Bonon, le 6 décembre 2012 - Les principales communautés de Bonon se sont engagées à promouvoir un environnement électoral apaisé, avant, pendant et après les élections législatives partielles dont la reprise est prévue, le 3 février 2013, dans cette sous-préfecture de la région de la Marahoué.

Objectif «Zéro violence pour les élections à venir» afin que cette prochaine consultation soit la dernière et la bonne. C'est le but fixé par les leaders traditionnels et religieux Gouros, Baoulés et Malinkés, les trois grandes communautés de la ville de Bonon, à l'occasion d'un atelier intercommunautaire organisé, le 6 décembre 2012, en collaboration avec de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).

Au cours des échanges, les différents participants ont revu ensemble les raisons des échecs des scrutins précédents et ont proposé une série d'actions pour un scrutin apaisé.

Ainsi, les différentes communautés, par la voix de Gala Bi, porte-parole des chefs de Bonon, ont recommandé la formation des militants des différents partis politiques à la culture démocratique ainsi que la sensibilisation des chefs de communautés pour améliorer et consolider la cohabitation entre les populations.

Les chefs traditionnels et religieux ont appelé, pour leur part, les pouvoirs publics et l'ONUCI à renforcer le dispositif sécuritaire lors du scrutin à venir.

Enfin, les participants ont invité les candidats en lice à cette élection à faire preuve de fair-play, en acceptant les résultats de la consultation.

S'exprimant à cette occasion, le Sous-préfet de Bonon, Guillaume Yapi, a salué la tenue de cet atelier et appelé les populations à s'investir pleinement pour le développement de leur cité.

En marge de l'atelier, l'ONUCI a distribué gratuitement de l'eau potable aux populations du quartier Fréfédou de Bonon.