REVUE DE PRESSE 10 JUIN 2009

10 juin 2009

REVUE DE PRESSE 10 JUIN 2009







Fraternité Matin :

Visite d'Etat/ Gbagbo
Laurent : "Je suis venu pour réconcilier ce pays".......
La
deuxième journée de la tournée du Président de la République à l'ouest a été
marquée par deux meetings qu'il a animés, hier, à Kouibly et Bangolo.......Ainsi,
masques, femmes des villes et des campagnes, cadres, jeunes et vieux, tous ont
célébré le retour de la paix véritable et la visite, la première d'un Chef
d'Etat, dans la localité. Certes, Laurent Gbagbo s'y était rendu auparavant à
deux reprises, mais en tant que leader de parti politique, le Fpi. Il ne va pas
les décevoir, lorsqu'il introduit son discours en ces termes : «Nous voici à
Kouibly ! Nous voici à Kouibly, après tant d'années difficiles, après tant
d'années d'épreuves. Nous voici à Kouibly, nous voici en Côte d'Ivoire. Je
voudrais dire à toutes mes sœurs et à tous les frères, à toutes les filles et à
tous les garçons, à toutes ces personnes, femmes ou vieux, que je suis venu vous
apporter la paix». Propos qui ont été accueillis par des cris de joie et des
acclamations. Et le Président Gbagbo de préciser : «Je suis venu vous apporter
la paix, mais pas n'importe quelle paix. Je suis venu vous apporter la paix par
la réconciliation, la paix par le dialogue, la compréhension mutuelle. Et c'est
pourquoi le Premier ministre Soro Guillaume est avec moi. Notre présence commune
signifie une et une seule chose. Quand dans un pays, comme dans une famille,
vous avez des querelles, parlez, parlez. mais en parlant, n'oubliez pas que
demain viendra. Parce que aussi longue que soit une nuit, elle finie par laisser
la place au jour. Donc parlez de telle sorte que demain, vous n'ayez pas à avoir
honte. Parlez de telle sorte que demain, vous puissiez vous regarder en face et
continuer à vivre ensemble».A travers ce tandem qu'il forme avec le secrétaire
général des Forces nouvelles devenu Premier ministre depuis la signature de
l'Accord politique de Ouagadougou et qu'il qualifie de «tout un symbole», c'est
un appel à la réconciliation qu'il lance à ses hôtes. Une démarche qui exclut,
estime-t-il, toute idée de rancœur, de jugement de sa part. «Nous sommes venus
vous apporter la paix, vous dire que la guerre est finie, totalement finie.
Aujourd'hui, je suis ici, pas en procureur ni en juge ; je suis ici, en Chef
d'Etat, en rassembleur. Je ne suis pas venu pour dire un tel avait tort, un tel
m'avait fait cela.




 




L'inter  :
Avant l'arrivée de Gbagbo Vive
tension hier à Danané et Zouan-hounien.......

La visite du chef de
l'Etat Laurent Gbagbo à l'Ouest entamée depuis le lundi 08 juin dernier,
pourrait connaître une atmosphère surchauffée aujourd'hui mercredi 10 juin 2009
dans les localités Danané et Zouan-Hounien, où il est attendu. Déjà hier mardi
09 juin, la tension était vive dans ces deux localités, plus particulièrement à
Zouan-hounien, où on a manqué de peu un affrontement. Le choix du porte-parole
des populations, celui qui aura le privilège de s'adresser au chef de l'Etat,
est à l'origine de cette tension. Qui intervient, notons-le, entre deux groupes,
en l'occurrence des pro-Mabri Toikeusse et des pro-Noutoua Youdé, deux cadres de
la région. Tout part en effet des dispositions prises pour l'organisation de la
visite du chef de l'Etat dans la région. Selon des sources bien introduites, il
avait été décidé au cours d'une réunion des cadres à Abidjan que Danané aurait
son porte-parole et que Zouan-hounien également aurait le sien. Le soin avait
alors été laissé au ministre Mabri Toikeusse, par le doyen des cadres de
l'Ouest, Tia Koné, d'organiser la visite. C'était sans compter avec les
rivalités internes et les guerres de positionnement qui vont éclater au grand
jour. Le premier clash a eu lieu avant-hier lundi 08 juin dans la soirée, à
Danané. Noutoua Youdé, en tant que président du Conseil général de Danané, a
encore son autorité étendue sur Zouan-hounien, qui bien qu'érigé en département,
n'a pas encore de Conseil général. Du coup, Noutoua se positionne comme le
porte-parole attitré des populations pendant cette visite d'Etat. Le hic, c'est
que selon la décision d'Abidjan, Danané et Zouan-hounien doivent avoir chacun un
porte-parole. Selon nos sources, c'est Noutoua Youdé qui a été choisi à Danané,
même s'il fait encore face à l'opposition de certains cadres, nous a-t-on dit.
Cela est un moindre mal. Le second clash, qui a mis à nu la rivalité, a eu lieu
hier mardi 9 juin 2009 dans l'après-midi, à Zouan-hounien. Au cours d'une
réunion qui s'est tenue à la préfecture pour désigner le porte-parole des
populations, les cadres ne se sont pas entendus. Noutoua Youdé se serait encore
une fois proposé, en tant que président du Conseil général, pour être le
porte-voix des populations. Il a essuyé le refus des autres cadres, qui estiment
qu'il n'est pas le seul et qu'il a été déjà désigné à Danané.



