REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 22 OCTOBRE 2012

22 oct 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 22 OCTOBRE 2012








Bongouanou / La gendarmerie et le cantonnement des eaux et forêts attaqués : 18
armes de guerre emportées par les assaillants




 




Le
Patriote
,
Nord-Sud, Fraternité Matin, Soir Info, Notre Voie, L'Inter, Le Nouveau
Réveil, Le Mandat, Le Jour plus, Le Nouveau Courrier, Le Quotidien d'Abidjan, Le
Temps, Aujourd'hui
- Encore une autre attaque hier. Effet, 72 heures après
la réaction énergique des FRCI qui ont fait deux victimes dans les rangs
d'individus armés à Alépé, ce sont la brigade de gendarmerie et le cantonnement
des eaux et forêts de Bongouanou qui ont fait les frais d'une attaque
d'assaillants. Selon nos sources, une dizaine de personnes non identifiées ont
pris possession de la brigade de gendarmerie au petit matin, avant de mettre le
cap sur le cantonnement des eaux et forêts. Des habitants joints sur place
affirment que l'attaque n'a pas fait de morts. Les assaillants ont opéré avec
une facilité déconcertante en maîtrisant les agents en poste avant de faire main
basse sur des armes et des minutions trouvées sur place pour ensuite disparaître
dans la nature. La scène s'est déroulée au moment où la ville située à quelques
204 km à l'Est d'Abidjan dormait encore selon les mêmes témoignages. A en croire
le porte-parole du ministère de la Défense, ce sont au total 18 armes de guerre
qui ont été emportées par les assaillants à la brigade de gendarmerie et au
cantonnement des eaux et forets. «18 armes en une seule nuit, c'est trop»,
s'est-t-il désolé. Par ailleurs pour le commandant Allah Kouadio cette situation
marquée d'attaques contre les positions et les camps des FRCI depuis aout
dernier interpelle. Car, dira-t-il, il est incompréhensif qu'après les premières
attaques, des camps se laissent surprendre de la sorte. C'est pourquoi, selon
lui, il urge que des réflexions profondes soient engagées pour comprendre ce qui
se passent en Côte d'Ivoire après la crise postélectorale. En attendant le calme
est revenu à Bongouanou : «Les gendarmes sont à leur poste et les habitants
vaquent tranquillement à leurs occupations » a assuré B.M.




 




 





Quatre gendarmes mis aux arrêts




 





Notre Voie -

Selon des sources militaires, le commandant adjoint de la brigade de gendarmerie
de Bongouanou et trois autres gendarmes qui étaient de garde au moment de
l'attaque de ladite brigade ont été mis aux arrêts et conduits à l'escadron de
gendarmerie de Dimbokro dont dépend la brigade de Bongouanou. A en croire les
mêmes sources, les autorités militaires leur reprochent leur manque de
vigilance. Ils devront surtout s'expliquer sur les circonstances des attaques
qui ont mis à nu les limites du système sécuritaire à Bongouanou où les forces
de l'ordre sont en nombre insuffisant.




 




 





Menaces de déstabilisation : Voici les hommes et le plan des attaques. Les
révélations d'un document officiel





 





