REVUE DE PRESSE DU 03 JANVIER 2009

5 jan 2009

REVUE DE PRESSE DU 03 JANVIER 2009







Le Temps :
Message

du nouvel an du Chef de l`Etat à la

nation - Quand le génie politique de Gbagbo a encore
supplanté celui de ses adversaires-
2008 a clos ses portes pour 2009.
Des messages de vœux ont été dits venant de l`opposition au pouvoir. Si pour
Henri Konan Bédié, le président du parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI),
la situation politique et économique n`a pas été reluisante faisant même de la
Côte d'Ivoire " une république bannière", du côté du Rassemblement des
Républicains (Rdr), on affiche une avancée mi-figue mi-raisin cependant
acceptable. Le camp présidentiel, à sa tête le chef de l`Etat, Laurent Gbagbo, a
été on ne peut plus original. Sortant du train-train quotidien, pour appeler au
bon sens de tous. Faisant sien la pensée du philosophe selon laquelle le bon
sens est la chose la mieux partagée au monde. Assurément que Laurent Gbagbo
auréolé d`une vision historique doublée d`une dose politique à n`en point
douter, reste optimiste pour une Côte d`Ivoire grande et prospère. Refusant donc
la fatalité signe des faibles pour emprunter la voie des plus forts et des
futuristes. Pour Laurent Gbagbo l`heure n`est pas à la déception mais plutôt au
resserrement des liens pour construire à l`effet de perpétuer l`Etat d`Eburnie.
C`est le véritable sens qu`il faut accorder à ce qu`il dira en des termes plus
clairs mais difficiles à comprendre du côté de l`opposition ivoirienne abonnée
aux propos de nos sens avec pour dessein le maintien de la Côte d`Ivoire dans la
misère. D`où elle tire sa substance et sa force. " Les crises sont les
aiguillons de l`histoire. On ne saurait se contenter de résoudre une crise au
présent, sans se projeter loin dans l`avenir. Le faire, c`est vouloir arrêter
l`histoire d`un pays, c`est se soumettre à la fatalité ", a dit Laurent Gbagbo.
Qui pour lui, le fatalisme ne saurait prospérer au bord de la lagune Ebrié pour
annihiler les efforts des ivoiriens. Voilà pourquoi, Gbagbo invitant le peuple à
l`abnégation, souhaite également que la Côte d`Ivoire imite et s`allie aux pays
développés.




 




Le Patriote :

Message à la Nation

Les oublis volontaires de Gbagbo-
2009,
au niveau social, s'annonce explosif. C'est l'année qui, en principe, doit voir
la mise en œuvre des nombreux décrets qui confèrent un nouveau statut et surtout
la revalorisation du salaire des agents de la Fonction publique. Médecins,
instituteurs, enseignants du secondaire et du supérieur et magistrats
attendaient impatiemment ce mois de janvier pour remettre sur la table des
revendications, l'application des décrets présidentiels. Mais ils risquent de
vite déchanter. Car l'année 2009 sera à n'en point douter extrêmement difficile
pour le Trésor de Côte d'Ivoire. Des indices et des signes à l'horizon montrent
que pour cette année qui commence, les tensions de trésoreries qui ont secoué
les finances publiques, vont s'accentuer, voire s'aggraver. Le premier signe est
la crise financière qui sévit en ce moment dans le monde. Les effets de cette
crise avaient commencé à atteindre l'Afrique. Les choses ne s'amélioreront pas.
Puisse que les contrecoups de cette crise amèneront certainement, par réflexe de
survie, les pays nantis, a diminué l'aide au développement qui est devenue
vitale pour les pays comme la Côte d'Ivoire. L'apport extérieur se fera donc
rare. Et pour les Etats comme le nôtre, habitués à vivre avec les financements
extérieurs, c'est être condamné à survivre, à vivre au jour le jour sans
perspective pour l'avenir. Le deuxième signe est l'hypothétique éligibilité de
notre pays à l'initiative des pays pauvres très endettés pour cette année. Le
président Laurent Gbagbo comptait beaucoup sur l'aboutissement de ce projet qui
permettra l'allègement de 3000 milliards de nos dettes, pour mettre en œuvre la
nouvelle grille salariale des fonctionnaires. Mais en février, il s'agira pour
les autorités ivoiriennes de discuter le point de décision avec les institutions
de Brettons Wood. Le point d'achèvement ne pourra être obtenu qu'en 2011.
C'est-à-dire que c'est à partir de cette date qu'on pourra parler de
l'éligibilité. Donc de pluie de milliards sur la Côte d'Ivoire, il n'en aura
pas. Les médecins, les instituteurs, enseignants et autres magistrats devront
attendre encore pour l'augmentation de leur salaire et pour la prise en compte
de leurs primes et autres indemnités. Le mois de


