REVUE DE PRESSE 23 JUILLET 2009

23 juil 2009

REVUE DE PRESSE 23 JUILLET 2009

Notre Voie "A la veille de la réunion du Conseil de Sécurité "Sarkozy déterre la hache de guerre de Chirac contre Gbagbo........Le Secrétaire Général de l'ONU, Ban Ki-Moon, et le président Français Nicolas Sarkozy ont eu, Vendredi dernier, un déjeuner de travail à New-York, au cours duquel ils ont discuté notamment du changement climatique. Les deux dirigeants ont également discuté de questions de gouvernance internationale et de sujets régionaux, dont les situations au Darfour, en Somalie, en Iran, en République Démocratique du Congo (RDC) et en Côte d'Ivoire. Monsieur Ban Ki-Moon s'est félicité du ferme soutien du président Français et de la contribution du gouvernement Français dans de nombreux domaines du maintien de la paix. Cette réception tenue dans les locaux du Consulat Général de France à New-York consiste une énigme pour bon nombre d'observateurs et de diplomates en poste auprès des Nations Unies. En effet, au niveau protocolaire, une coutume établie de longue date prescrit que le Secrétaire Général des Nations Unies reçoive ses hôtes de marques au sein de la maison de verre, à New-York. Qu'est ce qui a bien pu justifier une telle entorse à ces règles élémentaires de la diplomatie internationale, telle est la question que se posent bon nombre de scrutateurs de la scène internationale. Par ailleurs, et de sources concordantes, le président Français, qui paraissait très agité, ce jour-là, aurait tenu des propos injurieux et outrageants à l'égard de son homologue Ivoirien, le président Laurent Gbagbo. «Ce Monsieur n'est pas digne de confiance», aurait-il déclaré ; estimant que le président de la république de Côte d'Ivoire s'employait à reporter une nouvelle fois la date de l'élection présidentielle dans son pays. Avant de préciser qu'il ne doit sa survie qu'à la présence des troupes Onusiennes sur le sol Ivoirien. «C'est fort de la présence des casques bleus qu'il fait tout cela ; sinon j'aurais depuis longtemps demandé à mes gars de faire le nettoyage nécessaire».Avant d'ajouter que «Même son directeur de cabinet est venu à Paris pour nous confirmer que la date du 29 Novembre 2009 ne sera pas respectée» fin de citation. Des propos très acerbes tenus, comme in en a maintenant l'habitude, à l'égard d'autres Chefs d'Etats, pourrait-on dire. Qu'est-ce qui a pu justifier, une telle sortie de Monsieur Sarkozy ? bien malin qui saurait y répondre. Ce qu'il importe de retenir, en tout état de cause, c'est le fait que le président Français demeure constant dans sa logique héritée de l'ère Chiraquienne. Pour on ne sait quelles raisons, la France invite le Secrétaire Général de l'ONU non pas dans un restaurant main au sein de son Consulat de New-York. Cette pratique porte gravement atteinte aux règles déontologiques qui régissent les Nations Unies. Par ailleurs, avec une telle initiative, la France montre visiblement qu'elle favorise une approche bilatérale dans le règlement de la crise Ivoirienne. Confirmant ce que disait il y a quelques années un sénateur Américain à ses interlocuteurs Ivoiriens : «Pourquoi est-ce que quand l'on dit Côte d'Ivoire à l'ONU, c'est la France qui se lève ? Vous trouverez la solution à la crise Ivoirienne lorsque vous aurez répondu à cette question» avait déclaré cet honorable membre du Congrès Américain. Tout cela pose le problème du crédit à accorder aux Institutions Internationales dans le cadre du règlement des crises par ces temps de reforme de l'ONU. En toute hypothèse, cette énième sortie du président Français fait le tour des Chancelleries à New-York et alimentera surement les travaux du Conseil de Sécurité qui doit se pencher cette semaine sur la situation en Côte d'Ivoire.

