REVUE DE PRESSE DU JEUDI 15 JANVIER 2009

15 jan 2009

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 15 JANVIER 2009









Soro a reçu hier plusieurs diplomates et le coordinateur de la
convention de la société civile ivoirienne
 




Le Nouveau
Réveil -« 
Le
Premier ministre Guillaume Soro a passé une après midi très chargée hier. Il a
reçu successivement à son cabinet de 12h à 15h40 les ambassadeurs du Gabon, S E
M Henri Bekalle-Akwe, de la France, S E M André Janier, des Etats-Unis S E M
Wenda Nesbitt et le coordinateur de la convention de la société civile
ivoirienne, Dr Patrick N'gouan. L'ambassadeur gabonais qui a ouvert le bal a
indiqué à sa sortie qu'il est venu transmettre les vœux de son pays à la Côte
d'Ivoire. Lui succédant, S E M André Janier dit qu'il a ''fait le point avec le
Premier ministre en ce début d'année, par rapport à la sortie de crise en Côte
d'Ivoire et surtout par rapport au processus électoral qui représente une
priorité pour la communauté nationale et internationale''. Se diplomate français
a ajouté qu'ils ont également parlé de l'initiative PPTE qui est une décision
très importante pour le financement du processus électoral en Côte d'Ivoire. Il
a enfin indiqué en ce qui concerne la date des élections que ''le Premier
ministre souhaite de tenir a toutes les données techniques, financières et
logistiques avant de se déterminer sur une date. Puis, il fait le voeu que cette
année 2009 soit vraiment l'année des élections en Côte d'Ivoire. "Je suis
optimiste car pour le moment, il n'y a pas d'obstacles politiques majeurs"
s'est-il réjoui avant de se retirer. S E Mme Wenda, à son tour, a affirmé après
son audience qu'elle a parlé avec le patron de la primature de ''la possibilité
d'organiser les élections le plus tôt possible cette année, de la question de
l'économie et de l'initiative PPTE''. Quand au coordinateur national de la
convention de la société civile, Dr Patrick N'gouan qui a clôs la série
d'audiences, a dit que les membres de sa délégation ont abordé avec le chef du
gouvernement la question de l'organisation de la concertation nationale que
projette sa structure en mars prochain. »




 






Audiences du Premier ministre/ S.E.M André Janier (Ambassadeur de
France en Côte d'Ivoire): "Que 2009 soit vraiment l'année des élections"




Le Patriote – « L'ambassadeur
de la France en Côte d'Ivoire a été reçu hier dans l'après-midi, par le Premier
ministre Guillaume Soro. A sa sortie, il a bien voulu se prêter aux questions
des journalistes.




Excellence, vous
venez de rencontrer le Premier ministre. De quoi avez-vous débattu?




A .J :
Comme vous avez pu le constater, nous venons d'avoir une audience avec le
Premier ministre. Pas sur un sujet particulier. Mais pour faire le point de la
situation en ce début d'année par rapport au processus de sortie de crise en
Côte d'Ivoire et en particulier, par rapport au processus électoral. (...) Comme
vous le savez, c'est difficile à ce stade, de fixer des échéances précises. Mais
comme je l'ai dit au Premier ministre, le processus d'identification avance. Il
y a des hauts et des bas et quelques accrocs d'ici ou là. Mais on considère
aujourd'hui qu'il va arriver au bout dans les semaines ou les quelques mois qui
viennent. (...) Le Premier ministre souhaite détenir toutes les données
logistiques, techniques, financières avant lui-même de se déterminer sur une
date. Ce qui est sûr, c'est que tout le monde veut, espère, souhaite que les
élections aient lieu en 2009. Qu'en 2009 ce soit vraiment l'année des élections
en Côte d'Ivoire. 




Vous avez dit
qu'il y avait des accrocs concernant le processus d'identification. Mais vous
n'êtes pas sans savoir que cela est dû à des problèmes financiers. La communauté
internationale a-t-elle une réponse à cela?




