REVUE DE PRESSE DES SAMEDI 7, DIMANCHE 8 ET LUNDI 9 MARS 2009

9 mar 2009

REVUE DE PRESSE DES SAMEDI 7, DIMANCHE 8 ET LUNDI 9 MARS 2009





Nouvelle page 1








Journée
internationale de la femme : Le RASALAO-CI demande aux femmes de crier « Non aux
armes !» 




Abidjan, 08 mars
 –

A l'occasion de la Journée internationale de la femme célébrée ce
dimanche, la présidente du Réseau d'action sur les armes légères en Afrique de
l'ouest, section Côte d'Ivoire (RASALAO-CI), Michèle Pépé, appelle toutes les
femmes du pays à se mobiliser et crier à l'unisson : « Non aux armes ! » Dans un
communiqué de presse, la présidente du RASALAO-CI fait remarquer que chaque
minute, chaque seconde, un homme est tué par balle partout dans le monde. Elle
précise qu'en Côte d'Ivoire, l'insécurité et la peur ont pris de l'ampleur et
que le coût humain de la criminalité s'accroît de manière vertigineuse. Pour
Michèle Pépé, « ces actes de banditisme sont souvent le fait de gangs
puissamment armés ou de bavures des personnes chargées de notre sécurité ». A
cela, souligne-t-elle, il faut ajouter que la crise armée qui a secoué notre
pays a amplifié la prolifération et la circulation illicite des armes légères et
de petit calibre (ALPC) qui sont utilisées pour créer la désolation dans les
familles et dans les nations. « En tant que femmes et mères, l'être qui donne la
vie, nous devons nous sentir interpellées car ce sont nos filles, nos fils, nos
époux, nos sœurs et nos frères, chacun de nous qui en paye le lourd tribut »,
conseille Michèle Pépé à ses paires. D'où son appel pour la mobilisation de
toutes à contrôler les armes pour sauver des vies.




 




Journée
internationale de la femme : Alassane Ouattara fustige les injustices à l'égard
de la femme




Abidjan, 08 mars
 – « 
Le
président du Rassemblement des républicains (RDR), Alassane Dramane Ouattara
(ADO), dans un message publié à l'occasion de la Journée internationale de la
femme célébrée ce dimanche, regrette les « injustices » et « inégalités » à
l'égard de la femme. Pour Dr Ouattara, « malgré des progrès, il existe encore
trop d'injustices à l'égard de la femme et trop d'inégalités qui entravent son
plein épanouissement », notant que la quête de l'égalité reste donc un combat
quotidien qui requiert une vigilance de tous les instants. Le président du RDR
qui pense qu'il reste du chemin à parcourir pour que la femme devienne
véritablement l'égale de l'homme en droits et en devoirs, justifie le combat
pour l'égalité des chances entre les deux genres, notamment en ce qui concerne
l'accès à l'éducation, comme l'un des fondements de son engagement politique.
Pour ADO, le thème de la Journée, « Participation citoyenne au processus de
sortie de crise », constitue une opportunité de renouveler son attachement à des
principes universels de respect de la dignité de la femme, de l'égalité des
droits entre les hommes et les femmes et de réaffirmer son engagement « à bâtir
un état moderne où toutes les filles et tous les fils de notre pays ont les
mêmes chances. » Rappelant des actions posées par le RDR en faveur des femmes,
notamment la mise en place de micro crédits, ADO pense que les femmes, «
principales victimes de tous les conflits (...) peuvent apporter beaucoup dans
cette quête difficile de la paix parce qu'elles sont profondément attachées aux
valeurs de tolérance ». Aussi, encourage-t-il toutes les femmes, « quelles que
soient leur appartenance politique, ethnique ou religieuse, à s'investir auprès
des hommes pour que la Côte d'Ivoire sorte par le haut de cette crise qui n'a
que trop duré », et ce, « pour bâtir une Côte d'Ivoire nouvelle ».




