RESTAURATION DES CHEFS DE VILLAGES REVENUS D’EXIL : LES AUTORITE DE TAÏ ET L’ONUCI RENCONTRENT LES POPULATIONS

3 fév 2013

RESTAURATION DES CHEFS DE VILLAGES REVENUS D’EXIL : LES AUTORITE DE TAÏ ET L’ONUCI RENCONTRENT LES POPULATIONS

Dans le cadre de la restauration des chefs de villages revenus d'exil, l'ONUCI a contribué, le 1er février 2013, à des rencontres communautaires dans les villages de Port-gentil, Sioblo-oula et Zriglo sur l'axe Taï-Para à 650 km d'Abidjan, à l'ouest de la Côte d'Ivoire vers la frontière avec le Libéria .

Ces rencontres initiées par le Sous-préfet de Taï, Ouattara Mory, visaient un double objectif.

Primo, inviter les allogènes à faciliter et accepter le retour de ces chefs de villages refugiés au Liberia à la faveur de la crise post électorale. Secundo, s'enquérir de l'évolution de l'environnement sociale et sécuritaire.
Dans ces différentes localités, Ouattara Mory a exhorté les populations, pour la plupart issues de la sous-région, au vivre ensemble. « L'heure est à la reconstruction. Le chef est mon représentant dans chaque village. Il vous revient de le soutenir, de faciliter son installation et de l'aider dans ses tâches quotidiennes. »

Le chef du village de Sioblo-oula, Gnonkonté Lambert, de retour du Liberia après plusieurs mois d'absence, est confiant. «Malgré quelques grincements de dents, je suis conscient qu'ici à Siobo-oula, toutes les communautés sont entrain de réfléchir aux moyens de reconstruire les maisons saccagées lors de la crise» a-t-il souligné.

Adadjo Komlan du bureau des Affaires civiles de l'ONUCI a appelé les populations à joindre leurs efforts pour renforcer l'intégrité de l'autorité villageoise. « Nous comptons sur le sens de l'hospitalité de chacun de vous et sur votre sens de responsabilité pour que le chef et les autres retournés se sentent en sécurité » a t-il souhaité en les exhortant à communiquer entre eux.

Le 1er adjoint au maire de Taï, Tere Pehe, les représentants des composantes des Affaires civiles, du Bureau de l'information publique et de la police onusienne (UNPOL) ont pris part aux rencontres dans ces localités ayant subi des dégâts matériels importants suite à la crise postélectorale.