REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 6 JUILLET 2012

6 juil 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 6 JUILLET 2012








Législatives de Bonon et Facobly - Koenders demande à la CEI de prendre une
décision




Le
Représentant spécial du SG de l'ONU pour la Côte d'Ivoire sera à l'ouest pour
évaluer la situation humanitaire.




 




Fraternité Matin, 6 juillet 2012




 




Le
Représentant spécial du SG de l'ONU pour la Côte d'Ivoire, Albert Koenders,
lance un appel urgent à la Commission électorale indépendante (CEI) pour qu'elle
prenne une décision sur les cas de Bonon
et Facobly. Les Nations
unies ont
produit un rapport détaillé sur les événements qui se sont produits dans ces
deux localités, lors des élections
législatives du 26 février.
Il est urgent que
la CEI
clarifie la situation de ces
deux localités dans le
respect des normes
inter-
nationales et nationales et
que les électeurs ne soient
pas lésés...

»,

a conseillé,
hier,
Sylvie van den
Wildenberg, porte-parole
de l'Onuci, au cours de
son point presse
hebdomadaire, au siège de la Mission, à Sebroko.




Parlant des
prochaines élections municipales, la porte-parole a fait savoir que le patron de
l'Onuci et le Président de la République, dans leur entretien, mercredi ont
abordé cette question. Elle a rappelé la requête officielle que les autorités
ivoiriennes ont adressée à l'Onu, en vue d'obtenir son implication dans leur
organisation. C'est d'ailleurs, cette raison, dira –t-elle, qui justifie la
présence d'une mission d'évaluation technique, dans le pays, pour examiner
l'opportunité d'un appui des Nations unies. Concernant la situation à l'ouest 
la conférencière a ajouté qu'Albert Koenders s'apprête à y effecteur en fin de
semaine une visite de deux jours pour faire le point des efforts accomplis sur
le terrain. (...) La situation continue de se normaliser progressivement aucun
incident majeur n'est à signaler au cours de cette semaine. Mais un climat de
crainte subsiste dans certaines localités et freine le retour massif des
déplacés chez eux
» s'inquiète Sylvie van den Wildenberg.




Quant aux questions
relatives aux droits de l'homme, elle a indiqué que le Secrétaire général de 
l'Onu se dit préoccupé. C'est pourquoi il demande une attention soutenue de la
part des autorités ivoiriennes. Selon lui, l'impunité sape tout effort visant à
promouvoir une culture de respect des droits de l'homme. « Je prie instamment
les autorités ivoiriennes de veiller à ce que tous les auteurs, quels que soient
leur statut ou leur appartenance politique, soient traduits en justice et que
tous les détenus soient informés de leur situation en toute transparence
»,
indique un extrait du rapport de Ban Ki-moon.




 





Législatives 2012 - L'Onuci exige les résultats de Bonon et Facobly




 




Boigny Express, 6 juillet 2012




 




