LES AGENCES DU SYSTEME DES NATIONS UNIES ET L'ONUCI SENSIBILISENT LES POPULATIONS DE SEKREKE (TABOU) A LA RECONCILIATION

« La réconciliation en est un travail de longue haleine qui nécessite beaucoup d'efforts. Nous sommes d'accord pour nous inscrire sur le chemin de la réconciliation et de la paix et nous sommes confiants que nous parviendrons à une paix durable avec votre concours et vos conseils », a affirmé Paul Wallo, le chef central du village de Sékréké, situé près de Tabou à 474 km d'Abidjan.

C'était au cours d'une rencontre faisant partie des différentes initiatives de réconciliation nationale, qui a réuni, le 6 novembre dernier, les habitants du village de Sékréké, les représentants de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et ceux des Agences du Système des Nations Unies (SNU).

Paul Wallo est revenu sur les efforts des populations pour oublier le passé, avant de promettre de sensibiliser les uns et les autres à s'impliquer davantage dans le processus de réconciliation en cours dans ce village qui a subi de plein fouet les effets de la crise postélectorale et où subsistent des tensions intercommunautaires.

S'exprimant lors des échanges avec la population, le chef de la délégation onusienne, José Kahilo Katunda, a invité les différentes communautés à s'inscrire résolument sur le chemin de la réconciliation pour créer des conditions de vie meilleures. « La Côte d'Ivoire a toujours été un pays d'accueil et devra le rester malgré la crise qu'elle a connu. C'est pour vous encourager à oublier les stigmates de la crise que nous sommes là », a-t-il expliqué.

L'ONG Afrique Secours Assistance (ASA), l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), les représentants de la police onusienne, de la composante des Affaires Civiles et de l'Information Publique de l'ONUCI, ont pris part à la rencontre.