REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 16 JUILLET 2012

16 juil 2012

REVUE DE LA PRESSE NATIONALE DU 16 JUILLET 2012







Droits de l'homme :
Corps préfectoral et Frci en Formation –

Publié le lundi 16 juillet 2012   |  Fraternité Matin




 




Le ministère des Droits
de l'homme et des Libertés publiques, en partenariat avec l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) et certaines agences du système des
Nations Unies, notamment le Fonds des Nations Unies pour la population (Fnuap),
le Haut Commissariat pour les réfugiés (Hcr) et le bureau de la coordination des
affaires humanitaires (Ocha), a organisé, du 10 au 12 juillet 2012, un séminaire
de renforcement des capacités aux droits de l'homme et au droit international
humanitaire au profit d'une centaine d'officiers, de sous-officiers et de
préfets des régions du Gbêkê et du Hambol. Durant trois jours, les participants
ont reçus des outils indispensables aux respects des droits de l'homme, aux
règlements pacifiques et durables en situation de conflit. «  Le
développement, la sécurité et les droits de l'homme sont indissociables...Il n'ya
pas développement sans sécurité, il n'y a pas  de sécurité sans développement,
et il ne peut y avoir ni sécurité, ni développement si les droits de l'homme ne
sont pas respectés
», a déclaré M Mohamed Eissa, de la division des Droits
de l'Homme de l'ONUCI, lors de la clôture des travaux du séminaire. Il a, dans
la même veine,  exhorté les séminaristes à être des acteurs de protection et de
promotion des droits de l'homme  sans distinction et sans discrimination,
appelant son auditoire à travailler en synergie pour réussir sa mission de
garant de la quiétude. Pour sa part le porte-parole des séminaristes, le
capitaine Hobbah Koffi Eric, commandant en second du bataillon d'Artillerie
sol-sol, a  souligné l'opportunité de ce séminaire qui a permis d'échanger leurs
expériences, leurs connaissances et des enseignements. «  Ce séminaire nous a
permis d'actualiser et enrichir nos connaissances ; il nous a également permis
de nous remettre en question quant à l'interprétation faite de certaines règles.
Nous retiendrons pour  l'essentiel  que chacun des actes que nous posons dans
l'exercice de nos fonctions doit être voué au bien-être des populations et au
respect de leur dignité à travers la protection et la promotion de leurs droits

», a indiqué le capitaine Hobbah. Le préfet de Katiola, Bamba Souleymane,
représentant le préfet de région de Gbêkê, a estimé que pour l'autorité
administrative et  pour les forces de l'ordre, la mission de maintien de la paix
est un défi. C'est pourquoi il a invité les participants à s'approprier les
résolutions du séminaire en conciliant surtout les exigences du maintien de
l'ordre et de la lutte contre l'insécurité avec la nécessité de respecter les
droits de l'homme pour établir une véritable paix durable




 




 




Réunion du Conseil
de sécurité sur la Côte d'Ivoire : Le chef de l'ONUCI présentera mercredi son
rapport




 




Publié le lundi 16
juillet 2012   |  Le Patriote |  Le Mandat  |  AIP




 