L'Inter -

On en sait un peu plus sur les manœuvres de déstabilisation de la Côte d'ivoire.
En effet, quand on revisite le Rapport des experts indépendants de l'Onu sur la
Côte d'ivoire, on se rend compte que ce document de 124 pages (27 pages de
rédaction et 97 pages d'annexes) contient une mine d'informations sur les
commanditaires des attaques contre les institutions de la République et les
positions des Forces républicaines de Côte d'ivoire (FRCI), ainsi que leur mode
opératoire. Et c'est l'annexe 8 du Rapport (pages 108 et 109), intitulé «Informations
sur les activités de déstabilisation de la Côte d'Ivoire
», qui donne des
détails sur les hommes, la chaîne de commandement des opérations sur le terrain
et la répartition des tâches. Les experts onusiens ont identifié une
organisation en quatre paliers. Au-dessus de cet organigramme, se situe le Poste
de commandement stratégique (PCs), basé à Accra au Ghana. Cette unité est
composée exclusivement d'ex-officiers des Forces de défense et de sécurité
(ex-FDS) et de la Police nationale, en rupture de ban avec les nouvelles
autorités ivoiriennes. Ceux qui animent ce pool militaire sont au nombre de six
(06) : le Colonel Alphonse alias Djédjé, ancien Commandant de la troisième
région militaire du pays, Daloa, le Colonel Dadi Tohourou Henri, ancien
Commandant du Bataillon d'artillerie sol-air (BASA) d'Akouédo, le Commandant
Jean-Noël Abéhi, ex-chef de l'Escadron blindé de la Gendarmerie nationale, le
Commandant Kakou Brou alias «Maréchal KB», ex-sous directeur de la Garde
maritime, le Commissaire de police Gnahoua dit Kabila, et le Commissaire Loba
Gnango Patrice, ancien patron de la Brigade anti-émeute (BEA) de Yopougon. Les
experts onusiens ont ajouté au bas de ces noms, cette petite note : «Commentaires
sur les récentes attaques : une fois le plan d'attaque adopté, la conduite des
opérations a été confiée au Colonel Dadi, secondé par le Maréchal KB
». Au
deuxième palier, se trouvent les supports financiers. Ce sont des personnalités
pro-Gbagbo en exil qui occupaient des hautes fonctions étatiques, para publiques
ou qui gravitaient autour du cercle présidentiel. ils sont au nombre de douze
(12) : Koné Katinan Justin, ancien ministre du Budget et porte-parole de
l'ex-président Laurent Gbagbo, Assoa Adou (et non Assoua comme écrit dans le
document), président de la Coordination du FPI en exil, Ahoua Don mello,
ex-porte-parole du dernier Gouvernement de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé,
ancien ministre de la Jeunesse et de l'Emploi et président des Jeunes Patriotes,
Stéphane Kipré, président de l'union des nouvelles générations (uNG) et gendre
de l'ex-chef de l'État ivoirien, Alphonse Mangly (et non Alfonse Mangbly),
ancien DG des Douanes, marcel Gossio, ex-DG du Port autonome d'Abidjan, Oussou
Kouassi (en lieu et place de Oussou Koffi), présenté dans le Rapport comme ayant
été ancien ministre de Fonction publique et du Transport (alors que Oussou
Kouassi était plutôt connu comme l'ancien Directeur général de l'Économie), Aman
Kadjo, ex-PCA de la LONACI, Nadiany Bamba, seconde épouse de Laurent Gbagbo et
directrice de la société Cyclone, et le Pasteur Koré moïse, Conseiller spirituel
de l'ex-président ivoirien. [...]




 




 





Malaise dans l'armée, attaque à répétition... : Pourquoi Ouattara doit secouer ses
hommes




 





Nord-Sud

- Le vase commence à déborder dangereusement. Dans la guerre de 77 jours
déclenchée depuis le 5 août, les assaillants revendiquent désormais une bonne
douzaine de localités attaquées. Et, si rien n'est fait pour décourager ceux qui
attaquent, le décompte pourrait se poursuivre les jours qui suivent en ce sens
que les mesures jusque-là prises semblent inefficaces. Assurément, c'est une
thérapie de choc qui s'impose. Elle pourrait passer, comme le suggère l'opinion
publique nationale, par un grand nettoyage à la tête des Forces républicaines de
Côte d'Ivoire (Frci). Jusque-là, le président de la République a choisi de faire
confiance à la hiérarchie des Frci, se contentant de sanctionner quelques chefs
d'unités, de d'escadrons ou commissariats.




