REVUE DE PRESSE DU 13 AOUT 2008

13 aoû 2008

REVUE DE PRESSE DU 13 AOUT 2008

Le Patriote : Processus électoral - Y.J.Choi a reçu Mambé hier....... Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Côte d'Ivoire, M. Y.J.Choi, a reçu mardi, au siège de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), le Président de la Commission électorale indépendante (CEI), M. Robert Mambé Beugré. La réunion, à laquelle participait également le chef de la Division d'Assistance Electorale de l'ONUCI, M. Ahmedou El Becaye Seck, a porté notamment sur l'état d'avancement du processus électoral ivoirien et le soutien de l'ONUCI au processus. M. Beugré a remercié le chef de l'ONUCI pour l'appui consenti par la mission, dont l'acheminement, le weekend dernier, d'équipements destinés à l'identification et au recensement de la population, étape-clé du processus électoral. M. Choi a assuré le président de la CEI de la disponibilité de l'ONUCI d'apporter aux institutions et autorités ivoiriennes, toute l'assistance possible, dans le cadre de son mandat d'appui et d'accompagnement du processus. Il a également souligné l'importance de respecter le délai du 30 novembre 2008, date prévue pour l'élection présidentielle.

Fraternité Matin : Robert Mambé : Nous luttons pour le 30 novembre.......... Un forum vient de se tenir pour solliciter la société civile comme relais de sensibilisation de la population, et mettre en place un Code de bonne conduite. Asseoir, ensemble, les bases de notre collaboration pour permettre à la Côte d'Ivoire des élections sérieuses». Ce message a été lancé hier, par le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé, aux responsables des différentes Organisations de la société civile. C'était à l'hôtel du Golf, à la cérémonie d'ouverture du Forum initié par cette institution chargée des élections en Côte d'Ivoire, avec l'appui de nombre de partenaires dont l'ONUCI et le Pnud qui, par la voix de leurs représentants, ont exprimé leur soutien au processus électoral en Côte d'Ivoire. En initiant cette rencontre avec les responsables des Organisations de la société civile, le président Beugré Mambé veut relever cinq défis, entre autres : avoir des élections qui mobilisent toute la Côte d'Ivoire avec un taux de participation très élevé ; transparentes, inclusives et respectant les normes internationales, apaisées. Dès lors, il est apparu impérieux pour la CEI et les Organisations de la société civile d'adopter le Code de bonne conduite. Conscientes de leur responsabilité éminente dans la promotion de la paix, le renforcement de la cohésion sociale et l'unité nationale, les Organisations de la société civile s'engagent à observer les élections présidentielles, législatives et locales, à bannir et lutter contre toute forme de discrimination basée sur la religion, l'ethnie, la région, le sexe et la nationalité. Ce n'est pas tout. Elles s'engagent à agir, tout le long du processus électoral, dans la plus stricte neutralité. «Ce Code de bonne conduite ne vaudra que ce que vous voulez qu'il soit. Que chacun fasse un effort pour qu'il soit appliqué», a dit Beugré Mambé.

Robert Beugré Mambé à propos de la présidentielle : "Nous luttons pour respecter le 30 novembre "La date du 30 novembre a été déterminée sur la base de critères objectifs. Il y a des tâches à réaliser. Il y a des partenaires qui réalisent certaines tâches, la CEI également. Donc il faut à chaque fois faire l'inventaire de ces tâches pour voir où nous pouvons faire des corrections pour respecter la date du 30 novembre. C'est ce travail qui est fait au quotidien afin que nous puissions respecter la date du 30 novembre. C'est un travail très difficile. Nous avons le soutien permanent de l'ONUCI et de tous les partenaires qui interviennent. Nous avons le soutien du Premier ministre, du Chef de l'Etat. Nous nous battons ensemble -ce n'est pas uniquement la CEI- avec les autres partenaires pour respecter le 30 novembre. La bataille est difficile mais nous avons bon espoir (...).Un chronogramme se détermine par la nature de l'action, la durée de l'action, le début et la fin de l'action et sur cette base, nous luttons pour qu'on respecte le 30 novembre. Il faut le retenir une bonne fois pour toutes, nous luttons pour respecter le 30 novembre!»

