REVUE DE PRESSE DU 29 DECEMBRE 2008

29 déc 2008

REVUE DE PRESSE DU 29 DECEMBRE 2008







Fraternité Matin :

Sécurisation des plantations à l'ouest :

Gbagbo redéploie l'armée : Le Président
de la République a rassuré les planteurs baoulé des zones forestières venus lui
rendre hommage à Mama. Il a annoncé qu'il est en train de prendre des mesures
pour le retour des planteurs qui ont du mal à regagner leurs plantations à
l'ouest le fassent, en toute sécurité..... Ces planteurs avaient été mobilisés par
l'Union nationale des planteurs de café et de cacao (Unpcc-CI) pour rendre
hommage au Chef de l'Etat. Une occasion que leur illustre hôte a saisie pour
expliquer qu'il n'y a pas que les planteurs Baoulé qui n'ont pas encore pu
retrouver leurs plantations à l'ouest comme veulent le faire croire certaines
personnes. Ce sont, a soutenu Laurent Gbagbo, les planteurs Bété, Baoulé, Agni,
Mossi, Maliens... qui avaient été chassés de leurs plantations. Tout le monde
avait fui cette région pour échapper à la guerre qui y a été particulièrement
atroce, a martelé le Chef de l'Etat. «A Zou par exemple, les ¾ des planteurs
Guéré ne sont pas encore rentrés dans leurs plantations. Ils ont peur», a-t-il
indiqué. Il recevait ses visiteurs à la place publique du village. «Aujourd'hui
qu'on est en train de normaliser la situation, a insisté le Président de la
République, il faut que chacun retourne dans sa plantation»......Le Chef de l'Etat a
annoncé avoir commis le chef d'état-major des armées, le général Philippe
Mangou, d'envoyer des éléments des Forces de défense et de sécurité partout à
l'ouest pour sécuriser les plantations et permettre à tous les planteurs de
retourner sur leurs terres d'exploitation.




 




Le Quotidien  :
Fraudes massives à l'identité -
Les étrangers sont-ils une menace ?

A
Daloa, trente sept personnes ressortissantes de la Guinée, du Burkina Faso, du
Mali et du Niger sont activement recherchées pour un délit présumé de fraude à
l`identité. Depuis le début de l`enrôlement à l`intérieur du pays et dans les
zones centres, nord et ouest (CNO), les tentatives de fraude ne cessent de se
multiplier. Pourquoi, en dépit de la suppression de la carte de séjour qui
semblait justifier l`urgence à devenir coûte que coûte ivoirien, rien
n`arrête-t-il les fraudeurs ? Sont-ils manipulés ou intéressés ? Jamais équation
n`a été aussi compliquée, tant les cartes sont totalement brouillées. A priori,
le vote des étrangers ne profite qu`au rassemblement des républicains (RDR). Ne
serait-ce qu`en raison de la proximité idéologique entre eux et ce parti qui a
eu, à plusieurs occasions et de mille façons, à défendre les thèses
supranationales que les ressortissants de la CEDEAO n`exècrent pas. Suivi de son
allié du PDCI, les deux partis se sont souciés du sort des sans-papiers
étrangers, défendant qu`ils n`étaient que d`authentiques Ivoiriens. Leurs
chiffres avaient ensuite fait mouche - 4 millions de sans-papiers - au point de
justifier la tenue d`une nouvelle identification en Côte d`Ivoire. D`ailleurs,
le RDR cache encore à peine sa satisfaction, même s`il agace parfois ses alliés
du RHDP. Car pour les républicains, la moisson a été abondante. Le RDR annonce
en effet depuis plusieurs jours qu`ils ont le taux le plus élevé d`enrôlés et ne
souhaite officiellement pas que le processus intervienne après le désarmement
des rebelles, c`est-à-dire dès la fin du pouvoir des com-zones. Mais les
fraudeurs, dont l`administration ivoirienne n`a pas encore pris la pleine mesure
de son nombre, pourraient avoir leur propre agenda. Leur témérité, à n`en point
douter, dénote d`une certaine organisation. On sent en effet qu`ils irradient
toutes les zones, gouvernementales et CNO comprises, tous les registres de
l`Etat-civil, et ne semblent guère impressionnés par les menaces du chef de
l`Etat et des services légaux de répression, police et tribunaux pris ensemble.




