REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MERCREDI 04 SEPTEMBRE 2013
Edition de 06H30 du Mercredi 04 Septembre 2013 | RFI
Le
feuilleton en Côte d'Ivoire autour de la candidature de l'ancien chef de l'État
Henri Konan Bédié à la tête du PDCI, le parti qu'il préside depuis 20 ans. Dans
un mois, le congrès du parti doit désigner le nouveau président. Normalement,
Henri Konan Bédié âgé de 79 ans est atteint par la limite d'âge qui fixe à 75
ans l'âge limite pour diriger le PDCI. Mais ses partisans l'ont convaincu de se
présenter une nouvelle fois malgré les textes. Ses opposants en interne
s'offusquent de la situation. Le secrétaire général du parti Alphonse Djédjé
Mady, l'ancien secrétaire général de la présidence sous Bédié, Kouassi Yao et le
président de la jeunesse du PDCI, Bertin Konan Kouadio, sont tous les trois
candidats à la présidence du PDCI. Ils comptent saisir la justice pour faire
invalider la candidature d'Henri Konan Bédié. Écoutez Bertin Konan Kouadio.
Bertin Konan Kouadio :
Nous sommes dans une République sérieuse, dans un parti de militants civilisés.
C'est fait pour que nous puissions appliquer et respecter les textes qu'on se
donne. On regarde les textes dont on dispose, en ce moment, je ne vois pas
comment le président Bédié peut faire acte de candidature. Si malgré tout,
lui-même et son camp insistent, nous avons commencé à parler avec les avocats.
Un collège a été déjà mis en place justement pour que nous puissions saisir les
juridictions. Parce qu'en la matière, même au-delà de nos textes internes au
parti, il y a quand même des lois qui régissent les partis politiques en Côte
d'Ivoire. Et nous devons tout faire pour être en conformité avec ces lois.
RFI :
En clair, vous allez intenter une action en justice contre la candidature
d'Henri Konan Bédié, à la tête du PDCI ?
Bertin Konan Kouadio :
Tout a fait. Les conditions sont en train de se réunir pour qu'on aille au
congrès divisé pour encore afficher le chaos. Nous n'avons pas besoin. C'est
pourquoi j'insiste pour demander que la sagesse habite les uns et les autres
pour qu'on discute dès maintenant, et qu'on crée les conditions d'un congrès
apaisé.
Edition de 07H00 du Mercredi 04 Septembre 2013 | BBC Afrique
Les
étudiants ivoiriens se plaignent de l'augmentation des loyers des résidences
universitaires. Le principal syndicat étudiant ivoirien, la Fesci, demande au
Ministère ivoirien de l'Enseignement supérieur de revenir sur cette décision.
Cette augmentation pèse sur le portefeuille des étudiants, selon le secrétaire
général du syndicat Augustin Mian, pour qui de nombreux étudiants n'ont déjà pas
pu faire face à l'augmentation des frais d'inscription de l'année dernière.
Augustin Mian :
Même quand on a augmenté les frais d'inscription 30 000, 60 000, 100 000 francs
sur toute l'année universitaire de 2012-2013, il y a certains étudiants qui
n'ont pas encore pu finir de solder leur frais d'inscription. Et aujourd'hui, on
nous parle d'augmentation des loyers. Alors que l'un des critères fondamentales,
c'est les attribuer à ceux qui sont nécessiteux, ceux qui ont besoin de
chambres, des indigents et ceux qui n'ont rien qu'il faut aider. Nous disons
que, le Président qui a fait un programme présidentiel d'urgence doit pouvoir
avoir une oreille attentive sur la question. Et puis permettre aux étudiants de
bénéficier des tarifs anciens. C'est-à-dire les 6 000 francs et les 3 500
francs. À ce moment-là, on pourra aider véritablement les étudiants qui se
trouvent dans la nécessité.
BBC
Afrique :
Alors, les étudiants se plaignent également de nouvelles modalités du type
inscription sur internet ou par sms.
Augustin Mian :
Oui, mais c'est difficile. Oui c'est vrai quand c'est dans les grandes villes,
c'est facile. Mais à l'intérieur, quoi qu'on dise le réseau ne couvre pas tout
le pays. Donc celui qui se trouve à Bouna dans un confins lointain d'Abidjan n'a
pas accès à internet. Donc il y a des difficultés. (...)