REVUE DE PRESSE DU 26 DECEMBRE 2008

26 déc 2008

REVUE DE PRESSE DU 26 DECEMBRE 2008







Fraternité Matin:
Désarmement, grades, nouvelle armée : L'ACCORD SIGNE
ENFIN! - Après la réunion du Cea, lundi, à Ouaga, Gbagbo et Soro ont paraphé le
4e texte complémentaire de
l'Apo.
Les mandants ont entériné l'accord et ses annexes paraphés, lundi, par leurs
représentants aux négociations de Ouaga. Le Président ivoirien Laurent Gbagbo et
le Premier ministre Guillaume Soro ont signé le 4e accord complémentaire à
l'Accord politique de Ouagadougou. Appelé ''Ouaga IV'', le texte qui est
accompagné de deux annexes (une ordonnance et un décret) règle les questions
militaires restées en suspens depuis le début du processus de paix, en raison de
leur sensibilité. «Le quatrième accord complémentaire vient d'être signé par
Laurent Gbagbo, Président de Côte d'Ivoire; Guillaume Soro, secrétaire général
des Forces nouvelles, et Blaise Compaoré, président du Burkina Faso,
facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien», a déclaré le représentant
spécial de M. Compaoré en Côte d'Ivoire, Bouréima Badini, lisant un communiqué
devant la presse mercredi soir, dans la capitale burkinabé. L'information a
d'ailleurs été confirmée, a ajouté le confrère, par le ministre d'Etat, ministre
des Affaires étrangères et de la Coopération régionale du Burkina, Alain Bédouma
Yoda qui avait paraphé le document lundi, en même temps que les représentants
des deux délégations, le ministre de l'Intérieur Désiré Tagro (camp
présidentiel) et le chef d'état-major des Forces armées des Forces nouvelles, le
général de brigade Soumaïla Bakayoko Le texte a été successivement signé mardi
matin, à Paris, où il est en vacances depuis le 5 décembre, par le Premier
ministre Guillaume Kigbafori Soro. M. Lobognon le lui avait transmis en France
peu après qu'il a été paraphé par les représentants des deux parties. Après
Guillaume Soro, mardi, il est revenu à Laurent Gbagbo de signer le document,
mercredi, à 13h30, à Abidjan, avant que le facilitateur n'achève la procédure à
Ouagadougou le même soir. Le texte et ses annexes traitent pour l'essentiel des
problèmes militaires : la question des grades octroyés par le secrétaire général
des Forces nouvelles aux militaires déserteurs en dehors des procédures légales,
des quotas des ex-combattants des Fafn qui doivent intégrer la nouvelle armée,
le désarmement. Mais aussi le redéploiement de l'administration publique en vue
de la réunification du territoire.




 




L'inter :


Accord complémentaire « Ouaga IV »

Gbagbo et Soro ont signé
L'information
a été annoncée par Radio France internationale (RFI) et l'Agence France presse
(AFP) qui n'indiquent cependant ni la date ni le lieu de la signature de ce
quatrième accord complémentaire. Faut-il le rappeler, ce texte en préparation
depuis septembre et octobre 2008, a fait l'objet de discussion entre les
délégations du camp présidentiel et des Forces nouvelles la semaine dernière
dans la capitale burkinabé. Au terme des échanges, les protagonistes sont
parvenus à s'entendre sur les questions militaires, un des volets les plus
sensibles de l'accord de Ouaga. Pour l'essentiel, ce texte prévoie l'intégration
de 5 000 ex-combattants des FAFN dans la nouvelle armée ivoirienne, dans un
délai de deux ans. La mise en place effective de cette nouvelle armée devra
intervenir au plus tard un mois après l'investiture du nouveau président de la
République. En ce qui concerne les milices, « Ouaga IV » stipule que « leur
démantèlement, le stockage de leurs armes et leur démobilisation se feront
concomitamment avec la démobilisation des ex-combattants des FAFN ». Un montant
de 50 000 f Cfa devra être versé à chaque milicien ou soldat FAFN démobilisé
comme prime ou aide directe. Pour la sécurisation des élections, 600 éléments
des FAFN déjà formés seront déployés « sans délai » aux côtés de la police et de
la gendarmerie




 




Le Patriote  :


Accord complémentaire de Ouaga IV

Compaoré coupe la poire en deux


L'Accord politique de Ouagadougou vient de franchir, lundi dernier dans la
capitale burkinabé, un pas décisif sur le chemin du retour à la paix en Côte
d'Ivoire. C'est le cas de le dire.......on peut dire que le facilitateur Blaise
Compaoré a résussi à mettre d'accord les deux parties en coupant la poire en
deux. D'un côté, le camp présidentiel a mis dans la balance, avant les
négociations, la question du désarmement des ex-combattants des Force nouvelles
et l'unicité des caisses avec pour corollaire, l'extension de l'autorité de
l'Etat sur l'ensemble du territoire national. De l'autre côté, les ex-rebelles
ont mis un accent particulier sur l'avenir de leurs soldats, à savoir leur
intégration dans l'armée nationale et la reconnaissance de leurs grades. Un
terrain d'entente a été trouvé sur toutes ces questions entre les
ex-belligérants.