Le
Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders a lancé un appel urgent à la Commission électorale
indépendante (Cei) afin qu'elle prenne une décision sur les cas de Bonon et
Facobly, où des incidents se sont produits lors des élections législatives
partielles du 26 février 2012. Bert Koenders a souligné l'urgence d'une
clarification par la Cei de la situation de ces deux localités par la CEI dans
le respect des normes internationales et nationales et pour que les électeurs ne
soient pas lésés. S'ex- primant lors du point de presse hebdomadaire de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci), la porte-parole de la
Mission, Sylvie Van Den Wildenberg, a précisé que les Nations Unies avaient
produit un rapport détaillé sur les évènements qui se sont pro- duits dans ces
deux localités. Evoquant les activités du Chef de l'Onuci, Mme van den
Wildenberg a annoncé une visite du Représentant spécial dans l'ouest du pays à
la fin de la semaine. « M Koenders fera le point des efforts accomplis sur le
terrain en vue de normaliser la situation sécuritaire, humanitaire et de faire
avancer la réconciliation et la cohésion sociale un mois après l'attaque
meurtrière dans le village de Sakré, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, qui a
coûté la vie à une vingtaine de per- sonnes dont de nombreux civils, un soldat
ivoirien et sept casques bleus de l'Onuci », a-t-elle expliqué. Elle a également
rappelé la rencontre du Représentant spécial avec le Président ivoirien Alassane
Ouattara pour faire le point sur les grands dossiers à l'ordre du jour d'une
réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la Côte d'Ivoire le 18
juillet prochain. La porte-parole a également mentionné les efforts déployés par
la force militaire, la police et la composante civile de la Mission onusienne,
le long de la frontière avec le Libéria. « Toutes ces actions visent à renforcer
la liberté de circulation des personnes et des biens, les mécanismes de
protection des populations ainsi que des mécanismes d'alerte, en étroite
collaboration avec les communautés et les autorités ivoiriennes », a souligné
Mme van den Wildenberg. Elle a mentionné, entre autres, le rythme renforcé des
patrouilles terrestres appuyées par les patrouilles aériennes en coordination
avec les effectifs de la Mission des Nations Unies au Libéria (Minul). « Cela se
fait en appui et en étroite collaboration avec les forces de sécurité ivoirienne
et libérienne », a précisé la porte-parole, qui a ajouté que la situation sur le
terrain continuait de se normaliser progressivement et qu'aucun incident majeur
n'avait été signalé au cours de la semaine. Elle a aussi indiqué qu'un climat de
crainte subsistait dans certaines localités, empêchant ainsi le rentrée massive
des déplacés, mais que des retours avaient été enregistrés dans la région. Dans
ce cadre, elle a rappelé l'appui de l'Onuci aux autorités administratives et
municipales de Taï pour aider au retour des déplacés dans le village de Sakré
(30 kilomètres au sud de Taï).
La porte-parole a fait le point des travaux de
réhabilitation du tronçon routier entre Taï et Zriglo, annonçant que le génie
pakistanais de l'Onuci avait réhabilité 10 kilomètres de route depuis le début
des travaux il y a une quinzaine de jours.




Sur le
chapitre des droits de l'homme, Mme van den Wildenberg a cité, au nom du
Représentant spécial, un extrait du dernier rapport du Secrétaire général de
l'Onu sur la situation en Côte d'Ivoire. Dans cet extrait, qui traduit la
préoccupation de M Ban Ki-moon face à la situation des droits de l'homme dans le
pays, le Secrétaire général demande une attention accrue des autorités
ivoiriennes en la matière. « L'impunité sape tout effort visant à promouvoir une
culture de respect des droits de l'homme et je prie instamment les autorités
ivoiriennes de veiller à ce que tous les auteurs, quels que soient leur statut
ou leur appartenance politique, soient traduits en justice et que tous les
détenus soient informés de leur situation en toute transparence », souligne le
Secrétaire général dans son rapport.




La
porte-parole s'est par ailleurs félicitée de la coopération de l'Onuci avec les
autorités ivoiriennes, qui continuent de faciliter l'accès régulier et sans
entrave de ses équipes, et particulièrement celles de sa Division des droits de
l'homme, aux 41 personnes extradées du Libéria le 21 juin dernier et
actuellement en détention préventive en Côte d'Ivoire. « La Mission continuera
d'apporter son assistance technique aux autorités ivoiriennes afin de les aider
à garantir que la procédure judiciaire liée à ce dossier se déroule dans le
respect des instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme »,
a-t-elle assuré. S'agissant des activités de sensibilisation de la Mission, Mme
van den Wildenberg a fait cas d'un atelier de sensibilisation à l'endroit des
dozos du Kabadougou et du Folon, dans le nord-ouest de la Côte d'Ivoire. Il
s'agissait d'échanges avec la trentaine de participants sur leur responsabilité
quant au respect et à la promotion des droits de l'Homme, au renforcement de la
cohésion sociale et à la sécurité au niveau local, a-t- elle expliqué.