Il est
sans doute temps que l'épée frappe plus haut, comme cela a été le cas à la
Radiodiffusion-télévision ivoirienne, voire dans son propre gouvernement où il
n'a pas hésité à se séparer d'un de ses ministres pourtant réputé proche de lui.
Tout au moins, en tant que chef suprême des armées, le président de la
République devrait songer à secouer un peu ses hommes tellement ils semblent
faire preuve de laxisme. En effet, dans l'opinion, c'est bien cette hiérarchie
qui peine à venir à bout des assaillants au même mode opératoire depuis bientôt
trois mois. Sa responsabilité est d'autant plus grande qu'elle semble avoir du
mal à tirer le ver du fruit. « Le fait même que ce soit près de trois après que
le ministre-délégué à la Défense vienne confesser qu'il y a des complicités
internes est écœurant. Depuis l'attaque d'Akouédo, certains officiers avaient
déjà mis en évidence la complicité entre les assaillants et des militaires dans
le camp. Soit le ministre n'a pas cru à cette explication de ses hommes ou il
l'a minimisée. [...]




 




 





Rencontre Ouattara-peuple Wê, aujourd'hui : La réconciliation, la sécurité, le
foncier rural et le développement au menu




 




Le
Patriote, Le Mandat -

Tout est fin prêt. C'est aujourd'hui même, à partir de ce matin, que le
président de la République, Alassane Ouattara, sera en face, au palais
présidentiel, des ressortissants des régions du Cavally et du Guemon. Comme
annoncé depuis de longues semaines, le chef de l'Etat entend ouvrir à cette
occasion, des discussions franches, mais constructives avec les ressortissants
du grand-Ouest de la Côte d'Ivoire, une région, on le sait, qui a payé un lourd
tribut à la crise et dont les effets continuent d'en perturber encore
aujourd'hui le climat social. Ce sera surtout l'occasion le président et ses
hôtes d'envisager les voies et moyens pour la restauration de la paix, de la
cohésion, gages du développement et de la prospérité. Pour la deuxième fois
après sa première visite d'Etat consacrée à l'Ouest de la Côte d'Ivoire, le chef
de l'Etat parlera à cette région et l'invitera certainement à tourner la page de
la crise postélectorale pour s'inscrire dans la dynamique de la paix et de la
réconciliation nationale. En effet, la mobilisation et l'engouement autour de la
rencontre à la lumière des réunions préparatoires sont réels. Le deuxième
face-à-face, on peut le deviner, est l'occasion pour le premier citoyen ivoirien
et les populations du Cavally et du Guémon de remettre au gout du jour les
questions de réconciliation nationale, de sécurité, de développement et surtout
du foncier rural. C'est un secret de polichinelle, sans être le théâtre des
premiers affrontements de la crise armée qui a secouée le pays durant de longues
années, l'Ouest de la Côte d'Ivoire a payé le lourd tribut de cette guerre.
Otage de ses propres fils cadres du défunt régime des refondateurs, les régions
du Cavally et du Guémon ont fait l'objet de manipulations à outrance, ont été
des terrains de promotion de la haine tribale où des milices ont poussé comme
des champignons, où la jeunesse a été embrigadée et armée et où la violence et
les atrocités ont été les choses les mieux partagées pendant plus d'une
décennie. Avec le changement de régime, les apôtres de la guerre n'ont pas lâché
prise et ont continué dans leur jeu lugubre et obscur par des discours enflammés
et tribaux. Conséquence : un sentiment anti-Ouattara s'est développé dans la
région. Et les attaques de Touleupleu, Taï, du camp de refugiés de Nahibly...
sont les preuves patentes que les populations ont du mal à fermer la parenthèse
de la guerre. Une fois de plus, le chef de l'Etat invitera certainement les
chefs coutumiers, les cadres, les femmes et les jeunes de l'Ouest ivoirien à ne
pas écouter les chants de sirènes pour s'inscrire résolument dans le processus
de la réconciliation nationale et de la paix pour une région passible et stable.
Sur ce point, le président de la République, ne manque pas de tribunes, pour
réaffirmer sa vision de paix, de développement pour toutes les régions sans
exclusion de son pays. [...]