L'Inter : Le président français attaque son homologue ivoirien devant Ban Ki-Moon« Ce monsieur n'est pas digne de confiance ». ''Sans les soldats onusiens, j'aurais fait le nettoyage''.......Et rebelote, le président français, Nicolas Sarkozy, le successeur de Jacques Chirac à l'Elysée a remis le couvert des relations tumultueuses entre Paris et Abidjan, via leurs dirigeants respectifs. Nicolas Sarkozy, à l'instar de son prédécesseur, est en train de perturber, à nouveau, le sommeil de son homologue ivoirien, Laurent Gbagbo. Lequel, il y a quelques semaines, déclarait avoir retrouvé le sommeil depuis le départ du président Chirac du pouvoir en France. Hélas, la joie du président Gbagbo n'aura été que de courte durée. Lui qui se trouve avoir encore sur le dos le nouvel homme fort de l'Elysée, le trublion Sarkozy. En visite aux Etats-Unis, la semaine dernière, le président français a eu un déjeuner de travail avec le secrétaire général de l'ONU au cours duquel les deux hommes ont eu à discuter des situations de crise en Afrique, notamment au Darfour, en Somalie, au Congo Démocratique et en Côte d'Ivoire. Selon les confidences qui nous sont parvenues d'une source très diplomatique, l'hôte de Ban Ki-Moon, qui aurait été reçu dans les locaux du Consulat de France de New York et non au siège de l'ONU comme le veut la tradition, n'y est point allé du dos de la cuillère quand il s'est agi d'évoquer la question ivoirienne. Devant le secrétaire général de l'ONU, le président Sarkozy a vertement tancé son homologue ivoirien dont il souligne ne point se fier aux assurances quant au respect de l'échéance fixée pour la tenue de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. « Ce monsieur n'est pas digne de confiance », aurait confié à Ban Ki-Moon, le patron de l'Elysée. Très remonté, le président Sarkozy pour qui le chef de l'Etat ivoirien s'emploie à reporter une fois encore la date du scrutin présidentiel dans son pays, soulignera, sans réserve, son intention de faire le nettoyage au sommet en Côte d'Ivoire, si ce n'était les regards des soldats onusiens. « Même son Directeur de Cabinet est venu à Paris pour nous confirmer que la date du 29 novembre 2009 ne sera pas respectée. C'est fort de la présence des casques bleus qu'il fait tout cela, sinon j'aurais depuis longtemps demandé à mes gars de faire le nettoyage nécessaire ». Le ton durcit ainsi entre Paris et Abidjan. Un axe enflammé depuis la présidence française, de Jacques Chirac à Nicolas Sarkozy. Ceux qui, comme le président Gbagbo, avait espéré très tôt un changement après la ''chiraquie'' devraient très vite déchanter avec cette sortie de l'actuel locataire de l'Elysée. Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, bonnet-blanc blanc-bonnet, dira-t-on face à un Laurent Gbagbo déterminé à affranchir son régime de toute emprise de l'Hexagone. Selon nos sources, la sortie du président français fait déjà le tour des Chancelleries à New York. Nul doute qu'elle alimentera les travaux du Conseil de sécurité qui se dérouleront cette semaine sur la situation en Côte d'Ivoire.

L'Intelligent d'Abidjan : Nicolas Sarkozy hausse le ton: "Sans les Casques bleus, la Licorne aurait fait le nettoyage nécessaire d'Abidjan"..... Le Secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon, et le président français Nicolas Sarkozy ont eu vendredi dernier un déjeuner de travail à New York, au cours duquel ils ont discuté notamment du changement climatique. Les deux dirigeants ont également discuté de questions de gouvernance internationale et de sujets régionaux, dont les situations au Darfour, en Somalie, en Iran, en République démocratique du Congo (RDC) et en Côte d`Ivoire. Monsieur Ban Ki-moon s'est félicité du ferme soutien du président français et de la contribution du gouvernement français dans de nombreux domaines du maintien de la paix. Cette réception tenue dans les locaux du Consulat Général de France à New York constitue une énigme pour bon nombre d`observateurs et de diplomates en poste auprès des Nations Unies. En effet, au niveau protocolaire, une coutume établie de longue date prescrit que le Secrétaire Général des Nations Unies reçoive ses hôtes de marque au sein de la maison de verre, à New York. Qu`est-ce qui a bien pu