Le Représentant spécial
du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Albert Koenders,
présentera mercredi devant le Conseil de sécurité le 30e rapport du Secrétaire
général sur la situation en Côte d'Ivoire. Quatre points feront essentiellement
l'objet de discussions. Il s'agira, selon une note d'information de la mission
dont l'AIP a reçu copie, de la question de dialogue entre le pouvoir actuel et
son opposition, de la situation des droits de l'homme, de la situation
sécuritaire à l'ouest du pays, de la réforme du secteur de sécurité (RSS) et du
processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR). Selon M.
Koenders, si les progrès d'ensemble que le pays a accomplis et les mesures que
le gouvernement a prises en vue de garantir la stabilité, la réconciliation et
le relèvement économique de la Côte d'Ivoire doivent être encouragés, il est
nécessaire, pour tous les acteurs ivoiriens, de renforcer la poursuite du
dialogue politique qui demeure, selon lui, la pierre angulaire du processus d'un
état républicain. Le chef de l'ONUCI demande donc au gouvernement de continuer à
s'employer à garantir un dialogue politique authentique et une réconciliation à
tous les niveaux et d'offrir un espace politique à l'opposition, tout en
appelant, en revanche, les partis de l'opposition à jouer un rôle constructif et
à contribuer à bâtir un avenir meilleur pour la Côte d'Ivoire. Le rapport du
Secrétaire général des Nations unies engage, conformément aux rapports et
témoignages crédibles faisant état de violations de ces droits et de faits
illicites commis par des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire
(FRCI) ou des groupes associés à ces derniers, les autorités à redoubler
d'efforts pour prévenir de tels abus et combattre l'impunité en traduisant tous
les auteurs en justice, quel que soit leur statut ou leur appartenance
politique. "Toutes les personnes arrêtées et détenues doivent être immédiatement
informées des motifs de leur arrestation et jouir de leur droit à une procédure
juste et équitable", met également en exergue le rapport du Représentant spécial
au niveau des droits de l'homme. Quant à la situation dans l'ouest du pays,
notamment le long de la frontière ivoiro-libérienne, le rapport constate avec
inquiétude que l'instabilité persiste et que la situation sécuritaire ne cesse
de s'y dégrader. "Les tensions entre les services de sécurité et la population,
le réarmement et le recrutement présumés d'ex-combattants ivoiriens et
libériens, les violentes attaques perpétrées contre les villages frontaliers,
avec leur lot de morts et de blessés, provoquent des destructions et des
déplacements de population, et demeurent de grandes sources de préoccupation",
souligne M. Bert Koenders qui estime qu'il appartient aux gouvernements ivoirien
et libérien de protéger la population civile, de promouvoir la réconciliation et
d'assurer la sécurité. Par ailleurs, des mesures doivent être prises par les
deux pays pour identifier les fauteurs de troubles et placer les auteurs de
violences devant leurs responsabilités, propose le chef de l'ONUCI. En ce qui
concerne le RSS et le DDR, le rapport souligne la nécessité de la mise en place
d'une réforme efficace du secteur de la sécurité et d'activités de désarmement,
de démobilisation et de réintégration dans les deux pays, essentielle pour
appuyer les efforts de stabilisation. Selon le rapport, la Côte d'Ivoire doit
s'attaquer d'urgence aux causes profondes du conflit et promouvoir la
réconciliation en adoptant des mesures concrètes à l'échelle nationale, tout en
privilégiant le renforcement de l'Etat de droit et le rétablissement de
l'autorité de l'Etat dans l'ouest du pays. "Les atteintes répétées à la sécurité
perpétrées par des éléments armés, la récente multiplication des attaques
commises par des individus et des groupes armés et des cas signalés de
recrutement et de réarmement des ex-combattants mettent en relief la nécessité
de prendre d'urgence des mesures concrètes de désarmement, de démobilisation et
de réintégration (DDR)", recommandent MM. Ban Ki-moon et Bert Koenders dans ce
30è rapport qui sera présenté mercredi devant le Conseil de sécurité de l'ONU à
New York.




 




Bert Koenders séduit
par les actions du Rifr




 




Publié le lundi 16
juillet 2012   | L'Inter




 




Le réseau des femmes
pour la réconciliation (Rifr) a été reçu mardi 10 juillet dernier à l'hôtel
Sebroko, par Bert Koenders, représentant spécial du secrétaire général de l'Onu
en Côte d'Ivoire. 2H d'échanges à l'occasion desquels le patron de l'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) s'est informé sur les activités
menées par le Réseau ivoirien des femmes pour la réconciliation (Rifr). Conduite
par sa présidente, Mme Diomandé, la délégation a décliné devant leur hôte, les
actions déjà menées par leur Ong dans le cadre de la restauration de la cohésion
sociale. Elle a ainsi indiqué, supports audiovisuels à l'appui, qu'une mission
du Rifr est allée à la rencontre des populations des zones sinistrées pour les
sensibiliser sur la réconciliation. Abobo Anonkoi Kouté, Yopougon Koweit,
Cocody, et des régions de l'intérieur du pays (Guemon, Cavally, Lodjiboua,
Tonkpi), ont été visités pour appeler les populations au pardon des offenses
pour embarquer dans le train de la paix. « Koenders a été très impressionné par
le travail que nous avons abattu. Il a dit qu'il s'engageait à nos côtés parce
que nous avons fait un travail formidable », a déclaré la présidente du Rifr.
Après l'Onuci, c'était au tour de la Commission nationale de l'Unesco de
recevoir Mme Diomandé et ses « amazones »  de la réconciliation, (...)




