REVUE DE PRESSE DU 31 DECEMBRE 2010

31 déc 2010

REVUE DE PRESSE DU 31 DECEMBRE 2010

Marche de « libération » de Blé Goudé : L`ONU met en garde contre une attaque du Golf Hôtel
L'Expression
- Le chef de l`ONU Ban Ki-moon a mis en garde jeudi les partisans du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo contre une attaque de l`hôtel d`Abidjan qui sert de quartier général à son rival Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale. "Une attaque contre le Golf Hôtel risque de provoquer des violences à grande échelle qui pourraient rallumer la guerre civile", a déclaré M. Ban dans un communiqué. Selon son porte-parole, Martin Nesirky, M. Ban a rappelé que la mission de maintien de la paix de l`ONU dans le pays avait l`autorisation d`utiliser "tous les moyens nécessaires pour protéger son personnel ainsi que les fonctionnaires d`Etat et les autres civils présents dans l`hôtel". Charles Blé Goudé, leader des "jeunes patriotes", partisans de Laurent Gbagbo, a affirmé mercredi qu`ils allaient "libérer à mains nues" à partir de samedi le Golf Hôtel d`Abidjan qui sert de quartier général au camp d`Alassane Ouattara. Quelque 800 Casques Bleus de la force de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) sont stationnés aux abords de l`hôtel. Mais le complexe est soumis à un blocus routier des forces fidèles à Laurent Gbagbo. "La situation qui se détériore continue d`être un motif de profonde inquiétude pour le secrétaire général" de l`ONU, a souligné Martin Nesirky.
M. Ban est "effaré " par les appels de Charles Blé Goudé à "libérer" le Golf Hôtel, a-t-il ajouté. En outre, Ban Ki-moon a rappelé que toute attaque contre les forces de maintien de la paix constitue un crime au regard de la loi internationale. "Toute attaque contre le Golf Hôtel pourrait engendrer des violences généralisées qui risquent de relancer la guerre civile", a encore dit le chef de l`ONU.

L'ONUCI n'a pas tiré sur la foule à Abobo
Le Nouveau Réveil
- Les Casques bleus de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), n'ont pas tiré sur la foule lors d'une patrouille à Abobo, contrairement aux informations mensongères véhiculées le 29 décembre 2010 par la Radio Télévision Ivoirienne (RTI). La vérité des faits est toute simple. Une patrouille des forces militaires de l`ONUCI a été prise à partie le mercredi 29 décembre aux environs de 10 heures du matin par des jeunes en colère dans la commune d`Abobo et elle a essuyé des tirs d'armes à partir des bâtiments sur l`axe routier entre le dépôt 9 de la SOTRA à Avocatier et le village d`Anonkoua Kouté vers le quartier PK18. La patrouille, après avoir tiré des coups de sommations en l'air, comme c'est la règle, a pu, avec l'aide des éléments du CECOS et de la garde républicaine, franchir les barrages qui avaient été dressés pour la freiner et regagner le siège de l'ONUCI, à Sebroko. L'ONUCI exprime son indignation devant les manœuvres de la RTI destinées à inciter une partie de la population à la haine pour l'empêcher de se concentrer sur son travail au service du peuple ivoirien.
L'ONUCI rappelle qu'elle n'est en guerre contre personne et qu'elle est décidée à mener sa mission de paix jusqu'à son terme pour aider la Côte d'Ivoire à trouver une solution pacifique à la crise post-électorale qui ne profite à personne. Elle appelle toutes les parties au calme, à la sagesse et à la sérénité pour une sortie de crise définitive.