justifier une telle entorse à ces règles élémentaires de la diplomatie internationale ? Telle est la question que se posent bon nombre de scrutateurs de la scène internationale. Par ailleurs, et de sources concordantes, le Président français, qui paraissait très agité, ce jour-là, aurait tenu des propos injurieux et outrageants à l`égard de son homologue ivoirien, le Président Laurent Gbagbo. « Ce Monsieur n`est pas digne de confiance », aurait-il déclaré ; estimant que le Président de la République de Côte d`Ivoire s`emploierait à reporter une nouvelle fois la date de l`élection présidentielle dans son pays. Avant de préciser qu`il ne doit sa survie qu`à la présence des troupes onusiennes sur le sol ivoirien « C`est fort de la présence des Casques bleus qu`il fait tout cela; sinon j`aurais depuis longtemps demandé à mes gars de faire le nettoyage nécessaire ». Avant d`ajouter que « même son Directeur de Cabinet est venu à Paris pour nous confirmer que la date du 29 novembre 2009 ne sera pas respectée ». Des propos très acerbes tenus, comme il en a maintenant l`habitude, au regard d`autres Chefs d`Etat, pourrait-on dire. Qu`est-ce qui a pu justifier, une telle sortie de Monsieur Sarkozy ? Bien malin qui saurait y répandre Ce qu`il importe de retenir, en tout état de cause, c`est le fait que le Président français demeure constant dans sa logique héritée de l`ère chiraquienne. Pour on ne sait quelle raison, la France invite le Secrétaire général de l`ONU non pas dans un restaurant, mais au sein de son Consulat de New York. Cette pratique porte gravement atteinte aux règles déontologiques qui régissent les Nations Unies. Par ailleurs, avec une telle initiative, la France montre visiblement qu`elle favorise une approche bilatérale dans le règlement de la crise ivoirienne. Confirmant ce que disait, il y a quelques années, un sénateur américain à ses interlocuteurs ivoiriens: « Pourquoi est-ce que quand on dit Côte d`Ivoire à l`ONU, c`est la France qui se lève ? Vous trouverez la solution à la crise ivoirienne lorsque vous aurez répondu à cette question », avait déclaré cet honorable membre du Congrès américain. Tout cela pose le problème du crédit à accorder aux Institutions internationales dans le cadre du règlement des crises par ces temps de réforme de l`ONU. En toute hypothèse, cette énième sortie du Président français fait le tour des Chancelleries à New York et alimentera sûrement les travaux du Conseil de sécurité qui doivent se pencher cette semaine sur la situation en Côte d`Ivoire.

Le Temps : Sarkozy déclare la guerre à la Côte d'Ivoire-- Menace sur le processus de paix : Apres avoir louvoyé dans la crise ivoirienne, Sarkozy vient de jeter le masque en déclarant la guerre à la Côte d'Ivoire......C'est une déclaration de guerre en bonne et due forme .Et estampillée Nicolas Sarkozy , président de la République Française .En tout cas lasse de comploter en sourdine contre un Gbagbo qui ne tombe jamais , le patron de l'Elysée a décidé de jeter le masque , en décidant de prendre le devant des choses . « Ce monsieur n'est pas digne de confiance (...)C'est fort de la présence des casques bleus qu'il fait tout cela sinon ,j'aurais depuis longtemps demande à mes gars de faire le nettoyage nécessaire. »S'est-il permis avec l'arrogance d'un petit fils de colon ,face à Ban Ki-Moon ,le Secrétaire Générale de l'ONU surement sidéré par les propos discourtois du président français .Gbagbo pas digne de confiance , par rapport a quoi ? se demande –t-+on .Car n'étant pas ivoirien, Sarkozy ne peut pas prétendre aimer la cote d'ivoire plus que les citoyens de ce pays .Mieux ,on ne sort pas d'une telle crise, comme on sort d'un diner gala ,tel le dit le chef de l'Etat .Mais bien plus ,malgré toutes sortes de difficultés ,le processus de paix va a son terme. D'ailleurs, Jean Marc Simon, son nouvelle ambassadeur en cote d'ivoire le reconnait, a moins qu'il ne veille amadouer les ivoiriens. « je suis satisfait et confiant pour la suite du processus électoral ,parce qu'un gros travail a été fait . »S'était –il satisfait, à la sortie d'une audience avec Mambé ,le patron de la CEI .En réalité, Sarko est allé faire la courbette au Sud coréen Ban Ki-Moon pour demander a ses gars de faire le nettoyage nécessaire