 




Fraternité Matin :

Présidentielle : Les résidants du Worodougou
s'activent pour la "victoire" d'Alassane Ouattara.....
En prélude à la
visite qu'effectuera du 18 au 20 juin prochain le Dr Alassane Dramane Ouattara
(ADO) dans la région des Lacs, les responsables républicains de la capitale
administrative ivoirienne ont effectué le week-end dernier, un test ... de
mobilisation de leurs militants. Aussi, à l'initiative de M. Sory Bakayoko,
responsable local de la société civile, des associations et des ONG, les
ressortissants des départements de Séguela, Makono et Touba à Yamoussoukro se
sont-ils retrouvés pour soutenir les idéaux du parti et traduire leur
attachement à son mentor. Pour M. Sory Bakayoko, la charité bien ordonnée
commence par soi-même. «En attendant de prendre d'assaut les autres
associations, j'ai d'abord voulu voir la capacité de mobilisation au sein de ma
propre communauté... J'avoue que c'est un test réussi...Cela nous rassure par
rapport à l'arrivée prochaine de notre leader qui crée déjà beaucoup
d'effervescence...». Cette rencontre a été aussi une belle opportunité pour
certains membres de la direction locale de campagne de faire le marketing
politique du «produit ADO» qui, selon tous les intervenants, est le meilleur de
la place.Au nom de M. Amadou Gon Coulibaly, directeur national de campagne (DNC)
du candidat du Rdr, Dr Noufou Coulibaly qui le représentait a salué les
initiateurs pour les nobles idéaux d'équité, d'honnêteté de bonne gouvernance
qu'ils défendent et qu'ils ont en partage avec le Rdr. «Cela est le gage, a-t-il
dit, d'une bonne organisation de notre parti et d'un savoir-faire professionnel
pour permettre la victoire de notre mentor Alassane Dramane Ouattara...».......




 




Fraternité Matin :

San-Pedro : Dominique Ouattara offre des
médicaments et des lits.......
La Fondation Children of Africa est
solidaire du centre de santé de Bardot. La formation sanitaire municipale du
secteur terre rouge dans le Grand Bardot de San-Pedro est officiellement
ouverte. Construite par la mairie grâce à un financement de l'Union européenne,
ce centre de santé a été inauguré par Mme Dominique Ouattara, fondatrice de la
fondation Children of Africa. «En baptisant cette formation sanitaire Dominique
Ouattara, vous me rendez hommage mais surtout, vous rendez hommage à la
solidarité. Car, cette formation sanitaire répond à mes convictions et à celles
de la fondation Children of Africa qui sont de venir au secours des populations
en détresse», a-t-elle déclaré. Elle a offert des cartons de médicaments, des
chaises roulantes, des lits, des matelas, des jouets, des couffins et des
paniers de toilette garnis pour les nouvelles mamans, etc. Le tout d'un montant
de 6 millions de francs.