Les Casques bleus à propos de prétendus tirs sur des civils - "Nous n'avons pas tiré sur la foule à Abobo"
Nord-Sud
- La télévision nationale aurait-elle poussé l'intoxication jusqu'à faire croire qu'une patrouille de l'Onuci a tiré sur des civils à Abobo ? Le scénario est probable si l'on en croit le porte-parole de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci). « Ce sont des histoires », a confié son porte-parole, Hamadoun Touré, joint, hier, par téléphone. Dans la matinée, un attaché militaire de la mission onusienne a démenti la version diffusée, la veille, par la Rti. « Les Casques bleus de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire n'ont pas tiré sur la foule lors d'une patrouille à Abobo, contrairement aux informations mensongères véhiculées le 29 décembre 2010 par la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rtri) », a-t-il confié, dans une déclaration au siège de la mission sis à Attécoubé. Que s'est-il donc passé ? « Une patrouille des forces militaires de l'Onuci a été prise à partie le mercredi 29 décembre aux environs de 10 heures du matin par des jeunes en colère dans la commune d'Abobo. Et, elle a essuyé des tirs d'armes à partir des bâtiments sur l'axe routier entre le dépôt 9 de la Sotra à Avocatier et le village d'Anonkoua Kouté vers le quartier PK18 », a-t-il relaté. « La patrouille, a poursuivi l'intervenant, après avoir tiré des coups de sommations en l'air, comme c'est la règle, a pu, avec l'aide des éléments du Cecos et de la garde républicaine, franchir les barrages qui avaient été dressés pour la freiner et regagner le siège de l'Onuci, à Sebroko ». L'opération a exprimé son indignation devant les manœuvres de la RTI destinées à inciter une partie de la population à la haine pour l'empêcher de se concentrer sur son travail au service du peuple ivoirien. Elle a rappelé qu' « elle n'est en guerre contre personne et qu'elle est décidée à mener sa mission de paix jusqu'à son terme ».

Point de presse du Chef du Département des Opérations de maintien de la paix de l'ONU sur les violences post-électorales
Alain Leroy
: "La RTI est responsable des sentiments de haine anti ONUCI"
Le Mandat - Le chef du Département des Opérations de maintien de la paix de l'Onu a animé un point de presse lors de son dernier passage en Côte d'Ivoire

Marco Oved (AP) : Je voudrais savoir comment vous allez contrer cette campagne contre l'ONUCI qu'on entend sur les ondes de RTI ? Justement en se trouvant dans une position difficile en ayant déjà certifié la victoire d'un candidat. C'est très difficile de garder une position impartiale et en même temps certifier un côté et pas l'autre.

ALR : « Oui mais je rappelle. Ce n'est pas faire preuve de partialité que d'appliquer le mandat qui est donné par le Conseil de sécurité. Certifier des résultats de façon rigoureuse et juridiquement rigoureuse. Je le répète vérifié par les services juridiques de l'ONU. Ce n'est pas faire preuve de partialité. C'est appliquer le mandat. Alors, on peut se poser des questions sur les leçons à tirer d'un rôle de certification confié aux Nations Unies. Cette question là est ouverte pour le futur. Mais là, nous ne pouvons pas faire autre chose que d'appliquer les résolutions du Conseil de Sécurité. Et je le rappelle qui était à la demande même des autorités ivoiriennes et des différentes parties ivoiriennes. Donc c'est parfaitement clair. Alors votre question comment faire avec la RTI ? D'abord bien sûr, nous soulevons cette question régulièrement. Je l'ai soulevé avec monsieur Djédjé tout à l'heure. Le Secrétaire général, lui-même l'évoque régulièrement. Et ensuite, il est clair que je sais bien que beaucoup écoute ce qui se passe sur RTI. Les incitations à la haine, et je sais bien en particulier ceux qui sont responsable de la justice internationale écoute également. Et je crois que plus il y a d'incitation à la haine contre des populations civiles ou contre l'ONUCI, ou d'incitation à la violence. Plus ceux qui sont responsables de ces instigations à un moment devront faire face aux conséquences de leurs actes ou de leurs déclarations.