 




Déclaration de
politique générale : Le grand oral pour Ahoussou




 




Publié le lundi 16
juillet 2012   |  Nord-Sud    | L'Intelligent d'Abidjan




 




L'Assemblée nationale
de Côte d'Ivoire reprend toute sa place dans la République. Ce que la deuxième
institution du pays va vivre, tout au long de cette semaine, n'était plus arrivé
depuis au moins cinq ans. Le parlement, sous la houlette de son président
Guillaume Soro, accueille, aujourd'hui, le chef du gouvernement. Jeannot Kouadio
Ahous¬sou est appelé à faire un exposé devant les députés de la 10e législature
sur la politique générale du gouvernement. En termes clairs, le Premier ministre
va dévoiler devant les parlementaires, ce que le gouvernement entend faire pour
venir à bout du chômage, de la vie chère, de la gestion de l'initiative
Programme pays pauvres très endettés (Ppte), de la réconciliation nationale,
etc. Et, pour ce grand oral, le Premier ministre sera accompagné par la plupart
des membres de son gouvernement. Cette séance plénière de l'Assemblée nationale
aura pour cadre la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères au
Plateau. Et, verra la présence des présidents d'institutions de la République,
ainsi que de plusieurs hautes autorités ivoiriennes et de personnalités du monde
diplomatique. La cérémonie devrait être retransmise en direct sur la télévision
ivoirienne. Après le chef du gouvernement, passeront aussi devant les députés,
le ministre de l'Economie et des finances, Charles Diby Koffi et celui du Plan
et du développement, Albert Toikeusse Mabri.




 




 




Activités du Premier
ministre / Dialogue pouvoir-opposition : JAK invite le FPI à prendre sa place
dans le Cadre permanent




 




Publié le lundi 16
juillet 2012   |  Le Mandat




 




Le Premier
ministre, Me Jeannot Kouadio-Ahoussou, a invité hier la direction du Front
populaire ivoirien (FPI) à prendre sa place dans le cadre permanent de
concertation (CPC), créé à l'issue du conclave politique de Grand-Bassam, qui
regroupe plusieurs partis de l'opposition. «Le Premier ministre nous a fait
comprendre qu'il a créé un cadre permanent dans lequel il nous invite », a argué
Sébastien Dano Djédjé. Cette rencontre s'est déroulée à la Primature au Plateau,
en présence d'une délégation du pouvoir conduite par le chef du gouvernement,
comprenant les ministres d'Etat Hamed Bakayoko, Mabri Toikeusse et bien
d'autres. Du côté du FPI, il y avait le président intérimaire, Syvain Miaka
Oureto, Michel Amani N'Guessan, Sébastian Dano Djédjé, Odette Lorougnon et bien
d'autres. Au terme de cette séance de travail qui a duré plus d'une heure, le
secrétaire général adjoint chargé de la réconciliation, le professeur Sébastien
Dano Djédjé, a indiqué que son parti s'est présenté à cette rencontre pour
renouer le dialogue avec le pouvoir. «Depuis plusieurs mois, nous avons demandé
et obtenu le dialogue républicain avec le président Alassane Ouattara et cela
s'est poursuivi. Nous revenons à la table de discussions. Le Premier ministre et
ses collaborateurs nous ont reçus », a déclaré Dano Djédjé. Poursuivant ses
propos, il a affirmé que les échanges ont porté sur un document remis au Premier
ministre. «Nous avons échangé sur la base d'un document que nous lui avons
remis, comme un mémorandum. Les discussions ont beaucoup tourné autour de la
méthode d'approche à mettre en place pour régler les différents problèmes. (Il
s'est agi) de voir (...) comment créer un cadre avec le gouvernement.

