REVUE DE PRESSE DU 02 JANVIER 2009

2 jan 2009

REVUE DE PRESSE DU 02 JANVIER 2009







Fraternité Matin :

Les vœux du Chef de l'État à la Nation : La crise ne doit pas
briser nos rêves... - "Que la Cei sorte le pays du doute
"
Le
Président Laurent Gbagbo, sacrifiant à la tradition, s'est adressé mercredi à
ses compatriotes au seuil de l'année 2009 qu'il met sous le signe de l'espoir

....... L'accord Politique de Ouagadougou marche. Nous signons à chaque étape
importante de son application, des accords complémentaires pour préciser ce qui
demande à l'être. Pour consolider les acquis et approfondir les méthodes. Il en
va ainsi de toutes les grandes conventions et de toutes les grandes règles qui
régissent la vie des hommes. Aucune de ces conventions et règles n'est figée et
aucune ne doit l'être. C'est parce que les accords antérieurs à l'Accord
Politique de Ouagadougou étaient figés dans l'esprit et la lettre qu'ils n'ont
pas marché et qu'ils ne nous ont pas menés loin dans le sens de la Paix. Nous
venons de signer le quatrième accord complémentaire. Il porte spécifiquement sur
les questions militaires. L'Accord Politique de Ouagadougou marche. Il nous
rapproche des élections. C'est parce que cet accord marche que nous parlons de
la date des élections et que beaucoup sont déjà en campagne. Sur la question du
calendrier électoral et des opérations électorales, je rappelle qu'il ne faut
pas confondre les rôles, les attributions et les fonctions des institutions de
la République. La Commission électorale indépendante (Cei) a pour fonction de
préparer et de veiller à la régularité des élections. Les autres institutions, y
compris la Présidence de la République, l'accompagnent. C'est à la Cei qu'il
appartient de proposer une date pour que le Président de la République, par
décret, appelle aux élections. Mais, pour l'heure, nous en sommes seulement à
l'établissement des pièces d'identité et à l'enrôlement des électeurs. Ce qui
est déjà une tâche et une avancée considérable. Je veux que nous allions aux
élections le plus vite possible. Pour cela j'ai mis tout en œuvre pour que les
Ivoiriens aient une date. Mais, comme nos lois l'exigent, je m'en remets à la
Commission électorale indépendante. Et je demande à tous les Ivoiriens d'en
faire autant. Je demande à la Cei et à tous les acteurs des opérations
électorales de sortir ce pays du doute et des incertitudes. Il nous faut une
date et un calendrier crédibles des élections en 2009.




 




Fraternité Matin :

Messe de la paix : L'archevêque d'Abidjan

dénonce la misère de la population -

La traditionnelle
cérémonie de prière a eu lieu le mercredi 31 décembre à la cathédrale St Paul du
Plateau, en présence du couple présidentiel. A la faveur de la traditionnelle
messe de la paix, célébrée le 31 décembre et présidée par le Nonce apostolique,
Mgr Ambroise Madtha, l'archevêque d'Abidjan, Mgr Jean Pierre Kutwa, a fait une
réflexion sur le message du Pape Benoît XVI pour l'année 2009. Le thème est : «
combattre la pauvreté, construire la paix ». C'était en présence du Chef de
l'Etat, Laurent Gbagbo, et son épouse, les présidents des institutions, des
ministres, et du Forum national des confessions religieuses, conduit par son
président Ediémou Blin Jacob. Pour la Côte d'Ivoire qui sort de six années de
guerre, la pertinence de ce thème est plus que d'actualité, selon l'archevêque
d'Abidjan. «La guerre, il est vrai, a plongé le pays dans une situation
économique plus que difficile pour ne pas dire catastrophique ; mais qu'elle ne
serve pas toujours de prétexte pour justifier tous les dysfonctionnements en
matière de lutte contre la pauvreté, hélas de plus en plus croissante dans
beaucoup de domaines ». Car une minorité de personnes devient de plus en plus
riche au détriment de la grande majorité de la population qui croule sous le
poids d'une misère galopante, matérialisée par les montagnes d'immondices qui
jonchent les rues. Cette situation oblige les gens à vivre dans des conditions
inhumaines voire humiliantes qui entraînent une dégradation alarmante des mœurs.
Paraphrasant le Pape, Mgr Kutwa a indiqué : « il n'est pas sage de construire
une maison dorée avec tout autour le désert et la désolation ». Les misères des
Ivoiriens sont connues, a déclaré l'archevêque, pour qui il n'est point besoin
de retourner le couteau dans la plaie ou de fouiller dans les poubelles. Mais «
...l'occasion est bonne pour une remise en cause nationale et individuelle afin
d'envisager des mesures courageuses de sortie de crise et de lutte contre la
pauvreté pour soulager les plus démunis qui se trouvent être la majorité des
Ivoiriens qu'ils soient du Nord ou du sud, de l'est ou de l'Ouest ». Pour Mgr
Kutwa, il faut promouvoir un développement qui permet à tous d'accéder à un plus
être et pas uniquement à un plus avoir ; c'est-à-dire un développement qui, en
faisant appel à la participation de tous et de chacun, favorise le partage et
pas seulement l'accumulation de biens. Il a aussi déclaré que l'Eglise famille
faillirait à sa mission prophétique si elle gardait le silence devant une telle
déchéance humaine. « C'est le lieu de renouveler notre option préférentielle
pour les pauvres de tous genres, en faisant résolument nôtre cette pressante et
tranchante invitation du maître : donnez-leur vous-mêmes à manger. Le cardinal
Bernard Agré était présent à cette célébration ainsi que Nosseigneurs Bruno
Kouamé et Pierre Marie Coty, respectivement évêque