 




Bonon
et Facobly : L'Onuci exige la reprise des élections partielles




 




Le
Mandat, 6 juillet 2012




 




Le
Représentant spécial pour la Côte d'Ivoire du Secrétaire général des Nations
Unies, Bert Koenders, a lancé, jeudi 5 juillet 2012, un appel urgent à la
Commission électorale indépendante (CEI), afin qu'elle prenne une décision sur
les cas de Bonon et Facobly, où des incidents se sont produits lors des
élections législatives partielles du 26 février 2012. M. Koenders a souligné
l'urgence d'une clarification par la CEI de la situation de ces deux localités
par la CEI, dans le respect des normes internationales et nationales et pour que
les électeurs ne soient pas lésés. S'exprimant lors du point de presse
hebdomadaire de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci), la
porte-parole de la Mission, Sylvie van den Wildenberg, a précisé que les Nations
Unies avaient produit un rapport détaillé sur les évènements qui se sont
produits dans ces deux localités. Evoquant les activités du chef de l'Onuci, Mme
van den Wildenberg a annoncé une visite du Représentant spécial dans l'ouest du
pays, à la fin de la semaine. « M. Koenders fera le point des efforts accomplis
sur le terrain en vue de normaliser la situation sécuritaire, humanitaire et de
faire avancer la réconciliation et la cohésion sociale, un mois après l'attaque
meurtrière dans le village de Sakré, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, qui a
coûté la vie à une vingtaine de personnes, dont de nombreux civils, un soldat
ivoirien et sept Casques bleus de l'Onuci », a-t-elle expliqué. Elle a également
rappelé la rencontre du Représentant spécial avec le président Alassane
Ouattara, pour faire le point sur les grands dossiers à l'ordre du jour d'une
réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la Côte d'Ivoire le 18
juillet prochain. La porte-parole de l'Onuci a également mentionné les efforts
déployés par la force militaire, la police et la composante civile de la Mission
onusienne, le long de la frontière avec le Libéria. « Toutes ces actions visent
à renforcer la liberté de circulation des personnes et des biens, les mécanismes
de protection des populations, ainsi que des mécanismes d'alerte, en étroite
collaboration avec les communautés et les autorités ivoiriennes », a souligné
Mme van den Wildenberg. Elle a mentionné, entre autres, le rythme renforcé des
patrouilles terrestres, appuyées par les patrouilles aériennes, en coordination
avec les effectifs de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL).




 





Insécurité à l'Ouest de la Côte d'Ivoire - Une agence de l'Onu dénonce la
présence des dozos




 




Notre
Voie, 6 juillet 2012




 




La
situation sécuritaire à l'Ouest de la Côte d'Ivoire continue de préoccuper les
acteurs humanitaires présents dans cette partie du pays. Notamment, la présence
des dozos, ces chasseurs traditionnels, constitués en milices armées au service
du régime Ouattara, et qui écument plusieurs villes, villages et hameaux. Cela,
en dépit de la circulaire-désormais foulée au pied- prise en mai dernier par les
ministères de la défense et de l'Intérieur, invitant les dozos à cesser leurs
activités. C'est ce que dénonce le bureau de la





Coordination des affaires humanitaires (OCHA°, une structure des nations-unies,
dans son bulletin humanitaire pour la Côte d'Ivoire, diffusé le 2 juillet 2012.
Le bulletin rappelle la circulaire des deux ministères ci- dessus cités et fait
le constat que malgré cette circulaire, qui donnait jusqu'au 30 juin dernier aux
dozos pour disparaitre des routes et check points, rien n'a changé. «Le
gouvernement ivoirien (Ministères de l'Intérieur, de la Défense, des Eaux et
Forêts), a émis une série de circulaires au début du mois de juin dont une porte
sur la présence des Dozos (chasseurs traditionnels) aux bar- rages routiers. Les
Ministères de la Défense et de l'Intérieur rappellent que les Dozos n'ont aucune
compétence pour assurer la police administrative, encadrer des manifestations
publiques, ériger des barrages routiers et se substituer aux agents de police
judiciaire. Le gouvernement invite les Dozos à cesser ces activités à partir du
30 Juin ». En dépit de cette injonction, poursuit le bulletin de Ocha, « les
Dozos (chasseurs traditionnels), considérés par une catégorie de la population
de





