REVUE DE PRESSE DU JEUDI 17 JUIN 2010

17 juin 2010

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 17 JUIN 2010








L'ONUCI célèbre la journée de l'enfant africain




Le Jour plus  -

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), en
collaboration avec l'Association des Enfants et Jeunes Travailleurs, section de
Korhogo, a organisé mercredi, une cérémonie pour marquer la Journée de l'Enfant
Africain célébrée le 16 juin de chaque année et placée sous le thème «
Planification et Budgétisation pour le bien être de l'enfant : une
responsabilité collective».




Salif
Boité du Bureau régional des Droits de l'homme, a lu à cette occasion, le
message de Mme Agnès Kaboré Ouattara, Présidente par intérim du Comité d'Experts
sur les droits et le bien-être de l'enfant. Il a souligné que «si la
ratification des instruments juridiques en faveur de la promotion des droits des
enfants est un acte fort que nous apprécions positivement, nous attachons du
prix à leur mise en œuvre qui permettra d'améliorer le bien être de l'enfant
africain». (...)Effoli Benjamin, Secrétaire général de la Préfecture a souligné
qu'un pays qui veut se développer doit veiller à l'éducation de ses enfants et
de sa jeunesse. « Un pays qui ne veille pas sur ses enfants ne construit pas son
avenir », a-t-il ajouté, rassurant qu'une fois la crise terminée, les
gouvernements qui vont se succéder prendront l'engagement de faire en sorte que
l'éducation de l'enfant ne soit pas reléguée au second plan. (...)




 




Baisse des recettes
douanières- Mangly met en cause l'ONUCI et la Licorne




Le Nouveau Courrier
-

L'administration douanière cherche les voies et moyens pour maximiser ses
recettes en instituant un cadre réglementaire qui limite considérablement les
exonérations et franchises. Les douanes ivoiriennes et toutes les corporations
intéressées par les exonérations douanières sont en conclave depuis mercredi à
Grand Bassam. Ces travaux qui dureront jusqu'au 18 juin visent à mettre de
l'ordre dans l'application des « textes pléthoriques » régissant les
exonérations douanières. (...) Ce sont 1035 milliards de FCFA de perte de recettes
qui ont été enregistrées en 2005. Aujourd'hui la situation est intenable se
plaint le directeur général, vu l'explosion des demandes » émanant des
structures présentes en Cote d'Ivoire  dans le cadre du règlement de la crise
militaro politique. En l'occurrence les forces militaires impartiales : Licorne
et ONUCI. « La présence massive de ces forces induite par des importations
d'engins lourds et de vivre divers en franchise de tous droits et  taxes, n'a
pas été de nature à nous alléger la tache » explique Alphonse Mangly (...)




 




 




Après le début de
l'encasernement à Korhogo,  le général Mangou met la pression




Le Temps -
Après
plusieurs RDV manqués, la Côte d'Ivoire peut croiser les doigts. Et dire
« peut-etre que ce sera la bonne » pour le processus de désarmement et de
démobilisation des ex combattants des ex rebelles. (...) Korhogo a donné le ton
mardi dernier en procédant à l'encasernement de 500 soldats FAFN sur 1200
attendus. (...) Mais il faudra que cela aille au bout.  Pour ne pas qu'il (le
processus de paix) devienne une symphonie inachevée. Et cela le chef d'état
major des Fanci qui était à Korhogo l'exprime en des termes plus clairs. Cela
peut s'apparenter à une mise en garde, ou à une pression qu'il met sur
l'ensemble des acteurs impliqués dans le processus. (...) «  Il s'agit comme vous
le dites, de la cérémonie de lancement de l'encasernement  des ex combattants
des forces armées des forces nouvelles. Déjà à la réunion des généraux, je l'ai
souligné, il ne faudrait pas que ce soit une opération pilote pour rien. Il
faudrait qu'après on puisse continuer » a confié le CEMA au confrère pro
gouvernemental Fraternité-Matin. (...)




 




 




 




 




 




Processus de
désarmement: Le jeu trouble de Gbagbo et Soro





L'Inter -

Le mardi 15 juin 2010, l'encasernement des ex-combattants des
Fafn a effectivement démarré, comme annoncé, à Korhogo. Sur 1200 soldats à
encaserner, seulement 500 l'ont été, faute de moyens. Les 700 autres devront
attendre que les ressources financières soient disponibles pour rejoindre leurs
frères d'armes.(...). Ainsi donc, l'éternel problème d'argent refait surface dans
ce processus de désarmement qui est censé s'achever deux mois avant la tenue de
l'élection présidentielle. Faut-il le rappeler, le camp présidentiel a toujours
fait du désarmement et de l'unicité des caisses de l'Etat, un préalable à la
tenue de l'élection de sortie de crise. Le paradoxe cependant, c'est qu'en même
temps qu'on exige, comme cela est d'ailleurs écrit dans les accords, le
désarmement avant la présidentielle, on constate que l'Etat ne peut ou ne veut
pas décaisser l'argent nécessaire pour réaliser cette opération. Si pour l'étape
de Korhogo, annoncée à grand renfort de publicité, on peine à trouver les
ressources financières pour les 1200 éléments, qu'en sera-t-il pour les trois
autres groupements d'instructions ? Que fera-t-on des 700 ex-rebelles restants
après l'encasernement de 500 à Korhogo ? Quel est le chronogramme exact pour les
autres opérations d'encasernement ? Autant de préoccupations auxquelles le
président Gbagbo et le Premier ministre Soro, dont la responsabilité est
pleinement engagée pour la réussite du processus, doivent répondre. Leur
responsabilité est d'autant plus engagée qu'ils cogèrent les caisses de l'Etat.
Gbagbo gère les caisses des zones gouvernementales, et n'a aucune emprise sur
celles des zones encore sous contrôle des Forces nouvelles dirigées par
Guillaume Soro. L'existence de ces deux caisses est un argument que brandit bien
souvent l'Etat pour justifier les difficultés de trésorerie auxquelles il est
confronté dans l'exécution des programmes de sortie de crise. (...)





 





Crise
au Fpi - Jusqu'où ira Mamadou Koulibaly ?




Le
Mandat  -
Le
Front populaire ivoirien vit actuellement une crise interne. Celle-ci s'est
accentuée avec les sorties du président de l'Assemblée nationale, ponctuée par
la prise de position du président du Fpi Pascal Affi N'Guessan. Dans sa volonté,
le chef du parlement ivoirien, attend un signal fort de la part des
parlementaires, pour engager la moralisation de la vie publique. A commencer par
le camarade Tagro dont les faits de fraudes, de favoritisme dans son département
à lui imputés, ne feraient plus l'ombre d'aucun doute. Toutefois, la bataille
n'est pas encore gagnée par celui qu'il convient d'appeler Monsieur Propre au
sein de la refondation. Si M. Mamadou Koulibaly est soutenu par une frange de
ses camarades et bon nombre d'Ivoiriens, il reste qu'une importante partie de
militants juge la requête de M. Koulibaly irrecevable. Car, traduire M. Tagro
devant le parlement à afin qu'il réponde de ses actes, signifierait une attaque
contre les ressources financières et humaines de la campagne du candidat Laurent
Gbagbo. Déjà, des groupes s'organisent pour faire reculer, pardon, pour faire
avorter cette saisine du parlement. Car en laissant prospérer M. Koulibaly dans
ces actes, ce seront plusieurs proches du chef de l'Etat qui passeront devant le
Parquet. (...)