 




 





Avant la rencontre avec le Chef de l'Etat / des cadres Wê dénoncent une mise en
scène :
"Nous n'irons pas au palais présidentiel"





 





L'Inter, Notre Voie, Le Nouveau Courrier -

Les
cadres Wê membres du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD)
ont animé une conférence de presse hier dimanche 21 octobre 2012, au restaurant
La Calebasse, sis à Cocody les ii Plateaux, pour dénoncer une "mascarade",
après l'annonce d'une rencontre ce lundi au palais présidentiel entre le chef de
l'Etat, Alassane Ouattara, et le peuple Wê. Nahi Doh, le doyen de ce collectif a
donné les raisons d'un tel acte. "Nous ne serons pas à la présidence parce
qu'il y a beaucoup d'amuseurs. Nous ne participerons pas à la cérémonie parce
que les attentes du président de la République ont été dévoyées. Il a convoqué
les Wê pour connaître les raisons de la persistance de la situation délétère
dans l'ouest. Il ne nous appelle pas pour le chanter comme veulent le faire
croire certains de nos frères
", a soutenu le doyen Nahi Doh, qui était
accompagné du Pr Alphonse Tousséa. Ils ont dénoncé "une mise en scène"
alors que le peuple Wê vit les moments les plus difficiles de son histoire. En
effet, à en croire les conférenciers, "le peuple Wê a l'impression de subir
une extermination
", a indiqué Pr Tousséa dressant le bilan des crises subies
par le peuple du Guémon et du Cavally, après la chute de l'ancien président
Laurent Gbagbo et le déclenchement de la guerre en 2002. "Les régions du
Guémon et du Cavally sont devenues une charogne. Nous ne nous retrouvons pas
dans le discours qui sera lu demain (lundi 22 octobre)
", a indiqué Alphonse
Tousséa. Pour le doyen Nahi Doh, tout était mis en oeuvre pour que la rencontre
avec le chef de l'Etat soit une réussite quand "des frères" qui ne sont
pas du même bord politique aurait changé la teneur du discours.




 




 




Le
rendez-vous de tous les défis




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Comme annoncée, la rencontre entre le chef de l'Etat et les ressortissants de
l'Ouest est prévue pour ce jour au Palais présidentiel. Nul doute que le pari de
la mobilisation sera gagné vu le battage médiatique et l'action des cadres.
C'est une tradition à l'Ouest et cela avait déjà été démontré lors de la visite
d'Etat du Président Ouattara dans cette partie de la Côte d'Ivoire du 20 au 26
avril 2012. Il y a donc ce défi de la mobilisation. On a même vu à l'occasion de
la préparation de cette cérémonie de vieux barons qu'on n'avait perdus de vue
depuis des lustres. Kéi Boguinard, ancien ministre de Félix Houphouët-Boigny et
Emile Constant Bombet, tout puissant ministre de l'Intérieur sous Henri Konan
Bédié, sont apparus au grand jour pour galvaniser leurs parents. (...) Pour Félix
Tyéoulou Diéla, qui fut pendant tout le mandat de Laurent Gbagbo, secrétaire
général du gouvernement, on ne sera guère surpris de sa présence, car il était
déjà du rendez-vous de la visite officielle à l'Ouest. Mais la question qui se
pose est le déplacement des cadres du FPI. Il n'y a pas de doute que le Guémon
est un bastion de ce parti. Au cours des préparatifs, on n'a pas beaucoup senti
l'implication des cadres du FPI. (...) Le déplacement des pro-Gbagbo sera donc un
autre défi. C'est eux qui sont les plus grands porteurs de griefs à l'encontre
du chef de l'Etat et leur mobilisation au Palais devrait donner plus de tonus à
cette rencontre. Les discours à prononcer devant le Président de la République
font partie des défis. Les populations de l'Ouest vont-elles user du langage
diplomatique ou bien, vont-elles dire de façon crue les choses telles qu'elles
le ressentent ? Cette partie du pays, cela est su de tous, a vécu les plus
graves atrocités de la crise ivoirienne. Elle compte des milliers de déplacés et
d'exilés, des expropriations de terres, le règne du chef de guerre Amadé
Ouérémi, épinglé par les différents rapports d'organisations des droits de
l'Homme. Les porte-paroles du Guémon et du Cavally vont-elles se taire ou
soulever ces préoccupations ? Le Président Ouattara n'ignore pas les problèmes
de ses compatriotes de cette région. Il a même déjà apporté un début de
solutions aux souffrances lors de son passage. Cet autre rendez-vous sera en
quelque sorte, le lieu de faire le point et de rappeler au chef de l'Etat, les
engagements pris et non encore exécutés. Le défi de la réconciliation passera
par la pertinence des solutions définitives d'Alassane Ouattara à ses frères et
sœurs de l'Ouest. [...]




