REVUE DE PRESSE DU 4 NOVEMBRE 2008

4 nov 2008

REVUE DE PRESSE DU 4 NOVEMBRE 2008

Identification/ Yua Koffi aux préfets : "Faisons en sorte que le processus soit fiable"
Fraternité Matin
– «Le président de la Commission nationale de supervision de l'identification s'est entretenu à Aboisso avec le corps préfectoral. Le président de la Commission nationale de la supervision de l'identification (Cnsi), M. Yua Koffi, a eu une séance de travail, hier, avec le corps préfectoral de la région d'Aboisso et du département d'Alépé. Ainsi que tous les commissaires locaux de la Cnsi desdits départements. Pour le président de la Cnsi, cette séance prépare la phase du processus d'identification des populations et de l'enrôlement électoral qui débutera bientôt à l'intérieur du pays. Aussi, veut-il sensibiliser le corps préfectoral qui représente ''un maillon essentiel'' dans les activités que mène la Cnsi, sur le terrain. Il a instruit le corps préfectoral sur le mode opératoire du processus de l'opération et la circulaire du Premier ministre. Et saisi cette occasion pour inviter l'ensemble des préfets, secrétaires généraux de préfecture, sous-préfets et commissaires locaux de la Cnsi, à la vigilance. Afin que cette opération se fasse dans la sérénité et la discipline. «Faisons en sorte que ce processus soit fiable», a-t-il conseillé. Aux populations, M. Yua a demandé de sortir massivement pour se faire enrôler. Parce que, dira-t-il, «pour l'instant cette opération est gratuite, mais après, nous ne savons pas à quel coût la carte nationale d'identité sera délivrée. C'est pourquoi, je demande à la population de se mobiliser pour se faire enrôler». Le président de la Cnsi a également promis que les équipes d'enrôlement seront doublées voire triplées dans certains centres de collecte pour éviter les engorgements. S'agissant de la date de la fin de l'opération d'identification, M. Yua Koffi a rassuré qu'un décret sera pris incessamment en conseil des ministres pour sa prorogation.

Affaire d'enrôlement frauduleux à Koumassi : Soro saisit la justice
Le Quotidien
– « [...] La requête du Chef du gouvernement vise «l'ouverture d'une enquête préliminaire, aux fins de situer toutes les responsabilités dans cette affaire ; aussi bien la responsabilité de chefs de centres d'enrôlement que celle des pétitionnaires enrôlés dans des conditions irrégulières» précise un communiqué de la primature. L'affaire a été rendue publique par le porte-parole du Premier ministre lors d'un passage au journal télévisé de 20 h le dimanche dernier. [...] Par ailleurs le Premier ministre a demandé à la Sagem sécurité de procéder au contrôle de tous les enrôlements qui ont été fait dans le district d'Abidjan. L'objectif étant de détecter tous les enrôlements frauduleux qui ont pu être faits depuis le démarrage de l'opération. »

