REVUE DE PRESSE 08 JUIN 2009

8 juin 2009

REVUE DE PRESSE 08 JUIN 2009







Fraternité Matin :

Man, en liesse, scande : On veut Gbagbo ! on
veut la paix!
Il n'y avait pas mis les pieds depuis le
déclenchement de la crise militaro-politique en septembre 2002. C'est chose
faite depuis le dimanche 7 juin 2009. Projetée depuis deux ans au moins et
annoncée maintes fois puis reportée, c'est finalement hier, que la visite d'Etat
du Président de la République, Laurent Gbagbo, a débuté dans la région des
Montagnes. Où il a été accueilli triomphalement par la population qui s'est
déplacée massivement t à l'aéroport de la nouvelle commune de Bogouiné, dans la
sous-préfecture de Logoualé. A sa descente d'avion, à 16h21, le Chef de l'Etat a
été accueilli par des cris de joie : «Gbagbo Président ! Gbagbo Président !...»
quand d'autres levaient les deux doigts, symbole de victoire et de son parti
politique, le Fpi, ou la main. D'autres encore disaient «Logoualé, département»,
comme pour réclamer que la sous-préfecture soit érigée en département, à la
grande satisfaction du maire Tro Gueyes....... Le Premier ministre, arrivé à Man
depuis 11h15 par un hélicoptère de l'ONUCI, en provenance de Bouaké, se trouvait
en tête des autorités qui ont acceuilli le Président Gbagbo........ Laurent Gbagbo a
fait le tour des personnalités et des populations pour leur serrer la main et
leur donner un sourire mérité. Lui qui foule le sol de Man après au moins sept
années de crise militaro-politique déclenchée le 19 septembre 2002 voire
au-delà, puisqu'il faut remonter jusqu'à la campagne de l'élection
présidentielle d'octobre 2000. La population a emprunté tous les moyens de
locomotion pour effectuer le déplacement : camions, minicars, cars, marche. Les
plus chanceux se sont massés le long des voies traversant les villages vêtus de
divers uniformes cousus à base de la tenue traditionnelle et pagnes.




Le Patriote :

Henri Konan Bédié à Williamsville - " Avec le FPI,
les jeunes n'ont pas d'avenir ".......

Pari réussi pour le Forum de la société civile du PDCI-RDA, qui a fait déferler
samedi dernier de milliers de jeunes au stade de Williamsville, à l'occasion,
selon le président de cette structure, Atsé Jean Claude, du « lancement officiel
de la campagne du candidat Henri Konan Bédié ». Occasion également pour le
candidat du parti cinquantenaire de dire ce qu'il entendait faire pour cette
frange la plus vulnérable de la population et est la plus touchée par la crise
socio-économique que nous vivons depuis l'avènement du régime du Front populaire
ivoirien. Fort de cette vérité inéluctable, Bédié a été sans ambages : « Avec le
régime des refondateurs, ils n'ont pas d'avenir ». Toutefois, le candidat du
PDCI, à l'élection présidentielle, s'est gardé de faire des promesses à la
jeunesse. Car, il s'est dit convaincu « qu'il est courant que pendant une
campagne, les candidats fassent des promesses qui, dans la plupart des cas, ne
peuvent être tenues ». Pour sa part, a-t-il ajouté, « Je ne ferai qu'une
promesse et une seule que je sais pouvoir tenir ». A en croire l'ancien
président de la République, cette promesse à faire à la jeunesse ivoirienne est
de se « consacrer chaque jour un peu plus à la Côte d'Ivoire et de travailler
nuit et jour, sans relâche ». Pour ce faire, Bédié a demandé aux jeunes de lui
faire confiance en votant pour lui à la prochaine élection présidentielle. Il
les a invités à se rappeler des douze chantiers de l'Eléphants d'Afrique qu'il
avait élaboré en 1995 sous le slogan «le progrès pour tous et le bonheur pour
chacun ». Rappelant aussi le bon vieux temps d'Houphouët Boigny, le candidat du
PDCI a fait savoir que la politique du PDCI-RDA a toujours été la formation de
la jeunesse. « Vous savez que déjà en 1946, avant l'indépendance de notre pays,
le Président Félix Houphouët-Boigny, le Père fondateur de du PDCI-RDA et de la
Côte d'Ivoire moderne, soucieux du devenir des jeunes, et de ce que la Côte
d'Ivoire avait besoin de cadres bien formés et compétents, avait pris dans
chaque région du pays et donc sans considération ethnique ni religieuse, des
jeunes gens et des jeunes filles issus de toutes les couches sociales pour aller
faire leurs études en France. Ces jeunes gens de ce temps-là sont revenus de
cette aventure pour occuper en Côte d'Ivoire, des postes prestigieux, chacun
dans sa spécialité. Ce sont les Compagnons de l'Aventure 46 » a-t-il rappelé aux
jeunes. Il a ajouté que c'est cette politique qu'il a continuée quand il était
au pouvoir ; avec l'ambition de sortir la Côte d'Ivoire de « sa position de
petit pays sous-développé, pour entrer dans le cercle réduit des pays émergents
et industrialisés ». Mais, continue-t-il « depuis mon éviction du pouvoir d'Etat
par ces personnes, assoiffées de pouvoir et de sang, l'autorité de l'Etat a
disparu, au point que nous sommes retombés dans la situation d'une république
bananière, dans une jungle »........




