L’ONUCI EXHORTE LES POPULATIONS DE KIEMOU A LA RECONCILIATION, LA COHESION SOCIALE ET AU RESPECT DES DROITS DE L’HOMME

10 avr 2012

L’ONUCI EXHORTE LES POPULATIONS DE KIEMOU A LA RECONCILIATION, LA COHESION SOCIALE ET AU RESPECT DES DROITS DE L’HOMME



Korhogo, le 10 avril 2012...L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a sensibilisé, jeudi 5 avril 2012, les populations du village de Kiémou, à 540 km au nord d'Abidjan, à la réconciliation, au renforcement de la cohésion sociale et au respect des droits de l'homme, dans le cadre de sa campagne de proximité dénommée ''ONUCI TOUR''.

Le chef de la délégation de l'ONUCI, Tanoh Kouakou Eba, de la Section des Affaires civiles, après avoir expliqué les multiples activités de la mission dans le domaine de la promotion de la cohésion sociale et de la réconciliation, a exhorté les populations de Kiémou à réapprendre à vivre ensemble dans le respect de leurs différences. « Empruntez le chemin de la cohésion sociale, de la réconciliation dans le respect des droits de l'homme, afin de consolider et de préserver la coexistence pacifique entre les différentes communautés», a-t-elle conseillé.

Pour sa part, le Sous-préfet de Napié, Aldrex Kablan, après avoir invité toutes les composantes de la population à adhérer aux idéaux de paix prônés par la mission onusienne, leur a demandé de mettre leurs enfants à l'école afin d'éviter les nombreux problèmes de développement qu'elles connaissent actuellement. « C'est vrai, la paix, la cohésion sociale sont des facteurs de développement, mais pour le développement durable de votre localité, il faut privilégier l'éducation des filles et fils, en les mettant à l'école », a-t-il souligné.

Le Chef de Canton de Kiémou, Yéo Gnénéma, a salué l'initiative de l'ONUCI. « Nous y souscrivons sans réserve et exhortons tout un chacun ici à y adhérer sincèrement. Car sans réconciliation, il ne peut y avoir de vivre-ensemble», a-t-il indiqué.

Les Bureaux de l'information publique, des Droits de l'Homme et des Affaires civiles de l'ONUCI, ont expliqué leur rôle dans la marche vers la réconciliation et la reconstruction du pays.

A l'issue des échanges qui ont porté essentiellement sur les conflits entre éleveurs et agriculteurs, l'adduction d'eau potable, l'excision, le mariage forcé, les violences faites aux femmes et le manque d'infrastructures sanitaires, les populations ont exprimé leur volonté d'aller à la paix et à la cohésion sociale.