janvier et les autres à venir s'annonce donc sulfureux. Car il y
aura de la déception et de la grande colère en l'air. C'est pourquoi lors de son
allocution à la nation, le chef de l'Etat a volontairement oublié de rappeler
ces engagements pris devant les organisations des travailleurs. Histoire de ne
pas embraser le front social avant l'heure.




 




L'inter  :

Processus de paix en Côte d'Ivoire

L'armée engage la pacification de l'ouest - Plusieurs
armes et des munitions saisies. - Un suspect mis aux arrêts.

Tel est l'objectif
que viennent de s'assigner les Forces de défense et de sécurité nationale (Fds).
En effet, les Fds depuis le 20 décembre dernier, ont engagé une vaste action de
pacification de cette région qui couvre toute la région administrative du
Moyen-cavally et une partie de la région administrative des montagnes, allant de
Duékoué à Logoualé, qualifiée dans la résolution de la crise de zone de
confiance. Si pour cette dernière zone, l'action des Fds se fait en union avec
les forces armées des forces nouvelles, ce n'est pas le cas pour le
Moyen-cavally où, patrouilles, bouclages, réduction de foyers criminologènes
constituent le menu du travail des hommes du général Philippe Mangou, placés
sous le commandement direct du colonel Konan Boniface, commandant du Théâtre des
Opérations militaires. Qui a de ce fait installé ses quartiers dans la ville de
Bangolo. Du personnel, issu des Fanci, de la gendarmerie, de la police et des
eaux et forêts, à valeur d'un bataillon, est à cet effet mobilisé sur le
terrain. Le bilan au terme de la première semaine de travail est assez
encourageant. « Un suspect qui aurait participé à l'attaque des allogènes de
Zéaglo le 24 novembre 2008 a été appréhendé et remis à la gendarmerie de
Bloléquin. Un fusil calibre 12 mm canon scié récupéré à Duékoué. Cinq fusils,
calibre 12 mm de fabrication artisanale récupérés à Bin-Houyé. Un fusil calibre
12 mm, vingt-six cartouches, trois armes blanches et une matraque récupérés à
Duékoué ». Tels sont selon le Bipa (Bureau d'Information et de Presse de
l'Armée) les premiers acquis de cette opération.




 




Le Temps :
Désarmement et fixation de la date de la
présidentielle-Beugré Mambé étale son incapacité

"L`exécution de ce chronogramme qui, sera incessamment soumis aux acteurs de
l`Accord Politique de Ouagadougou et du Cadre Permanent de Concertation, exige
la levée de certains obstacles d`ordre sécuritaire mais aussi et surtout d`ordre
financier ". Traduction voilée de l`incapacité du président Beugré Mambé et de
son Institution de fixer une date " crédible " (ne serait-ce que ça), pour
l`élection présidentielle. L`obstacle d`ordre sécuritaire dont il est ici
question, est une réalité. En effet, lorsque Beugré Mambé fait évoquer l`aspect
sécurité dans le processus électoral par Bamba Yacouba, son porte-parole
adjoint, il faut tout de suite faire allusion, à la surveillance des opérations
d`identification et enrôlement. Sécurisation sans laquelle ces opérations auront
une fin tumultueuse. C`est justement pour éviter le tintamarre autour desdites
opérations qu`à l`article 1 de Ouaga IV, le camp présidentiel et les FN se sont
engagés à tout mettre en œuvre. Pour que l`opération d`identification soit un
succès et que l'élection présidentielle et législative se déroule dans les
meilleures conditions possibles. Il y a également et surtout l`épineuse question
du désarmement. Ce point est celui qui donne du fil à retordre à Beugré Mambé.
Qui joue dans cette mission, son image d`organisateur en matière électorale.
Mais Beugré Mambé n`ose pas réclamer le désarmement, avant les élections. Alors
qu`il serait plus aisé pour lui, comme pour n`importe qui, d`assurer une date du
premier tour de la présidentielle, si les autorités politiques et militaires
arrivaient à le réussir. Difficile donc de comprendre pourquoi, il ne pose pas
le problème de façon claire. D`autant plus que la réunion du Cadre permanent de
Concertation (Cpc) du 10 novembre 2008, lui a recommandé d`élaborer le
chronogramme de l`identification de la population et du recensement électoral,
en vue de la fixation de la nouvelle date de l`élection présidentielle. Mieux,
Ouaga IV, à travers ses lignes d`articles, lui donne la possibilité et
l`autorité de dire haut et fort ce qui lui fait obstacle dans l`avancée du
processus.