 






L'Onu appelle à mettre fin aux violences contre les femmes et les
filles




Fraternité Matin
 – « 
A
l'occasion de la Journée internationale de la femme, le Secrétaire général de
l'Onu, Ban Ki-moon, a appelé à accentuer l'action internationale contre la
violence faite à l'égard des femmes et des jeunes filles. Le thème retenu cette
année est: "Les femmes et les hommes unis pour mettre fin à la violence contre
les femmes et les filles". Ce thème est d'ailleurs lié à la campagne du
Secrétaire général, lancée en 2008 et appelant les peuples et les gouvernements
du monde entier à s'unir pour mettre fin à cette situation (Unite to end
violence against women). Cette campagne se poursuivra jusqu'en 2015, date butoir
pour la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Se
fondant sur les liens qui existent entre la violence faite aux femmes et les
Omd, Ban Ki-moon, a déclaré que "nous devons faire cesser cette violence
ordinaire, profondément ancrée dans la société, qui détruit des vies, ruine la
santé, entretient la pauvreté et entrave la réalisation de l'égalité entre les
femmes et les hommes et l'émancipation des femmes". Le Secrétaire général a
rappelé que cette violence "est en contradiction flagrante avec la promesse de
la Charte des Nations Unies de favoriser le progrès social et d'instaurer de
meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande". Tout en
reconnaissant que "de plus en plus, les hommes commencent eux aussi à s'élever
contre cette violence, infamante pour nos sociétés". Au titre des solutions, il
a notamment soutenu qu'il fallait des politiques économiques et sociales qui
favorisent l'émancipation des femmes. Mais aussi la mise en place de programmes
et budgets pour promouvoir la non-violence. Selon Ban Ki-moon, il faut également
améliorer l'image des femmes dans les médias, et instaurer des lois qui érigent
la violence en crime et obligent leurs auteurs à répondre de leurs actes. En
même temps, il faut faire respecter ces lois. »




 




Processus
électoral : l'ONUCI célèbre les femmes




L'Intelligent
d'Abidjan  – « 
L'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé un débat, vendredi à
Abidjan, en prélude à la célébration, le 08 mars, de la journée internationale
de la femme. Une quarantaine de participants issus de l'ONUCI, des agences du
système des Nations Unies et des ONG locales de défense des droits de la femme
ont assisté à l'événement, qui a eu lieu au siège de la mission. « Ce débat vise
à réfléchir sur la manière dont nous pouvons nous impliquer pour une solution
efficace au fléau de la violence faite aux femmes dans la société ivoirienne »,
a déclaré Eva Dalak, chef par intérim de l'Unité Genre de l'ONUCI. Le
Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la
Côte d'Ivoire, M. Georg Charpentier, a lu le message de M. Ban Ki-moon, qui
réitère son appel aux peuples et aux gouvernements du monde entier, à l'union
contre les violences faites aux femmes. Plusieurs sections et unités de la
mission, dont les Droits de l'Homme, l'Assistance électorale, les Affaires
politiques, la Protection de l'enfance, l'Etat de droit et VIH/Sida ont expliqué
les implications des violences faites aux femmes relativement à leurs domaines
de compétence. Ils ont souligné la nécessité de l'engagement des leaders
féminins et masculins à des stratégies visant à mettre en place une
participation effective des femmes au processus électoral ainsi qu'à
l'éradication des violences. Les ONGs nationales ont soulevé, pour leur part,
diverses préoccupations relatives, notamment, à l'impunité des auteurs de
violences sexuelles, le poids de la tradition et le problème des quotas de
représentation des femmes dans les instances de décisions. [...] ».