 




Fraternité Matin :

Udpci : Le Réa-Atm mobilise Divo pour
Mabri Toikeusse .....La coordination du
Réseau des enseignants pour l'alternative Albert Mabri Toikeusse (Rea-Atm) de
Divo, mouvement de soutien au président de l'Updci, entend tout mettre en oeuvre
pour la victoire de Abert Mabri Toikeusse. C'est ce qui ressort de la conférence
de presse organisée jeudi dernier, par Oulé Jocelyn et Bakayoko Than Singo,
respectivement, président et secrétaire général de la coordination locale.
Laquelle comprend à ce jour dix sections ayant pour membres des enseignants du
secondaire et du primaire qui épousent les idées d'excellence du leader de
l'Udpci. Le Rea-Atm invite les populations à "voter leur candidat qui se fait
distinguer par son ardeur au travail, son humilité, son sens aigu de
l'humanisme, sa ferme volonté de redorer l'image de l'école qui est ternie et
son indéfectible attachement à la culture de la paix, chère à la Côte d'Ivoire".
Dans le cadre de ses activités de mobilisation et de sensibilisation, la
coordination du Rea-Atm de Divo a organisé un tournoi de football pour créer la
fraternité, l'amitié entre tous les enseignants de la cité du Djiboua. La finale
de ce tournoi, qui a débuté le 29 avril, indiquent les conférenciers, aura lieu
le 13 juin en présence du Dr Albert Mabri Toikeusse. "Nous sommes sûrs de la
victoire de Mabri au soir du 29 novembre", ont-ils affirmé.




 




Le Nouveau Réveil :

Violation répétée de l`embargo - Le Fpi
s`approvisionne en armes par bateaux - Plusieurs caches d`armes repérées à
Abidjan.....
C`est une information de première main. En violation de
l`embargo imposée par les Nations Unies sur l`importation d`armes en Côte
d`Ivoire, le Fpi a inondé la capitale économique ivoirienne de caches d`armes. A
quel usage ces armes qui sont le plus souvent stockées à des endroits où l`on
est loin de se l`imaginer sont-elles destinées ? Par quels procédés les
refondateurs ont-ils réussi à tromper la vigilance des Forces impartiales ? Plus
on s`achemine vers les élections, plus la situation politique s`apaise, plus
l`indice de sécurité nationale s`améliore, plus l`éventualité d`une reprise des
hostilités s`éloigne et plus la vigilance baisse et l`on est de moins en moins
regardant sur ce qui se passe sur nos frontières maritimes et terrestres.C`est
cette situation que le Fpi mettrait à profit pour se réapprovisionner en armes à
l`abri de tous les regards. De fait, à en croire des indiscrétions dignes de
foi, dont certains militaires, le régime Fpi organise depuis des mois un trafic
d`armes par voie maritime. Des bateaux qui mouillent au port d`Abidjan
déchargent discrètement des cargaisons d`armes de toutes sortes. Ces armes sont
par la suite transportées sous escorte d`éléments des Fds acquis à la cause du
régime Fpi vers des sites identifiés à l`avance. Le jeu consiste à mettre tout
en œuvre pour faire croire que les objets transportés par convois sont des
marchandises ordinaires. A en croire des sources proches des Fds, il y a environ
deux semaines, des cargaisons d`armes à feu auraient ainsi été déchargées dans
les locaux d`un centre commercial, ouvert en pleine crise avec la bienveillante
bénédiction du pouvoir en place. Un centre commercial bien connu et très visité
des Ivoiriens et situé sur le boulevard Giscard d`Estaing. Le renfort de
sécurité déployé autour de ce magasin depuis quelque temps répondrait au souci
de surveiller cette "poudrière marchande". Parfois, c`est dans des conteneurs ou
des résidences inhabitées dans des quartiers huppés d`Abidjan que ces armes sont
soigneusement parquées. A quelle fin ? Pourquoi pendant qu`on parle d`élections
apaisées et transparentes, le Fpi "prépare la guerre ?" Et pourquoi a-t-on
choisi de disséminer ces armes un peu partout dans la capitale au lieu de s`en
servir pour approvisionner les Fds qui souffriraient d`un déficit en la matière
? Selon toujours les mêmes sources, le Fpi veut parer absolument à toute
éventualité. Se maintenir au pouvoir demeure l`unique objectif. Pour y arriver,
tous les coups seront permis. C`est pourquoi, il n`est point hasardeux de penser
que cet empressement à cette course à l`armement, n`obéirait à rien d`autre qu`à
armer de manière conséquente les miliciens et autres tueurs du Fpi si d`aventure
le vent des élections ne tournerait pas dans leur sens. Des situations de
troubles pourraient aussi être créées pour attenter à la vie de certains
candidats ou leaders politiques gênants dont Henri Konan Bédié. Qui, depuis ses
tournées dans la Côte d`Ivoire profonde, inquiète sérieusement le Fpi.