Menaces contre le Premier ministre, la CEI et l`accord de Ouaga - Affi N`guessan prépare-t-il un coup d`Etat ?
Le Nouveau Réveil
– «Au moment où la Côte d'Ivoire rêve d'élections et que les filles et fils du pays, toutes tendances politiques confondues, essayent de mobiliser toutes leurs énergies et intelligences pour gagner le pari de la sortie de crise démocratique en Côte d'Ivoire, Pascal Affi N'guessan a entrepris de s'attaquer à la racine même du processus de paix en cours, c'est-à-dire le Premier ministre Guillaume Soro. Le président du FPI a mis la tête du dépositaire de l'accord de Ouaga à prix dans les agoras, parlements et dans les cercles des miliciens dont le FPI revendique officiellement la paternité... Prenant prétexte des énormes retards accusés par le programme de sortie de crise, retards principalement dus au manque de bonne volonté du camp présidentiel, Affi N'guessan a décidé de préparer les esprits de la jeunesse désœuvrée du FPI à engager une "guerre de libération" contre la Primature de Guillaume Soro. " Quand on a un médecin qui n'arrive pas à nous guérir on le change. Soro doit savoir qu'il y a des médecins qui sont passés avant lui et qui n'ont pas guéri, ils sont partis. Si lui aussi n'arrive pas, il va partir (...) s'ils sont là-bas pour mélanger les choses, qu'ils sachent que les agoras et les parlements sont toujours là, que les milices et les groupes d'auto-défense sont toujours là et que si on ne fait plus de bruit, ce n'est pas parce qu'on est mort, on regarde, on veille au grain et on réagira ", avertit le président du FPI qui lance au passage un ultimatum solennel à Soro, lui enjoignant d'organiser les élections au plus tard la fin du 1er trimestre 2009. En clair, le FPI est prêt à reprendre la rue pour conduire l'accord de Ouaga à sa dernière demeure...Gbagbo a déclaré la fin de la guerre, Affi vient de déclarer que la guerre contre Soro est loin d'être terminée. Et il serait bien naïf de croire que ce sont juste des paroles en l'air, pour mettre la pression sur le chef du gouvernement. [...] ».

Mathias Kakou répond à Affi N'guessan :« Si Soro tombe, Gbagbo tombe »
L'inter
– « Le leader du Parti pour le progrès socialiste (Pps), a animé une conférence de presse avant-hier au Golf Hôtel. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, le jeune leader politique a interpellé ouvertement le président Pascal Affi Nguessan qu'il a accusé d'avoir « prophétisé la chute du Premier ministre Guillaume Soro ». « Nous n'apprécions pas les propos du président du Fpi, qui dit que Soro doit partir de la Primature », a-t-il martelé. Mathias Kakou de Vigny s'est posé la question de savoir si cette sortie du N° 1 du Fpi relève du chantage ou d'une réelle volonté de voir le secrétaire général des Forces nouvelles partir de la primature avant la fin du processus de paix en cours ? Il dit être d'autant plus choqué par les propos d'Affi Nguessan que « depuis la nomination de M. Guillaume Soro, secrétaire général des Forces nouvelles à la Primature, le processus de sortie de crise a enregistré beaucoup de progrès ». Il en veut pour preuves la réunification du pays qui garantit à ce jour la libre-circulation des personnes et des biens sur l'ensemble du territoire, de même que les visites d'Etat du président Gbagbo en zone Cno et les opérations d'enrôlement en cours. Autant d'avancées qui ont amené le conférencier a invité « M. Pascal Affi Nguessan, président du Fpi, parti présidentiel, à soutenir le Premier ministre Guillaume Soro, à lui faire des propositions raisonnables par le dialogue et la concertation, pour s'informer et harmoniser leur point de vue ». Pour le secrétaire général du Pps, une certitude demeure à ce jour : « la chute d'un des belligérants entraînera inéluctablement celle de l'autre et donc de la Côte d'Ivoire. Si Soro tombe, Gbagbo tombe ».

Venance Konan sur afrik.com : "J`ai peur que le pire ne soit devant nous... Un jour ça va exploser !"
Le Nouveau Réveil
– « [...]
L'Onu vient de reconduire ses sanctions contre la Côte d'Ivoire jusqu'à la tenue d'une élection présidentielle. Trouvez-vous cette décision pertinente ?
Venance Konan : Tant qu'on n'a pas trouvé une solution à la crise, il vaut mieux ne pas donner des armes aux belligérants. Aujourd'hui, on est en train de nous faire croire que Guillaume Soro (l'actuel Premier ministre ivoirien et secrétaire général de l'ex-rébellion des Forces Nouvelles, ndlr) et le président ivoirien Laurent Gbagbo sont de grands amis, que Charles Blé Goudé (le leader des Jeunes patriotes, mouvement proche du parti au pouvoir, ndlr) et Guillaume Soro s'entendent bien, mais personne n'est dupe ! J'ai peur que le pire ne soit devant nous. Je ne crois pas du tout en cette paix annoncée. Pour moi, c'est une paix factice. Le fait est qu'aujourd'hui les ex-rebelles, comme on les appelle, sont toujours armés et occupent toujours le Nord. Les milices qui sévissent à l'ouest du pays et à Abidjan sont toujours présentes. Je les ai vues dans un quartier qui s'appelle Willamsville, à Abidjan, faire leur footing au petit matin. Et ce n'est pas le seul quartier où on peut les voir. C'est une réalité que nous vivons tous les jours. Nous sommes dans une fausse paix dans laquelle chaque partie attend de voir qui baissera la garde le premier. Les problèmes de fond qui nous ont conduits dans cette crise restent toujours présents, notamment le problème d'"ivoirité".