Jean Philippe Remy (Le Monde): Vous l'avez rappelé, il entre dans les détails du mandat et notamment les règles d'engagement que la libre circulation s'exerce. L'utilisation de la force est prévue que cette libre circulation s'exerce. Nous avons tous vu et entendu dans Abidjan à quel point elle est entravée. Est-on en train de concevoir de nouvelles formes de fonctionnement pour la mission pour que la circulation des différentes unités de l'ONUCI soit exercée et comment est-ce qu'on peut envisager ça ?

ALR : « Alors vous l'avez rappelé. Le mandat est très clair. Nous devons avoir liberté de circulation sur l'ensemble du territoire. Il y a eu des cas de blocage que vous avez tous vu et que nous continuons à voir. Premier point ce matin, j'ai évoqué la question avec le général Mangou qui m'a assuré, évidemment, que ça doit être revu, que ses promesses soient suivies d'effet. Que du côté des forces militaires, il n'y aurait plus d'entrave à notre liberté de mouvement des forces militaires. Je parle de l'ensemble. Je dis bien les FANCI, la garde républicaine, le Cecos ou autres. Non. C'est une promesse. Il faut maintenant voir qu'elle se traduit dans la réalité. Mais c'est déjà au moins bien d'avoir cette promesse là. On va voir si ça se traduit effectivement dans les jours qui viennent. Première chose, la voie, j'allais dire, diplomatique, la demande etc. Premier point. Donc promesse donnée ce matin par le général Mangou. Il a été très clair. Qu'aucune des forces militaires ne chercheraient à entraver notre liberté de mouvement dorénavant. A voir bien entendu. Les promesses engagent ceux qui les écoutent mais surtout ceux qui les promettent, ceux qui les donnent.

Deuxième point, la mission, c'est son rôle sous l'autorité du Représentant spécial, du Commandant des Forces et du commissaire de police, tous les jours, évalue comment faire face à ces nouveaux obstacles qui peuvent être créés ici ou là, alors par les autorités ou bien par la population. Ce n'est pas un jeu malheureusement, c'est un cas très difficile. Mais tous les jours nous devons nous adapter à une situation différente. Et Yopougon, justement, nous avons beaucoup de leçons à tirer de Yopougon. Je ne vais pas vous révéler tous les détails de ce que nous avons l'intention de faire. Mais en tout cas, nous avons l'intention de faire respecter notre liberté de mouvement. [...]

Oskar Espelde (TV Basque) : Est-ce vrai que c'était le Chef d'Etat major Philippe Mangou qui a sauvé hier les casques bleus, je l'ai lu en titre dans un journal ; Pouvez vous nous donner aussi une idée de l'offre qui a été faite par les Présidents de la CEDEAO à Laurent Gbagbo ? Parce qu'il a rencontré d'abord le Représentant Spécial.

ALR : Alors, à la première question, oui c'est vrai. C'est le Général Mangou lui-même qui est venu hier porter assistance aux soldats qui étaient en difficulté face a une population qui était très nombreuse, qui était de plusieurs centaines et là je salue son courage et sa détermination de venir nous porter assistance. Cela a été très utile et je l'en ai remercié ce matin et je l'en remercie encore aujourd'hui. C'est évident que lui, comme nous, est concerné par le fait que si certains appellent à la haine, ça risque des bains de sang come cela aurait pu avoir lieu à Yopougon. Son intervention a permis d'éviter un bain de sang, je crois que c'était précieux. Mais pour les éviter à l'avenir et là je le répète, que RTI cesse ses appels anti-ONUCI. Mais je remercie a nouveau le Général Mangou pour son action déterminée et très courageuse d'hier qui a effectivement permis d'éviter un bain de sang.
Deuxième question sur les 3 Présidents de la CEDEAO. Le Représentant Spécial Monsieur Choi, a leur demande, ainsi que l'Ambassadeur de la CEDEAO et de l'Union Africaine leur ont fait un briefing sur la situation avant qu'ils ne rencontrent les autorités. Avant qu'ils ne rencontrent le Président Gbagbo et le Président Ouattara.
Mais après, je n'ai pas à révéler la teneur de leurs entretiens. C'est à eux de dire. Je comprends qu'aujourd'hui même, ils font rapport au Président Jonathan à Abuja. Moi ce que j'en comprends, c'est que la décision prise qu'ils reviennent sous confirmation du Président Jonathan lui-même, ils reviennent le 3 janvier pour une sorte de dernière tentative de trouver une solution pacifique.