 




L'inter  :
Messe

de la paix à la cathédrale du Plateau L'archevêque d'Abidjan charge
les politiques : ''La guerre ne doit pas servir de prétexte pour justifier tous
les dysfonctionnements''. Une minorité s'enrichit au détriment de la majorité de
la population

Le couple présidentiel, des représentants du Forum des
confessions religieuses, le Cardinal Bernard Agré et des acteurs de la classe
politique ivoirienne, ont pris part à cette importante messe officiée par le
Nonce Apostolique, Ambroise Mandtha. L'Archevêque d'Abidjan, Mgr Jean Pierre
Kutwa qui a délivré le message du Saint-Père, le Pape Benoît XVI sur le thème
''Combattre la pauvreté, construire la paix'', a saisi l'occasion pour lever un
coin du voile sur la situation de pauvreté en Côte d'Ivoire et asséner quelques
vérités crues au pouvoir en place et à l'ensemble de la classe politique
ivoirienne. Selon Mgr Kutwa, pour un pays comme la Côte d'Ivoire qui sort de
crise, la pertinence du thème ''Combattre la pauvreté, construire la paix'', est
plus que d'actualité et bien adapté. ''La guerre, il est vrai, a plongé le pays
dans une situation économique plus que difficile pour ne pas dire
catastrophique ; mais qu'elle ne serve pas toujours de prétexte pour justifier
tous les dysfonctionnements en matière de lutte contre la pauvreté, hélas de
plus en plus croissante dans beaucoup de domaines. Une minorité de personnes
devient de plus en plus riche au détriment de la grande majorité de la
population qui croule sous le poids d'une misère galopante matérialisée par les
montages d'immondices qui jonchent nos rues. Cette situation qui oblige les gens
à vivre dans des conditions inhumaines et humiliantes, voire honteuses entraîne
à une dégradation des mœurs'', a-t-il dénoncé. Pour l'Archevêque d'Abidjan, il
n'est pas sage de construire une maison dorée avec tout autour, le désert et la
désolation. Aussi, a-t-il invité les gouvernants et la classe politique à une
remise en cause individuelle et nationale afin d'envisager des mesures
courageuses de sortie de crise et de lutte contre la pauvreté pour soulager les
plus démunis qui se trouvent être la majorité des Ivoiriens, qu'ils soient du
nord, du sud, de l'est ou de l'ouest. Car pour l'homme de Dieu, combattre la
pauvreté, c'est construire la paix. ''Ce que le peuple ressent fortement, c'est
une attente, une soif, une aspiration très forte à la paix. Que cette paix
devienne enfin une réalité en cette année 2009'', a-t-il conclu. Cette
intervention pour le moins musclée et qui n'exprime qu'éloquemment ce que
ressent la majorité des Ivoiriens, a arraché des applaudissements nourris aux
fidèles catholiques venus.