 




 




Les
artistes lancent la caravane de la paix à San-Pedro / Alpha Blondy aux
populations locales : «Nous sommes condamnés à vivre ensemble»




 




Le
Nouveau Réveil

- Dans leur traditionnel rôle de décrispation, une centaine d'artistes conduits
par la méga star, Alpha Blondy, ont accepté de mettre leur talent au profit de
la paix et de la réconciliation nationale pour le compte de la Cdvr et de l'Etat
de Côte d'Ivoire. Ce, dans le cadre d'une tournée artistique nationale. Le
samedi 20 octobre 2012, ils ont donné le coup d'envoi de cette parade musicale
au stade Auguste Denise de San-Pedro de 14 heures jusqu'à 18 heures. Sous le
sceau du patriotisme vrai, Ken Adamo et l'Unartci ont fait vibrer les portuaires
à travers un play-back fou. 25 artistes de l'union se sont succédé sur un podium
de grand jour de fête. A leur suite, les ténors de cette campagne de
sensibilisation en faveur de la cohésion nationale ont pris la relève. Magic
System, Meiway, Tiken Jah et, bien entendu, Alpha Blondy qui a communié avec un
public estimé à des milliers de personnes. Il va clore sa prestation autour de 3
heures du matin par un message de paix assez pathétique à l'endroit de tous les
Ivoiriens. "Notre cher pays, la Côte d'Ivoire, est un petit pays dans le monde.
Un si beau pays qui vient, malheureusement, de connaître la crise à l'instar de
bien d'autres nations. Cette guerre idiote passée, faisons en sorte que la vie
reprenne, la cohésion nationale aussi. Laissons tout tomber car demain est plus
long qu'hier. Et, nous sommes condamnés de vivre ensemble", a lancé Jagger,
richement habillé aux couleurs nationales. [...].




 




 





Détenu à la Maca : Alphonse Douati échappe à un enlèvement




 





Notre Voie, Le Nouveau Courrier, Le Quotidien d'Abidjan -

Les
faits se sont déroulés à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) où
il est détenu depuis le 21 août dernier. En effet, selon des sources
pénitentiaires, le vendredi 19 octobre dernier à 22h, le chef de la compagnie
Frci Gbeulia accompagné d'une dizaine d'éléments dont des gardes pénitentiaires
font irruption dans la cellule de l'ex-ministre et Secrétaire général adjoint du
Fpi, Alphonse Douaty. Ils lui demandent de les suivre au motif que le Directeur
de l'Administration pénitentiaire du ministère de la Justice, les aurait appelé
pour leur dire qu'Alphonse Douati est malade. Qu'il aurait piqué une crise,
qu'il faudrait rapidement l'évacuer pour des soins. Toujours selon nos sources,
l'ex-ministre a répondu qu'il n'a piqué aucune crise, qu'il se porte bien. Mieux
qu'il refuse de les suivre. Devant la détermination du Secrétaire général
adjoint du Fpi, les «ravisseurs» sont repartis. Aux dernières nouvelles, il
s'agissait d'une tentative d'enlèvement de M. Douati que le régime Ouattara
accuse, sans preuve, de vouloir le déstabiliser.