 




Fraternité Matin :

Présidentielle/ Bédié : "Refusez d'être
des
guerriers
robots"........
Le président du Pdci-Rda s'est adressé aux jeunes de Côte
d'Ivoire à un meeting du Forum national de son parti, à Adjamé Williamsville.

Oui, jeunes de Côte d'Ivoire...refusez d'être des guerriers robots avec des
kalachnikovs et des machettes pour faire de vous des tueurs, des assassins et
vous amener tout droit devant le Tribunal pénal international !». Le président
du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, s'est voulu, samedi, non seulement un conseiller
avisé pour l'ensemble des jeunes du pays mais aussi le candidat à la
présidentielle qui se soucie le plus d'eux. «N'acceptez plus de vous laisser
faire. Vous pouvez, vous aussi, devenir des décideurs de demain ; si vous
refusez d'être instrumentalisés, si vous acceptez de faire librement votre
choix, alors vous aurez gagné votre combat», leur a-t-il lancé. Le leader du
Pdci animait un meeting au stade de Williamsville, dans la commune d'Adjamé. A
l'invitation des jeunes du Forum national du Pdci-Rda. Sur le thème :
«Mobilisation de la société civile pour Bédié». «Oui, jeunes de Côte d'Ivoire,
réveillez-vous de votre torpeur et cessez d'être les instruments de ceux qui
ignorent votre valeur réelle, en tant qu'être humains», a-t-il martelé. Henri
Konan Bédié, qui était accompagné de son épouse, s'est ainsi voulu leur
défenseur et les a appelés à rallier sa cause pour la bataille électorale
prochaine qu'il souhaite remporter avec leur concours. «Pour aboutir au résultat
que nous attendons, résultat qui libérera la Côte d'Ivoire, les a-t-il exhortés,
je vous demande, jeunes du Forum national, jeunes du Pdci-Rda, jeunes de Côte
d'Ivoire, d'aller dans les hameaux, dans les villages, dans les quartiers, dans
les villes, pour porter la consigne : voter le Pdci-Rda, le candidat du
Pdci-Rda, votre candidat, votre choix, pour le retour à la paix, à la
prospérité, au progrès pour tous, pour le bonheur partagé». Le chef du Pdci a
expliqué aux milliers de jeunes qui ont pris d'assaut le stade du quartier, que
comme par le passé, ils demeurent au cœur de la politique de son parti. De fait,
leur a dit l'ancien Président de la République, s'il revient aux affaires, une
place de choix leur sera accordée. Avec notamment un accent particulier sur la
formation et l'emploi. L'objectif est, leur a-t-il commenté, de faire en sorte
que la jeunesse de tous les partis politiques, de toutes les régions du pays, se
prenne en charge et participe au développement de la Côte d'Ivoire. C'est la
seule raison pour laquelle, a-t-il soutenu, il se présente à la présidentielle.