 




Fraternité Matin :

Désarmement/ Traoré
Aboudramane, Secrétaire général de la coalition : "La prime de 500 000 Fcfa peut
nous permettre de nous réinsérer facilement dans le tissu social
"

Le
secrétaire général de la Coalition des démobilisés de Côte d'Ivoire se prononce
sur la prime de 500 000 Fcfa destinée aux ex-combattants démobilisés,
conformément à Ouaga IV. Selon lui, c'est une bonne décision qui a été prise à
Ouagadougou et elle a été bien accueillie par l'ensemble des ex-combattants
démobilisés des Forces nouvelles. « Car je ne vous le cache pas, si cette somme
est bien gérée, elle peut nous permettre de nous réinsérer facilement dans le
tissu économique et social de notre pays. Il y a toujours des personnes qui ne
veulent pas que les choses avancent afin que la Côte d'Ivoire sorte de cette
crise, qui n'a que trop duré. Pour notre part, c'est-à-dire la grande majorité
des ex-combattants démobilisés des Forces nouvelles, nous soutenons l'Accord
politique de Ouagadougou, qui, pour nous, est un bon compromis politique. Il est
en train de permettre à la Côte d'Ivoire de retrouver la paix qui est un
préalable à tout développement. Et cela pourrait donner l'occasion aux Ivoiriens
de reprendre leurs activités, paralysées depuis le 19 septembre 2002.Ce
mouvement lutte plus pour la réinsertion des ex-combattants démobilisés des
Forces nouvelles, qui aujourd'hui après leur démobilisation ne savent plus à
quel saint se vouer. C'est pourquoi nous remercions le secrétaire général des
Forces nouvelles, par ailleurs Premier ministre de la république de Côte
d'Ivoire, de nous avoir donné un bureau au sein du secrétariat général des
Forces nouvelles pour nous organiser et en même temps faciliter notre
réinsertion dans la vie active »






Le Temps:
Le RDR en difficulté à
Odiénné - Alassane

Ouattara se saisit du dossier 

Le Rassemblement des
Républicains (RDR) dans le Déguélé est traversé depuis quelques temps par une
querelle de leadership. Ce entre les partisans de Koné Abdoulaye, Président du
Conseil général d`Odiénné et Touré Gaoussou, le commissaire politique, bien
connu sous l`appellation de Gaoussou Sodiro. La crise entre les deux individus
est en train de prendre des proportions inquiétantes, à tel point que la
population, précisément les militants du RDR, ne cessent de grogner. La dernière
manifestation de ce mécontentement au grand jour, a eu lieu à la faveur du
dernier séjour de M. Amadou Soumahoro, ancien ministre du commerce qui était
dans le Kabadougou, à l`invitation du Commissaire politique du RDR, Touré
Gaoussou. Une manifestation non seulement boycottée par le Président du Conseil
général, Koné Abdoulaye, mais au cours de laquelle, les indécrottables et
fanatiques qui ont effectué le déplacement, n`ont pas du tout apprécié les
dérives du ministre Amadou Soumahoro. Ce dernier a en effet, demandé aux
odiénéka de ne pas accepter l`ouverture d`un siège du FPI mais également de ne
pas recevoir le Président Gbagbo dont la visite d`Etat est annoncée dans la
région. Toutes choses qui ont provoqué une désapprobation et des huées de la
part de l`assistance. Comme nous l`indiquions dans l`une de nos précédentes
éditions. "Ce qui vient de se passer n`est que la face visible de Iceberg. Ce
n`est pas parce qu`il est l`homme de main du Président du RDR, qu`on va
continuer à nous l`imposer. Si c'est le cas, nous allons lui faire mordre la
poussière aux prochaines consultations générales. Le Denguélé n'est pas sa
chasse gardée. La menace et la grogne ont été tellement prises au sérieux, que
le Président du RDR Alassane Dramane Ouattara s`est saisi du dossier.