{L'élection présidentielle, initialement prévue pour 2005, a été maintes fois reportée. Aujourd'hui, la date du 30 novembre prévue par l'accord de Ouagadougou semble elle aussi compromise. On parle désormais du premier trimestre 2009. Comment expliquez-vous cette situation ?}

V.K. : Dans nos propositions en 2005, nous parlions d'un scénario que nous avons appelé la fuite en avant. Nous y sommes. C'est-à-dire qu'on ne règle rien, mais on essaie de gagner du temps, chacun se croit plus intelligent que l'autre et le pays est en train de couler. Parmi les éléments qui me permettent de dire que le pire est devant nous, il y a la violence qui s'institutionnalise en Côte d'Ivoire. Si vous avez suivi l'actualité de ces derniers jours, il y a une rumeur d'enlèvements d'enfants. Ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Aujourd'hui, il est dangereux d'être sur les routes à partir de 18 heures. Des "coupeurs de route", des brigands, sont partout, dès la tombée de la nuit. A Abidjan, les bandits agissent impunément, notre police est complètement pourrie, la corruption gangrène toute la société... Tout cela me fait croire que le pire est devant nous. [...] ».

Cheick Boikary Fofana au gouvernement : "Aucune communauté ne doit être victime d'agression"
Le Patriote
– « l'initiative de l'ONG Latif Kabir, en collaboration avec l'association des musulmans ferrailleurs de Côte d'Ivoire, le président du Conseil supérieur des Imams a rendu une visite de courtoisie hier lundi aux ferrailleurs d' Abobo Banco. Une visite qui a enregistré la présence du ministre de tutelle, Sidiki Konaté. L'occasion était donc bonne pour le Cheick de rendre un hommage appuyé au ministre qu'il considère comme étant l'un des ministres musulmans de la république qui s'implique à fond dans les activités de la communauté. « Vous êtes le type de ministre musulman que recherche la communauté parce que vous affiché votre foi sans complexe», a lancé le Cheik à l'attention du ministre. Et de regretter que sur une douzaine de ministres musulmans dans le gouvernement, seuls les ministre Sidiki, Ibrahim Sy Savané et Mabri Toikeusse sont véritablement présents aux côtés de la communauté musulmane. « L'intellectuel, le riche et celui qui a le pouvoir doivent être aux côtés de leur communauté. C'est ce qui fait la force d'une communauté. Malheureusement, ces trois catégories ont été longtemps indisponibles pour la communauté musulmane», a t-il déploré. S'adressant, au gouvernement, après que les responsables des ferrailleurs aient dressé un tableau noir de leurs activités, ponctuées d'une séries d'incendies dont les pertes sont estimées à plus de 9 milliards, le Cheick à charger le ministre Sidiki Konaté d'un message ferme : « Il ne faut plus qu'une communauté se sente victime d'une agression gratuite (...) Il faut qu'on inculque la culture de la protection du bien d'autrui aux uns et aux autres. L'Etat doit protéger les personnes et les biens. Sinon, il faut craindre que demain les gens ne veuillent se rendre justice. En évitant les causes des troubles, on évite les troubles» a martelé le Cheik. Selon lui, brûlé un marché, une casse c'est brûler une partie de l'économie de la Côte d'Ivoire. « C'est un acte de lâcheté. » a-t-il conclu. Pour sa part le ministre du tourisme et de l'artisanat a annoncé l'adoption prochaine d'un code de l'artisanat ainsi que l'aménagement d'un nouveau site de recasement des ferrailleurs à N'Dotré dans la commune d'Abobo. »