Ange Herman Gnanih (TV5 Monde) : Lors de sa dernière intervention, le Président Ouattara demandait à ce que l'ONU fasse encore plus quant à la protection des populations. Ce volet est d'autant plus important qu'on a vu un petit peu les limites de votre action sur le terrain. Il y a eu beaucoup de morts. Pourtant il y a tous les jours des patrouilles qui sillonnent la ville d'Abidjan mais malgré cela, on n'a pas pu éviter le pire aux populations. Qu'est-ce qui va changer maintenant?

ALR : Alors, d'abord sur la protection des civils – premier point – la résolution du Conseil de Sécurité est très claire. Les premiers responsables de la protection des civils, ce sont les autorités ivoiriennes. Ce sont les premiers responsables, bien sûr. Ceux qui ont des forces sur le terrain, bien sûr. Mais chacun sait bien qu'il n'est que sur l'ONUCI que la pression porte parce qu'elle a ce mandat très clairement dans la résolution 1962. Donc, un, nous augmentons le nombre de patrouilles. Nous avons augmenté le nombre de personnel à Abidjan. Nous augmentons le nombre de patrouilles, en permanence, de jour et de nuit. Nous avons développé, donc, vous ce que vous savez, ce call center, dans lequel tous les gens peuvent nous appeler. On a développé le nombre de lignes parce qu'effectivement il y a des soirs où nous avions des nombres d'appels très importants. [...] Il est difficile de protéger l'ensemble ... je ne pourrais jamais promettre qu'il n'y ait plus un seul mort quand il y a..., c'est des millions de personnes alors que toutes nos troupes à Abidjan ne font que neuf mille hommes, si on les mettait tous à Abidjan, ce serait pas suffisant pour garantir la protection de chaque personne. Mais en tout cas, c'est pour nous une priorité absolue. Il y a eu – vous l'avez su – 173 morts, dans les jours précédents, au moins c'est ceux que notre mission avait pu vérifier, peut-être plus.[...] Renforcer les patrouilles, renforcer les moyens d'alerte, développer les contacts avec la population locale, développer les agents de liaison avec la population locale pour qu'ils puissent nous prévenir immédiatement dès qu'ils se sentent en danger et s'assurer – et là on doit le faire de façon ferme, si certains nous bloquent au moment où nous voulons aller protéger les civils, que nous franchissions ce barrage parce que c'est inadmissible qu'on nous empêche de protéger les civils.

Romain Mielcarek (L'Express) : On évoque des disparitions – un certain nombre – on ne sait pas combien il y'en a pu avoir. Est-ce que l'ONUCI a aujourd'hui les moyens d'enquêter, de chercher les gens qui ont disparu et d'enquêter sur les gens qui ont été tués.

ALR : Alors, l'ONUCI, comme vous le savez, a une section qui s'occupe des droits de l'homme,[...] Je comprends que demain au point de presse on en reparlera, mais l'ONUCI a une section qui s'occupe des droits de l'homme, et qui est appuyée pour les enquêtes par nos policiers, nos policiers individuels, donc c'est elle qui fait le travail. Alors, de temps en temps, nous avons été obstrués, comme à Anyama en particulier. Vous avez bien vu qu'on a été empêché de rejoindre Anyama ; la mission, dans les premiers temps, nous avons, maintenant, eu accês à Anyama, mais pour le moment l'enquête n'a pas encore été concluante, mais c'est évident que ça fait partie de notre tâche, d'enquêter sur toutes les violations éventuelles des droits de l'homme. Nous sommes équipés pour cela. Et l'important, c'est la liberté de mouvement pour pouvoir enquêter directement sur place.