Nous avons pris note de tout cela. Il nous a remis un
document. Nous allons nous retirer pour discuter. Et nous aviserons », a dit le
secrétaire général adjoint du FPI chargé de la réconciliation. Le président
intérimaire du FPI, Sylvain Miaka Oureto, a, par ailleurs, précisé que sa
formation politique étudiera le document remis par le Premier ministre et, par
la suite, le FPI donnera son point de vue. «On avisera, on va prendre
connaissance du document pour donner notre point de vue», a souligné Miaka
Oureto. Selon nos sources, le FPI veut à lui seul avoir un cadre de discussion.
« Nous sommes un parti de l'opposition qui compte dans le paysage politique
ivoirien. Nous ne pouvons pas admettre qu'on nous confonde avec des formations
qui ne pèsent pas grande chose. Nous voulons un dialogue pouvoir-FPI», a dit un
cadre du Front populaire ivoirien (FPI). Après l'audience avec la direction du
FPI, le Premier ministre a accordé une entrevue à une délégation de
parlementaires allemands. « Dans le cadre de la mise en œuvre du traité d'amitié
de la coopération entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire, nous sommes arrivés
à de très bons résultats et nous les avons présentés au Premier ministre
Ahoussou pour avoir ses instructions pour la suite à venir », a déclaré le
ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Burkinabé, Alain
Edouard Traoré. Le cadre de la mise en œuvre du traité d'amitié de la
coopération entre le Burkina et la Côte d'Ivoire a été signé en 2008 a été revu
en novembre 2011.




 




 




Etat civil de mairie
/ Gagnoa : Le registre de Gbagbo a disparu




 




Publié le lundi 16
juillet 2012   |  Nord-Sud




 




A quelques semaines de
l'audience de l'ex-chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, à La Haye, un scandale vient
d'éclater à la mairie de Gagnoa, ville natale du président déchu. Les autorités
municipales ne retrouvent pas le registre de l'année 1958, à l'intérieur duquel
a été fait la déclaration de naissance du fils de Koudou Gbagbo. En lieu et
place de ce registre, un autre a été tout simplement dupliqué. A l'intérieur de
ce nouveau faux registre, les déclarations de naissances qui y sont faites
partent du numéro 1 au 598. Le nom de l'ancien homme fort du pays figure sur la
page portant le numéro 53 du document. On peut bien lire toutes les références
du requérant, à la différence qu'au bas du document, il n'y a aucune signature
ni cachet de l'autorité municipale. Certaines pages du registre sont hachurées
pendant que d'autres sont restées vierges et ne portent aucune mention. Le
fraudeur a pris le temps de copier exactement le contenu du registre original.
Mais, à défaut de moyen authentification, il n'est pas allé plus loin. Dans quel
intérêt l'a-t-il fait ? Pourquoi a-t-il choisi le registre dans lequel figure le
nom de Gbagbo alors qu'il y a plusieurs autres registres dans les rayons de
l'état civil ? «Il s'agit d'un cas de vol de documents administratifs. Le
registre original a disparu au profit d'un faux», a regretté le maire
intérimaire Bamba Médji au cours d'un point-presse, hier. Face à cette situation
que l'on pourrait qualifier de cocasse, tous les regards convergent vers le
nommé Gballou Évariste qui a dirigé l'état civil de la mairie à un moment donné.
Aujourd'hui à la retraite, le présumé coupable, selon le maire n'a pas reconnu
les faits lorsqu'il a été interrogé sur la question. Selon le premier magistrat
de la ville, pour sa défense, l'accusé a expliqué qu'il a quitté la mairie
depuis bien longtemps. De ce fait, il n'a rien à voir avec les problèmes
touchant au fonctionnement de cette administration. Cependant, Bamba Médji
rapporte que des agents disent avoir vu Gballou manipuler le registre à
polémique. Le maire compte pousser le bouchon plus loin. «Je vais le faire
arrêter», a-t-il annoncé. Gballou est il vraiment coupable de ce qu'on lui
reproche ? Toutes nos tentatives pour avoir la version de l'incriminé sont
restées vaines. Il n'a pas décroché les nombreux appels téléphoniques que nous
lui avons passés. Affaire à suivre.