Le Patriote : Processus électoral/ Robert Beugré Mambé, Président de la CEI - "Le succès ne nous échappera pas" ...... Le Président de la Commission Electorale Indépendante, Monsieur Robert Beugré Mambé a estimé le mardi 12 Août lors de l'ouverture d'un forum à l'intention des organisations de la société civile que la CEI mettra tout en œuvre pour organiser des élections démocratiques. «Nous voulons organiser des élections sérieuses, très sérieuses. Mais pour relever ce défi, la CEI ne pourra pas travailler seule. Nous avons besoin de partenaires, c'est pourquoi nous vous réunissons pour qu'ensemble nous arrêtions les bases de notre collaboration en vue de donner à la Côte d'Ivoire des élections sérieuses. La tâche est rude, difficile mais chacun de nous est animé d'une volonté ferme de réussir cette mission. Avec vous et avec l'aide de nos responsables religieux qui portent tous les jours la Côte d'Ivoire en prière, le succès ne nous échappera pas », a indiqué le Président de la CEI à l'hôtel du Golf s'adressant aux acteurs de la société civile venus prendre part à ce forum qui doit déboucher sur la signature d'un code de bonne conduite. Le Président de la CEI a, en outre, indiqué qu'en organisant un tel forum, l'objectif est de relever avec les participants cinq défis majeurs à savoir : organiser des élections qui mobilisent tout le pays avec un taux de participation élevé ; organiser des élections transparentes suivies par des observateurs nationaux et internationaux ; organiser des élections inclusives respectant les normes internationales ; organiser des élections apaisées et internationalement reconnues. Quant à Mme Ba, responsables de la fondation Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) qui a travaillé avec la CEI pour la tenue dudit forum, elle a indiqué qu'avec l'éclatement de la crise, OSIWA a décidé d'accorder un intérêt particulier à la Côte d'Ivoire sur les 19 pays qu'elle couvre. Elle a souhaité que ce forum soit le départ d'un partenariat solide entre la CEI, la Société civile et les Organisations non gouvernementales............

L'Intelligent d'Abidjan : Commission Electorale Indépendante - Un code de bonne conduite avec la société civile instauré.......Un forum réunissant la CEI (Commission Electorale Indépendante) et les organisations de la société civile a ouvert ses portes le mardi 12 août, au Golf hôtel. Cette cérémonie d'ouverture a été l'occasion pour les organisations de la société civile (OSC) de présenter le projet d'un code de bonne conduite. Ce code de bonne conduite présenté par les organisations de la société civile (OSC), selon le président de la CEI « ne vaudra que, ce que nous voudrions qu'il soit, que chacun fasse l'effort du bon choix ». L'adoption finale de ce code se fera à la fin des travaux du panel qui s'articulera autour de trois modules. Le code de bonne conduite est défini comme étant « un ensemble de règles encadrant la conduite des partis politiques et de leurs sympathisants durant une période électorale... ». Cette rencontre est l'amorce d'une collaboration stratégique entre la CEI et les OSC, pour coordonner les opérations sur le terrain. Et ce code selon M. Mambé, constituera « la première pierre d'une école gagnante ». S'il est vrai que les Ivoiriens s'impatientent pour les élections, il est primordial, aux dires du responsable de la CEI, que l'on fasse de la sensibilisation pour que les élections se déroulent dans de très bonnes conditions. « Nous voulons organiser des élections sérieuses, très sérieuses. Mais pour relever ce défi, la CEI ne pourra pas travailler seule. Nous avons besoin de partenaires, c'est pourquoi nous vous réunissons pour qu'ensemble nous arrêtions les bases de notre collaboration en vue de donner à la Côte d'Ivoire des élections sérieuses.... Poursuivant ses propos, il a mis en exergue les défis à relever par son institution. Au nombre desquels, la mobilisation de toute la population pour les élections, parvenir à des élections transparentes, inclusives et apaisantes. Ce forum a été organisé en partenariat avec l'ONUCI, le PNUD, l'IFES (International Foundation for Electoral System) et la fondation OSIWA (Open Society Iniative of West Africa). L'apothéose de cette rencontre a eu lieu l'après-midi du même jour.