Jérôme N'Dri (Le Mandat) : Vos troupes au Golf sont confinées. Elles n'arrivent pas à exercer les mouvements de liberté pour se ravitailler. Est-ce que vous avez parlé de cela avec le Général Mangou pour que le blocus soit levé ?. Pour que vos hommes puissent circuler librement entre le Golf et le centre ville ?

ALR : La réponse est oui. J'en ai parlé au Général Mangou et c'est vrai que depuis un ou deux jours nous avons les accès sans difficultés pour nos troupes à l'Hôtel du Golf. Cela fait partie des progrès dans la liberte de mouvement sur lequel nous travaillons chaque jour. Nos Forces ont accès à l'Hôtel du Golf par la route sans difficulté, j'espère que cela va durer bien entendu et nous ferons tout pour que ça dure Et le général Mangou me l'a confirmé ce matin.

C'est évidemment un point essentiel que les troupes de l'ONUCI puissent exercer leur mandat. Nous devons protéger les autorités gouvernementales. Il faut donc un accès pas seulement par la voie aérienne mais également par la route.

JN: Vos troupes ont été accusées de transporter du matériel pour les rebelles, de transporter les rebelles. Qu'est-ce que vous répondez à ces accusations ?

ALR : Cela fait partie exactement des accusations mensongères que j'ai évoquées. On sait très bien que ce n'est pas le mandat de l'ONUCI et elle ne le fera pas. Et si un individu se livrait à cela, il serait sanctionné. Nous n'avons pas à transporter ni à aider militairement ou logistiquement quelque troupe militaire que ce soit. Nous transportons nos propres troupes, nous n'apportons pas d'appui à d'autres forces.

Désiré Kanon (AP) : Concernant la neutralité de l'ONUCI en Côte d'Ivoire lors du dernier affrontement qui a opposé les forces de défenses et de sécurité et les forces nouvelles, on a vu des vidéos où les forces de l'ONUCI ont combattu au coté des forces nouvelles.

ALR : C'est faux, on sait très bien que c'est faux .j'espère que vous ne rapporterez pas cet élément, c'est absolument faux. ! En aucun cas, l'ONUCI ne combat aux côtés des Forces Nouvelles. J'ai lu cela et cela fait partie des accusations mensongères. Les Forces Nouvelles ont combattu à ce check point certes mais en aucun cas nous n'avons combattu à leurs côtés. Cela fait partie des manipulations que, j'espère, aucun d'entre vous ne rapportera. Elles sont absolument contraires à la vérité et elles incitent à la haine et à la violence contre l'ONUCI .

René Kapita (ONUCI FM) : Jusqu'où peut aller l'ONU pour faire respecter le résultat des urnes que son Représentant spécial a certifié face à la résistance opposée par Laurent Gbagbo ?

ALR : Les Nations Unies, ce sont les états membres, vous avez déjà vu ce qu'a dit le Conseil de Sécurité qui, dans sa résolution 1962, fait explicitement référence aux décisions de la CEDEAO et de l'Union Africaine de reconnaitre le Président Ouattara. Et vous avez vu également que le 22 décembre, c'est un peu juridique, le comité d'accréditation des ambassadeurs auprès des Nations Unies a décidé par consensus d'approuver la nomination de l'ambassadeur choisi par le Président Ouattara. Plus important encore, c'est l'Assemblée générale des Nations Unies, donc les 192 états membres, qui, par consensus, c'est-à-dire sans qu'aucun pays n'objecte, a adopté cette accréditation de l'ambassadeur donc reconnaissant comme légitime le gouvernement du Président Ouattara. C'est donc une décision de l'Assemblée générale des Nations Unies. Les 192 états membres des Nations Unies, par consensus, ont validé la nomination de cet ambassadeur... Ce n'est donc pas le Secrétaire général de l'ONU encore moins M. Choi.

