REVUE DE PRESSE DU 9 MARS 2010

9 mar 2010

REVUE DE PRESSE DU 9 MARS 2010







Développement
durable, paix, sécurité / Y.J Choi prévient :

''Nos objectifs
seront aléatoires, si...''





L'Intelligent d'Abidjan– «
Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, YJ. Choi, a présidé lundi, 8 mars, la célébration de la Journée
internationale de la femme au siège de l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI). La cérémonie a vu la participation de représentants de
l'ONUCI, d'agences de l'ONU, de l'Etat ivoirien et d'organisations
non-gouvernementales actives dans le domaine des droits humains et du genre.
Portant à la connaissance de l'assistance, le contenu du message du Secrétaire
général des Nations Unies, Ban Ki-moon, M. Choi a rappelé que l'égalité des
sexes  et l'autonomisation des femmes sont essentielles pour que l'ONU puisse
mener à bien sa mission, qui est notamment d'instaurer l'égalité des droits et
la dignité pour tous.  Il a noté que, si des progrès ont été réalisés ces quinze
dernières années, les  Nations Unies - qui en font une de leurs priorités –
considère que beaucoup reste à faire...car, a rappelé le chef de l'ONUCI, « tant
que les femmes n'auront pas été libérées de la pauvreté et de l'injustice, la
réalisation de tous nos objectifs, la paix, la sécurité, le développement
durable, sera aléatoire »....Deux thèmes ont été retenus en Côte d'Ivoire, à
savoir le thème international « Egalité des Droits, Egalité des
opportunités pour tous dans le monde entier
 » et un thème national,
« Elections et promotion de l'Egalité des Chances ».
Selon la responsable de
l'Unité Genre de l'ONUCI, Eva Dalak, cette journée s'inscrit dans les stratégies
des Nations Unies pour faire avancer la recherche de l'équilibre dans les
relations de genre à tous les niveaux et dans tous les secteurs. [...] ».




 




L'Onu demande des
lois qui érigent la violence en crime




Fraternité Matin
 –

« Il y a un an, j'ai lancé une campagne appelant les peuples et
les gouvernements du monde entier à s'unir pour mettre fin à la violence à
l'égard des femmes et des filles. Cette campagne se poursuivra jusqu'en 2015,
date butoir pour la réalisation des Objectifs du millénaire pour le
développement, parce qu'il existe entre elle et les Objectifs du millénaire un
lien évident. Nous devons faire cesser cette violence ordinaire, profondément
ancrée dans la société, qui détruit des vies, ruine la santé, entretient la
pauvreté et entrave la réalisation de l'égalité entre les femmes et les hommes
et l'émancipation des femmes. Il existe également un lien entre la violence
faite aux femmes et la propagation du Vih/sida. [...] «Les effets de cette
violence sur les femmes et les filles mais aussi sur leur famille, sur leur
groupe social et sur la société en général, mesurés au nombre de vies anéanties,
sont incalculables. Et bien trop souvent, ces crimes demeurent impunis et leurs
auteurs libres. Il n'est aucun pays, aucune culture ni aucune femme, jeune ou
âgée, qui soit à l'abri de ce fléau. De plus en plus, les hommes commencent eux
aussi à s'élever contre cette violence, infamante pour nos sociétés. [...] Nous
devons œuvrer ensemble pour dire haut et fort, au niveau le plus élevé, que la
violence, quelles qu'en soient la forme et les circonstances, ne sera plus
tolérée. Il nous faut des politiques économiques et sociales qui favorisent
l'émancipation des femmes. [...] Il faut des lois qui érigent la violence en crime
et qui obligent les auteurs à répondre de leurs actes, et il faut faire
respecter ces lois». La  campagne «Tous unis pour mettre fin à la violence à
l'égard des femmes» encourage les hommes et les femmes à se donner la main pour
s'opposer à cette violence. «Ce n'est qu'en unissant nos forces que nous
bâtirons des sociétés plus équitables et pacifiques. Alors, en cette Journée
internationale de la femme, engageons-nous, tous, à agir pour faire changer les
choses."[...]» .