Le Patriote:

Tournée du Président du RDR dans le Bas-Sassandra -
Clément Nabo Bouéka (Maire de San Pedro) : "
Dr ADO, donnez à la Côte
d'Ivoire, le traitement qu'il faut pour qu'elle guérisse" ........Tout San Pedro
attendait cet événement. Samedi dernier, les populations de cette ville phare du
Bas-Sassandra ont enfin pu écouter le discourse programme du candidat Alassane
Dramane Ouattara. Mais, le meeting, qui a réuni plusieurs milliers de personnes
au stade Auguste Denise de San Pedro, a été aussi et surtout l'occasion pour le
premier magistrat de la ville, M. Clément Nabo Bouéka de réaffirmer l'adhésion
de ses administrés et de lui-même, aux solutions du Dr Ouattara pour abréger la
souffrance de la région. Le maire de San Pedro a salué la présence du président
Ouattara qui, selon lui, est un événement majeur à célébrer. Mieux, ajoutera
t-il, « elle nous réconforte dans l'espoir de vous voir confortablement installé
dans le fauteuil présidentiel ». Ensuite, il a loué le courage et la sérénité du
Dr Ouattara devant les attaques et les calomnies dont il a été victime. Avant de
prendre l'engagement, au nom des populations de San Pedro, de le porter, le 29
novembre prochain, à la tête du pays. Le maire Clément Nabo Bouéka a par
ailleurs  appelé le Dr Ouattara au chevet du pays. « La Côte d'Ivoire est à
l'hôpital, elle est très malade. Et certains docteurs (médecins) lui ont donne
de faux médicaments. Mais, vous le spécialiste, donnez à la Côte d'Ivoire le
traitement qu'il faut pour qu'elle guérisse », a-t-il plaidé. En espérant
recevoir la meilleure ordonnance pour le malade il a exprimé la reconnaissance
de San Pedro au président Ouattara.




Le Patriote :
"Alassane Ouattara en meeting à San Pedro samedi" - "Gérer un pays n'est pas une
affaire d'apprentis"......

Initiée le mardi 2 juin, la tournée du candidat Alassane Dramane Ouattara dans
le Bas-Sassandra, a pris fin samedi dernier, par un grand meeting, au stade
Auguste Denise de San Pedro. C'est à 16h 52, dans un stade affichant complet que
le patron des républicains a pris la parole, pour proposer sa nouvelle alliance
pour le retour de la paix et de la prospérité en Côte d'Ivoire. Vêtu d'une
chemise manches longues de couleur blanche, d'un pantalon et des mocassins
noirs, ADO entouré de son épouse et de ses collaborateurs, a livré, comme à
Tabou, Grand Béréby, Sassandra, Soubré, Moussadougou, Adjaméné, Touih..., un
message d'espoir à ses compatriotes. Dans un stade archi comble, ADO a d'abord
exprimé sa joie de se retrouver dans la cité portuaire après sa visite mémorable
de juin 2002 et de constater avec joie, que «l'enthousiasme n'a pas varié» à son
endroit. «J'espère vous convaincre que j'ai des solutions pour vos souffrances.
Ce n'est pas pour rien qu'on m'appelle le Docteur Ado. Je vais m'adresser à
toute la Côte d'Ivoire, à tous les Ivoiriens, pour engager le dialogue sur
l'avenir de notre pays», a-t-il déclaré devant une foule nombreuse, sous un
tonnerre d'applaudissements. Poursuivant, Alassane Ouattara, bien encadré par
l'assistance, a situé le cadre de son voyage dans le Bas Sassandra : «l'élection
présidentielle du 29 novembre 2009 est une évidence capitale pour notre pays. Ce
jour-là, la parole vous sera donnée. Je veux que le 29 novembre vous fassiez le
bon choix.
Pour
qui allez- vous voter?»