Présenté comme le cerveau d'un coup de force imaginaire - Colonel Fofana et Cdt Sékongo, frappés du délit de patronyme
Le Patriote
- « Arrêté le 26 septembre après s'être rendu dans les locaux de la Direction de la surveillance du territoire (DST), le lieutenant colonel partage aujourd'hui son séjour carcéral avec deux autres officiers, le colonel Fofana Lassina et le Commandant Sékongo Doulaye. Ils y croupissent pour les mêmes motifs : complicité pour vol d'armes, trouble à l'ordre public, activités subversives visant l'atteinte à l'autorité de l'Etat etc. En réalité, leur premier péché c'est d'être originaire du nord. Même leurs ennemis les plus irréductibles ne croient pas au fardeau qu'on veut les faire porter. Le colonel Fofana Lassina, on le présente comme un homme affable, sans histoire, partageant le sourire qui régénère et réconforte. Responsable du service courrier, il s'est proposé volontaire pour assurer le fonctionnement du musée des armées qu'il savait cher au général Guéï Robert. Le Commandant Sekongo Doulaye, major de la promotion dont issue l'actuel commandant du théâtre des opérations, le capitaine de frégate, Konan Boniface dit-on doit ses difficultés à ce promotionnaire du cours spécial de l'école navale en France. Les deux se vouent une inimitié au sein de la Marine. Et c'est là de notoriété. Pourquoi se haïssent-ils ? Nos interlocuteurs se perdent en conjonctures ? »

Présidentielle : 500 ex-combattants de Lima aux côtés d'Alassane Ouattara
Fraternité Matin
– « Le Rdr a enregistré, samedi, le soutien de jeunes originaires de Toulepleu pour sa course au pouvoir. Nous, groupe d'ex-combattants de la Fs Lima, déclarons solennellement, en ce jour béni du samedi 1er novembre 2008, rallier les rangs du Rassemblement des républicains pour la victoire du Bravetchê, Alassane Dramane Ouattara». C'est en ces termes que Patrice-Médard Téni, responsable du groupe des ex-combattants Lima, a rendu publique l'adhésion de cette milice à la cause du président du Rdr, candidat de ce parti à la présidentielle. C'était samedi dernier dans un hôtel à Marcory. A l'occasion de la sortie officielle de l'Union des jeunes patriotes pour la victoire de Alassane Dramane Ouattara à la présidence de la République de Côte d'Ivoire (Ujpv-ADO). Une cérémonie qui a réuni une vingtaine d'ex-combattants de Lima venus de Toulepleu. Autour des ministres Cissé Bacongo et Hamed Bakayoko, qui en étaient les parrains, et d'autres responsables du Rdr, dont Mme Anne Ouloto, directrice départementale de campagne de Alassane Ouattara à Toulepleu. Patrice-Médard Téni et ses camarades estiment que «Vivre ensemble», le projet de société du candidat des Républicains, est celui qui «prend le mieux en compte les aspirations de ses sœurs et frères Ivoiriens et ceux propres au développement de Toulepleu». C'est donc pour formaliser leur soutien à ce projet de société que ces ex-combattants ont créé l'Ujpv-ADO. Le président de l'Union, Péhé Anthelme, lui, a accusé le Fpi de n'avoir pas été reconnaissant à leur égard. Alors que, a-t-il estimé, ils ont défendu le régime de Laurent Gbagbo pendant la crise. Les ex-combattants de Lima, qui évaluent leur nombre à 500, ont donc décidé de militer désormais au Rdr. [...]. »