Menace de l'Onuci contre la Rti - De quoi parle Alain Le Roy ?
Le Temps
- Alain Le Roy, le chef du département des opérations de maintien de la paix de l'Onu qui était en mission récemment, en Côte d'Ivoire a menacé jeudi, la Radiotélévision-diffusion ivoirienne (Rti). Parce qu'elle véhiculerait selon lui, des appels à la haine et inciterait par la même occasion les populations à se tourner contre l'Organisation des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) présente dans le pays depuis l'éclatement de la crise en septembre 2002. Par la même occasion, Alain Le Roy a mis en garde et menacé par la suite la Rti et ses responsables, dont en premier lieu le Directeur général Israël Brou Amessan Pierre. « Si la population est manipulée pour se tourner contre l'Onuci, malheureusement, c'est la propagande de la Rti qui en est beaucoup la cause », dit-il. Cette menace de Alain Le Roy fait suite à un élément que la télévision nationale a diffusé mercredi lors de son édition de 20 heures. L'élément filmé montre les victimes des tirs des éléments de l'Onuci dans la commune d'Abobo, alors que ces personnes empêchaient ces Casques bleus de circuler. Cette menace de Alain Le Roy, le chef du département des opérations de maintien de la paix de l'Onu semble être incongrue. Puisque, la veille, à Yopougon, lorsque des populations de Niangon sud ont pris à partie des éléments des Casques bleu, la même Rti que vilipende Alain Le Roy a présenté des images sur ce qui s'est passé. Mais, Alain Le Roy présent à Abidjan n'a dit aucun mot. Tout simplement parce que, ici, ce sont les éléments de l'Onu qui ont été pris à parti par les civils. Pourquoi n'a-t-il pas réagi pour condamner l'attitude de la Rti ? Et puis de quelle haine parle Alain Le Roy? il oublie que c'est la soi-disant radio de la paix scotchée sur les collines de l'ex-hôtel Sebroko qui diffuse à longueur de journées, des messages haineux contre le régime de Laurent Gbagbo. Alain Le Roy oublie aussi que c'est cette même radio qui ressemble trait pour trait à la tristement célèbre radio des mille collines du Rwanda qui soutient le candidat malheureux de l'élection présidentielle, Alassane Dramane Ouattara ? Peut-être qu'il ne sait pas. Cette station ressemble à tout sauf à une radio normale. Car, elle prend ses ordres auprès du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), le Sud-Coréen, Young Yin Choï et de son porte-parole, le Tchadien Hamadoum Touré. Si tel n'est pas le cas, pourquoi donc les animateurs en langues locales ont démissionné en cascade ? En tout cas, Alain Le Roy doit comprendre que ses éléments y compris Young Yin Choï ne sont plus les bienvenus en terre d'Eburnie. Parce qu'ils ne sont impartiaux comme cela devrait être.

Côte d`Ivoire: l`ONU accuse le camp Gbagbo de l`empêcher d`enquêter sur l`existence de fosses communes
Abidjan.net
- Les Nations unies ont accusé jeudi les forces de sécurité du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo de leur interdire l'accès à des charniers présumés où seraient enterrés les cadavres d'opposants politiques tués depuis le second tour de la présidentielle, le 28 novembre.
Simon Munzu, chef de la division des droits de l'Homme de l'ONU en Côte d'Ivoire, a appelé les forces de sécurité à autoriser aux enquêteurs onusiens l'accès à un quartier pro-Gbagbo des faubourgs d'Abidjan où se trouverait l'une de ces fosses communes. Le camp Gbagbo a plusieurs fois nié l'existence de ce type de charnier. "Nous serons les premiers à dire que ces histoires sont fausses s'il s'avère qu'elles le sont", a déclaré Simon Munzu. "Nos découvertes sur ce sujet et leur annonce au monde auront une plus grande chance d'être crues que ces démentis répétés". Des mouvements de défense des droits de l'Homme accusent les forces de sécurité loyales à Laurent Gbagbo d'avoir enlevé et torturé des opposants depuis le second tour de la présidentielle. Les enquêteurs de l'ONU ont, eux, fait état de dizaines de cas de disparitions et de près de 500 arrestations. Les Nations unies affirment que les forces de sécurité leur ont barré l'accès au quartier où quelque 60 à 80 corps auraient été entreposés dans un bâtiment. Une deuxième fosse commune se trouverait à Gagnoa, dans le centre du pays, toujours selon l'ONU. Les éventuels corps qui s'y trouveraient viendraient s'ajouter aux 173 morts officiellement recensés par l'ONU depuis l'annonce des résultats contestés de la présidentielle.
(Source Ap)