Fraternité Matin :Jean-Louis Billon : Comment puis-je organiser une révolte contre l'État ? Le président de la Chambre de commerce et d'industrie a donné une conférence de presse. Avec les fonctions et les responsabilités qui sont les miennes, comment pourrait-on imaginer un seul instant que moi, Jean-Louis Billon, je puisse m'associer à une quelconque opération antirépublicaine ou de déstabilisation des institutions de l'Etat ! » Ainsi s'exprimait hier matin devant les journalistes et un parterre d'opérateurs économiques venus le soutenir, M. Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire (CCI-CI). Accusé d'atteinte à la sûreté de l'Etat, l'homme qui cumule plusieurs responsabilités aussi importantes les unes que les autres, était ainsi, face à la presse nationale, comme il nous l'avait annoncé dernier à sa sortie d'audition dans la cour de la DST (voir notre édition du samedi 9 et dimanche 10 août.) Dans la salle de conférences de la CCI, noire de monde, M. Jean-Louis Billon a parlé officiellement et pour la première fois des raisons de sa convocation à la DST. Il dit avoir été convoqué dans cette unité policière pour les faits gravissimes d'atteinte à la sûreté de l'Etat. Le conférencier, selon ce qu'il lui aurait été notifié, est soupçonné de connivence avec le sergent Ibrahim Coulibaly dit IB, le cerveau du coup d'Etat avorté et baptisé «Noël à Abidjan». C'est donc à la diligence du doyen des juges d'instruction qui a ouvert une information judiciaire que M. Jean-Louis Billon dont le nom a été cité par l'un des putschistes dans la cassette vidéo diffusée sur Internet, s'est vu interpeller sur la question. Le président de la CCI est aussi accusé d'être l'instigateur des récents mouvements de grève observés chez les enseignants du primaire et les transporteurs. Sans s'étendre sur le contenu de l'interrogatoire qu'il a subi à la DST et les réponses précises qu'il a apportées, le mis en cause s'est appesanti sur des analyses qui, évidemment, attestent qu'il ne se reconnaît nullement dans les faits qui lui sont imputés. Président de la CCI, membre du Conseil économique et social, 1er coordonnateur national de la Convention de la société civile, président du Comité national de soutien aux Eléphants, opérateur économique et président d'un groupe agro alimentaire employant plus de 20 mille personnes, maire de la commune de Dabakala, Jean-Louis Billon qui a défini au cas par cas les missions qui sont les siennes dans le développement harmonieux de la Côte d'Ivoire se dit profondément outré des insinuations faites contre sa personne. Dissimulant mal sa colère, il s'est offusqué en ces termes : «Vous me voyez fort étonné, navré et perplexe que l'on ait pu imaginer que je puisse organiser une révolte concertée contre l'autorité publique dont je représente moi-même un maillon en ma qualité de président de l'institution de la CCI.». Jean-Louis Billon invite les autorités policières à plus de discernement dans l'analyse d'affaires aussi graves pour éviter des amalgames inutiles