en Cote d'Ivoire .Comme Chirac l'avait fait face a la chine .Sa stratégie est bien simple. Dépeindre Gbagbo en noir au sein de la communauté internationale, avant de provoquer son coup de force. Histoire de se donner des arguments apures de ceux qui pourraient l'en dissuader .Ne dit-on pas que qui veut noyer son chien l accuse de rage .La Cote d'ivoire étant un bijou bien précieux de la France ,Paris n'est pas prête de lâcher prise .Le journaliste français Stephen Smith,lautre anti-Gbagbo n'a-t-il pas écrit que « la cote d'ivoire est le petit Irak de la France » Il est bien évidement clair qu'on abandonné pas un tel pays .Dans la cr1se ivoirienne , ce ne sont pas les élections qui intéressent , en réalité, la France .Paris est convaincu que Gbagbo ,qu'elle ne porte pas dans son cœur , reste le suer favori dans l'opinion ivoirienne .L'Elysée Qui a toutes les instituts de sondage a sa botte ,suit de bout en bout l'évolution de la crises ivoirienne, avec bien entendu ,le candidat qui part favori .La France veut donc par tous les moyens ,diriger ce processus pour mettre a la tète du pays , le candidat de son choix ,à savoir Ouattara qui est prêt a lui livrer la Cote d'Ivoire mains et pieds lies .Par l'entremise de la l'opposition , la France veut provoquer une autre crise pour mettre « ses gars » en action. l'autre option est aussi de pousser cette opposition a contester les résultats de élections .Ce qui donnera à l'Elysée des arguments pour mettre ses forces basées en Cote d'ivoire en action. Evidemment ,face aux gros enjeux qui sont dans la crise ivoirienne ,Sarkozy se fout pas mal des Français qui ont commence par affluer en Cote d'Ivoire par millier .Il n'y a pas longtemps , l'ambassadeur Jean Simon , les avait rassures que leur sécurité sera assurée comme si la cote d'ivoire était un département français .

Le temps : La galaxie patriotique doit rester en éveil..... Nicolas Sarkozy, le président français bande encore ! il ne décolère pas contre Laurent Gbagbo .Il fulmine a cause d'un report du scrutin présidentiel prévu le 29 Novembre 2009 ,report qui n'est pas pourtant pas encore chose accomplie .Et d'emboucher la chanson entonnée à Libreville (Gabon) lors des obsèques de Omar Bongo : « Ce n'est pas digne de confiance » cette fois .Mais en disant cette fois ,avec autant d'audace que , « C'est fort de la présence des casque bleus qu'il(Gbagbo) fait tout cela ;sinon ,j'aurais depuis longtemps demande a mes gars de faire le nettoyage nécessaires »,Nicolas Sarkozy annonce aux ivoiriens, sa ferme intention d'ordonner un coup d'état en Cote d'ivoire .Les patriotes de tous bords sont donc avertis. Nicolas Sarkozy ,c'est la face cache de Jacques Chirac .Pour lui, c'est grâce aux forces onusiennes que Gbagbo est encore en place , »sinon j'aurais depuis longtemps demandé à mes gars de faire le nettoyage nécessaire ».Mais si Nicolas Sarkozy essaie son « nettoyage nécessaire » est-il persuade qu seuls iront à la poubelles ,ceux que lui ne veut plus voir ?Ce n'est pas certain. Les patriote sont avertis du sentiment anti-ivoirien du président français .Et l'opinion internationale est témoin.

L'Intelligent d'Abidjan : Kieffer, Sagem et Sarkozy menacent les élections..... L'affaire Kieffer refait surface et elle n'est pas la bienvenue dans une atmosphère de préparatifs du scrutin électoral en Côte d'Ivoire. Après les interrogatoires de la Première Dame de Côte d'Ivoire et des proches du Président Laurent Gbagbo, l'on avait cru que tout était clos. Voilà que l'affaire Kieffer rebondit au moment même où le Président de la République, le Premier ministre et le ministre de l'Economie et des Finances s'emploient à voir clair dans le contrat signé par l'Etat de Côte d'Ivoire avec Sagem. A côté de ce contrat qui n'a pas encore livré tous ses secrets, c'est le Président français Nicolas Sarkozy qui lance encore, après sa sortie de Libreville, quelques piques au Président Laurent Gbagbo depuis les Etats-Unis. Dans une telle atmosphère, il est clair que les élections pourraient se passer dans des conditions un peu difficiles quand on sait que Kieffer, Sagem et surtout la position du Président français constituent des menaces réelles pour l'organisation saine d'un scrutin que tous souhaitent crédible.