 




Fraternité Matin :

Carburants : L'espoir d'une baisse des tarifs à la pompe refait
surface

Bonne nouvelle : le Chef de l'Etat a annoncé un possible
réajustement des prix. Avec la baisse constante du prix du baril de pétrole, les
consommateurs de Côte d'Ivoire recommencent à espérer une baisse des prix à la
pompe après celle opérée par l'Etat début novembre. L'espoir est d'autant
légitime, que cette dernière baisse avait été faite sur la base d'un prix moyen
de 70 dollars, le baril. Or, ces derniers temps, le coût du baril est passé sous
la barre des 40 dollars, atteignant même les 32 dollars. Il y a donc bel et bien
nécessité absolue de procéder à un réajustement. C'est ce que le Chef de l'Etat,
Laurent Gbagbo, a conforté en annonçant dans son message à la nation, au grand
bonheur de la population, l'imminence d'une baisse des prix à la pompe «si les
cours actuels (à la baisse) se maintiennent». Les Ivoiriens attendent cette
baisse dont le niveau aura certainement une incidence favorable sur le coût des
transports. Pour mémoire, la décision gouvernementale de novembre avait opéré
une baisse de 12,5% du prix du super sans plomb et de 8,7% du gazole. Ainsi le
litre de super sans plomb a baissé de 100 F pour passer à 695 F contre 795 F. Le
litre de gazole, produit le plus consommé, a été fixé à 625 F contre 685 F, soit
une baisse de 60 F. Le gaz domestique avait connu aussi une baisse. La bouteille
de gaz de 6 kg est passée de 2.000 F à 1800 F. Et celles de 10 et 12,5 kg sont
passées respectivement de 4000 F à 3.200 F et de 4500 F à 3600 F.




 




Fraternité Matin :

Identification : Après trois mois, 2 500 000
pétitionnaires enrôlés
-

Les statistiques nationales montrent que du travail a été réalisé. Mais des
efforts restent à faire en 2009. L'opération d'identification, lancée à
l'intérieur du pays depuis le 28 novembre, à la fin de l'étape du district
d'Abidjan, enregistre, à ce jour, 500.000 pétitionnaires enrôlés. Ces données
ont été recueillies auprès des structures en charge du processus de
l'identification et du recensement électoral. Si, à ce chiffre, on ajoute les
statistiques d'Abidjan qui s'élèvent, provisoirement, selon le président de la
Commission électorale indépendante (Cei), Robert Beugré, à deux millions
(2.000.000) de pétitionnaires, on aura en cette fin d'année a deux millions cinq
cent mille (2.500.000) enrôlés. Un chiffre non négligeable certes, mais qui
montre que du travail reste à abattre. De la date du démarrage effectif de
l'opération (le 29 septembre 2008) à fin décembre, le temps de travail est pour
l'instant de trois mois. Soit le double du temps prévu (45 jours) au moment de
la cérémonie officielle de lancement de l'opération d'identification de la
population et de recensement électoral le 15 septembre, à Yamoussoukro, par le
Président de la République Laurent Gbagbo. Partant de ces données et de leur
mise en rapport avec la population électorale attendue, qui devrait se situer
au-delà de cinq millions au moins d'Ivoiriens, on peut imaginer la charge de
travail qui reste à réaliser, surtout en zones rurales, et partant, le volume de
moyens logistiques et financiers à dégager par le gouvernement et ses
partenaires. Si l'on veut dynamiser l'opération par un large déploiement du
maximum d'équipes techniques dans les centres de collecte disséminés dans les
villes et villages. C'est donc dire que le premier trimestre de l'année 2009
risque d'être encore consacré à l'enrôlement. L'année 2008 prend fin avec de
nombreuses difficultés connues des décideurs. Elles sont d'ordre «logistique,
sécuritaire et financier», comme n'ont cessé de le rappeler le président de la
Cei et ses structures techniques nationales partenaires (Cnsi, Oni et Ins). Seul
l'opérateur technique privé semble se satisfaire de ses rapports avec le
gouvernement, notamment en matière de respect des engagements. Les structures
nationales sont, en effet, constamment prises en otage par les chefs de centres
de collecte, les agents d'identification et de recensement électoral pour
réclamer leurs salaires ou les arriérés de salaires pour ceux qui font partie de
la vague d'Abidjan. Car après deux mois et demi de travail, la Cei reste devoir
encore un mois de salaire à certains agents......