L'inter : Apres son audition a la DST/Jean-Louis Billon : « Mes relations avec Modeste Sery »....... Jean-Louis Billon s'est expliqué hier, mardi 12 août, sur sa récente convocation par la DST (Direction de la surveillance du territoire). Au cours d'un point de presse dans l'enceinte de la Chambre de commerce et d'industrie au Plateau, il a éclairé l'opinion sur les faits qui lui sont reprochés. A l'occasion, le président de la Chambre de commerce a battu le rappel de ses troupes. Elus de la Chambre de commerce, membres de la société civile, responsables du Groupe Sifcom (dont il est le Pdg), tous ont envahi la salle où se tenait la cérémonie. Volant pratiquement la vedette aux journalistes, confinés dans un coin de la pièce. C'est devant ce fan-club, venu lui témoigner leur soutien, que Jean-Louis Billon a fait la genèse de l'affaire. Tout a commencé le 2 du mois dernier. Une convocation de la DST lui a été adressée alors qu'il était absent du pays. Suivra une autre le 14 juillet. C'est finalement vendredi 8 août dernier qu'il s'est rendu dans les locaux de la DST où il a été retenu de 16h à 21h 35. Accompagné de ses conseils, dont Me Roger Ouégnin, il y a subi un interrogatoire de plus d'une heure et demi. Il dit avoir répondu à neuf questions dans le cadre d'une commission rogatoire lancée par le doyen des juges, relativement au coup d'Etat avorté de fin décembre 2007. « Il s'agit de l'affaire Noël à Abidjan. On m'a demandé de m'expliquer sur mes liens avec un certain Sery Modeste, qui apparaît dans une vidéo où il cite mon nom. », a dit le président de la Chambre de commerce. Il a été interrogé sur ses relations avec le sergent-chef Ibrahim Coulibaly (IB) et Modeste Sery. A la question de savoir s'il connaît IB, il a répondu par la négative. A-t-il des relations particulières avec Sery Modeste ? A cette question, Jean-Louis Billon a indiqué qu'il a connu Sery Modeste dans le cadre des activités de la convention de la société civile, où celui-ci représentait une Ong de la diaspora ivoirienne. Interrogé sur sa dernière rencontre avec l'homme, il a indiqué qu'elle remonte à l'année dernière, au moment où les instituteurs étaient en grève. En tant que médiateur dans cette crise, il a été amené à rencontrer le responsable du mouvement des instituteurs, en compagnie de certains membres de la convention de la société civile, dont Modeste Sery. Qu'il dit ne connaître, en réalité, que dans le cadre des activités de cette convention. Il a conclu en soulignant qu'en tant que maire de Dabakala, conseiller économique et social, opérateur économique et président de la Chambre de commerce et d'industrie, il ne saurait tremper dans un coup d'Etat contre son pays. « Vous m'en voyez fort étonné, navré et perplexe que l'on ait pu imaginer que je puisse organiser une révolte concertée contre l'autorité publique dont je représente moi-même un maillon en ma qualité de président de l'institution de la Chambre de commerce et d'industrie. », a déploré Jean-Louis Billon, avant d'appeler les autorités policières à « (faire) preuve de discernement dans l'analyse d'affaires aussi graves qu'elles analysent, afin que les amalgames soient évités ». Pour conclure, il a réaffirmé son engagement à poursuivre son combat en dénonçant le dysfonctionnement qui dérange le monde des affaires.

