''Prévention de la torture et autres peines ou traitements inhumains ou dégradants'' : ce sujet était au centre d'une séance de sensibilisation organisée, vendredi 26 septembre 2014, par la division des Droits de l'Homme de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), à l'attention des gendarmes de la brigade de Toulepleu, localité de l'ouest de la Côte d'Ivoire, à environ 650 kilomètres d'Abidjan.

Cette séance de sensibilisation avait pour objectif de renforcer les capacités des gendarmes en matière des principes de prévention de la torture afin de leur permettre d'exercer leurs fonctions dans le respect de la dignité humaine, diminuant ainsi les actes de tortures et de mauvais traitements à l'égard des suspects dans le cadre la prévention et poursuites des crimes.



S'inspirant du scenario ''bombe à retardement'' Edouard Munyeshuli de la division des Droits de l'homme de la Mission onusienne a expliqué aux participants les différentes caractéristiques de la torture, avec des images à l'appui. Il a ensuite présenté le rôle de l'ONUCI qui est un rôle de coopération et non de dénonciation dans la prévention de la torture et des mauvais traitements

les lieux de détention. M. Munyeshuli a conclu en soulignant aux gendarmes bénéficiaires de cette formation que « la prison, c'est la privation de la liberté de mouvement et non la perte des droits humains fondamentaux car le détenu doit jouir du droit à la dignité humaine ».



L'adjudant Kouassi David, Commandant adjoint de la brigade de gendarmerie de Toulepleu qui a pris part à cette rencontre, s'est lui, félicité de la tenue d'une telle séance de sensibilisation. « Cette formation a été un excellent cadre d'échanges et d'apprentissage. J'en suis entièrement satisfait car elle va nous permettre d'améliorer et d'approfondir nos pratiques », a-t-il conclu.