 






Processus électoral/ Me Bley : "Le pourcentage de 30% de femmes
est une phase transitoire vers la parité"




Fraternité Matin
 – « 
C'est
autour de cette préoccupation que Mè Bley Madeleine, présidente du Réseau des
femmes des partis politiques de Côte d'Ivoire a centré le point de presse
qu'elle a animé hier au siège de NDI aux II-Plateaux et ce à la veille de la
commémoration de la Journée internationale de la femme, instituée en 1977 par
les Nations-unies. Avec la normalisation que retrouve progressivement la Côte
d'Ivoire, grâce à l'Accord politique de Ouagadougou, Mè Bley et ses camarades
entendent réfléchir sur la contribution de la femme pour assurer la stabilité
politique, économique et sociale de notre pays mais surtout pour corriger le
déséquilibre entre homme et femme dans toutes les instances de prise de
décision. Se fondant sur une analyse diachronique au plan électif et nominatif,
elle note, non sans avec un pincement au cœur parce que depuis 1959 jusqu'en
2008, c'est seulement en 2000 qu'il y a eu le pourcentage le plus élevé de
femmes au gouvernement soit 21,7%. Cela change qualitativement avec les 1 et 9%
de femmes représentées à l'Assemblée nationale et dans les Conseils généraux de
1959 à 2008 puis avec 1986 où deux femmes font leur entrée dans le gouvernement
sur un effectif de 39 ministres soit un pourcentage de 5,13%. C'est une
situation inacceptable ce d'autant que la Constitution ivoirienne, en son
article 2, offre l'égalité de droit aux femmes et mieux, la Côte d'Ivoire a
ratifié les instruments Internationaux. Pourquoi donc la persistance de
l'inégalité de fait en Côte d'Ivoire qui maintient subséquemment et largement à
tous les niveaux la proportion de la représentation des femmes en deçà des 30% ?
Une situation dont a fait état la le Président Laurent Gbagbo dans une
déclaration solennelle en date du 27 février 2007 sur l'égalité de chance et du
genre à l'occasion de la 51e session de la Commission de la condition de la
femme de l'Onu et de la Journée internationale de la femme. Pour Mè Bley
Madeleine qui a établi une comparaison entre la Côte d'Ivoire, des pays de la
sous-région et ceux de la Sadec, il y a une nécessité impérieuse pour notre pays
de se mettre à niveau. Le Réseau des femmes des partis politiques de Côte
d'Ivoire a dévoilé ses propositions pour apporter des correctifs à cette
situation. D'entrée, les jeunes femmes ont fait savoir que le pourcentage de 30%
de femmes dans les centres décisionnels est une phase transitoire pour aller
vers la parité. Pour ce faire, elles recommandent que des mesures urgentes
soient prises, pour que le quota soit utilisé comme une mesure corrective de
l'inégalité. Elles demandent que force obligatoire soit donnée à la Déclaration
solennelle du Chef de l'Etat relative à l'application d'un quota minimum de 30%
de taux de représentativité des femmes aux postes de décision et que cette
Déclaration soit traduite en une loi ou en une ordonnance. Le Refep-ci a déjà
pris le taureau par les cornes en initiant des actions de réforme normative.
[...] ».




 






Cinquième Cpc : Les raisons d'un report




Fraternité Matin
– « 
La
5e réunion du Cadre permanent de concertation n'aura plus lieu à Yamoussoukro le
11 mars, comme annoncé initialement.

Prévue pour le 11 mars, à Yamoussoukro, la 5e réunion du Cadre permanent de
concertation (Cpc) a été reportée à une date ultérieure. Même si à cette même
date, le facilitateur du dialogue direct inter ivoirien, le Président Blaise
Compaoré du Burkina Faso sera dans la capitale politique et administrative
ivoirienne. Il y est attendu, la veille, avec ses pairs du Bénin, du Niger, du
Togo par leur homologue ivoirien, Laurent Gbagbo, dans le cadre de la Conférence
au sommet des Chefs d'Etat des pays membres du Conseil de l'Entente. Selon nos
sources, le report du Cpc est dû au fait que «les acteurs politiques ne sont pas
prêts». En ce sens que de grands pas n'ont pu être accomplis devant permettre sa
tenue, notamment en ce qui concerne le dialogue entre les leaders ivoiriens en
vue de parvenir à un consensus sur un projet de chronogramme électoral. La 4e
réunion avait proposé aux membres du Cpc, le Président Laurent Gbagbo, le
Premier ministre Guillaume Soro, les présidents du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié
et du Rdr, Alassane Dramane Ouattara, l'ouverture d'un dialogue en interne pour
trouver des solutions aux problèmes essentiels en vue de la sortie de crise. La
proposition d'un calendrier électoral figurant en bonne place à l'ordre du jour
de la réunion qui devait avoir lieu, le Premier ministre Guillaume Soro et le
Président Gbagbo ont sollicité et obtenu du Facilitateur, le report de cette
rencontre. Le temps de trouver un consensus, comme l'a indiqué le 4 mars à
Bouaké, Guillaume Soro, lors de la cérémonie relative à l'unicité des caisses de
l'Etat. [...] ».