 




Le Temps :
Intégration des 5000 ex-combattants dans l`armée- Le
Président Gbagbo donne son ok-
Le président de la République de Côte
d`Ivoire, Laurent Gbagbo, a signé un accord intégrant les ex-rebelles des forces
nouvelles dans les forces de sécurité ivoiriennes. Un important pas vers la
stabilité du pays. Le président ivoirien Laurent Gbagbo et le Premier ministre
Guillaume Soro, ancien chef de la rébellion des Forces nouvelles ont signé un
accord intégrant les ex-rebelles dans les forces de sécurité ivoiriennes, a-t-on
appris mercredi de source officielle à Ouagadougou. Il s`agit d`un accord
complémentaire, appelé "Ouaga IV", à l`accord de paix de 2007. Avec cet accord,
quelque 5000 ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN)
devraient être intégrés "dans un délai de deux ans" dans la nouvelle armée
ivoirienne........ L`accord prévoit aussi la formation de 3.400 autres éléments des
FAFN pour être affectés à des tâches de sécurité aux fins de leur déploiement
aux côtés des forces sécuritaires (police et gendarmerie).




 




Le Temps :
Activités gouvernementales - Que cache l'absence prolongée de Soro ?
Depuis
près de deux semaines, le Premier ministre Guillaume Soro est hors du
territoire, précisément à Paris. Où, il s`est fait envoyer la copie du quatrième
accord complémentaire de l`APO, qu`il vient de signer. Ce, par l`intermédiaire
de l`un de ses fidèles lieutenants, Alain Lobognon son conseil spécial chargé de
la communication, au frais de l`Etat de Côte d`Ivoire. Au moment où le
gouvernement a décidé de réduire, le train de vie de l`Etat, mais aussi, le
nombre de voyages des membres du gouvernement à l`étranger. M. Soro, dit-on est
depuis près de deux semaines, à l`étranger, pour rencontrer des bailleurs de
fonds et autres partenaires au développement, qui voudraient financer le
processus de sortie de crise. Mais ce qui intrigue les observateurs et le monde
des médias, c`est que, contrairement à ses habitudes, la cellule de
communication de la Primature ne fait pas d`écho de ce séjour, prolongé du P.M.
ivoirien sur les bords de la Seine. Qu`est-ce qui peut vraiment de l`empêcher à
venir participer à un Conseil des ministres extraordinaire, aussi important et
consacré à la loi de finance pour le budget d`Etat 2009 qui se chiffre à plus de
2464,3 milliards de FCFA. ? Dans un contexte de tension de trésorerie sur les
caisses de l`Etat où depuis quelques temps, celui-ci a du mal à boucler ses fins
de mois. Avec en sus, la gestion de la grève des mairies qui a paralysé
l`activité dans les collectivités décentralisées. Pis, au moment des
négociations sur le quatrième accord complémentaire avec à son ordre du jour, le
quota des FN dans la nouvelle armée ivoirienne et l`avenir des bandes armées des
ex-rebelles, le Secrétaire général du Mouvement patriotique de Côte d`Ivoire
(MPCI) a décidé de se mettre au frais. Des sources bien introduites indiquent
que le chef de gouvernement, rentrera probablement en Côte d`Ivoire autour du 5
janvier 2009, via Ouagadougou au Burkina Faso. Soro, peut-il s`offrir des
vacances comme on le dit dans son entourage, quand on sait qu`il y a environ 4
mois, le gouvernement au grand complet était en vacances ? M. le Premier
ministre, votre peuple pour lequel, vous avez signé l`Accord de Ouagadougou vous
attend avec impatience.




 




Le Temps :
Fête de Noël à Abidjan - Le CeCOS quadrille Abidjan,
plusieurs malfrats appréhendés-
La population du district d`Abidjan a
célébré la naissance du Christ dans la quiétude et la ferveur. N`eût été
l`arrestation pour détention illégale de drogue de trois individus, tous de
nationalité ivoirienne, qui a émaillé la joie des Abidjanais. En effet, le
Centre de Commandement des Opérations de Sécurité (CeCos) du Général Guai Bi
Poin a mis en place un dispositif sécuritaire impressionnant et efficace qui n`a
pas manqué de dissuader les malfrats. A en croire le chef de planification et
des opérations de cette unité d`élite, le Commissaire Robé Joachim, la
population abidjanaise ne doit exprimer aucune crainte. Car, dira-t-il, tout est
mis en œuvre pour répondre et si possible nuire aux esprits malsains.