Fraternité Matin : Gouvernement Soro/ demain : dernier conseil des ministres avant... les vacances! Mais après, quelle équipe pour conduire le pays vers les prochaines élections?...........Les activités gouvernementales vont connaître une pause de quelques semaines pour permettre aux ministres de souffler et recharger les accus, après des prestations de toutes dimensions. Jusqu'à hier soir encore, le Chef de l'Etat était dans son village natal, Mama (sous-préfecture de Ouragahio), où il s'est rendu ce week-end. Parti pour participer à des cérémonies funèbres, il a prolongé son séjour qui annonce des moments de repos. Demain, en effet, les membres du gouvernement se retrouvent pour la dernière session de l'année ministérielle 2007-2008 avant... leurs vacances annuelles. Peu ou prou méritées. C'est pourquoi lesdites vacances risquent de ne pas être de tout repos et de se révéler mouvementées pour nombre d'entre les ministres actuels de l'équipe Soro. Elles pourraient très bien représenter le calme avant la tempête. En recevant, le 22 juillet dernier, les populations du département de Vavoua, Laurent Gbagbo, excédé par les cacophonies et les concerts de sons discordants qui caractérisent le gouvernement, a clairement exprimé sa volonté de le remanier, à défaut de le dissoudre. Des têtes de ministres un jour pair et d'opposants avérés un jour impair sont mises à prix. Pour ce faire, le Chef de l'Etat a voulu faire les choses dans les règles de l'art. Il a saisi son colistier dans le règlement du différend ivoiro-ivoirien, le Premier ministre Soro Guillaume, pour avoir son avis. Il s'en est aussi référé au facilitateur de la crise ivoirienne, le Président Blaise Compaoré à l'occasion de sa visite d'Etat à Ouagadougou (27, 28 et 29 juillet dernier). De sources concordantes, le Chef de l'Etat aurait obtenu le feu vert de ses différents interlocuteurs pour constituer une équipe plus homogène et plus cohérente, moins budgétivore parce que plus restreinte et moins politisée. Pour conduire le pays à la présidentielle dont le premier tour fixé au 30 novembre est en sursis. C'est dire comment des ministres, sans la paix du cœur et de l'esprit, ne passeront pas des vacances paisibles et sereines! Surtout que le 7 août, renonçant à décorer le Premier ministre en même temps que les autres présidents d'institution Laurent Gbagbo a décidé de le distinguer en même temps que les autres membres de ce "groupement hétéroclite" dans lequel, selon lui, certains des ministres sont "à la fois opposants et gouvernants". Une manière élégante de les remercier pour leur collaboration et leur montrer... la porte de sortie................
Fraternité Matin: Refondation de l'armée : Bientôt les aspirations des populations recueillies ............Le comité scientifique du Groupe de travail «Restructuration et refondation de l'armée» (Gtrra) restitue depuis hier et ce, jusqu'aujourd'hui, à la salle de conférences de Crrae-Uemoa, les travaux de ses deux commissions de travail. Il s'agit de faire la synthese desdits travaux, après trois mois de réflexion par les responsables. La journée de mardi a été consacrée à la lecture et la présentation du rapport de la commission I intitulée «Phase transitoire» et présidée par le général de division Touvoly Bi Zogbo, chef d'état-major particulier du Président de la République. Le rapport de la seconde commission dénommée «Phase pérenne» présidée par Kouassi Lenoir sera présentée ce matin. La plumier a été ouverte par le président du comité scientifique du Gtrra, le député Akoun Laurent. Le parlementaire en a profité pour annoncer le lancement prochain d'une étude sur les aspirations de la population en matière de défense et de sécurité. Laquelle vise à appréhender la perception de la population ivoirienne des Fds et à recueillir les aspirations et attentes de celle-ci quant à la nouvelle armée», indique un communiqué de la réunion dont nous avons reçu copie. Les deux commissions ont pour rôle de «proposer au gouvernement un cadre général de mise en place des nouvelles Forces de défense et de sécurité attachées aux valeurs d'intégrité et de moralité républicaine». Précisément, en «proposant les axes stratégiques de la restructuration et de la refondation, le format des armées qui pourrait être validé ainsi que les modalités pratiques de mise en place de la nouvelle armée». Cette plénière est le lieu pour valider les propositions des deux commissions qui seront transmises au Premier ministre, président du comité de pilotage du Gtrra qui les transmettra au Chef de l'Etat. Prennent part à cette séance, les membres du comité scientifique et du secrétariat technique. A savoir les officiers supérieurs des Fds-ci et des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn), des Forces impartiales et des experts des questions de défense et de sécurité de la société civile.

L'inter : Retour des agents de l'Etat en zone ex-assiégée/Militaires et gendarmes préparent leurs bagages pour Bouaké et Korhogo........ Demain jeudi 14 et le vendredi 15 août, aura lieu dans la zone forces nouvelles, deux actes majeurs dans la réunification de l'armée ivoirienne. Il s'agit du lancement de la mission de restauration des unités de gendarmerie et des Fanci (Forces armées nationales de Côte d'Ivoire). Ainsi, les casernes de la gendarmerie nationale et des Fanci, vont-elles à l'issue de cette mission de restauration, connaître leur réhabilitation. Un signal pour annoncer le redéploiement très prochain des forces gouvernementales dans ces zones centre, nord et ouest. Deux importantes cérémonies militaires sont à cet effet prévues. D'abord demain jeudi à 9 heures, à Bouaké, dans les locaux de l'ex-Ensoa (l'Ecole Nationale des Sous Officiers) et de l'ex-Escadron de la gendarmerie nationale. Puis le vendredi à 10 heures à l'ex-Compagnie Territoriale de Korhogo. Ces deux événements majeurs décidés par les deux forces ex-belligérantes, et qui seront présidés par le ministre de la Défense Amani N'guessan Michel, consacrent la réunification de l'armée ivoirienne et lèvent le voile sur la volonté des hommes en armes de véritablement assurer la sécurité des biens et des personnes sur toute l'étendue du territoire national.