 




L'Inter
 annonce
« 
Identification et enrôlement : les agents de Sagem
bloquent tout à Yamoussoukro » ;




 




Soir info

 indique : « 
Yamoussoukro : grève dans les opérations
d'enrôlement : les valises de la Sagem confisquées par les agents».




 




 





Le directeur de l'INS accuse le trésor public




L'inter  – « 
M. Meuleu
Mathieu, le directeur général de l'Institut National de la Statistique (INS),
est intervenu hier vendredi 06 mars 2009 sur les ondes de la radio Onuci Fm. Le
directeur général s'est défendu des accusations de détournement de fonds dans sa
structure, qui causerait le non-paiement des agents sur le terrain. '' Il y a eu
des plaintes et des grèves. Mais c'est lorsque les décaissements ne viennent pas
à temps qu'il y a des retards dans le paiement des primes de terrain. Les
plaintes ne sont pas seulement en direction de l'INS. Vous avez vu que les
agents de la CEI ont fait grève, les agents de l'Oni également. Donc c'est une
situation globale '', s'est-il défendu. '' Je veux dire que les plaintes et les
grèves sont dus au rythme de décaissement qui ne vient pas à temps '', a-t-il
ajouté. Il a noté que le problème est réglé et que les agents qui ont travaillé
durant le mois de février auront toutes leurs primes payées. Meuleu Mathieu a
rassuré quant à la bonne gestion des fonds mis à leur disposition. '' Nous
n'avons pas de problème de gestion ici à l'INS. Nous avons eu à gérer des fonds
plus compliqués que ceux donnés par l'Etat. Nous avons fonctionné avec des
institutions compliquées comme l'Union Européenne, la Banque Mondiale, et il n'y
a jamais eu de problème '', a-t-il rassuré. »




 






Reconstitution des registres de l'état civil à Korhogo - 800
registres défectueux pour près de 40.000 personnes
 