 




Journée internationale de la femme La division des droits de
l'homme de l'Onuci célèbre les femmes




Le Mandat
 –
« La Côte
d'Ivoire, à l'instar des autres pays du monde, a célébré Hier, la femme. C'est
ainsi que celles de Vridi 3, dans la commune de Port-Bouët, ont été célébrées
par la division des droits de l'homme de l'Onuci. La division des droits
del'homme de l'Onuci, en partenariat avec l'Ong ''Bokayé'', ce qui signifie
''Aidez-nous'', a célébré hier à Port Bouet (Vridi 3), les femmes de cette Ong
qui regroupent cinq communautés de la Cedeao (Côte d'Ivoire, Nigeria, Burkina,
Mali et Ghana). Elle a eu lieu en présence de M. Simon Munzu, Chef de la
division des droits de l'homme de l'Onuci. Mme Ballet Elisabeth, représentante
de Mme le maire, a rendu un vibrant hommage aux femmes de cette Ong pour leur
courage. Elle a invité l'Onuci à aider ces femmes qui se battent pour
l'épanouissement de leur famille. Mme Tanoh, présidente de l'Ong ''Bokayé'', a
profité de cette journée commémorative pour faire des doléances. Il s'agit,
entre autres, de l'électrification des salles de classe, l'installation de
lampadaires pour l'éclairage public et l'instruction des femmes sur leurs
droits. M. Charles Ndikuriyo, porte-parole de la division des droits de l'homme,
a livré le message du Sg des Nations Unies, M. Ban Ki-moon. Il en ressort que «
La liberté de la fille et de la femme est un impératif. L'égalité des mêmes
chances fait partie des droits inaliénables. Nous sommes tous perdus lorsque la
femme n'arrive pas à contribuer au  développement ». M. Simon Munzu, Chef de la
division des droits de l'homme de l'Onuci, a renouvelé le soutien de la division
auprès de ''Bokayé''. De façon symbolique, il a salué 22 femmes pour, dit-il,
exprimer son soutien à toutes les femmes présentes sur les lieux. Notons que
deux sketchs ont été présentés en vue de sensibiliser un tant soit peu
l'assemblée sur les violences faites aux femmes. »




 




Agboville l'Onuci
équipe
La voix de l'Agnéby




Fraternité Matin  –

« Du matériel flambant neuf vient d'être offert à la radio «La voix de
l'Agnéby
» par l'Onuci. D'une valeur de 12 millions de Fcfa, ce don doit
oeuvrer à «la sensibilisation des populations à la paix, aux élections et la
pérennisation des acquis
», dira le représentant de l'Onuci, Cheick Touré. Et
d'ajouter : «Les médias sont des outils de renforcement de paix durable, de
cohésion sociale. L'Onuci ne ménagera aucun effort dans ce sens
...». Le maire
de la commune, Assamoi Téchi Claude, a adressé des mots de remerciements au
donateur, avant de dire aux responsables de la radio qu'ils ont un don précieux
à mettre à la disposition de la population. Il a aussi rappelé que ce n'est pas
la première fois que la mairie bénéficie des projets à impact rapide initié par
l'Onuci. En effet, 7,5 millions ont servi à installer 200 commerçants sur la
place du marché il y a quelques années. Pour le Pca délégué, Yao Kokola
Ambroise, ce matériel de pointe permettra d'atteindre les hameaux les plus
reculés. Enfin, le secrétaire général de préfecture, Mme Anderson Ama, a
remercié l'Onuci et souhaité que la radio La voix de l'Agnéby demeure un
vecteur de paix, de concorde, de cohésion sociale... »




 




Zouhan
Hounien - Hamadoun Touré aux Ivoiriens




Allez
à la paix"