 




Le Patriote :

Les
mensonges de ''Le Temps''
 

Le 'scoop'' a fait rire plus d'un. Tellement il est fondé
sur du mensonge. « En mission pour le RDR : Le ministre Amadou Soumahoro hué à
Odienné ». Le quotidien Le Temps a cru bon de barrer sa Une du mercredi 31
décembre avec cette information, certainement sortie de l'imagination de son
auteur. Puisque présent à Odienné, nous avons été témoin de la tournée du
Secrétaire général adjoint du RDR chargé des Affaires politiques dans la région.
A aucun moment, il n'a été question de divergence entre les populations et
l'envoyé du Dr Alassane Dramane. Bien au contraire, c'est par une forte
mobilisation que le ministre Amadou Soumahoro et sa délégation ont été
accueillis par les filles et fils d'Odienné. Et contrairement aux écrits du
confrère, il n'a jamais été question pour le ministre Amadou Soumahoro de
demander à ses parents d'Odienné de boycotter la prochaine visite du chef de
l'Etat dans leur localité. Concernant le président du Conseil général Koné
Abdoulaye qui, selon Le Temps aurait boycotté la visite du ministre Soumahoro,
il était bel et bien présent. C'est d'ailleurs lui qui, au nom des populations,
a adressé les mots de bienvenue à la délégation au cours du meeting de Minignan




 




L'inter  :

Annoncé aux USA, au Ghana etc.

Le Gal Doué trouve refuge chez Sassou Nguesso
Selon nos
sources de renseignement, ce séjour brazzavillois du « chinois » au pays de
Sassou, l'ex-médiateur de la crise ivoirienne, n'est pas ignoré des autorités
d'Abidjan, notamment du clan présidentiel. Les services de renseignement
ivoiriens ont d'ailleurs, à maintes reprises, tenté de prendre langue avec
l'ancien patron de l'Armée ivoirienne en vue de négocier son retour au pays.
Même si le dialogue n'est pas rompu avec le Gal en exil à Brazzaville, il faut
indiquer que le retour de Mathias Doué coince sur un certain nombre de points :
il s'agit notamment du volet portant sur la garantie sécuritaire du général, le
rappel de sa solde suspendue dès son départ d'exil et la rétrocession de ses
biens tels que ses véhicules qui ont été confisqués. Le parti inspiré par le
général Doué, le CRI, s'est d'ailleurs fait l'écho des principales conditions
posées par l'ex-patron des FDS pour son retour sur les bords de la lagune ébrié.
A côté de ces obstacles, le retour du général Doué, annoncé une première fois
pour le 20 octobre dernier par ses partisans, achoppe aussi sur le trop plein de
démarches entreprises par les uns et les autres. En dehors de la famille, les
services de renseignement ainsi que la sœur cadette du chef de l'Etat, Laurent
Gbagbo, Koudou Jeannette mènent, chacun de son côté, des démarches en vue du
retour du général dans son pays. Ce trop plein de démarches tous azimuts crée
une confusion des rôles et brouille quelque peu l'objectif essentiel visé par
tous : à savoir le retour du Gal Doué Mathias. Les sorties médiatiques musclées
de l'officier général n'ont pas aussi beaucoup plaidé pour sa cause. N'empêche
que Mathias Y. Doué dont l'épouse Chantal Doué est pour l'heure encore aux Etats
Unis, tient coûte que coûte à rentrer à Abidjan et rompre avec cet exil
brazzavil
lois,
généreusement accordé par Denis Sassou Nguesso, le président du
Congo-Brazzaville.