Et la masse compacte
d'Ivoiriens de répondre avec vigueur ; «ADO, ADO, ADO.... » Après avoir rendu un
vibrant hommage au maire de San Pedro, Nabo Clément et à la regrettée Grah
Claire Elisabeth, pionnière du Rassemblement Des Républicains, l'ancien Premier
ministre de Félix Houphouët Boigny a livré ses ambitions pour son pays. «Je
viens avec une ambition et une expérience nationale et internationale Mon
ambition est de réconcilier la Côte d'Ivoire, d'améliorer les conditions de vie
de nos populations et de redonner l'espoir à tout le monde. L'expérience, je
l'ai acquise auprès de Félix Houphouët Boigny. Je l'ai acquise aussi à la BCEAO,
où j'ai été le Gouverneur central, également au FMI où j'étais Directeur Général
Adjoint. J'ai décidé de m'investir dans cette élection pour sauver notre pays.
Je n'ai pas la prétention d'être un messie ou un homme providentiel. Quand on a
été Premier ministre pendant trois ans auprès d'un père, on mesure toute la
responsabilité qui est la sienne», a-t-il dit vigoureusement à ses partisans. De
plus, Ouattara, qui a beaucoup souffert des intrigues politiciennes et des
exclusions de toutes sortes, sans pour autant garder rancune, a déroulé sa
vision de la nouvelle Côte d'Ivoire. «Je viens avec ma vision, où l'ethnie,
l'origine ne devraient pas être des préoccupations pour nos compatriotes Je ne
reconnais qu'une seule nation, la Côte d'Ivoire. Je ne reconnais qu'un seul
peuple, les Ivoiriens. Nous devons consolider nos diversités. Jeunes, résistons
aux forces de la manipulation. Résistez aux diviseurs! Je sais que les
évènements douloureux ont laissé des cicatrices mais faisons le serment de
revivre ensemble dans la paix», a préconisé le leader des républicains.




 




Fraternité Matin :

Crise au Cri : Bah Jean Enoc suspendu.....
Le Cri informe les partis politiques, les ambassades, les groupements
politiques, les syndicats, les associations de la société civile et les
personnes physiques, que le sieur Bah est désormais suspendu de ses fonctions de
président du Cri. Autrement dit, Bah (Jean Enoc) n'est plus le porte-parole ni
l'interlocuteur indiqué». Une déclaration dont copie nous a été transmise hier
par Séka Adouby Appolinaire Adon, Secrétaire général du Congrès pour la
renaissance ivoirienne (Cri), Dogni Richard, Secrétaire général adjoint et Bley
Achille, président des jeunes du parti, met ainsi au grand jour une crise qui le
secoue. Une déclaration qui a sanctionné une assemblée générale extraordinaire
qui s'est tenue samedi, à la demande des 2/3 des sections du parti, selon le
document. Le procès-verbal de la réunion du parti dont une copie nous a été
également remise, précise que le président du parti s'est rendu coupable, entre
autres, de «propos inutilement injurieux et insurrectionnels», de «gestion
opaque et scandaleuse des ressources du Cri», et de «mensonges grossiers et
d'escroquerie». L'objectif du Cri est le retour en Côte d'Ivoire du général
Mathias Doué, ancien chef d'état-major des armées, et sa participation à la vie
politique. Nos tentatives d'entrer en contact avec Bah Jean Enoc pour avoir sa
réaction face à sa suspension sont restées vaines.




 




Le Patriote :
Hospitalisé en Espagne depuis un mois -
Omar Bongo est mort hier à l'âge de 73 ans .......