 




 




Mamadou Koulibaly,
président de Lider, hier sur Onuci-Fm : "La classe politique doit faire son
mea-culpa"




 




Publié le lundi 16
juillet 2012   |  Nord-Sud




 




Le président de Liberté
et démocratie pour la liberté, Mamadou Koulibaly, a appelé les acteurs
politiques ivoiriens à faire leur mea-culpa pour booster le processus de
réconciliation. Le mal de la Côte d'Ivoire réside dans l'orgueil de sa classe
politique. Le président de Liberté et démocratie pour la liberté (Lider),
Mamadou Koulibaly, faisant ce cons­tat, a invité hier, sur Onuci-Fm, les
dirigeants politiques à faire amende honorable. Selon l'ex-président de
l'Assemblé nationale, ces politiciens, qui ont conduit le pays dans l'abîme de
la crise postélectorale, refusent de se reconnaître la moin­dre responsabilité.
«Que ceux qui font la politique en Côte d'Ivoire reconnaissent que ce sont eux
qui ont fait du tort au peuple de Côte d'Ivoire. Ce sont eux les politiciens,
Fpi, Pdci, Rdr, par leurs antagonismes, leurs violences, leurs querelles, leurs
tribalismes, leurs manipulations des ethnies, qui ont causé du tort à la Côte
d'Ivoire. Il faut que les politiques reconnaissent ce fait», a-t-il soutenu
après avoir indiqué que le peuple doit leur exiger le repentir. «En ce moment,
on ne cherche plus à savoir qui a raison, qui a tort. Il faut qu'on se dise
qu'on a causé des souffrances à ce peuple, qu'on a tué les enfants de ce pays,
qu'on a mal fait», a-t-il ajouté. Mamadou Koulibaly s'est dit convaincu que seul
cet acte d'humilité des acteurs politiques ivoiriens pourra rassembler les
Ivoiriens. Parlant du processus de réconciliation, l'ex-vice-président du Front
populaire ivoirien (Fpi) propose que l'action de la Commission, dialogue, vérité
et réconciliation (Cdvr), soit inscrite dans le cadre d'un projet de loi qui
sera adopté en plénière à l'Assemblée nationale. «Que chaque député retourne
dans sa circonscription, présente ce projet de loi qui va organiser la
réconciliation... Puis que les bourreaux et les victimes dans les régions
commencent à se préparer, à se parler et que les populations adhèrent à ce
projet», a-t-il expliqué avant d'insister sur le caractère indépendant que doit
revêtir la Cdvr.




 




 




Dégel des avoirs des
militaires pro-Gbagbo : Abéhi, Séka Séka... pas concernés




 




Publié le lundi 16
juillet 2012   |  Nord-Sud




 




Précision de taille.
Les comptes des militaires pro-Gbagbo en fuite ou suspectés d'avoir commis les
pires atrocités restent gelés. Contrairement à ce que nous avons écrit, par
mégarde, dans notre édition de samedi, les commandants Jean-Noël Abéhi et
Anselme Séka Yapi et leurs familles ne doivent pas trop vite jubiler. «Les gels
restent en vigueur pour les militaires ayant commis des crimes graves et qui,
poursuivis, sont restés en fuite, et contre qui mandat d'arrêt a été délivré», a
en effet, précisé le parquet militaire. Les militaires pro-Gbagbo dont les
comptes ne seront pas dégelés, sont au nombre de sept. Il s'agit notamment du
colonel Dadi Tohourou, du lieutenant-colonel Gouanou Ouangonzon, du commandant
Niamké, du capitaine Glodoua, du sergent-chef Yapi Yavo dit Djoudjou, des chefs
d'escadron Abéhi Jean Noël et Séka Anselme.