A .J
: Ces accrocs sont dus entre autres, à des problèmes financiers. Mais il y a
aussi des obstacles logistiques et techniques. Heureusement, grâce à Dieu, il
n'y a pas pour l'instant d'obstacles politiques majeurs. C'est pour cela que
nous continuons à être optimiste et à espérer que les élections auront lieu.
Puisque les principaux dirigeants politiques de Côte d'Ivoire manifestent
toujours leur volonté d'aller aux élections dans des délais raisonnables. Et
tant que ce consensus existe, il y a évidemment un espoir fort que les élections
se tiennent. Sur le financement, évidemment, c'est un des aspects importants.
Nous avons parlé avec le Premier ministre de l'initiative PPTE, du point de
décision. C'est très important pour la Côte d'Ivoire. D'abord parce que cela va
régler le problème de la dette. Ce qui va alléger considérablement le budget de
la Côte d'Ivoire. Cet argent qui est et était consacré à la dette, devra être
consacré à d'autres dépenses autres que le remboursement de la dette. Et donc au
financement du processus électoral. L'initiative PPTE devrait déboucher aussi
sur une reprise de la coopération pleine des institutions financière
internationales avec la Côte d' Ivoire et de blocages de fonds importants qui se
chiffrent en centaines de millions de dollars. Nous avons évoqué ce sujet et
j'ai confirmé au Premier ministre que le gouvernement français était actif et
militait en faveur de l'adoption du point de décision une fois que toutes les
conditions qui sont parfaitement surmontables par le gouvernement ivoirien
seront remplies. Mais là aussi, c'est plutôt un constat optimiste. »




 






Aujourd'hui, le 15 janvier : l'administration en route pour la
zone Cno




Fraternité Matin
 – « 
Le
4e accord complémentaire à l'Accord politique de Ouagadougou entre en vigueur
effectivement à compter de ce matin. Conformément à la date indiquée dans le
texte signé le 22 décembre par le Président Laurent Gbagbo, le Premier ministre
Guillaume Kigbafori Soro et le facilitateur de la crise ivoirienne, le Président
burkinabé Blaise Compaoré. En effet, trois membres du gouvernement se
retrouveront aujourd'hui, à Bouaké, capitale du centre mais qui abrite le
quartier général des Forces nouvelles, pour présider deux cérémonies qui ont
valeur de « symbole ». Il s'agit, d'une part, du Garde des Sceaux, ministre de
la Justice et des Droits de l'homme, Koné Mamadou qui conduit une délégation
d'une trentaine de membres avec pour objectif «la présentation de tout le corps
judiciaire aux autorités locales et aux populations», a expliqué, hier, le chef
de cabinet du ministre de la Justice, Kui Biert Ibrahim. (...)




Les kits sont
disponibles :

L'équipement des bureaux qui a déjà commencé va se poursuivre les
jours à venir puisque le matériel est déjà acheté. L'Onuci se dit également
disposée à en assurer le transport. Le chef de cabinet du ministre Koné Mamadou
rassure sur la disponibilité des kits promis par le ministère de l'Economie et
des Finances puisque le Cnpra le lui a confirmé hier. En ce qui concerne les 4
départements sur 11 où les tribunaux n'ont pas encore été réhabilités par
l'Union européenne, le ministère envisage de «louer des bâtiments pour servir de
bureaux». Les kits qui ne sont que des frais d'accompagnement serviront, entre
autres, à payer le matériel minimal de travail, les toges. » 




 





Unicité des caisses : Charles Diby à Bouaké




Fraternité Matin
 – « 
Le
ministre de l'Economie et des Finances, Charles Koffi Diby et son collègue de
l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Dosso Moussa, par
ailleurs secrétaire national chargé de l'Economie et des Finances des Forces
nouvelles co-président aujourd'hui, à Bouaké, à 15 heures sur le boulevard du
Carnaval, la cérémonie de finalisation du projet sur l'unicité des caisses de
l'Etat. Cela marque officiellement le retour à Bouaké des structures financières
du ministère de l'Economie et des Finances telles que les douanes ivoiriennes,
les impôts et le guichet unique. Qui, depuis le déclenchement de la crise
militaro-politique du 19 septembre 2002, étaient absentes dans les zones centre,
nord et ouest. Rappelons que l'année dernière, une cérémonie similaire avait été
organisée à Ouangolodougou en présence du ministre de l'Economie et des
Finances, marquant le retour de la douane ivoirienne dans les zones Cno, mais
cela n'a pas donné les résultats escomptés. Parce que, selon le ministre Dosso
Moussa, ce retour, en son temps n'a pas été précédé sur le terrain d'une
véritable campagne de sensibilisation de leurs populations et des éléments des
Forces armées des Forces nouvelles (Fafn). Aujourd'hui, les données ont changé,
tous semblent accepter le retour de l'administration financière dans les zones
Cno. Cela démontre une fois de plus que la paix est définitivement de retour en
Côte d'Ivoire. »