Le Gabon est en deuil. Son président El Hadj Omar Bongo Ondimba s'est éteint
hier en fin de soirée. Le doyen des chefs d'Etat africains est décédé des suites
d'un cancer selon une source proche de son entourage. Selon des sources
diplomatiques, le président français Nicolas Sarkozy a été immédiatement informé
du décès du numéro un gabonais. La disparition de celui qui a gouverné le Gabon
41 ans durant, est intervenue un mois jour pour jour après son hospitalisation
dans une clinique à Barcelone en Espagne dans un état stationnaire mais grave.
En effet, c'est le 6 mai dernier que Bongo avait suspendu ses pouvoirs après son
admission dans la clinique barcelonaise le 11 mai. Agé de 73 ans, celui que les
Gabonais appelaient affectueusement ''OB'' a marqué son pays dont l'image se
confond presqu'avec son nom. Bongo a été le deuxième président de la république
du Gabon du 2 décembre 19967 à sa mort hier 7 juin 2009. Après l'indépendance de
son pays en 1960, il fut vice-président et homme demain de Léon Mba qui assurait
la présidence du Gabon, avant de lui succéder après sa mort en 1967. En 1968, il
fonde le Parti démocratique gabonais socle du monopartisme jusqu`en 1990.
Franc-maçon depuis 19653, selon des informations, il se convertit en 1973 à
l`islam et devient El Hadj Omar Bongo. Pour certains, cette conversion n`est
qu`un moyen de se faire bien voir des pays de l`Organisation des pays
exportateurs de pétrole, en majorité musulmans, le Gabon étant producteur de
pétrole. En 1990, Bongo organise une conférence nationale à l`issue de laquelle
il instaure le multipartisme. Il ajoute le nom de son père au sien et devient
donc en 2004 Omar Bongo Ondimba. Il a été réélu le 27 novembre 2005 avec 79,18 %
des suffrages selon les résultats officiels. Mais contestés par l'opposition,
avec à sa tête Pierre Mamboundou, qui a dénoncé ''des fraudes massives
constatées lors du scrutin''. Né sous le nom d`Albert-Bernard Bongo dans la
province du Haut-Ogooué, le 30 décembre 1935, il effectue ses études primaires
et secondaires au Congo, puis après son service militaire, il rejoignit d`abord
les services secrets français, puis l`entourage de Léon Mba futur président du
Gabon, et travailla comme commis des postes. Avant son décès, Omar Bongo avait
perdu sa femme. Le 14 mars 2009, Edith Lucie Sassou Bongo Ondimba, première dame
du Gabon, épouse d`Omar Bongo Ondimba et fille aînée de Denis Sassou Nguesso,
décède à Rabat au Maroc, à l`âge de 44 ans des suites d`une longue maladie. La
mort du président Gabonais est sans aucun doute, une triste nouvelle pour les
dirigeants africains en général, mais pour les Ivoiriens en particulier. Ami de
longue date de la Côte d'Ivoire du fait de son amitié avec feu Félix
Houphouet-Boigny, Bongo Ondimba s'était impliqué dans la recherche de la paix
aux premières heures de la crise qu'a connue le pays. Un baobab vient ainsi de
se coucher. Eternellement.




 




Fraternité Matin :

Transports-Cedeao : Le processus de la mise en œuvre du plan
d'action a démarré......

Yamoussoukro a accueilli la réunion conjointe des ministres des Transports de la
zone Cedeao, vendredi dernier. Pour permettre au secteur des transports de jouer
efficacement son rôle de support du développement économique et d'accélérer
l'intégration régionale en Afrique de l'ouest, les différentes parties prenantes
à ce projet (Ministres des Transports/ Aviation civile/Infrastructures /
Finances/ des Pdg des compagnies aériennes de l'espace Cedeao/ les bailleurs de
fonds et partenaires au développement, etc.) se sont réunies à Yamoussoukro à la
fondation Félix Houphouet-Boigny. Pour tenter de répondre, de façon concrète, à
la mise en œuvre du plan d'actions validé par les chefs d'Etat et de
gouvernement. Ce plan d'action, selon le ministre ivoirien des Transports, Dr
Abdallah Mabri Toikeusse, est la matérialisation de la vision du Président
Gbagbo. Au nombre de ses choix judicieux et pertinents du Chef de l'Etat
ivoirien, qui ont eu l'approbation de ses pairs, il y a la réglementation de
l'espace aérien de la région ; la création d'une nouvelle compagnie aérienne
sous-régionale qui devra collaborer avec celles déjà existantes ; d'une
compagnie maritime ; la levée des barrières routières, la libéralisation des
marchés du transport aérien, etc. Le ministre Mabri a, en outre, remercié tous
ceux qui ont contribué à l'élaboration de cet important projet d'intégration
sous-régionale. L'amélioration des infrastructures et services régionaux dans
les sous-secteurs de transport (transports routier, ferroviaire, aérien,
maritime ...) qui va amorcer le développement suppose préalablement de faire
l'état des lieux de la zone concernée. Et les intervenants n'ont pas manqué
d'arguments pour exposer les atouts de l'espace Cedeao.