 




 





Abobo Un policier débarqué d'un gbaka, dépouillé et battu à sang par des hommes
armes




 





Soir info -

Le mardi 16 octobre 2012, le sergent de police répondant aux initiales de B.B.T,
en service dans l'un des commissariats à Abobo, a vécu, dans cette commune, un
sale quart de temps aux mains d'individus excités et munis d'armes à feu. Les
informations fournies par nos sources indiquent qu'il est environ 8h, lorsque le
sergent de police, après son service de nuit, s'emploie à rentrer chez lui à
Yopougon. De fait, il emprunte un gbaka au quartier « Habitat ». Mais alors que
le véhicule avance, il tombe sur des barricades dressées à la gare routière par
des individus fortement excités. Des individus munis de kalachnikovs, de
pistolets automatiques et déterminés à faire front au déguerpissement qui doit
justement se faire, ce jour-là, à la gare routière. Ces jeunes gens au nombre de
cinq, bloquent le mini car et se mettent à le fouiller. Les passagers sont
également soumis à un contrôle. Et c'est au cours de ce contrôle de papiers
effectué par ces individus, qui n'en ont pas le droit, que le policier est
découvert. Malheur à lui. Toujours à en croire nos sources, le flic est
immédiate- ment débarqué du gbaka. Comme si c'était un ennemi juré, depuis
longtemps recherché. Et ces quidams doublés de voleurs, le détroussent de son
téléphone-portable et de la somme de 25000F Cfa, soigneusement gardée dans sa
poche. Mais son calvaire ne fait que commencer en fait. A l'aide donc de
ceinturons, le sergent de police est sauvagement battu. Blessé à la main et à la
tête, ses agresseurs l'abandonnent en sang. Le pauvre se débrouille comme il
peut et se rend dans un centre hospitalier où des soins lui sont administrés.
Après quoi, il est allé porter les faits au commissariat de police du 13ème
arrondissement.




 




 





Dernière heure / Mamadou Koulibaly victime d'un accident




 





L'Inter, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud, L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau
Courrier, L'Expression -

L'ex-président de l'Assemblée Nationale, Mamadou Koulibaly, a été victime d'un
accident de la circulation, hier dimanche 21 octobre 2012, dans la commune de
Cocody. Selon les informations qui nous sont parvenues, le président de LiDER
revenait d'une réunion et se rendait à son domicile, lorsque l'accident s'est
produit. Il a été interné dans une clinique où il a reçu les premiers soins,
selon l'un de ses proches, qui n'a pas donné plus d'informations sur les
circonstances de l'accident, ni sur le lieu exact dans la commune de Cocody.
Précisant seulement que les faits se sont déroulés dans la soirée du dimanche.
Selon la même source, les médecins ont indiqué à l'ex-président de l'Assemblée
Nationale qu'il pouvait regagner son domicile, après les premiers soins.




 




 




La
force Licorne change de commandement




 




Le
Jour plus, L'Intelligent d'Abidjan -

Le colonel François-Xavier, chef de corps du 3è Régiment de parachutistes
d'infanterie de marine, a officiellement pris le commandement de la force
française Licorne basée à Abidjan, en remplacement du colonel Loïc Mizon en fin
de mission. Le bataillon Licorne qui assure une présence à Abidjan et sa
proximité, conduit des actions civilo-militaires, aux côtés des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), au profit de la population ivoirienne,
dans le cadre de la normalisation de la situation dans le pays.