L'Intelligent d'Abidjan : Amadou Gon Coulibaly à propos de la séquestration de Mme Diabaté: "Nous n'allons pas mettre de l'huile sur le feu" ...........La secrétaire générale du Rassemblement des Républicains (RDR) a été victime de séquestration dans la nuit du samedi 9 août au dimanche 10 août 2008 par un groupe de jeunes dans la localité d'Afféry. Son parti, par la voix de son secrétaire général délégué Amadou Gon Coulibaly a réagi sur cette affaire au cours d'une conférence de presse le mardi 12 août 2008 à la Rue Lepic. Après avoir rappelé les faits, le RDR a déploré cet incident qui selon lui est contraire aux idéologies de paix et de réconciliation prônées par l'accord politique de Ouagadougou. Aussi s'inquiète-t-il du climat de sécurité dans lequel se déroulera la campagne électorale. A la question de savoir si le RDR n'avait pas pris des dispositions sécuritaires pour éviter une telle situation d'autant plus qu'Afféry est une zone favorable à son adversaire le Front Populaire ivoirien (FPI), le ministre de l'Agriculture a répondu que le RDR n'a rien négligé sur ce point. « Mais il n'y a pas de sécurité à 100 %. Nous comptions aussi sur le climat apaisé dans lequel se déroule aujourd'hui l'activité politique. Du nord au sud, toutes les formations politiques sont sur le terrain. Jusqu'à aujourd'hui, on n'a appris nulle part qu'une formation politique quelle qu'elle soit avait quelques difficultés ici ou là. Ce n'est d'ailleurs pas ce qui est arrivé à Afféry », a indiqué le conférencier qui a ajouté que certains jeunes disposant d'armes à feu ont été interpellés par les forces de l'ordre locales. Est-ce un incident ou un acte prémédité ? Gon Coulibaly dira ceci : « Le plus important pour nous actuellement, c'est de ne pas mettre de l'huile sur le feu. Tous les indices ou tous les éléments en notre possession feront l'objet d'analyse propre au RDR pour que les différents compartiments ou départements du parti prennent leurs responsabilités et travaillent en connaissance de cause ». Répondant à une préoccupation relative à ''l'opération inondation'' menée depuis quelque temps par le FPI, le secrétaire général délégué du RDR, après avoir dénoncé cette opération, s'est dit indignée qu'elle soit menée par le Président de la République. « Il ne peut y avoir un processus pour toute la population dans lequel un haut responsable joue un rôle important et pilote et un processus parallèle dans une région pilotée par la même personne. Donc, nous condamnons cette opération », a t-il déclaré. Non sans relever que le RHDP a saisi les autorités notamment l'ONUCI sur le problème. Le directeur national de campagne d'Alassane Dramane Ouattara n'a pas manqué de porter à la connaissance des journalistes que les deux jeunes blessés à Afféry sont actuellement internés à la PISAM aux frais de Mme Diabaté et du RDR.

Le Patriote : Des jeunes de Bouaké menacent de riposter......Le président du Comité de soutien à Alassane Dramane Ouattara de la gare routière de Bouaké (COS-ADO) a condamné l'agression de Mme Diabaté à Affery. Au cours d'un point de presse animé le lundi dernier, à la gare routière de Bouaké, M. Diarrassouba Lossény, président du COS-ADO a qualifié d'acte ignoble ce qui s'est produit à Affery sur le numéro 2 du parti des républicains qui, selon lui, met en péril l'élection présidentielle prévue pour le 30 novembre 2008. «Le FPI est dans une logique d'empêcher les élections» a-t-il averti. Rappelant que les militants du RDR suivent et suivront leur mentor qui ne se reconnaît pas dans la violence. «Nous restons les disciples disciplinés qui restent fidèles à leur tradition de Vivre ensemble» a-t-il ajouté. Par ailleurs, il estime que ce genre de fait ne saurait être toléré dans l'avenir. «Nous n'accepterons plus les désagréments qui seront affligés à nos responsables» a-t-il menacé. Pour lui, le RDR et ses mouvements de soutien respecteront les accords politiques de Ouagadougou à la lettre.