 


 




Côte
d'Ivoire-politique-opération d'enrôlement-arrêt de travail des agents INS à
Bouaké



La CEI appelle à la reprise du travail




Fn-ci.com  – « 
Le
bon déroulement de l'opération d'identification de la population et de
recensement électoral à Bouaké a été perturbé le mercredi 14 Janvier 2008, à la
suite d'un arrêt de travail des agents de l'Institut National de la Statistique
(INS) qui ont manifesté contre le non paiement de leur salaire. Face à ces
perturbations qui ont entravé le déroulement normal de l'enrôlement, la
Commission Electorale Indépendante (CEI), par la voix de son Superviseur général
de la région de la Valle du Bandaman, M. Bamba Yacouba, qui intervenant dans le
journal télévisé de la télévision locale, TVNP, a invité les agents INS à
reprendre le travail dès le jeudi matin. «  Nous comprenons la situation des
agents qui ont manifesté ce matin. Mais nous tenons à les rassurer qu'ils seront
payés. Peut être même avant une semaine. Je prends la responsabilité sur moi et
je les invite à reprendre le travail dès le jeudi 15 Janvier » a rassuré le
Superviseur général et porte parole adjoint de la CEI.Poursuivant dans son
intervention, M. Bamba a demandé aux agents INS de ne pas remettre en cause le
remarquable travail qu'ils ont démarré ensemble depuis le 18 novembre 2008.  Il
a par ailleurs profité de son passage sur la télévision locale pour informer les
populations ivoiriennes vivant à Bouaké de la fermeture de certains centres de
collectes compte tenu de la faible affluence des pétitionnaires depuis quelques
temps sur les sites d'enrôlement. Avant d'appeler une fois de plus les
retardataires à aller se faire enrôler car la fin de l'opération est pour
bientôt. Lancée le mardi 18 novembre 2008 au Lycée Classique de Bouaké, en
présence du ministre Konaté Sidiki, du corps préfectoral et de la municipalité,
l'opération d'enrôlement a atteint la barre des 150 000 personnes enrôlées dans
la commune de Bouaké, grâce à une organisation parfaite de la CEI sur le
terrain. »




 






Daloa : A quelques jours de la fin de l'opération
d'Identification - La Police empêche des nordistes de se faire enrôler
 




Le Patriote  – « «On
les arrête mais ils sont toujours là.. » ce bout de phrase d'un officier de la
préfecture de police de Daloa, prononcé le vendredi dernier, trahit mal les
propos du préfet de police. Pourtant, un peu plus tôt, ce préfet feignait de ne
rien savoir des nombreuses arrestations et autres détentions injustifiées de
pétitionnaires nordistes supposés militants du RDR, par des éléments dont il a
la responsabilité. Mieux, il illustre bien le plan d'intimidation dont la police
et certains chefs de centres se font la main agissante. Le lundi dernier, sept
personnes supposées étrangères et accusées de fraude sur leur identité y avaient
été conduits manu militari, après leur interpellation dans les centres
d'identification de l'EPP saint Joseph, CAFOP-extension et Fadiga à Daloa. Ils
seront libérés par la suite, après une nuit passée au violon, faute de preuve.
Depuis le lundi 05 janvier dernier, ce sont plus d'une trentaine de
pétitionnaires tous portant des noms à consonance nordique qui ont été
interpellés et détenus par les éléments du préfet de police, Yao Siagbé, sans
aucune procédure de déferrement ni raison valable. Leur motivation, nul ne sait.
Si ce n'est le préfet lui-même qui argue mordicus n'être au courant d'aucune de
ces arrestations sans fondement, ce sont ses éléments qui disent obéir aux
ordres. De qui ? Serait-ont tenté de se demander. En tout état de cause, le
constat est clair et la procédure toute simple. Pour ce qui nous a été permis de
constater sur le terrain, le plan d'intimidation dont les chefs de centres
d'enrôlement et la police constituent le premier maillon, consiste à semer
autant que possible, la peur et le doute au sein des populations du nord qu'on
dit proche du Rassemblement Des Républicains (RDR) et qui, face aux nombreuses
calomnies et arrestations arbitraires continuent sans faiblir à se mobiliser
pour l'opération. [...] ».