 




Fraternité Matin :

Processus de paix/ Akoun Laurent : "On peut boucler les
réflexions sur la nouvelle armée en 15 jours"

Des responsables politiques se sont prononcés sur le IVe Accord complémentaire
et la réforme des Fds. Si les politiques s'alignent sur les signataires, des
ex-combattants émettent quelques réserves. «Je souhaite personnellement qu'ils
respectent leurs engagements», a déclaré, hier, le secrétaire général du
Pdci-Rda, Pr Alphonse Djédjé Mady, par téléphone, à l'endroit des deux parties
signataires, le Président de la République Laurent Gbagbo et le Premier ministre
Guillaume Soro. C'est dans le même registre que s'inscrit la secrétaire
nationale et porte-parole adjointe du Rdr, Mme Kandia Camara. «On se réjouit
toujours que les deux signataires de l'Accord politique de Ouagadougou
s'entendent pour faire progresser le processus de paix qui conduira à
l'organisation des élections. Nous les encourageons jusqu'à son aboutissement»,
a-t-elle affirmé, avec beaucoup de prudence. En effet, estimant qu'il s'agit
essentiellement de questions militaires dans cet accord, seules les deux parties
signataires sont mieux placées pour en parler. Le président de la commission
mise en place pour réfléchir à la réforme de l'armée, le député Akoun Laurent, a
été également interrogé. Vu que Ouaga IV donne un délai pour l'élaboration des
textes. «Les deux parties conviennent que les textes juridiques relatifs à la
Nouvelle armée nationale seront élaborés et signés au plus tard dans un délai
d'un mois à compter de la date de signature du présent accord complémentaire...»
(Titre II, art. 2). Akoun Laurent, bien que n'ayant pas voulu se prononcer sur
l'accord pour le compte de son parti, s'est néanmoins voulu rassurant. « Nous
avons mené les réflexions de base et indiqué quelques hypothèses. Nous attendons
que le Premier ministre nous donne les orientations et recommandations», a-t-il
dit. Et d'ajouter : «en 15 jours, nous pouvons boucler le travail». Le Premier
ministre est en vacances en France depuis le 5 décembre et ne devrait rentrer au
pays qu'au début de l'année 2009. Selon des sources proches de son cabinet, il
aurait reçu les résultats des premières réflexions sur la réforme de l'armée, il
y a quelques mois. Le député Akoun Laurent a précisé, à toutes fins utiles, que
le travail qui leur a été demandé «n'abrogera pas le Code de la fonction
militaire» en vigueur actuellement.




 




Le Patriote  :

Identification à Korhogo

Plus de 12 000 personnes enrôlées







 






Lancée
à Korhogo le 16 décembre 2008, l'opération conjointe d'identification de la
population et du recensement électoral a dépassé, à la date du 24 décembre, la
barre de douze mille personnes enrôlées pour la seule commune de Korhogo.

L'opération a permis d'enrôler, une semaine seulement après son lancement,
12.879 personnes dans l'ensemble des centres de collecte opérationnels dans la
commune, selon les responsables de ce processus à Korhogo. Entamée avec 12
centres de collecte, l'opération s'étend progressivement à toutes les autres
circonscriptions rattachées à Korhogo et permettra l'ouverture à terme de 110
centres. Notons qu'à ce jour, seulement 49 centres sont ouverts et fonctionnels.
Comme dans les autres localités où elle a démarré, cette opération suscite un
engouement et une forte mobilisation chez les populations qui envahissent chaque
jour les différents sites d'enrôlement. La seule difficulté rencontrée à
Korhogo, à l'instar des autres localités de la zone CNO, est liée aux
difficultés d'obtention des extraits d'acte de naissance et surtout des
certificats de nationalité pour les pétitionnaires de moins de 18 ans, les
tribunaux étant fermés depuis le déclenchement de la crise dans ces zones.

Notons que le commandant de la zone 10 de Korhogo, Fofié Kouakou Martin, s'est
fait enrôler le jour même du lancement de l'opération le mardi 16 décembre 2008.




 




Le Patriote  :


Identification à BOUNDIALI : L'opération atteint l'ensemble des

communes


"Je suis heureux que l'enrôlement arrive enfin dans ma commune, car, les
populations qui attendaient depuis quelques temps l'ouverture des centres,
commençaient à perdre patience ». Ainsi s'exprimait le maire de Kolia, Koné
Sourou, secrétaire national chargé des relations avec les élus au Rassemblement
des Républicains. Son enthousiasme est partagé par l'ensemble des autorités qui
sont soulagées de voir l'opération d'identification et de recensement des
populations atteindre enfin leur ville. En effet, après le lancement de
l'opération le jeudi 18 décembre dans la commune de Boundiali avec 9 centres
d'enrôlement, l'opération a enfin gagné les autres communes du département.
Ainsi, les équipes des communes de Kouto, Kasséré Gbon et Kolia sont à pied
d'œuvre depuis le 26 décembre. Selon le maire Koné Sourou, à Kolia, toutes les
dispositions sont prises pour recevoir les agents commis à l'opération dans sa
commune. Les difficultés d'ordre logistique et matériel qui se présentaient ont
trouvé entières solutions avec son implication personnelle et celle des cadres
de la commune. Pour parvenir à une mobilisation réussie des populations, le
maire qui est également le directeur régional associé de la campagne du Dr
Alassane Dramane Ouattara pour la région des Savanes entame dès le samedi 27
décembre, une tournée d'une semaine qui le conduira dans tous les hameaux de la
sous préfecture.