Le Patriote : Les femmes de l'Agneby à Henriette Diabaté, hier - "Notre détermination aux côtés du RDR reste entière" ...........La séquestration de la Secrétaire générale du RDR, dans la nuit du samedi à dimanche dernier à Affery, n'a fait que booster la détermination des populations aux côtés de leur parti. Comme pour témoigner ce regain de militantisme, les populations de l'Agneby (Agboville, Alepé, Akoupé, Adzopé) ont bravé intimidation et provocation, pour effectuer nombreux le déplacement hier à Abidjan. Où elles se sont rendues au domicile de la numéro deux de leur parti. A leur tête, Adama Bictogo, directeur régional de campagne de Alassane Ouattara, chargé de la région de l'Agneby. Celui-ci avait à ses côtés, l'ensemble des quatre secrétaires départementaux, des présidents RFR, RJR ainsi que plusieurs responsables locaux. En leur nom, Mme Diby née Bojou Lydie, a exprimé la confusion des populations de l'Agneby à la suite desdits évènements. Pour elle, ce ne sont pas «ces coups reléguables aux ères des Apaches qui pourront freiner leur détermination à porter le Dr Alassane Dramane Ouattara à la cime du pouvoir d'Etat». Selon elle, ce qui est arrivé est le signe que le succès qu'a connu le passage du Pr Henriette Dagri Diabaté, est envié et inquiétant pour ceux d'en face. Adama Bictogo, a, pour sa part, regretté cet acte avant d'inviter la classe politique à être plus responsable. Pour lui, cette mobilisation exceptionnelle est la preuve que les populations de l'Agneby sont déterminées à mener jusqu'à son terme, leur décision, celle de voir le Dr Alassane Ouattara au pouvoir d'Etat. C'est pourquoi, contre vents et marrées, il a indiqué que «personne ne pourra se mettre au travers de la victoire certaine du RDR». Il a aussi affirmé le soutien de la région dont il à la charge à Mme Diabaté.

Le Patriote : Visite à la Pisam, hier - Mme Diabaté au chevet de ses agresseurs...........La Secrétaire générale du RDR s'est rendue, hier à la PISAM pour apporter sa compassion, son reconfort et son soutien aux deux blessés. Un geste d'une grande portée, quand on sait que parmi les jeunes qui ont failli attenter à sa vie, figurent ces derniers, à qui, elle a déjà pardonné.

L'Intelligent d'Abidjan : Filière café-cacao - Les producteurs créent un observatoire.............. Le Synaprofci (Syndicat national autonome des acteurs et professionnels de la filière café-cacao) a tenu son pari, en organisant le mardi 12 août 2008 la journée de la Communication, annoncée depuis quelques semaines à la Bourse du travail. La mise en place d'un observatoire national des producteurs de café-cacao de Côte d'Ivoire traduit la volonté des organisateurs de la journée de communication, d'organiser la filière café-cacao. Cet observatoire, selon Vincent Séa, président du Synaprofci, sera désormais l'œil et l'oreille des producteurs du café-cacao. «L'observatoire fera des propositions concrètes qui mettront fin aux bruits des producteurs de café-cacao », a-t-il dit. « Il fallait organiser cette journée afin de permettre aux producteurs de café-cacao de se parler. De cette journée, sortiront des propositions concrètes qui remettront la filière sur les rails », a fait savoir Vincent Séa. Avant d'indiquer qu'il n'est pas aujourd'hui question de revenir à l'ancien système de gestion, à savoir la caisse de stabilisation. « La filière café-cacao est avant tout, l'affaire des producteurs. On ne peut donc pas retirer des structures, les producteurs, comme le préconisent en ce moment des experts. Il n'est pas nécessaire de faire de nouvelles réformes de la filière. Il faut plutôt inculquer une rigueur dans la gestion des structures », a-t-il souligné.