 




 




Alassane Ouattara,
lors de la réunion du Cps de l'Ua : "Nous demandons une résolution sous le
chapitre 7"




 




Publié le lundi 16
juillet 2012   |  Nord-Sud




 




Alassane Ouattara a
appelé, hier l'Onu à voter rapidement une résolution sous chapitre 7 autorisant
le déploiement sans délai de la force en attente de la Communauté économique des
Etats de l'Afrique de l'Ouest au Mali. Alassane Ouattara ne veut badiner, ni
avec les putschistes du Comité national pour le redressement de la démocratie et
la restauration de l'Etat (Cndre), ni avec les intégristes qui règnent en
maîtres absolus sur le Nord-Mali. Samedi, à l'ouverture de la réunion de la
réunion du Conseil et paix de l'Union africaine qu'il préside, pour ce mois de
juillet, le président Alassane Ouattara a donc tenu un discours sans concession.
Le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de
l'Ouest (Cedeao), a plaidé pour le vote d'une résolution onusienne, sous
chapitre le 7, pour le déploiement des forces militaires au Mali, pour y ramener
l'ordre. «Tout en nous félicitant de l'attention particulière accordée par le
Conseil de sécurité des Nations unies à la requête de la Cedeao, je voudrais
réitérer ici, l'appel lancé par le sommet en faveur de l'adoption rapide d'une
résolution autorisant le déploiement des troupes au Mali sous le chapitre 7 de
la charte des Nations unies. Les décisions prises, pour lesquelles nous
souhaitons un plein appui de notre Conseil, portent notamment sur la nécessité
de faciliter le retour rapide au Mali du Président par intérim. Face à la
terreur et l'insécurité dans lesquelles les groupes islamistes maintiennent les
populations, la Conférence condamne l'objectif des groupes terroristes de créer,
dans le Nord du Mali, un sanctuaire et un centre de coordination pour les
réseaux terroristes du continent comme Aqmi, Mujao, Boko Haram et Al-shabab, qui
constituent de sérieuses menaces à la paix et à la sécurité régionales et
internationales», a encouragé Alassane Ouattara. Pour ceux qui ne comprennent
pas le langage de la diplomatie onusienne, il faut savoir que c'est une
résolution sous chapitre 7 (1974) qui a permis à l'Organisation du traité de
l'Atlantique Nord (Otan) d'intervenir en Libye. Evidemment, c'est après avoir
rappelé à ses pairs, l'urgence d'une intervention au Mali, que le président
ivoirien a formulé cette demande. «Depuis la fin du mois de mai 2012, les actes
d'obstruction ont diminué, mais il nous faut consolider le processus de
transition, et trouver une solution à la situation dans le Nord du Mali, occupé
par le Mnla et des groupes armés qui s'adonnent à des violations massives des
droits de l'Homme et à la destruction du patrimoine culturel du Mali. Le
contexte actuel au Mali reste marqué par l'absence prolongée du président
intérimaire, toujours en convalescence en France, ce qui laisse planer la
persistance d'un malaise politique au Mali et pose le problème de la
sécurisation des autorités de la transition et du processus transitionnel en
cours. L'emprise des groupes islamistes salafistes, d'al-Qaïda au Maghreb
Islamique sur le Nord-Mali, notamment à Gao, Kidal et Tombouctou, se confirme
chaque jour, au détriment d'une rébellion du Mnla victime de ses propres
contradictions», a dépeint le président Ouattara. S'agissant de la crise
bissau-guinéenne, le chef de l'Etat, en a également appelé à la solidarité de la
communauté internationale pour parachever l'important travail réalisé par la
Cedeao dans ce pays. «La situation socio-politique en Guinée-Bissau retourne
progressivement à la normale, grâce aux efforts de tous et particulièrement de
la République fédérale du Nigéria, qui a appuyé financièrement la Guinée-Bissau
dans l'exécution de ses dépenses. Il nous faudra donc, circonscrire très vite
certaines ambigüités que pourrait soulever la résolution 2048 du Conseil de
sécurité des Nations unies sur la Guinée-Bissau, afin d'uniformiser nos
positions. La sécurisation du processus de transition étant indispensable, il
faudrait soutenir la Cedeao dans la mise en œuvre immédiate des réformes du
secteur de la défense et de la sécurité, ainsi que les réformes
constitutionnelles et électorales», a souligné le président en exercice de la
Cedeao. La réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine a
précédé le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement qui s'est ouvert, hier.