Fraternité Matin : Croisement des données de l'identification : Mambé annonce la fin pour le 25 aout- Pour tenir ce pari, 70 centres seront ouverts sur toute l'étendue du territoire....... Le président de la CEI était face à la presse, hier, pour expliquer les raisons qui ont mis fin à l'identification et situer les enjeux des autres étapes. L'opération d'identification et du recensement électoral lancée le 15 septembre 2008, à Yamoussoukro, par le Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, et qui a pris fin, officiellement, le 30 juin dernier, ne sera plus reconduite. Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé, qui a fait cette déclaration en a donné les raisons : « Si l'on fait des prorogations sans fin, on va dépasser le 29 novembre arrêté par consensus pour le premier tour de la présidentielle ». C'était au cours de la conférence de presse qu'il a animée, hier, au siège de l'institution qu'il dirige, aux Deux- Plateaux. Et ce, en présence du directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, Koffi Koffi Paul et des responsables de toutes les autres structures impliquées dans le processus électoral. Aujourd'hui, a indiqué le président de la CEI, « l'heure est au traitement des données, qui a commencé depuis lundi dernier, dans quelques centres de coordination ». Selon lui, d'ici à la fin de cette semaine, tous les 70 centres seront opérationnels. Ainsi, dit-il avec assurance, « le 25 août au plus tard, tous les traitements des données seront terminés». Le patron de la CEI s'est voulu formel : « Personne ne laissera sur la liste électorale celui qui n'en a pas droit. On n'exclura personne aussi ».Au total, ce sont 6.552.694 personnes qui se sont fait enrôler dont 38.496 à l'étranger, dans 23 pays. Pour le président Mambé, les Ivoiriens, autant qu'ils sont, doivent se poser ces questions : Dans quel état devons-nous aller aux élections ? Comment voter ? Que faire pour que le pays sorte de la crise ? Aussi, invite-t-il les journalistes et les hommes de médias à aider le gouvernement à renforcer et consolider la cohésion nationale mise à mal par la crise. Le processus électoral étant dans une phase (traitement des données) qu'il a baptisée de « celle du silence », il leur a demandé de « laisser les machines parler », de faire confiance à ceux qui sont chargés de faire ce travail. Il a, de façon explicite, dit que la presse doit aider le gouvernement, en cette période très sensible dans laquelle le processus se trouve aujourd'hui, pour que les « Ivoiriens aillent aux élections le cœur apaisé ». Répondant aux questions des journalistes, il a fait savoir que l'Onuci et sa structure travaillent, au quotidien, en étroite collaboration. « C'est une complémentarité exigée par la sortie de crise. Aidez-nous à ce que cette complémentarité aide la Côte d'Ivoire à sortir de la crise », recommande-t-il.