 




 




 




L'inter  :

Prix du carburant : Gbagbo promet une baisse

-Les consommateurs maintiennent la pression

Le chef de l'Etat a,
en effet, avancé : « Lorsque j'arrivais à la Présidence de la République, en
octobre 2000, le baril de pétrole coûtait environ 35 dollars US sur le marché
international. Au moment où, huit (08) ans plus tard, j'ai dû à mon corps
défendant, autoriser le gouvernement à augmenter le prix du carburant, le baril
de brut de pétrole était à 147 dollars US, soit une augmentation d'environ 320
% », avant de préciser que « l'augmentation du prix du carburant a eu pour
conséquence la flambée de tous les autres coûts. Alors, pour juguler la cherté
de la vie, j'ai ordonné le 13 août 2008, des mesures d'allègement fiscal portant
sur les droits de douane et la taxe sur la valeur ajoutée, amenant ainsi l'Etat
à renoncer à 49 milliards de francs CFA de recettes fiscales ». Aujourd'hui,
a-t-il dit, cependant, les cours du pétrole sont à la baisse. « En tenant compte
des spécificités de ce secteur où les coûts sont fluctuants, j'ai demandé au
gouvernement d'adopter un mécanisme permettant de baisser ou d'augmenter les
prix du carburant à la pompe en fonction des cours du pétrole, sans compromettre
l'équilibre de nos finances. Si les tendances actuelles à la baisse se
maintiennent, nous aurons une deuxième baisse des prix à la pompe au début de
2009 », a promis le n° 1 ivoirien. Malgré ces assurances, les consommateurs,
notamment le Mouvement ivoirien des consommateurs organisés et méthodiques
(Micom), ont décidé de maintenir la pression, promettant même des heures chaudes
au gouvernement pour obtenir effectivement cette baisse. Me Ouattara D. Ahmed
qui en est le président s'est offusqué du fait que malgré la chute considérable
du prix du baril de pétrole sur le marché mondial, les prix des produits dérivés
soient maintenus à la hausse. « A la date du 10 décembre 2008, le prix du baril
a enregistré une chute qui atteint actuellement 40,5 dollars sur le marché
mondial. Cela représente une chute de 72,45%. Si ce taux de chute devrait
systématiquement s'appliquer aux prix des produits offerts sur le marché
ivoirien, le gas-oil, à la pompe, devrait coûter 191,48 FCFA. En prenant en
compte les charges de l'Etat, nous consommateurs de Côte d'Ivoire, voudrions
proposer 350 FCFA comme le prix du litre de gas-oil à la pompe. Par conséquent,
tout produit offert sur le marché devra dorénavant coûter 50,36% de son prix
avant la date de novembre 2008 », a martelé le président du Micom qui ne manque
pas d'assurer, à cet effet, que 2009 sera un enfer pour les gouvernants :
« Qu'ils se préparent à affronter la population, parce que cette fois, nous
allons manifester effectivement pour revendiquer le droit à la vie ».




 




 




 




 




Le Patriote:

Abobo : Sevrées d'eau depuis deux semaines

Les populations de Belleville, Biabou et Aboboté, dans
la rue.