 




Fraternité Matin :

Identification : Les tribunaux absents, les certificats de
nationalité indisponibles
-

Outre la reconstitution des registres dont la réalisation se fait lentement, les
populations sont confrontées à un autre problème. Si, dans le district
d'Abidjan, l'opération d'identification et du recensement électoral a pu se
dérouler sans difficultés majeures, tel n'est pas le cas dans les zones centre,
nord et ouest. En effet, dans la région de la Vallée du Bandama, dont le
chef-lieu est Bouaké, où l'opération a démarré il y a quelques semaines, les
jérémiades fusent de partout. A côté de la reconstitution des registres d'état
civil, perdus ou détruits du fait de la guerre, le problème de certificat de
nationalité se pose avec acuité aux jeunes qui auront 18 ans et à qui cette
pièce est exigée pour leur enrôlement. Or, aujourd'hui, tout le monde sait que
l'administration judiciaire, fiscale et financière n'est pas encore redéployée.
«Les jeunes qui sont concernés par la délivrance du certificat de nationalité
éprouvent d'énormes difficultés pour s'en procurer. Il leur faut aller à
M'Bahiakro ou à Toumodi pour se faire établir cette pièce», nous apprend Kouamé
Maurice de Kongodékro, un village de Bouaké. Le jeune Yao Michel du village
d'Akanzakro ne dit pas autre chose. «Depuis le déclenchement de la guerre en
septembre 2002, nos parents n'ont plus d'activités lucratives. Nous, leurs fils,
avons des problèmes d'argent pour nous déplacer jusqu'à M'Bahiakro, Yamoussoukro
ou Toumodi pour la délivrance du certificat de nationalité qui est exigé à
l'enrôlement». Mlle N'Zolié Pauline, ressortissante de Béoumi, dit ne pas
comprendre pourquoi les autorités exigent le certificat de nationalité à ces
jeunes sachant que le tribunal n'existe plus dans leur région. Nombreuses sont
les personnes qui, comme elle, demandent au Premier ministre Soro Guillaume et
au Président de la République de se pencher sérieusement sur ce problème.




 




Fraternité Matin :

Le secrétaire d'État français à la Défense : "Notre vœu le plus
cher, normaliser nos relations avec la Côte d'Ivoire

Le secrétaire d'état
français à la Défense et aux Anciens combattants a été reçu le 31 décembre par
le Président de la République. Il a déclaré: Nous sommes dans un état d'esprit
d'aller vers une normalisation de ces relations. C'est notre vœu le plus cher.
J'ai cru comprendre que du côté ivoirien et du côté du Président Gbagbo, c'est
également le vœu le plus cher». Le secrétaire d'Etat, qui a séjourné en Côte
d'Ivoire du 30 décembre 2008 au 1er janvier 2009, répondait ainsi à une question
de la presse au sujet de l'état de la coopération entre Paris et Abidjan. Les
relations ont pris un coup depuis le déclenchement de la crise armée en 2002,
mais se sont améliorées depuis l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy. M.
Bockel, qui était accompagné d'une forte délégation, a passé en revue le
processus de sortie de crise avec le Chef de l'Etat. «Nous avons évoqué la
situation politique, eu un échange intéressant, très ouvert, constructif et dans
un très bon esprit», a déclaré le secrétaire d'Etat. La délégation a également
eu l'occasion d'évoquer avec son hôte, le message de nouvel an 2009 qu'il a
adressé à son peuple à 20h. En particulier «ses perspectives qu'il a très
clairement évoquées, les élections aussi». Pour l'émissaire de Nicolas Sarkozy,
«le discours est très intéressant» et sa délégation a été «très attentive»
surtout «concernant la perspective des élections en 2009». Il a ajouté que toute
la communauté internationale suit ce qui se qui se déroule dans le pays. «Nous
avons écouté et regardé comme des observateurs attentifs à tout ce qu'a pu dire
le Président à la fois sur la situation de son pays, les efforts qui sont faits.




 





Fraternité Matin :

Actions civilo-militaires à Bouaké : Don d'une pompe à


eau à Tanou-Sakassou


Le secrétaire d'Etat à la Défense de la République de France,
Jean-Marie Bockel, accompagné de l'ambassadeur de France, André Janier et de
l'ancien ministre de la Coopération, Michel Roussin, a visité, hier, le Centre
artisanal de Tanou-Sakassou. Un village de 800 âmes situé à 11 km de Bouaké sur
l'axe routier Bouaké-Brobo. Profitant de cette occasion, le secrétaire d'Etat à
la Défense de la France a indiqué que sa présence à Tanou-Sakassou en ce premier
jour de l'année 2009 est beaucoup plus que son travail quotidien. Parce que
c'est un immense bonheur pour lui et la délégation qui l'accompagne d'être à
Bouaké avec la force Licorne et les populations de ladite ville unies ensemble
pour la paix et la prospérité. Il a,  à cette occasion, offert une pompe à eau
aux populations dudit village pour les aider à résoudre les problèmes d'eau
potable qu'elles rencontrent.