 




L'inter  :
EN CAMPAGNE A SAN PEDRO, ADO : " Je n'ai
pas de raison d'insulter Gbagbo

"
Ado
promet les milliards et explique Avant cette conférence de presse, il a animé le
meeting de clôture au stade Auguste Denise de San Pédro. Les populations de
cette cité balnéaire sont sorties massivement pour ce dernier meeting du
président du Rassemblement des républicains dans la région du Bas-Sassandra. Les
tribunes étaient bondées et la pelouse noire de monde. San Pedro, on peut le
dire, a battu le record d'affluence, comme le laissait du reste présager
l'accueil enthousiaste réservé à Alassane Ouattara le jour de son arrivée dans
cette cité. Cet ultime meeting, qui s'est tenu dans l'après-midi, s'est par
moments transformé en un bal populaire, notamment lors des prestations des
artistes Lago Paulin et Antoinette Hallany, qui ont publiquement pris fait et
cause pour ADO désormais. Avant de retrouver cette ambiance électrique, le
président du Rdr avait fait un détour dans la modeste localité de Touih, à une
quarantaine de kilomètres de San Pedro. Au cours de sa brève allocution, le
leader du Rdr s'est de nouveau exprimé sur l'élection présidentielle à venir. "
Que ceux qui auront perdu acceptent de partir pour que la Côte d'Ivoire retrouve
la paix ", a-t-il déclaré à ce sujet. Au stade Auguste Denise où il a animé un
meeting trois heures après l'escale de Touih, Alassane Ouattara est revenu sur
les motivations de sa candidature à la prochaine présidentielle. " J'ai décidé
de m'investir dans cette élection pour sauver notre pays ", a-t-il lancé
d'entrée à l'endroit du public. Il a ensuite égrené ses solutions pour donner un
nouvel éclat au département de San Pedro. Une fois encore, il a promis des
milliards. 41 pour reprendre la côtière, 8 pour la santé, 14 pour le secteur de
l'eau, 20 pour l'école.... Soit au total 375 milliards Fcfa pour cette cité en 5
ans, quand il sera aux affaires. A ceux pour qui cette pluie de milliards n'est
qu'une pure promesse électoraliste, l'ex- Gouverneur de la Bceao (Banque
centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest) et par ailleurs ex-directeur général
adjoint du Fonds monétaire international (Fmi), s'est employé à donner des
assurances. " Vous savez que la banque ne prête pas à n'importe qui. Moi, je
suis un banquier, je suis connu à travers le monde entier. On me fait confiance.
J'ai les moyens de lever les fonds. Je vous dis que je le ferai et je peux le
faire. ", a martelé ADO.




 




L'inter  :

Filière café-cacao : Les parents des détenus
demandent pardon à Gbagbo......
Cela fait pratiquement un an que sont
incarcérés à la Maison d'Arrêt et de Correction d'Abidjan (Maca), les présidents
de conseil d'Administration et directeurs généraux des structures de gestion de
la filière café-cacao. Une situation que vivent difficilement les parents et
amis des dirigeants détenus. Aussi, sans toutefois vouloir faire entrave à la
procédure judiciaire en cours, ont-ils décidé de mener des actions pour obtenir
la libération, ne serait-ce que provisoire, de leurs parents incarcérés sans
jugement depuis 12 mois déjà. Une grande manifestation a donc été organisée le
samedi dernier 06 juin, à la place Ficgayo de Yopougon, pour implorer la
clémence du Chef de l'Etat. Durant toute cette cérémonie initiée par la
Fédération des Ong de paix pour la réconciliation et la cohésion nationale
(Fop-Recna), et à laquelle ont assisté nombreux les parents des dirigeants
détenus, une seule phrase revenait sur les lèvres des différents intervenants :
''Gbagbo pardon !''. Publiquement, parents, amis et connaissances des dirigeants
de la filière café-cacao emprisonnés ont demandé pardon au président Laurent
Gbagbo, afin qu'en sa qualité de président du Conseil supérieur de la
magistrature, il accorde la liberté provisoire aux détenus. Dans la déclaration
qu'il a lue au nom de son organisation, mais également au nom des parents et
amis des dirigeants détenus, M. Bohui Gbizié Marius Constant, président de la
Fop-Recna a demandé au président Gbagbo de peser de tout son poids afin que
''ses frères et sœurs'' emprisonnés obtiennent la liberté provisoire en
attendant l'aboutissement des procédures judiciaires. ''La fédération des Ong
compte sur la compréhension et la magnanimité de SEM le président de la
République pour accorder son pardon au nom de la paix, de la réconciliation et
de la cohésion sociale, tel qu'il a fait pour ses frères et sœurs qui avaient
pris les armes, en votant une loi d'amnistie à l'Assemblée nationale...Aucun
sacrifice n'est de trop pour la paix et la cohésion sociale'', a indiqué
M. Bohui Gbizié. Cette cérémonie fut également l'occasion pour la Fop-Recna de
réaffirmer au président Gbagbo, son attachement et son engagement à ses côtés,
dans la recherche d'une paix durable pour la construction d'une nation
ivoirienne forte, une et indivisible. De nombreux artistes, à travers leurs
chansons, se sont associés aux parents des détenus pour demander pardon à Gbagbo
et implorer sa clémence.