Événements de novembre 2004 : Les parents des victimes réclament réparation à la France
Fraternité Matin
– «A la faveur de la fête de Toussaint, comme pour rendre hommage à « ses disparus », le Collectif des parents des victimes décédées (Copavid) à la suite des événements de novembre 2004, a organisé une conférence de presse. Ce, en prélude à la 4e commémoration desdits évènements. A cette occasion, le président du Copavid, Bernard Touré Tobin a, d'entrée de jeu, demandé à la France réparation pour le mal à eux fait. Il entend organiser un sit in pacifique ce vendredi 07 novembre, devant l'Ambassade de France ; sit in à la suite duquel une motion sera lue et remise aux autorités françaises. Pour exiger d'elles, une indemnisation des ayants droit des victimes, s'élevant à 50 milliards de Fcfa. Car dira Bernard Touré, « c'est l'armée française qui a tiré et tué nos parents aux mains nues, venus défendre la patrie ». A ce sujet, il a demandé à la France de traiter leur dossier avec hardiesse comme elle le fait si bien pour l'affaire «Guy-André Kieffer ». En outre, parlant du « black-out » sur les actions judiciaires engagées en Côte d'Ivoire et en France, le président du Copavid a interpellé l'Etat ivoirien pour qu'il fasse en sorte qu'une issue heureuse soit trouvée à cette situation. Pour « rendre honneur et gloire aux héros de la résistance ». Par ailleurs, il a dit ne pas comprendre l'indifférence de l' «alliance patriotique ». « Nous sommes écoeurés que des gens qui ont lancé l'appel à la mobilisation, organisent aujourd'hui des journées d'hommage sans même associer les orphelins et les parents de victimes décédées, c'est frustrant'', s'est-il offusqué. Pour terminer, le conférencier a invité la classe politique à prendre conscience et à cesser « toute politique meurtrière ».

Des transporteurs protestent contre le racket et les tracasseries routières à Bonon
Bouaflé, 04 nov
–« Des chauffeurs et transporteurs de marchandises issus du Syndicat national des transporteurs de marchandises et voyageurs de Côte d'Ivoire (SNTMVCI) ont observé lundi un arrêt de travail, pour protester contre le racket et autres tracasseries routières dont ils sont encore victimes de la part des éléments des Forces de sécurité. Selon les témoignages recueillis sur place, les transporteurs ont volontairement accepté de payer un droit de traverse de 3.000 FCFA par jour aux principaux corridors de la ville, malgré les appels et les mesures du chef d'Etat Major des armées mettant fin au racket et à la corruption sur les routes. "L'appétit venant en mangeant", selon les camionneurs qui transportent la banane et le cacao des villages vers la ville, ce droit de traverse est passé à 6.000 F, avant d'être porté aujourd'hui à 10.000 FCFA.Une situation contre laquelle ils ont protesté, en relevant des retraits de permis et des contraventions de complaisance de la part des éléments des Forces de sécurité. Des commerçantes de banane interrogées sur les tracasseries routières ont avoué que la situation à Bonon est intenable pour la simple raison que les policiers demandent trop aux transporteurs qui répercutent toutes ces charges sur elles. De sorte que le voyage de banane qui était de 15.000F pour une KIA de trois tonnes est passé à 50.000 F. En ce qui concerne les Forces de sécurité, elles n'ont pas voulu s'ouvrir à la presse pour donner leur version des faits. Néanmoins, l'adjoint au commandant de compagnie de la gendarmerie de Bouaflé, dépêché sur les lieux pour ramener la paix entre les agents mis en cause et les transporteurs, a juste noté que "les choses sont rentrées dans l'ordre". Du côté des transporteurs, l'on reste encore prudent par rapport à la normalisation des relations entre policiers et chauffeurs. »