L'Inter : 5 ans apres, des révélations sur la disparition de Guy-André Kieffer-Le Franco-canadien serait tué lors d'un interrogatoire -L'entourage de Mme Gbagbo indexé.......Rebondissement dans l'affaire Guy-André Kieffer, du nom du journaliste franco-canadien disparu en Côte d'Ivoire depuis avril 2004. Un autre témoin du nom d'Alain Gossé, qui dit être major dans l'armée ivoirienne et interrogé par la chaîne de télévision internationale « France 3 », a révélé que le journaliste franco-canadien a reçu une balle à la suite d'une bavure, alors que son présumé assassin, Jean Tony Oulaï, voulait juste l'effrayer pour lui faire avouer des choses. « Interviewé le 23 avril 2009 en Côte d'Ivoire qu'il a quittée depuis, Alain Gossé déclare avoir été de permanence à la présidence le 16 avril 2004 et avoir alors vu le journaliste Guy-André Kieffer », a rapporté hier l'Agence France presse (AFP). Selon le prétendu Alain Gossé, Guy-André Kieffer était dans une petite cellule, un des endroits où on gardait souvent des individus suspects. « De la cellule, j'ai échangé avec lui par le grillage, on a causé, il m'a demandé de l'eau et des cigarettes », révèle le témoin. Mais comment le journaliste franco-canadien s'est-il retrouvé dans cette cellule ? Comme réponse, le major Alain Gossé révèle que trois hommes, Seka Yapo Anselme, chargé de la sécurité de la Première dame, Patrice Baï, à l'époque chef de la sécurité de la Présidence, et Jean-Tony Oulaï, soupçonné d'avoir dirigé le commando auteur de l'enlèvement et actuellement en détention provisoire en France, ont participé aux "interrogatoires". Toujours selon Alain Gossé, l'interrogatoire aurait porté sur les enquêtes menées par le journaliste sur la filière café-cacao. « A l'issue de ces interrogatoires, "ils sont venus avec quatre ou trois véhicules (...) et sont partis" avec Guy-André Kieffer. De bouche à oreille, nous apprenons que ce monsieur (Kieffer) a été tiré par erreur. M. Oulaï voulait donner des sommations pour qu'il puisse avoir peur pour parler. Mais ce qui est sûr, je vous le dis, Mme Gbagbo n'est pas trop impliquée, c'est son cabinet, oui ! sa garde rapprochée ! Mais c'est une bavure », a-t-il dédouané la Première dame de Côte d'Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo. Au cours de l'interrogatoire, Alain Gossé dit avoir vu Me Patrice Baï menacer le journaliste franco-canadien. « Qu'est ce que vous avez à voir avec notre problème de café-cacao ? Qu'est ce que vous avez à voir avec les armes que la Côte d'Ivoire paie ? », aurait menacé Me Baï, selon le témoignage d'Alain Gossé. Ce témoignage, faut-il le rappeler, est consécutif à celui de Berthé Seydou, un premier témoin qui déclarait que Guy-André Kieffer aurait été assassiné dans une ferme de poulets par Jean Tony Oulaï. Dans son témoignage, Berthé Seydou avait directement mis en cause la Première dame, suscitant une vague d'indignations en Côte d'Ivoire. En avril dernier, suite au témoignage de Berthé Seydou, les juges en charge de l'enquête, Patrick Ramaël et Nicolas Blou ont entendu, entre autres, la Première dame, l'ex-ministre de l'Economie et des Finances, Paul Antoine Bohoun Bouabré, le commandant Séka Séka, Me Patrice Baï. A l'issue de l'audition des mis en cause, les avocats de Simone Gbagbo ont animé une conférence de presse en la résidence du chef de l'Etat pour montrer la vacuité du dossier et mis en garde contre les faux témoignages.

L'Inter : Politique nationale Gbagbo en colère contre le FPI- Le séminaire de Mama livre ses secrets.......Le chef de l'Etat Laurent Gbagbo, père de la refondation, et candidat naturel du Front populaire ivoirien (FPI) pour les prochaines élections présidentielles, n'est pas du tout content de sa formation politique. Au cours d'une récente rencontre qui a eu lieu à Mama, son village natal, alors qu'il était en déplacement dans la région de Gagnoa, Laurent Gbagbo a fait savoir sa colère et sa déception face à l'attitude des cadres du FPI. '' Vous, est-ce-que vous savez que les gens se plaignent de vous ? Tout le monde se plaint de vous. Je reçois tous les rapports et aucun rapport n'est favorable à vous. Vous n'avez pas la main facile, vous êtes fermés et vous rejetez tous ceux qui viennent vers vous '', a fait savoir Laurent Gbagbo, amer, à certains cadres qu'il a rencontrés. '' Si vous voyez que des groupes de personnes se forment autour de moi pour me soutenir, des personnes issues du FPI même, c'est la preuve qu'elles ne se reconnaissent pas dans ce que vous