 




Le Quotidien:
Les mairies ouvrent à nouveau sans de
nouvelles avancées
.
Les services des mairies ivoiriennes sont à nouveau ouverts sans que leurs
patrons aient fait progresser leur situation. Il y avait presque de
l`impuissance dans le regard des maires, mercredi dernier, à l`hôtel du District
d`Abidjan où se tenait l`ultime assemblée générale extraordinaire de l`union des
villes et communes de Côte d`Ivoire (UVICOCI) avant le revirement. Le 15
décembre dernier, ces mêmes maires avaient pourtant créé la surprise en décidant
de maintenir leur mouvement, en dépit d`un premier train de mesures
gouvernementales oxygénant de 3,9 milliards leurs caisses pour faire face aux
urgences. Mais cela n`avait pas suffi, les «insurgés» réclamant à l`Etat une
dette de 38 milliards à leur égard y compris l`adoption du dispositif de
transfert de compétences aux collectivités territoriales par décret. Les maires
avaient, en effet, décidé de maintenir la pression sur le chef de l`Etat à qui
ils réclament depuis bien longtemps déjà une audience et qui semblait disposé,
cette fois-ci, à les recevoir. Finalement, l`histoire s`est répétée. Mais le
président de l`UVICOCI ne veut qu`y voir qu`une contrainte d`agenda et explique
que le président de la République les recevra aux lendemains des fêtes de fin
d`années. ........ Bref, les apparences sont sauves. La réalité, elle n`est pas tout
à fait réjouissante. Le milliard et demi n`est pas encore arrivé dans les
caisses des trésoreries municipales. Démonstratif, le maire Amichia a expliqué
qu`il en a pris la direction. Mais il faudra un peu plus pour rassurer les
fournisseurs même si là aussi, le président de l`UVICOCI revient sur ce qui
avait justifié le maintien de leur grève. Piégés par une politisation du
mouvement et du phénomène du serpent qui se mord la queue, les maires n`avaient
plus la force de continuer leur mouvement. Surtout, «pas question de pénaliser
la population» et «freiner le processus de sortie de crise», a dit le président
de l`UVICOCI qui sait qu`il faudra faire face à la pénurie de papier et à
l`interruption de la fourniture d`électricité comme c`est le cas à Yopougon.




 




L'inter  :

Allègement de la dette

-La Côte d'Ivoire apte à bénéficier de l'assistance pour les PPTE

C'est la
Banque mondiale qui a donné cette nouvelle qui devrait permettre à la Côte
d'Ivoire de bénéficier d'un allégement intérimaire du service de sa dette. Mais
avant de pouvoir bénéficier véritablement de ce programme mis en place depuis
1996, elle devra respecter plusieurs conditions comme la bonne application, des
mesures prévues par son Programme d'assistance d'urgence post-conflit. Les
autorités ivoiriennes devront aussi s'engager à mettre en œuvre des mesures
correctives concernant les récents dérapages financiers liés à des dépenses
extrabudgétaires, notamment de faire apparaître ces dépenses de façon exhaustive
et transparente dans le budget et d'éviter les dérapages à l'avenir. Le pays
devra aussi parvenir à une entente sur des points d'achèvement appropriés
concernant les réformes économiques et structurelles et en matière de
gouvernance essentielles à son développement, éponger ses arriérés envers les
créanciers multilatéraux et concevoir une stratégie de réduction de la pauvreté
satisfaisante. La Côte d'Ivoire, en atteignant le point d'achèvement fixé par
l'Initiative PPTE, se qualifiera pour un allégement inconditionnel de sa dette
au titre de cette initiative.




 





Fraternité Matin
 :

Noël 2008 : Mgr Kutwa prie pour les

déplacés

de guerre
.....Partout
dans les églises du monde entier, les cloches ont annoncé, hier comme il y a
deux mille ans, la naissance du Christ sauveur du monde à la faveur de la fête
de Noël. A la cathédrale Saint Paul, en cette fête d'espérance et de joie,
l'archevêque d'Abidjan, Mgr Jean Pierre Kutwa, a eu une pensée pour les peuples
massacrés et dispersés par les guerres qui ensanglantent le globe. Notamment les
centaines de morts de Bombay, d'Irak, d'Afghanistan, de la RDC. Les enfants
d'Haïti sur lesquels se sont écroulés les murs de leur école. Et en Côte
d'Ivoire, les adultes et enfants victimes de crimes crapuleux. Tous ces laissés-
pour-compte de la vie économique. L'archevêque d'Abidjan n'a pas oublié non plus
les déplacés de guerre dont les maisons sont toujours occupées par d'autres et
qui vivent d'expédients. Dans ce monde où il y a tant de malheurs, Jésus
apporte, selon Mgr Kutwa, la note d'espoir. Il vient briser le cycle clos de la
fatalité. «L'Homme ne peut plus être négligé. Il est devenu un être précieux
puisque Dieu l'a aimé au point de prendre chair pour le sauver». L'archevêque a
également fait partager aux fidèles la conviction que lui inspire Noël. «Nous
pouvons vraiment faire la fête et nous réjouir malgré les malheurs des temps, si
nous sommes prêts à changer nos manières de vivre et à nous laisser conduire par
le nouveau-né».