L'inter : Yamoussoukro / Après la visite de la Première Dame : Le directeur de campagne de Gbagbo convoqué par la police......... M. Koko Yao Jérôme, domicilié au quartier 220 logements de Yamoussoukro est prié de se rendre au commissariat de Police du 2ème Arrondissement le jeudi 14 août 2008 à 10 h 30, muni d'une pièce d'identité pour affaire le concernant. Conformément à l'article 76-1 du CCP, vous avez la possibilité de vous faire assister par un avocat. » Tel est la teneur de la convocation estampillée '' Très Urgent'', remise hier mardi 12 août 2008 par M. Dié Bamba à M. Koko Yao Jérôme, proviseur du Lycée mixte de Yamoussoukro et par ailleurs directeur départemental de campagne (DDC) du candidat Laurent Gbagbo pour la prochaine élection présidentielle. A l'origine de cette affaire, une dette de 195.000 F occasionnée par la visite de la Première dame Simone Ehivet Gbagbo récemment à Yamoussoukro. C'est qu'à l'occasion de cette visite, la commission logistique que dirigeait M. Dié Bamba, a eu besoin des services de l'espace BM de Yamoussoukro pour la location de bâches et de chaises devant servir à accueillir les auditeurs de la Première dame à la place Jean-Paul 2,site choisi pour le meeting de clôture de la visite. Au cours de cette cérémonie qui avait connu une affluence, plusieurs chaises ont été cassées. Certaines ont même disparu. Le préjudice causé à cet effet à l'espace BM qui a loué la logistique, se chiffre ainsi à 195.000 F. Une facture sera donc adressée au Comité d'organisation de cette visite que présidait au niveau local, le DDC Koko Yao Jérôme. Après plusieurs vaines promesses, le DDC selon M. Dié, ne manifeste aucune volonté de se défaire de cette dette. L'espace BM menace donc de poursuivre en justice M. Dié Bamba qu'il reconnaît comme son client. Ce dernier qui dirige une milice armée au niveau local, de peur de voir ternir son image, décide de poursuivre son mandant. Il porte alors plainte au Commissariat du 2ème arrondissement de police de la ville. Le Lt Assiélou Hermann est désigné pour élucider l'affaire. Rendez-vous est donc donné à toutes les parties impliquées pour demain jeudi. ........

L'inter : Dotation en véhicule de commandement. Ça grogne au sein du corps préfectoral.........La dotation en véhicules de commandement aux autorités préfectorales suscite déjà des remous au sein de ce corps. Des préfets et sous-préfets murmurent de mécontentement et invitent le Premier ministre et les donateurs à la vigilance dans la répartition des engins qui leur sont promis pour leur permettre d'exercer pleinement leur fonction sur le terrain. Ils dénoncent une opacité entretenue par les responsables en charge du projet et des magouilles tendant à satisfaire des amis au détriment des vrais destinataires des véhicules. Recevant le corps préfectoral, en début du mois de juillet dernier, il faut le rappeler, le Premier ministre Soro avait annoncé l'arrivée de 200 véhicules promis par l'Union Européenne (UE) pour équiper les autorités administratives ivoiriennes dépourvues pour la plupart de moyen de mobilité. C'est à propos de la répartition en vue de ces engins que certains préfets et sous-préfets qui s'estiment jusque là lésés, ont levé le lièvre pour s'indigner déjà des manœuvres en cours susceptibles de les écarter une fois de plus des promesses de l'UE. S'ils admettent que leurs collègues affectés dans les zones Centre-Nord-Ouest (CNO) sont prioritaires dans la dotation en véhicules de commandement, actuellement, les administrateurs mécontents, exerçant dans les zones sous contrôle gouvernemental, exigent plus de clarté dans la répartition du reste de ces engins, afin qu'elle profite aussi à ceux d'entre eux qui n'ont jamais été dotés en moyen de mobilité, depuis leur prise de fonction. Selon les confidences qu'ils nous ont faites, les indiscrétions reçues des services en charge de la gestion de ce projet, sont loin d'être rassurantes. Surtout que nombre d'entre eux n'ont jamais été dotés en moyens de mobilité et attendent encore que l'Etat répare cet handicap assimilable parfois à une injustice. « Nous sommes nombreux qui n'avons jamais eu de dotation. Alors qu'il en a parmi nous qui ont déjà eu deux à trois fois des véhicules. Il faut que le mode de répartition, cette fois-ci, soit rationnel. Nous demandons au Premier ministre de s'impliquer personnellement. Qu'il cherche à avoir la liste de ceux qui ont des véhicules et de ceux qui n'en ont pas, de sorte à pouvoir faire la part des choses. Comme çà, au nombre de véhicules reçus, on attribuera à un nombre de préfets et sous-préfets qui n'en ont pas. On saura ceux qui sont sur la liste d'attente et comme ça, on évitera de commettre des frustrations ». ...........