L'eau,
source de vie, est devenue une denrée rare pour les habitants de Belleville,
Biabou et Aboboté. Des milliers de personnes vivant dans ces quartiers sud
d'Abobo, ont passé la nuit de la Saint-Sylvestre et la journée du premier
janvier sans eau. Une situation qui dure depuis deux semaines. Révoltées contre
ce qu'elles qualifient d'injustice, les populations de ces quartiers, notamment
les femmes, sont descendues hier matin dans la rue, pour manifester leur
ras-le-bol. Elles ont occupé la voie principale du village, par ailleurs route
internationale. Empêchant du coup les véhicules de circuler. Tenant des bidons
de 20 litres en main, elles scandaient des propos accusateurs à l'endroit de la
SODECI (société de distribution d'eau de Côte d'Ivoire). « Nous avons passé le
nouvel an sans eau. Personne n'a pu préparer. On ne peut aller aux toilettes, ni
se laver. Nous ne quitterons pas la rue tant que l'eau ne vient pas »,
scandaient-elles, sans aucun égard pour les forces de l'ordre postées à quelques
100 mètres de là. Le vice-président du collectif des chefs coutumiers et
notabilités de Belleville, le chef Bah Bayé Félix, s'explique mal l'enlisement
de la situation. Ce, d'autant plus que les responsables de la SODECI lui ont
toujours donné de l'espoir. « Ce n'est pas un problème qui date d'aujourd'hui.
Déjà le mardi dernier, les femmes sont descendues dans la rue. Aidés par la
police et la gendarmerie, nous les avons calmées. Le commissaire du 34ème
arrondissement a souhaité que nous nous rendions à la direction régionale de la
SODECI. Une fois sur les lieux, le directeur régional M. Aimé Loukou nous a
demandé de rentrer, en promettant d'envoyer des citernes d'eaux pour ravitailler
la population. Depuis, nous n'avons encore rien vu », explique le chef
coutumier. Avant d'ajouter : « Aujourd'hui (ndlr hier), face à la gronde, ils
ont promis stopper le ravitaillement d'Abobo Nord, pour nous envoyer l'eau à
15h. Nous sommes donc avec les femmes dans la rue, nous attendons », indique
t-il. Au-delà de la SODECI, le chef Ba Bayé Félix appelle le gouvernement à se
pencher sur la souffrance des habitants des trois quartiers d'Abobo. Le bidon de
20 litres d'eau se vend à 300FCFA, celui de 200 litres à 3000 CFCA. Des dépenses
que la population, soutient le chef, ne peut supporter en ces temps de crise
économique.




 




Le

Nouveau Réveil :

Côte d`Ivoire : Trafigura CI
passe sous le giron de la Présidence.

Selon nos informations, le président Laurent Gbagbo va "positionner" l'un de ses
proches, Benjamin Behi Bogou, à la tête de Puma Energy, la filiale ivoirienne du
groupe Trafigura. Originaire de Gagnoa, comme le chef de l'Etat dont il est
aussi le conseiller, Benjamin Behi Bogou prend en cette fin d'année sa retraite
de DG de Shell CI. Son prédécesseur à la tête de Puma Energy était le capitaine
N'Zi Kablan, discrètement écarté après l'affaire des déchets toxiques. On se
rappelle qu'à la suite de l'emprisonnement à Abidjan de ses dirigeants - Claude
Dauphin et de Jean-Pierre Valentini - Trafigura avait payé un "dédommagement" de
150 millions € à la Côte d'Ivoire. Malgré l'affaire du Probo Koala, cette
compagnie demeurerait l'un des principaux traders de la Côte d'Ivoire. Dans le
secteur stratégique du pétrole, seuls des "hommes du président" sont aujourd'hui
aux manettes. Kassoum Fadiga, le DG de Petroci est son beau-frère, et Laurent
Ottro, président de la SIR (raffinage), son oncle.




Le Patriote :
Transfert de la dépouille de Guéi à Kabakouma/ Tia Koné:
"Le corps de Guéi reviendra si les parents le désirent"
 
Le président de la Cour suprême, Tia Koné s'est prononcé le vendredi 26 décembre
dernier en sa résidence de Man, sur un éventuel retour du corps du général Guéi
à Kabakouma, son village natal. «J'avais de la peine de voir constamment le
corps de Guéi à la morgue, changer chaque jour de couleur. Quatre ans dans la
glace, c'était trop! Il fallait qu'on l'enlève de là», a indiqué le président
Tia Koné pour expliquer l'enterrement du général Guéi Robert à Abidjan. Pour
lui, on ne saurait «enterrer Guéi sans la participation de ses parents». «C'est
de toutes ces questions que la délégation conduite par l'aîné Sery Gnoléba et
qui arrive bientôt, ira débattre avec les parents à Kabakouma», a-t-il annoncé.
Ajoutant que ce sont les parents qui «décideront du retour ou non de son corps à
Kabakouma». «Au cas où ils voudront que le corps revienne, ils le feront savoir
et, ensemble, trouveront une date pour son enterrement. Dans le cas contraire,
le corps restera à Abidjan et on fera ce qu'il y a à faire», a-t-il indiqué.