 




Fraternité
Matin :

Noël 2008 : Les politiciens invités à
ressembler au "prince de paix"
Les hommes de
Dieu de Yamoussoukro, la capitale politique ont lancé un appel aux leaders
d'opinion. La célébration de la naissance de Jésus, prince de paix, a été une
occasion, pour les hommes de Dieu de la capitale politique, d'inviter la classe
politique à s'inspirer de ce moment historique pour établir la paix en Côte
d'Ivoire et dans le monde..... L'archevêque Konan Sylvain pour expliquer, à ses
fidèles, l'enjeu de la naissance du Christ. Par qui, Dieu a sauvé l'humanité, en
utilisant une vierge au nom de Marie pour accomplir ce miracle. C'est pourquoi,
il a voulu que chacun mette ce moment à profit pour pardonner à son prochain
afin de restaurer un climat de paix. A l'image du Christ qui est venu avec la
paix dans le monde. Il n'a pas oublié d'interpeller la classe politique. « Que
ce moment soit l'occasion pour les uns et les autres de déposer les armes. Que
les politiciens travaillent pour l'intérêt général et pour sauver le pays »,
a-t-il recommandé.




 





Fraternité Matin
 :

Identification : Amadou Gon déplore la non

réouverture des Tribunaux au nord Après
s'être fait enrôler, le maire de Korhogo a porté un regard sur l'opération dans
le département et exprimé des préoccupations. Lancée le 16 décembre, l'opération
d'identification et d'enrôlement s'étend de progressivement de la commune à la
sous-préfecture de Korhogo. Elle a démarré avec 12 centres ouverts dans la
commune pour atteindre 49, deux jours après, à la grande joie des
pétitionnaires...... «C'est la grande mobilisation», a fait remarquer Amadou Gon
Coulibaly, ministre de l'Agriculture et maire de Korhogo, qui s'est fait enrôler
mardi dernier, après avoir fait le tour de certains centres à travers différents
quartiers. A la fin de cette tournée, il a dit sa satisfaction. «Je suis heureux
de voir que l'enrôlement a effectivement commencé à Korhogo». Il a donc félicité
toutes les structures engagées dans l'opération et surtout les agents qui,
malgré les difficultés, se sont mobilisés pour que l'opération soit une réalité.
C'est la preuve, a-t-il dit, «qu'ils ont compris qu'ils sont en train
d'accomplir un devoir pour le pays.» Il a ensuite déploré la non réouverture des
tribunaux pour permettre aux plus jeunes de prendre part à l'opération. Et a
lancé un appel à tous les fils et cadres de la région afin qu'ils les aident à
obtenir leurs pièces.




 




Le Temps :
38e congrès des Enseignants du primaire public -
Gnelou Paul élu pour un mandat de quatre ans
-
M. Gnelou Paul, est le
nouveau Secrétaire général du Syndicat national de l`Enseignement primaire
public de Côte d`Ivoire (SNEPPCI). Il a été élu à l`issu du 38e congrès de cette
organisation syndicale tenu les 22, 23 et 24 décembre derniers, à la Bourse du
Travail de Treichville. Il remplace à ce titre Mme Salimata Doumbia, qui a
dirigé de main de maître, le syndicat pendant une dizaine d`années (1998-2008).
Au terme de ce congrès, les enseignants du primaire ont produit seize
résolutions. Celles-ci vont de l`éducation publique à la pratique de l`éducation
physique et sportive à l`école primaire, en passant par la question du genre...
Elu à l`unanimité, le nouveau Secrétaire général dont le mandat est intitulé "Le
changement dans la continuité"."Notre combat doit être celui de faire aboutir
trois revendications essentielles, à savoir : La finalisation du processus de
revalorisation des traitements dans le cadre du décret portant profil de
carrières des instituteurs ; l`amélioration du niveau des indemnités des
Conseillers pédagogiques, de Directeurs d`école, d`études surveillées, de
logement, de correction, ainsi que le rétablissement immédiat des indemnités des
postes déshérités et l`octroie des indemnités de risques des enseignants".