 




L'inter  :

Grève dans l'Administration du territoire :Désiré
Tagro brandit
le bâton........ Le
collectif des syndicats de l'Administration du territoire a tenu une conférence
de presse, hier, à l'immeuble CCIA au Plateau. Au menu, prendre l'opinion
nationale et internationale à témoin quant aux menaces proférées par leur
tutelle ministérielle relativement au mot d'ordre de grève que le Syndicat
national des fonctionnaires et agents de l'Administration du territoire
(Synaat), le Syndicat national des gardes de sous-préfectures, de sûreté et de
transmission (Synagspast) ainsi que le Syndicat national des gardes de
sous-préfectures (Synagsp-CI) annoncent pour demain mardi. ''Depuis l'annonce de
notre mot d'ordre de grève, nous n'avons reçu que mépris. Le directeur de
cabinet nous a rencontré jeudi dernier, sans rapporteur ni collaborateur. Pour
mieux nous narguer, il a dit de surseoir à la grève et qu'il va à Biankouma pour
accueillir le Chef de l'Etat qui y effectue une visite d'Etat'', s'est étonné le
porte-parole du collectif, Lucien Kouamé, entouré du secrétaire général du
Synagspast, Honoré Koffi, et de celui du Synagsp-CI, Clément Maguy. Poursuivant,
le porte-parole a fait remarquer que le cabinet du ministère de l'Intérieur,
plutôt que d'ouvrir la fenêtre du dialogue a envoyé des messages de menace à
tous les inspecteurs et directeurs généraux, aux préfets et directeurs des
services rattachés au cabinet. ''Nos camarades de l'Intérieur du pays nous ont
saisi pour dire que, depuis jeudi, une circulaire émanant du cabinet donne ordre
aux préfets et qous-préfets de faire connaître aux personnels la situation du
pays. Et que ceux qui s'évertueront à suivre la grève verront leur solde
suspendu'', a-t-il dénoncé avant d'épouser le ton de la fermeté. Tout en
invitant tout le personnel de l'Administration du territoire à rester mobilisé
pour la réussite de la grève des mardi, mercredi et jeudi prochains, le
collectif des trois syndicats dénonce avec la dernière énergie ''cette attitude
désobligeante et tient le Cabinet pour responsable des conséquences dommageables
qui pourraient en résulter''. A noter que les revendications du personnel de
l'Administration du territoire tiennent en huit (08) points essentiels. Il
s'agit notamment de l'absence de profil de carrière des gardes de
sous-préfecture, le manque de couverture sociale, la modicité du revenu du
personnel, l'accès difficile à de nombreuses circonscriptions administratives,
le manque criant de matériel de travail. Une grève dans l'Administration du
territoire, il faut le dire, aura des conséquences indéniables. Les transferts
de corps, les dossiers de naturalisation et d'association, la légalisation de
certains documents administratifs, la signature de lettres d'attribution ou
d'ordre de mission..., connaîtront de réels dysfonctionnements.