 




L'inter  :
Apres le deces D'Omar Bongo Odimba,
Laurent Gbagbo prévient : " Que le Gabon ne commette pas l'erreur de la Côte
d'Ivoire .........

Le
chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, a invité hier sur les ondes de Radio
France internationale (RFI), les Gabonais à ne pas commettre les erreurs de la
Côte d'Ivoire, après la mort de leur président, Omar Bongo Odimba. " Je souhaite
d'abord que le Gabon ne rentre pas dans la situation où est rentrée la Côte
d'Ivoire ", a-t-il mis en garde. Pour le Président Gbagbo en effet, la crise
ivoirienne tire son origine d'une question de succession mal réglée. " Et la
lutte dans laquelle nous sommes rentrés, qui est devenue une guerre civile puis
une crise, c'est d'abord une crise d'héritage politique mal réglée ", a-t-il
déclaré. Le Gabon, est-il bon de le savoir, vient de perdre son second
président, El Hadj Omar Bongo Odimba, depuis son indépendance  le 17 août 1960.
Après le décès du doyen des chefs d'Etat africains, son fils Ali Bongo qui gère
le ministère de la Défense, a ordonné la fermeture des frontières aériennes et
terrestres, suscitant du coup des inquiétudes au sein des populations
gabonaises. Le président Gbagbo souhaite donc que les Gabonais fassent tout pour
éviter que leur pays tombe dans une crise qui risque non seulement de lui être
préjudiciable, mais bien plus, risque d'enrhumer l'Afrique centrale. "Je ne
souhaite pas que le Gabon rentre dans une telle crise qui fasse que même si elle
ne se transforme pas en guerre, elle peut se transformer en crise préjudiciable
pour le développement du Gabon ", a-t-il conseillé. Le chef d'Etat ivoirien a
invité au respect de la voie constitutionnelle, arguant qu'au lieu d'écrire aux
enfants de Bongo, il a préféré adresser un message à la présidente du Sénat qui
assure l'intérim du vieux. " Il faut qu'ils restent dans la voie
constitutionnelle et qu'ils évitent le schéma ivoirien qui ne conduit pas à de
bonnes choses ", a-t-il suggéré.




 




Fraternité Matin :
Formation/Madani Tall aux
étudiants: "Ne vous inscrivez pas dans la facilité"......

Ne vous contentez pas de faire vos devoirs et d'avoir 11 de moyenne. Ne vous
inscrivez pas dans la facilité. Allez au delà. Vous disposez aujourd'hui de
nouvelles technologies de communication qui vous permettent de faire des
recherches. Sinon vous n'aurez pas les perspectives de carrière auxquelles vous
rêvez...Il y a un temps pour travailler et un autre pour récolter les fruits du
travail. Ne mélangez pas les deux. On ne peut pas être un grand danseur de
coupé-décalé et avoir les meilleures notes, etc». Invité par l'Ufr de Science
des structures, de la matière et de technologie (SSMT), pour prononcer une
conférence sur le thème: «Jeunesse, formation et développement en Afrique»,
Madani Tall, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte
d'Ivoire, n'a pas eu la langue de bois, hier, devant les étudiants. Il leur a
parlé «avec son cœur», comme «un frère». Parce que, dit-il, l'heure est à la
concurrence rude. Et il importe qu'ils prennent dès à présent le départ. Madani
Tall, qui affirme bien connaître la Côte d'Ivoire, s'est dit heureux de servir
dans ce pays, où son institution accompagne les gouvernants. Ce, dans les
projets d'éducation de base, d'électrification, de lutte contre le Sida, de
ramassage des ordures. Malheureusement, selon lui, bien des préjugés sont
véhiculés sur cette institution, taxée de ne faire que des restrictions. Le
conférencier a affirmé que la Banque mondiale contribue fortement au
développement dans les pays, en apportant des appuis financiers. Cependant, pour
éviter que «l'argent donné au pays ne se retrouve dans les poches de certaines
personnes», elle veille à l'exécution des projets. C'est pourquoi il a prôné la
pratique de la bonne gouvernance, aussi bien de la part des gouvernants, des
étudiants que de chacun. Car «la bonne gouvernance se pratique à l'échelle
humaine individuelle. Quand vous trichez dans un devoir, vous ne pratiquez pas
la bonne gouvernance», a-t-il conseillé. Le doyen de l'Ufr, Mme Kouassi Chantal,
le vice-président de l'université, Pr N'douba Valentin, se sont réjouis de la
rencontre.




