A la fin de trois jours d'intenses travaux et d'enseignements sur le Droit International Humanitaire (DIH) et la protection des droits de l'Homme, le Corps préfectoral et les Forces de sécurité de Taï ont reçu leurs diplômes le jeudi 30 mai 2013. Cette formation avait été initiée par la Coordination Nationale des Droits de l'Homme avec l'appui technique du Système des Nations Unies (SNU) et des organisations internationales.



Lors de la remise des diplômes, le Lieutenant N'guessan Aka de la brigade de gendarmerie de Taï, a remercié au nom de l'ensemble des participants, les initiateurs de la formation et les instructeurs pour la qualité de leurs interventions. «Ce séminaire a été très bénéfique et très enrichissant. Les enseignements seront mis en pratique partout où le besoin se fera sentir », a-t-il fait savoir.



Pour sa part, Mouna Amidou du Bureau des Droits de l'Homme de l'ONUCI a, au nom de la grande famille des humanitaires, indiqué que cette formation s'inscrivait dans le cadre du renforcement des capacités des participants. « Votre volonté de progresser, votre motivation sans faille et votre professionnalisme alliés à une grande capacité d'écoute ont été appréciés par l'ensemble des instructeurs. Désormais, vous êtes suffisamment outillés pour une mise en œuvre optimale de la formation». Poursuivant, il a réitéré la détermination du SNU à soutenir l'administration et les Forces de sécurité pour la promotion des droits de l'Homme, gage d'un environnement paisible durable.



« L'exécution de ce projet répond au souci de palier aux récurrents problèmes des droits de l'Homme et d'autres questions traitant des relations civilo-militaires » a souligné le Conseiller juridique des Forces armées de l'Etat-major des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire, Nanourou Berthé. Selon lui, cette formation de trois jours, aidera les Forces de sécurité à mieux se comporter dans l'exécution de leur mission tant au plan national qu'international.



En clôturant cette formation, le Préfet de Taï, Aka Kassy Bio, a rassuré le SNU de l'application des acquis sur le terrain. « Nous veillerons à ce que cela soit un programme courant dans la gestion de nos affaires courantes », a-t-il conclu.