 





Fraternité Matin :

Coopération : La Chine offre plus de 2

milliards à la Côte d'Ivoire La Côte
d'Ivoire et la Chine ont signé, le 31 décembre un accord économique et
technique. LL.EE Youssouf Bakayoko, ministre des Affaires étrangères de Côte
d'Ivoire et Wei Wenhua, ambassadeur de la République populaire de Chine, ont
signé le 31 décembre 2008, un accord de coopération économique et technique. Par
cet acte, le gouvernement chinois donne au gouvernement ivoirien 30 millions de
yuans RMB, soit environ 2 milliards cent millions de FCFA. Cette somme est
destinée aux nouveaux projets de coopération qui feront l'objet d'une étude
ultérieure entre les deux gouvernements. L'ambassadeur chinois s'est félicité de
la position ferme des autorités ivoiriennes dans la défense « d'une seule
Chine». Il a énuméré les acquis de la coopération chinoise au profit du
développement de la Côte d'Ivoire au niveau de la culture, de l'éducation, de la
santé et du social. SEM Youssouf Bakayoko, ministre des Affaires étrangères de
Côte d'Ivoire, a, lui, apprécié ce don et relevé le dynamisme de la coopération
sino-ivoirienne. Non sans rappeler que pour l'exécution de ce nouveau don, les
deux parties auront à identifier les projets. Ce d'autant que dans le cadre de
la coopération avec la Chine, le pipeline de la Côte d'Ivoire est rempli de
nombreux projets qui doivent être financés par le gouvernement chinois. Il a, à
titre indicatif, cité la construction prochaine d'un hôpital à Gagnoa, de
l'abattoir d'Abidjan à Port-Bouët, la réalisation d'écoles primaires dans
plusieurs villes de l'intérieur du pays, de la mise en œuvre d'un programme
immobilier par la Sicogi en partenariat avec l'entreprise chinoise Sicovec puis
le développement de la riziculture de Guédédou. Le chef de la diplomatie
ivoirienne a traduit, à travers l'ambassadeur au gouvernement et au peuple
chinois toute la reconnaissance du Chef de l'Etat, du gouvernement et du peuple
ivoiriens.




 




L'inter :

DIFFICULTES DU HADJ 2008
 :
Les derniers pèlerins ivoiriens, arrivés parlent...

Les derniers
pèlerins ivoiriens au nombre de 260 y compris les organisateurs, ont regagné
Abidjan, le mardi 30 novembre dernier à 23h 30, en provenance de l'Arabie
Saoudite. L'ambiance était bon enfant et les parents venus accueillir les
pèlerins, ont littéralement sauté de joie en les apercevant. Ils ont raison,
surtout que ce pèlerinage ivoirien a connu beaucoup de difficultés. En effet,
plus de la moitié des pèlerins ivoiriens ont été abandonnés en terre sainte,
plus de deux semaines après la fin du pèlerinage. Le mardi 30 décembre, les
derniers d'un pèlerinage particulièrement mouvementé ont enfin pu regagner leurs
familles respectives. « Ce ne sont pas seulement les Ivoiriens qui ont connu des
difficultés. A l'aéroport de Djeddah, les pèlerins nigérians sont là depuis une
semaine. Il y a toujours un petit raté dans le pèlerinage. Même si on répare la
difficulté de cette année, il y aura toujours quelque chose l'année prochaine.
C'est vrai qu'on a duré là-bas, mais cela nous a permis de nous rapprocher
encore plus d'Allah », a déclaré, philosophe et heureux, l'imam Abdoul Rachid.
Sa vision est partagée en partie par certains fidèles. Par contre, d'autres ont
relevé des difficultés liées à l'alimentation des pèlerins, pendant ces trois
semaines d'attente. « Nous sommes restés dans nos logements habituels. La
restauration était un peu délicate. L'équipe qui a été désignée pour la
restauration, juste après le retour de Mina, s'est désistée. Ils ont eu à
rembourser 200 rials, je crois, de ceux qui avaient payé à Abidjan. Les
cuisinières avaient aussi des problèmes, parce que des policiers venaient
régulièrement les chasser. Il y a même eu des échauffements entre les Guinéennes
et les Ivoiriennes », a indiqué Mme Doumbia, encadreur médicale.