faites, c'est la preuve que vous avez failli, que vous ne rassemblez pas, et c'est parce que vous n'êtes pas ouverts aux autres '', a déploré le candidat du FPI. En le disant, Laurent Gbagbo veut certainement fustiger les guerres de positionnement que se livrent certains cadres, au détriment de la vie du parti. Il y a également l'enrichissement ostentatoire d'une autre catégorie de cadres, qui contraste malheureusement avec les difficultés que traversent les militants. Le tout couronné par une bonne vague de grognes et de défections qui ne sont pas restées sans écho. Avec une telle attitude, note Laurent Gbagbo, son parti court à sa perte. '' Ne pensez pas que c'est à moi que vous faites du mal. C'est bien à vous-mêmes que vous le faites, parce que c'est vous qui allez perdre '', a-t-il mis en garde. L'entretien de Laurent Gbagbo avec ces cadres du parti dont nous taisons les noms, semble avoir été répercuté au niveau de la direction du parti, qui en a pris bonne note. La mise en garde du chef de l'Etat à ses compagnons a même eu une incidence sur le récent séminaire des 17, 18 et 19 juillet derniers à Mama, sous la direction de la 1ère Dame Simone Gbagbo, 2è vice-présidente du FPI. Dans les résolutions de ce séminaire justement, il a été recommandé aux militants d'avoir une grande ouverture d'esprit, de cultiver la cohésion, l'entente et le sens de l'accueil. Des vertus qui devraient permettre au Fpi d'avoir une plus grande efficacité dans la conquête de militants. Il a également été requis des militants du Fpi, à la lumière des reproches du chef de l'Etat, qu'ils se défassent de l'idée de militant de première heure. Une idée qui est de nature à les renfermer sur eux-mêmes, alors que de nombreuses personnes frappent à la porte des frontistes. En clair, le président Gbagbo n'est pas d'accord avec l'isolement dans lequel se trouve son parti, surtout dans cette période préélectorale.

L'Inter : Drame au stade Félix Houphouët Boigny :La Fifa inflige une amende de plus 20 millions à la FIF. Voici les nouvelles mesures de sécurité. 42, 9 millions de Fcfa aux familles des victimes....Après la bousculade mortelle du 29 mars 2009 au stade Félix Houphouët Boigny, lors du match Côte d'Ivoire-Malawi, la Commission de discipline de la FIFA a infligé hier mercredi 22 juillet une amende de 50.000 francs suisses (33.000 euros environ, soit 21 450 000 Fcfa) à la Fédération ivoirienne de football. En plus de cette sanction pécuniaire, la FIFA demande à la FIF de prendre des mesures préventives pour le prochain match des Eléphants en septembre prochain contre le Burkina Faso à Abidjan. « Lors du match de qualification pour la Coupe du monde qui sera disputé à Abidjan le 5 septembre 2009, la capacité du stade sera limitée à 20.000 spectateurs, invités compris », explique la FIFA dans un communiqué. « En outre, précise ce communiqué, un cordon de sécurité devra empêcher la circulation sur un périmètre d'au moins un kilomètre autour du stade et un second cordon sera mis en place à 100-200 mètres du stade afin de filtrer l'accès des spectateurs." La FIFA indique que la capacité totale du stade (34.600 personnes) ne sera à nouveau autorisée pour les matches suivants « qu'à condition que les mesures susmentionnées soient également appliquées pour chacun d'eux ». Le coup d'envoi de tous les matches à venir ne pourra avoir lieu avant que le responsable de la sécurité désigné par la Fifa ne se soit déclaré satisfait de tous les aspects de la sécurité du stade. Dix-neuf personnes sont mortes et 132 personnes avaient été blessées le 29 mars dans une bousculade au stade Houphouët-Boigny à Abidjan, lors du match de football opposant la Côte d'Ivoire au Malawi en qualifications pour le Mondial-2010 et la CAN-2010. "Si un tel événement (bousculade) venait à se reproduire, la Fifa se verrait dans l'obligation d'infliger des sanctions plus sévères à la Fédération ivoirienne de football", précise encore l'instance mondiale. Par ailleurs, la Fifa "a décidé de faire don de 100.000 francs suisses (66.000 euros environ, soit 42 900 000 Fcfa) pour soutenir les familles des victimes de cette tragédie." A la suite de ce drame, sur instruction du président de la République, le Parquet d'Abidjan a diligenté deux enquêtes menées simultanément par la Direction de la Police Criminelle et par la Brigade de la Gendarmerie de Treichville du 30 mars au 25 avril 2009. Ouvert le 10 juillet dernier, le procès des 9 prévenus civils connaîtra son dénouement demain vendredi 24 juillet.