces preuves irréfutables, ont décidé de servir leur parti politique. Ils
ont tiré sur le site internet de la Cei les informations concernant les équipes
constituées par la direction de campagne du candidat de la majorité
présidentielle pour faire les réclamations pour les mettre à la disposition de
leur parti politique. Aujourd'hui, les personnes composant ces équipes sont
recherchées dans les différents quartiers de Yopougon et menacées dans leur
chair. Mais, mieux, le journal pro Rdr, Le Patriote, dans son édition du
vendredi 13 août dernier, a fait publier les photos de quelques-uns des
réclamants pour faciliter la recherche «des personnes indésirables» à leurs
militants pour leur faire la peau. «Nous dénonçons cela. Nous dénonçons les
entraves au niveau des Cei locales et nous en appelons à leurs responsabilités.
Nous prenons à témoin toute la nation, toute la communauté internationale qui
vient nous aider pour qu'elle saisisse ce problème.





 






Demande en radiation massive sur la liste électorale : Les calomniateurs du Fpi
fuient les tribunaux




Le Nouveau Réveil  -

 60 mille réclamations, 28 mille demandes de radiation. Depuis quelques
semaines, la guerre contre les "non ivoiriens" inscrits sur la liste électorale
a considérablement ravivé les tensions entre les états-majors politiques en Côte
d`Ivoire. Au point où l`on commence à craindre que cette question sensible ne
remette en cause ou ne provoque une panne sèche du processus électoral dans son
entièreté. [...] Le piège du tribunal : Au niveau du tribunal, tout semble avoir
été prévu pour éviter les abus. Car ce qui est en jeu est d`importance. L'on ne
peut déchoir un individu de sa nationalité simplement parce que tel autre lui
conteste cette nationalité. [...] C'est pourquoi, au niveau du tribunal, le
requérant en radiation est tenu de se comporter comme s`il formulait une plainte
contre un individu. Il doit notamment remplir un formulaire dans lequel il
s'identifie lui-même, mentionner l'objet de sa plainte et les motivations qui
fondent celle-ci. [...] Il nous est revenu que les deux tribunaux d'Abidjan, à
savoir Plateau et Yopougon, n'auraient enregistré que, tenez-vous bien, 15
plaintes de demande en radiation. Dont 11 au tribunal du Plateau et 4 seulement
à Yopougon. Comparé avec les données enregistrées lors des demandes en radiation
au niveau de la Cei dans le district d`Abidjan, on peut dire sans hésiter que
les calomniateurs du Fpi ont reculé simplement. Pourquoi ce peu d'engouement
devant les tribunaux ? Ont-ils peur que leurs plaintes se retournent contre eux
? On est bien curieux de voir un requérant qui va assister à 1200 audiences pour
contester la nationalité de 1200 personnes. Il y a eu certes tellement de bruit
de passion autour de cette affaire de réclamation que les choses sérieuses
commencent. Et les projecteurs sont braqués sur nos honorables magistrats. En
tout état de cause, les personnes visées par ces dénonciations jugées
calomnieuses n`ont pas l'intention d'aller à ces procès en victimes résignés.
Elles ont l'intention de constituer un collectif d`avocats pour les défendre
face à leurs accusateurs. Car dans cette affaire, l`accusateur comme l'accusé
joue gros. Le premier peut être poursuivi pour dénonciation calomnieuse et le
second pour s`être faussement prévalu d`une nationalité.




 




Korhogo Le tribunal
se prononce aujourd'hui sur le contentieux




Le Patriote  -

C'est ce matin que le tribunal de Korhogo se prononce sur les nombreuses
demandes de radiation de la liste électorale. Réunis en réunion d'information et
de sensibilisation sur la question, les responsables des structures de base
instruits par le délégué départemental de campagne d'ADO, Koné Laciné Coordo
qui, preuves à l'appui a démontré le caractère puéril et insuffisant des
demandes introduites par le FPI, s'est montré très menaçant: «si c'est sur la
base de ces fausses accusations qu'on doit radier des compatriotes et les rendre
apatrides nous n'accepterons pas ces décisions». Voulant éviter tout risque de
dérapage, le DDC Coordo s'est voulu rassurant: «Pour avoir travaillé avec les
juges de Korhogo lors des audiences foraines, je sais que ce sont des hommes qui
disent le droit. Ils sont dignes de confiance et je ne pense pas qu'ils
pourraient se prêter au jeu de prononcer une radiation pour ces dénonciations
sans preuve. Je vous invite à venir donc au tribunal, mais nous partons pour
écouter et non pour quoi que ce soit là-bas.»  [...] Pour mieux s'organiser et
défendre les victimes dont la plupart s'ignorent, l'assemblée va décider de
créer une organisation civile composée des victimes. Des personnes qui quelle
que soit l'issue des audiences du tribunal porteront plainte contre leur
dénonciateurs pour dénonciations calomnieuses.




 




Désarmement et
encasernement des ex-combattants - Demain, la cérémonie de lancement à Séguéla




Notre Voie  -

L'état-major des Forces nouvelles est très chaud actuellement pour mettre en
application le calendrier accéléré du désarmement et de l'encasernement qu'il a
concocté et remis au ministre de la Défense en milieu de semaine dernière. Selon
une source proche des Forces nouvelles, ce calendrier prévoit la fin de toutes
ces opérations à la fin de ce mois. A la seule condition, cependant, que le plan
de décaissement des sommes proposé par le Trésor public soit respecté à la
lettre. Pour montrer leur bonne foi et déjouer tous les pronostics non confirmés
par la pieuvre, ils ont prévu de procéder, dès demain vendredi, à Séguéla, au
lancement du programme d'encasernement doublé de sa mise à exécution. Ce
programme concerne aussi les ex-combattants basés à Korhogo, Man et Bouaké.
Cette fois, l'encasernement des troupes se fera simultanément et non plus
caserne après caserne. Pourvu seulement que les moyens financiers suivent et ne
s'épuisent pas et que ceux qui ont intérêt à ce qu'il n'y ait pas d'élections ne
fassent pas changer d'avis les ex-combattants.