Notre
Heure  –


« L'Onuci, a organisé les 3,4 et 5 Mars 2010 la 4ème édition de ses journées de
promotion de la paix à Zouhan Hounien. Au cours de la conférence de presse qu'il
a animée le Jeudi 04 Mars à la préfecture, Hamadoun Touré, porte parole et chef
du bureau de l'information publique adjoint a demandé à chacun de marcher sur la
roue de la paix pour un climat électoral apaisé. Avec comme thème central '' Les
population de Zouhan-Hounien et l'ONUCI main dans la main dans un environnement
électoral apaisé'', le porte parole de l'ONUCI a au cours de cette conférence
répondu à toutes les questions liées à la situation socio politique en Côte
d'Ivoire. « (...) Nous devons considérer les derniers évènements comme un incident
de parcours. Mais la leçon est que les ivoiriens sont habités par la volonté
d'aller à la paix et cela soutenu par la possibilité apportée par la
facilitation à appuyer les ivoiriens à aller à la paix. Des incidents ont été
enregistrés certes, mais le soutien de la communauté internationale n'a jamais
fait de défaut à la Côte d'Ivoire, qui doit consolider ses acquis et les
préserver pour sortir de la crise dans le calme. Il faut que les Ivoiriens
marchent sur la route de la paix dans un climat électoral apaisé », a souhaité
Hamadoun Touré. [...] 
Parlant
de la gestion du contentieux, le porte parole de l'ONUCI a souligné que c'est
celui qui pense que quelqu'un n'a pas le droit d'être sur la liste électorale,
qui doit apporter la preuve. « Nous aurons toujours le souffle nécessaire pour
aider la Côte d'Ivoire à sortir définitivement de la crise. Quand c'est dur, il
n'y a que les durs qui gagnent. C'est pourquoi il faut avancer sur la route de
la paix » soutient-il. [...] Le préfet du département de Zouhan Hounien M. Boni
Agnimel Salomon qui a dit sa joie d'accueillir ces journées de l'ONUCI a demandé
à l'ensemble des Ivoiriens de se battre pour ne pas que les élections
chamboulent. "Notre pays a assez souffert parce que les gens sont venus
d'ailleurs pour tuer et piller touts nos ressources. Maintenant que nous sortons
de la crise, il ne faut pas mettre en cause le processus de paix en cours. Ce
qui a été fabriqué avec beaucoup de peine et de détermination ne doit pas
échouer par la faute de certaines personnes », a plaidé le préfet de Zouhan
Hounien. »




 




Le Cps veut "une
coopération soutenue entre le Facilitateur, l'Ua et la Cedeao"




Fraternité Matin  –

« Lors de sa dernière réunion, le 5 mars dernier à Addis-Abeba, le Conseil de
Paix et de Sécurité (Cps) de l'Union Africaine s'est réjoui du retour de
l'accalmie en Côte d'Ivoire. Alors que cette instance avait exprimé «sa
préoccupation face aux difficultés
» récentes. Notamment à la suite des
manifestations de rue ayant entraîné des morts, de nombreux blessés et des
dégâts matériels importants, consécutivement à la dissolution du gouvernement et
de la commission électorale indépendante, le 12 février dernier, par le Chef de
l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo. «Le Conseil s'est félicité des efforts
déployés par le Facilitateur, le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso, qui
a permis de surmonter les difficultés rencontrées dans le processus de sortie de
crise en Côte d'Ivoire
», indique le communiqué final qui a sanctionné la
218è réunion. Il a néanmoins relevé «la nécessité d'une coopération soutenue
entre le Facilitateur, l'Ua et la Cedeao
» dans la gestion du dossier. «Le
Conseil a noté l'espoir que ces avancées faciliteront l'apaisement des esprits,
la restauration du calme et de la sérénité, la relance du processus préparatoire
des élections
», poursuit le communiqué. Faisant remarquer que les récents
troubles dans le pays «ont découlé de l'absence d'un consensus entre les
parties prenantes sur la liste électorale»
, le Cps a demandé «à toutes
les parties d'apporter leur entière coopération à la Cei pour lui permettre de
s'acquitter efficacement des responsabilités qui sont les siennes, y compris le
règlement sur la liste électorale et l'établissement de la liste électorale
définitive»
. Le Cps a encouragé les parties ivoiriennes «à faire preuve
d'un esprit de consensus et de tolérance mutuelle, en gardant à l'esprit le fait
que le processus doit être inclusif
», souligne ledit communiqué. [...] ».




 




CEI : Le nouveau
président a rencontré, hier, le facilitateur à Ouagadougou, avant de recevoir en
début de soirée, à Abidjan, le président de la Bad. Bakayoko sollicite l'appui
de Blaise Compaoré




Fraternité Matin
 –
« Le nouveau président de la commission électorale indépendante (CEI), Youssouf
Bakayoko, a été reçu le 8 mars, en audience, à Ouagadougou, par le Président du
Faso et facilitateur de la crise ivoirienne, Blaise Compaoré, a indiqué le site
internet de la présidence burkinabé. Ancien ministre des Affaires étrangères,
Youssouf Bakayoko, membre du Pdci-rda, parti d'opposition, qui a été élu par
consensus (19 voix sur 20) président de la CEI le 26 février 2010, a confié à la
presse être allé «voir le facilitateur du dialogue direct interivoirien, (pour)
le saluer et le remercier» pour l'appui qu'il lui a toujours apporté depuis ses
fonctions de chef de la diplomatie ivoirienne. Youssouf Bakayoko en a profité
pour exprimer ses besoins dans le cadre de ses nouvelles fonctions. Tout
naturellement, il a «sollicité le même appui» de la part de Blaise Compaoré,
ajoute la même source. Étant en début de fonction, le président de la CEI a
ajouté n'avoir pas encore pris connaissance des questions du contentieux sur la
liste électorale, mais sa «priorité sera de reprendre le travail où il a été
laissé et faire en sorte que cette crise prenne fin». Pour lui, c'est ensemble
que toutes les parties impliquées dans le processus de paix vont examiner la
situation et définir la ligne à suivre. [...] ».