Le Patriote  – « La
première liste de noms de personnes dont les pages d'enregistrement sont
détruites ou perdues dans les registres de l'état civil de Korhogo est affichée
depuis le mardi 04 mars, à la sous- préfecture. Lancée dans la cité du Poro
depuis le 25 février dernier, l'opération de reconstitution des registres de
l'état civil, après une semaine, a retenu un total de 85 dossiers sur l'ensemble
des requêtes reçues. Trois ont été rejetées, deux jugées incomplètes attendent
d'être étoffées pour être étudiées et pour quatre autres, les témoins des
requérants sont à nouveau convoqués pour apporter davantage de précisions.
L'opération dont la fin était prévue pour le 28 février durera environ un mois.
La liste restera affichée pendant une semaine pour donner la chance à tous les
concernés de la consulter et de corriger les éventuelles erreurs qui se seraient
glissées ça et là. Après quoi, les dossiers transiteront par le tribunal pour
sortir une liste définitive qui sera reversée dans les registres. Si près d'une
semaine après le démarrage de l'opération, seuls 85 noms figurent sur la liste,
il va s'en dire que très peu de dossiers arrivent sur la table de la commission
qui statue sur les cas. Selon le sous-préfet, M. Kouadio Kouassi Eugène, qui
préside cette commission, le taux de requérants reçus par jour est loin d'être
satisfaisant. En effet, la moyenne est de 50 requérants par jour. Or, selon les
résultats fournis par le reclassement des registres conduit par l'équipe
d'UNOPS, l'organisation chargée de conduire l'opération de reconstitution des
registres, 800 registres ont été déclarés défectueux à Korhogo. Ces registres
sont pratiquement hors d'usage ou alors ils demandent tant d'efforts pour être
déchiffrés qu'après près d'un mois à la ausculter, le sous-préfet en est réduit
à porter des correcteurs de vue. Ces 800 registres concernent environ 40.000
personnes quand on sait qu'un registre comprend 50 feuilles. Si le rythme de
demande de ce début d'opération n'évolue pas à la hausse, la reconstitution des
registres à Korhogo va vers l'échec. Un échec qui implique que très bientôt, de
nombreuses personnes se trouveront dans l'impossibilité de s'établir un extrait
d'acte de naissance une fois la reconstitution terminée. Cette situation que
déplore le sous-préfet relève du fait que les populations n'ont pas répondu à
l'appel de mobilisation qu'il a lancé tout juste avant le démarrage de
l'opération. Surtout du coté du milieu rural, la mobilisation est quasi nulle.
Le sous-préfet disait en substance : «personne ne peut a priori dire que son
registre est en bon état. Ce n'est qu'après avoir introduit une demande
d'extrait d'acte de naissance et obtenu satisfaction qu'on peut affirmer cela.
J'invite donc toute la population à faire cette démarche à la sous-préfecture ou
à la mairie selon le lieu où se trouve notre registre pour être fixé. ». Pour le
président de la commission de reconstitution des registres, cette opération n'a
pas bénéficié d'autant d'implication de la part des élus et des cadres comme ce
fut le cas pour les audiences foraines et l'opération d'enrôlement des
populations. Aussi, invite-il ces derniers qui ont une véritable capacité de
mobilisation à s'impliquer pour sensibiliser les populations à accorder
davantage d'intérêt à cette opération qui est tout aussi importante que toutes
les précédentes. »




 






Opération d'enrôlement et d'identification : Dr Lorougnon Oré
Félix, représentant de l'URD organise la fraude aux élection locales à Daloa
 




Le Nouveau
Réveil  – « 
L'opération
d'enrôlement et d'identification démarré dans la Sous-préfecture de Gboguhé
département de Daloa, il y a deux semaines, a été fortement perturbé en fin de
semaine dernière par le comportement délictueux des militants de l'URD emmené
par leur leader local en personne, le Docteur Lorougnon Oré Félix, un Colonel
des FANCI à la retraite récemment recruté comme Directeur de la Mutualité et des
Œuvres Sociales au Ministère de l'Education Nationale.

Ce dernier dont le parti se réclame de la mouvance présidentielle, mue par on ne
sait quel intention, a mis en place, depuis son QG de Kibouo un vaste dispositif
de fraude qui consiste à faire enrôler et identifier tous les non ivoiriens de
la région qui lui tombaient sous la main et également des ressortissants
d'autres villages qui n'ont rien avoir avec la circonscription électorale de
Kibouo. Le pot aux roses a été découvert le Jeudi 26 Février dernier lorsqu'en
compagnie de son staff, il a été pris la main dans le sac par des villageois
discrètement informés auparavant et très remontés qui leur ont tendu une
embuscade dans les villages de Bribouo . kramoa et Doboua et dans un campement
situé non loin du village Kramoua dans la circonscription communale de Kibouo où
ils étaient en pleine opération de « recrutement ». Depuis, on se perd en
conjectures sur les intentions réelles du Sieur Lorougnon Oré Félix, responsable
local du parti du duo Boni Claverie – Bleu Lainé. [...] »




 