l'ouest du pays comme une menace à leur sécurité sont encore présents dans la
plupart des localités de l'ouest et exercent certaines fonctions de sécurité».
Selon des sources contactées hier à l'Ouest par téléphone, rien que sur l'axe
Duekoué- Bangolo, « il y a 8 barrages tenus par les dozos ». C'est la preuve que
le gouvernement Ouattara, malgré les gesticulations et la propagande, est faible
vis-à-vis des dozos. Au pire, il est complice de leurs faits et gestes.




 




 




Ouattara et Edward
Mc Clain verrouillent tout




L'Expression, 6
juillet 2012




Le président de la
République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, a bouclé hier sa journée au
Palais en accordant une audience au ministre des Affaires présidentielles du
Liberia, Edward Mc Clain. Les échanges entre les deux ont porté sur la
coopération bilatérale, le renforcement des liens et la protection des acquis
sécuritaires entre les deux pays frères. « Je suis porteur d'un message de la
part de la présidente Hélène Johnson Sirleaf au président de la République. Et
c'est toujours dans le cadre du renforcement des liens qui unissent les deux
pays. Nous avons surtout beaucoup parlé de sécurité, de coopération et de
renseignements qui vont nous aider à juguler n'importe quelles menaces », a
indiqué l'émissaire libérien à sa sortie d'audience. En ce qui concerne la
sécurité transfrontalière entre la Côte d'Ivoire et le Liberia, le di- recteur
de cabinet de la présidente du Liberia a dit être très préoccupé par la question
de façon quotidienne. Ce qui, selon lui, permet actuellement aux autorités
libériennes de faire des pieds et des mains pour le retour d'une stabilité entre
les deux Etats. A ce sujet, l'émissaire libérien a convaincu le président
ivoirien qu'une sensibilisation est en cours dans son pays pour inviter ses
compatriotes à la retenue. « Généralement, nous avons parlé de la sécurité
transfrontalière. On a pris des mesures importantes de l'autre côté. On est en
train de dire à nos frères que cela va continuer jusqu'à ce que la tension
démunie », a-t- il rassuré. L'hôte du président Ouattara était accompagné de
Fonbatt Sirleaf, directeur de l'Agence nationale de sécurité du Liberia et de
Marc Amblard, inspecteur de police




 




Deux
villages au bord de l'affrontement




 




Boigny Express, 6 juillet 2012




 




Les populations du canton Nafana Dioulatiedougou et celles du
canton Gbiengbrala S/P de Bako sont à couteaux tirés. A l'origine, un conflit
foncier qui a déjà fait plusieurs victimes selon Diarrassouba Yacouba, président
de l'Association pour le développement de Nafana. Des hommes en armes ont
attaqué le samedi 17 mars, des campements appartenant aux Baoulé et aux
Burkinabé. Bilan : des pieds de café, d'hévéa et de Cacao détruits.




 





Convention de la société civile ivoirienne -  Kouamé Christophe remplace N'Gouan
Patrick




 




Notre
Voie (tendance FPI), 6 juillet 2012




 




La
Convention de la société civile ivoirienne (Csci) a renouvelé ses instances
hier. Dr. Kouamé Christophe est le nouveau coordonnateur national. En
remplacement de Dr. N'Gouan Patrick, à l'issue de l'assemblée générale ordinaire
élective entamée le 3 juillet dernier à la Caistab au Plateau. Dr. Kouamé
Christophe est issu de l'Union nationale ivoirienne des professions libérales
(Unipl). Il a été élu par acclamation. (...)