 




L'inter  :
Procès du bishop Benjamin Boni. Le
ministère de l'Intérieur mis en cause...........

Cinq heures, c'est
le temps mis lors de la première journée du double procès qui oppose le bishop
Benjamin Boni à des dissidents de l'église méthodiste. A l'ouverture de
l'audience au tribunal correctionnel d'Abidjan présidé par le juge Cécile Téhi,
le président de l'église méthodiste unie de Côte d'Ivoire (EMUCI) a été le
premier à se présenter à la barre pour répondre des faits qui lui sont
reprochés. A savoir faux et usage de faux et escroquerie. En effet, un groupe de
pasteurs et de laïcs accusent le prélat de se servir de faux documents
administratifs pour procéder à la fermeture de certains temples et pour
administrer les biens de l'église. Les dissidents reprochent au bishop Benjamin
Boni de n'avoir pas obtenu d'arrêté de l'Etat pour créer une église étrangère en
Côte d'Ivoire, comme le recommande la législation ivoirienne. Pour eux donc, la
Conférence, instance suprême de l'église, ne lui aurait pas donné le droit de
modifier les statuts et la dénomination de l'église protestante méthodiste de
Côte d'Ivoire. Car pour les plaignants, l'arrêté ministériel dont se prémunit le
bishop ne repose sur aucune base légale. Puisque cet arrêté
N° 384/MEMA/DGA/DAG/SDVAC portant modification de l'organe de direction et de la
dénomination de l'église protestante méthodiste de Côte d'Ivoire mentionne
clairement qu'il a été délivré au vu d'un procès-verbal de l'Assemblée générale
du 21 octobre 2003. A la barre, le bishop Benjamin Boni n'a pas reconnu
l'existence d'un tel PV provenant d'une quelconque assemblée générale. Le
dignitaire religieux a toutefois déclaré que l'arrêté a été obtenu des services
du ministère de l'Intérieur sur présentation d'un courrier et d'une attestation
émise lors de la cérémonie dite d'intégration. A ce niveau, une faille a été
relevée. Il s'agit des conditions de délivrance de cet arrêté. Ce document
administratif s'appuie sur le procès-verbal de l'Assemblée générale qui n'a
jamais eu lieu. Cela soulève une question centrale : pourquoi la Direction des
Affaires générales du ministère de l'Intérieur a-t-elle pu délivré l'arrêté ?
Cette piste sera donc explorée par les avocats des plaignants qui entendent
faire la lumière sur cette défaillance. Quant à l'autre procès, celui intenté
par le bishop Benjamin Boni contre le pasteur Amaris Esmel Louis et M. Dénis
Akpa pour délit de contrefaçon et de concurrence déloyale, interrogés, ces
derniers ont expliqué à la barre que le logo dont ils se servent est celui de
l'église Protestante méthodiste de Côte d'Ivoire, qui a pour symbole une barque,
un poisson et un lexus. Ils ont indiqué que le logo de l'EMUCI dirigé par le
bishop Benjamin Boni a comme symbole une flamme et une croix. Il ne peut donc
pas y avoir de similitude entre ces deux logos. Pour eux donc, il n'y a donc pas
lieu de les accuser de contrefaçon. Les plaidoiries se poursuivent jusqu'au 29
juin prochain.




 




L'inter  :
Dimbokro : Frais de concession
mortuaire.Le maire et la communauté musulmane à couteaux tirés......