Un remaniement ministériel se prépare




L'inter  – « 
L'accord
de Ouagadougou piétine, et un nouveau gouvernement devrait permettre de booster
sa mise en œuvre. C'est du moins l'idée qui se murmure dans les couloirs de la
maison blanche du Plateau. L'idée n'est pas nouvelle. Elle a été émise par le
chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, durant la crise contre la vie chère.
S'offusquant du comportement de certains ministres qu'ils accusaient de fouler
au pied la solidarité et l'action gouvernementales, le président Gbagbo avait
tapé du point sur la table. '' Certains ministres disent oui le jour, et la
nuit, ils disent non '', avait dit le chef de l'Etat, évoquant ainsi de façon
tacite sa volonté de se débarrasser de ces ministres '' rebelles ''. Le
président Gbagbo n'a pas abandonné son idée. Il reste convaincu, selon certains
de ses proches, que la cohabitation dans un même gouvernement, de ministres
issus de différents partis politiques engendre une mauvaise concurrence et
entâche l'action gouvernementale. Aussi, notent d'autres sources bien
introduites, le Premier ministre Guillaume Soro subit-il de forte pression sur
la question du remaniement, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de l'équipe
gouvernementale. Pressions qui prédisposent le chef à envisager des départs de
son équipe. En externe, soulignent nos sources, la pression vient du chef de
l'Etat qui ne manque pas d'occasions pour rappeler au chef du gouvernement qu'il
ne veut plus voir certains ministres à la table. Le Premier ministre, Guillaume
Soro, qui était opposé à l'idée au départ semble être désormais favorable.
[...] ».




 






La Côte d'Ivoire apure ses arriérés avec la Bad : 63,8 milliards
de dons obtenu- La confiance est revenue entre l'État et les institutions
financières internationales




Fraternité Matin
 – « 
A
l'issue d'une réunion à l'agence temporaire de relocalisation de la Banque
africaine de développement (Bad) à Tunis (Tunisie), l'institution financière a
décidé de reprendre pleinement sa coopération avec la Côte d'Ivoire, à travers
l'approbation d'une note de stratégie globale pays (2009-2010), un plan
d'apurement des arriérés ainsi qu'un programme d'appui aux réformes entre la
banque et la Côte d'Ivoire, ouvrant ainsi la voie à la normalisation des
relations entre le pays et les partenaires au développement. Le tout s'est
traduit par l'octroi d'un don d'un peu plus de 63,8 milliards de francs Cfa.
L'annonce en a été faite ce vendredi par le représentant officiel de la Bad en
Côte d'Ivoire, Sangbe Ngardinga, à l'ancien siège de l'institution en Côte
d'Ivoire. Cette reprise de la coopération entre la Côte d'Ivoire et la Bad n'a
été rendue possible qu'après l'apurement des arriérés de la Côte d'Ivoire
estimés à 517 millions de dollars (232 milliards de francs Cfa ; jusqu'au mois
d'avril 2007.

Selon le communiqué de presse de la Bad, lu par Sangbe Ngardinga lors de la
conférence de presse, «l'objectif global de la Bad est d'aider la Côte d'Ivoire
à sortir de son statut de fragilisé, tout en améliorant les conditions de vie de
la population». La stratégie sera axée sur le renforcement de la bonne
gouvernance avec un accent notable sur la gestion des finances ainsi que le
développement économique des infrastructures. [...] ».




 




Madani Tall (BM)
invite les Ivoiriens à participer au développement de leur pays 




Daoukro, 08 mars
-

« Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire,
Bénin, Mauritanie, Niger et Togo, Madani Tall, a invité les Ivoiriens à
participer au développement de leur pays, lors d'une visite de courtoisie rendue
vendredi, à Daoukro, au président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire
(PDCI-RDA), Henri Konan Bédié. Selon M. Tall, la Banque mondiale étant une
institution de financement du développement, elle continuera à accompagner la
Côte d'Ivoire sur les réformes à mettre en œuvre pour réduire la pauvreté,
accélérer la croissance et améliorer la qualité de vie des populations, à
condition que tous les Ivoiriens participent au développement de leur pays. Pour
que le développement de la Côte d'Ivoire soit une réalité, les Ivoiriens, dans
leurs diversités, doivent s'impliquer dans le processus de sortie de crise et la
normalisation politique sans lequel le développement n'est possible, estime le
directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire. Au sujet
de l'éligibilité de la Côte d'Ivoire à l'initiative pays pauvres très endettés
(PPTE), M. Tall a souligné que "sauf accident de parcours, des pronostics
doivent se jouer dans les semaines à venir, au terme des conseils
d'administration du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale
dont les tenues sont annoncées pour les 27 et 31 mars prochain". »