 




Rencontre de vérité
sur le désarmement Soro ''transpire'' à Bouaké





L'Intelligent d'Abidjan  – «

Le Premier ministre
Guillaume




Soro a entamé depuis
quelques jours une rencontre avec ses ComZones sur la question




cruciale du
désarment et de la réunification de la Côte d'Ivoire. Ce conclave qualifié par
les uns et les autres de tous les dangers pour la cohésion des Forces Nouvelles
n'en finit pas de s'allonger. A tel point que pour dissiper les zones d'ombre et
les malentendus, le secrétaire général des Forces Nouvelles a consenti à
convaincre ses hommes sur pas moins de trois jours, tout en annonçant ce jour
pour faire connaître la position exacte de son mouvement sur la question. Il
faut dire que Guillaume Soro a du pain sur la planche face à ses ComZones qui
pour certains ne sont pas prêts à désarmer pour l'instant. Or c'est, à en croire
nos sources, ce que le secrétaire général des FN exige de ses hommes afin de ne
pas donner du grain à moudre à la majorité présidentielle qui fera du
désarmement, son prochain cheval de bataille lorsque le contentieux électoral
sera vidé. Soro qui fait face à la fronde de certains ComZones dont il a les
noms, au vu de leur attitude lors de la crise de l'article 48, tente malgré tout
de parvenir à imposer son point de vue. Et pour mieux se faire entendre, il a
mis dans la balance, le fait que ceux-ci doivent respecter les dispositions de
l'Accord complémentaire de Ouaga, qui prévoit un désarmement deux mois avant la
présidentielle. La journée d'hier fut très mouvementée. Les discussions se sont
étalées sur plusieurs heures. Commencé aux environs de 11h, le conclave se
poursuivait encore après 21h et cela sans le Premier ministre. »




 




Alain Donwahi (Conseiller spécial du Premier ministre chargé de
la Défense et de la sécurité) : "La démobilisation des ex-combattants suffit
pour aller aux élections"




Le Nouveau Réveil
  -

«
Alain
Donwahi, conseiller spécial du Premier ministre chargé de la Défense et de la
sécurité lève un coin du voile sur la phase militaire de l'accord de
Ouagadougou. Il dresse le bilan partiel du désarmement, de la démobilisation des
ex combat tants et du démantèlement des groupes d'autodéfense ou milices. Il
annonce que 80% du travail a été déjà effectué. [...]




 




Le NR
 Peut
on aller aux élections sans la démobilisation et le démantèlement ?




AD :
La
démobilisation concerne les ex com battants et le démantèlement, les groupes
d'autodéfense. Concernant la démobilisation, il faut continuer. Effectivement au
niveau des ex combattants Fafn, 11000 environ ont déjà été démobilisés et quand
on fait le compte, il reste à démobiliser environ 12.000 encore. C'est ce genre
d'opération qu'il faut terminer avant les élections. Puisque les personnes
démobilisées sont celles qui ne vont pas rester ou bien Van c'est-à-dire
"Volontaires nouvelle armée", ces personnes ne vont pas rester au service du
Cci.




 




Le NR : La somme de
500.000 Fcfa promis aux ex combattants et certains miliciens est elle toujours
d'actualité ?




AD : C'est toujours
d'actualité parce que prévu dans l'accord. Mais c'est un choix. Un élément ne va
pas bénéficier aussi biendes 500.000Fcfa et d'un programme de réinsertion. Ce
qu'il faut savoir, c'est que les personnes qui bénéficient des 500.000 ne
pourront pas prétendre au programme de réinsertion. Ce que nous avons demandé
aux démobilisés, c'est de regarder dans un premier temps ce qui est possible de
faire au niveau de la démobilisation. Parce que la réinsertion dépense plus de
500.000Fcfa par personne démobilisée. Cela a été prévu par l'accord. L'Etat doit
faire l'effort qu'il faut. [...] ».