'Nous ne
voulons pas d'augmentation des frais de concession. Habituellement, nous payons
5.000 fcfa pour faire les enterrements. Aujourd'hui, le maire nous demande de
payer 15.000 F. C'est trop cher pour nous'' ; c'est par ce bout de phrase que
rapporte l'AIP que des membres de la communauté musulmane de Dimbokro ont marqué
leur opposition à l'application des frais de concession mortuaire annoncée
récemment par la mairie. Ces derniers, à l'instar des autres communautés, ont
opposé un refus poli à cette augmentation ; surtout, dans un contexte de sortie
de crise et de renchérissement du coût de la vie. Une situation que reconnaît le
secrétaire général de la mairie, Kessa Benjamin qui, joint au téléphone par
l'AIP, a dit ne pas ignorer la grogne des populations. Toutefois, il a précisé
qu'il ne s'agit pas d'augmentation mais de l'application effective des frais de
concession que le Conseil municipal a fixés. Le secrétaire général de la mairie
de Dimbokro a, par ailleurs, ajouté que même dans les villages, ''on paie
toujours quelque chose avant d'enterrer un corps''. Mais cet aveu est loin de
convaincre les populations qui restent campées sur leur position ; de sorte que
la mairie a suspendu l'application définitive de ces frais pour privilégier une
étude des propositions. Il est donc à espérer qu'au terme de cette étude, les
différentes parties se comprennent pour éviter des situations déplorables

 




Soir Info :
Port autonome d'Abidjan : Les
activités toujours paralysées .L'économie nationale en danger.......
Les
activités au Port autonome d'Abidjan sont toujours au point mort. Hier, 9 juin,
jusqu'à ce que nous mettions sous presse, les choses n'avaient pas évoluées d'un
iota. La situation demeurait morose, les opérateurs économiques et autres
conducteurs de camions remorques se tournaient les pouces. En tout cas, le Port
d'Abidjan présentait un bien triste visage. Cette situation, notons-le,
constitue un grave danger pour l'économie nationale, dont le Port, dit-on, est
le poumon. Ce sont, en effet, d'importants manques à gagner pour cette économie.
Pis, cette situation fait également perdre au Port le crédit confiance, qu'il a
su, aux forceps, reconquérir auprès de ses partenaires commerciaux,
principalement, des pays de l'hinterland. Le PAA est entrain de perdre gros et
la Côte d'Ivoire, avec. « Il faut que l'Etat réagisse. Cette situation ne peut
pas perdurer plus longtemps. Nous courrons droit dans le mur », pense un homme
d'affaires qui a requis l'anonymat. Par ailleurs, « les prix du riz, de
certaines denrées de grande consommation comme le poisson (thon) et des produits
importés vont connaître une augmentation, à coup sûr, les jours qui suivent », a
fait remarquer un observateur. Les importateurs de riz craignent, en tout cas,
une pénurie. Touré Yacouba, président du Groupement des importateurs de riz a
déjà tiré sur la sonnette d'alarme. « Le riz de luxe commence à se faire rare
sur le marché », a-t-il noté. Pour sa part, un responsable d'une entreprise de
manutention nous a confié, au cours d'un entretien téléphonique, que « chaque
entreprise se débrouille comme elle peut pour effectuer le déchargement de ses
marchandises ». Il a expliqué que les cadences de déchargement sont faibles. Ce
qui crée des surcoûts pour les bateaux notamment des frais supplémentaires pour
l'entreposage. « Un bateau paie en moyenne 3 millions de francs Cfa chaque deux
jours comme frais d'escale. S'il doit faire plus de jours que prévus, cela
augmente ses charges. C'est sûr que le prix de revient va être majoré », a-t-il
fait observer. Tout cela, en réalité, va se faire durement ressentir dans le
panier de la ménagère, notamment. Ces facteurs combinés vont impacter les prix
d'achat de ces denrées. Il faut craindre également que des petits malins s'en
servent comme prétexte pour faire flamber les prix sur les marchés. Notons pour
rappel que, dans la nuit du 1er au 2 juin dernier, un mouvement spontané de
mécontentement débuté à la société d'exploitation du terminal de Vridi (Setv) à
une (1) heure du matin, s'est généralisé, paralysant ainsi toutes les activités
au Port d'Abidjan. Les frondeurs exigent, entre autres, le respect du protocole
d'accord, du 10 mai 2009 portant notamment sur le paiement de primes. De son
côté, les responsables de la communauté portuaire qui n'entendaient pas se
soumettre « au dicta » de ces ouvriers ont durci le ton. Un appel à candidature
a été lancé et des recrutements ont été faits. Ce qui a attisé les tensions.
Aussi assiste-on depuis lors à des échauffourées entre dockers et éléments des
Forces de l'ordre commis pour la sécurisation du PAA. Pour l'heure, on dénombre
de nombreux blessés dont certains cas jugés graves. Les discussions entre les
parties en conflit sont au point mort.