Côte d`Ivoire : inquiétude de l`ONU, impatience de Ouattara
Abidjan.net
/ Nord Sud - New York, Francis Deng, le conseiller spécial de l`ONU pour la prévention des génocides, s`est déclaré ce jeudi 30 décembre 2010 «très inquiet» de la situation en Côte d`Ivoire, mettant en garde le président sortant Laurent Gbagbo qui refuse de quitter le pouvoir. Tandis que sur le terrain, une patrouille de l`Onuci a essuyé des tirs à Abidjan hier mercredi. En attendant le retour de la troïka de la Cédao le 3 janvier, Alassane Ouattara a exprimé aujourd`hui son souhait d`une « sortie diplomatique dans les plus brefs délais ». (Source RFI)

Médiation en Côte d`Ivoire: Goodluck Jonathan vendredi au Bénin
Abidjan. Net
- Le président nigérian Goodluck Jonathan se rendra vendredi au Bénin pour faire le point sur la médiation dans la crise ivoirienne, à laquelle participe le président béninois Boni Yayi. M. Jonathan, dont le pays exerce actuellement la présidence tournante de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao, 15 membres), s`entretiendra avec son homologue béninois de la crise en Côte d`Ivoire, a déclaré son attaché de presse Didier Aplogan. Les présidents béninois Boni Yayi, sierra-léonais Ernest Koroma et cap-verdien Pedro Pires ont rencontré mardi à Abidjan MM. Gbagbo et Ouattara, ainsi que Choi Young-jin, chef de la mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci). Ils retourneront en Côte d`Ivoire le 3 janvier pour poursuivre leur mission, avait indiqué M. Jonathan. (Source AFP)

Les Forces nouvelles mettent en garde et avertissent/"Nos troupes militaires demeurent en état d`alerte maximale"
Le Nouveau Réveil
- Des informations en notre possession font état de l'imminence d'une attaque armée contre les autorités légales et légitimes de Côte d'Ivoire bloquées à l'hôtel du Golf depuis plus d'un mois. Cette attaque à exécuter avant le retour le 03 janvier 2011 des envoyés de la CEDEAO, vise à assassiner le Président élu de Côte d'Ivoire, Monsieur Alassane Ouattara, le Premier Ministre Soro Guillaume et l'ancien Chef d'Etat, Monsieur Henri Konan Bédié. Selon ces informations, le complot est conduit par les officiers militaires félons et des responsables civils très proches de Monsieur Laurent Gbagbo, qui entendent rééditer le schéma des raids mortels du 31 décembre 2002 sur le bac de Béoumi, tout près de Bouaké, qui à l'époque avaient occasionné plusieurs dizaines de victimes.
Les Forces nouvelles, prenant à témoin l'opinion nationale et internationale, plus particulièrement les Chefs d'État de la CEDEAO et les Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire, appellent les Ivoiriens épris de Paix et de Justice à la mobilisation générale et décisive. Tous les sympathisants des Forces nouvelles résidant à Abidjan et banlieues doivent, dès ce jeudi 30 décembre 2010, se tenir prêts pour faire barrage à l'imposture et pour défendre par tous les moyens légaux les Institutions de la République incarnées par les nouvelles autorités. Les troupes militaires des Forces Nouvelles demeurent toujours en état d'alerte maximale. (Fait à Bouaké, le 30 décembre 2010Le Porte-parole des Forces nouvelles SOKONGO FÉLICIEN)