 




L'inter  : Processus
électoral : Les commissaires de la CEI en colère :

Les commissaires
locaux de la CEI ont exprimé samedi leur mécontentement. A l'origine de la
colère, le paiement de la prime de la seconde session qui leur est due » la CEI
a fait signer aux premiers commissaires des documents pour lesquels rien ne leur
a été donné. « Une magouille mal ficelée », selon les grévistes qui soutiennent
que sur leur fiche de paie figure une grille dans laquelle est mentionnées  en
substance paiement de la prime de session et une autre où on peut lire « 
perdiem de fin  de fin de formation ». si l'émargement de la première grille est
légitime,  selon eux,  la présence de la seconde ne se justifie pas, d'autant
plus qu'ils ne perçoivent pas d'argent relatif à une quelconque fin de formation




 




 




Soir Info :

REVELATION SUR LA GUERRE A L'OUEST DU

PAYS :Le président Gbagbo aux Baoulé des zones forestières : '' C'est
Charles Taylor qui a attaqué l'ouest de la Côte d'Ivoire ''

A l'ouest, ceux qui
ont attaqué ce sont des Libériens'', a déclaré le chef de l'Etat, le Président
Laurent Gbagbo, qui entendait ainsi lever un coin de voile sur l'origine des
animateurs de la sanglante guerre qui a éclaté à l'ouest de la Côte d'Ivoire, à
partir du 28 novembre 2002. Selon l'orateur, l'implication de l'ex-Chef d'Etat
libérien, Charles Taylor, dans la guerre meurtrière qu'a connue la partie
occidentale de notre pays ne fait plus l'ombre d'un doute. Le Président Laurent
Gbagbo, qui s'est voulu on ne peut plus formel, a imputé toutes les dérives et
exacerbations du conflit dans l'ouest montagneux à l'ex-président libérien qu'il
a taxé de menteur. ''Charles Taylor m'a menti, il a attaqué la Côte d'Ivoire'',
a affirmé Laurent Gbagbo. Il a expliqué que prenant au sérieux lesrumeurs de
l'éventualité d'une attaque libérienne, il a dépêché une délégation conduite en
son temps par l'actuel Ministre de l'Education nationale, Gilbert Bleu Lainé.
Devant cette délégation, Charles Taylor a fermement assuré qu'il n'avait aucun
plan d'attaque contre la Côte d'Ivoire qui, selon ses propres termes, ''lui a
rendu d'énormes services''. Poursuivant cette révélation, ce samedi 27 décembre
2008 au moment où il recevait les populations Baoulé des zones forestières du
pays, le Chef de l'Etat a ouvertement accusé l'ancien Président libérien
actuellement condamné pour crime de guerre, d'avoir pillé les ressources
minières et agricoles de notre pays. ''Il a envoyé les gens voler l'or d'Ity,
dans le département de Danané, avant d'aller voler le café et le cacao. Mais
aujourd'hui où se trouve-t-il ? Nous devons comprendre que Dieu venge toujours
ceux qui ont raison. C'est pourquoi je vous exhorte à faire le bien'', a conclu
le Président Gbagbo.




 




Le Patriote  :


Développement de l'activité portuaire en Côte d'Ivoire: Période
2009-2014 - Bolloré va investir 32 milliards FCFA-

32 milliards de FCFA. Tel est le montant que compte investir en Côte d'Ivoire,
pour la période 2009-2014, le Groupe Bolloré, à travers Bolloré Africa Logistics.
Nouvelle marque corporate qui fédère désormais toutes les activités transport et
logistique du groupe Bolloré en Afrique. Cette information a été donnée le
vendredi dernier, par M. Lionel Labarre, directeur régional de cette entreprise
au cours d'un déjeuner de presse à Abidjan. Selon M. Labarre, l'Afrique demeure
le partenaire privilégié du Groupe Bolloré, car bénéficiant d'un investissement
annuel moyen de 131 milliards FCFA. « L'Afrique sera le continent qui
bénéficiera de façon générale de meilleures opportunités d'investissements
malgré la crise financière internationale », a précisé M. Labarre.