REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 12 OCTOBRE 2011

12 oct 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 12 OCTOBRE 2011








L'Onuci sensibilise les populations de Massala à la préservation d'un
environnement post-crise apaisé




 





L'Inter  -

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) en
collaboration avec la Commission électorale indépendante (CEI), a organisé, le
11 octobre 2011 une journée de sensibilisation sur les prochaines législatives à
Massala dans le département de Séguéla à 600 km au nord d'Abidjan, dans le cadre
de ONUCI TOUR. A cette occasion, la délégation de l'ONUCI composée de la
Division de l'Assistance électorale (DAE), du Bureau de l'Information publique
(PIO), de la Police des Nations Unies (UNPOL) et du Bureau du Haut Commissariat
des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), a rencontré les chefs traditionnels
et les leaders des 31 villages que compte la sous-préfecture de Massala.




 




Hamadoun Touré
confesse ?




 




Le Temps  -

Le samedi 08 octobre 2011, l'opinion a lu dans le quotidien l'Inter ce titre :
«Depuis Gagnoa, Hamadoun Touré, porte-parole de l'Onuci, confesse : «Nous ne
sommes pas neutres ».
Et que confesse-t-il ? Selon le journal, il aurait dit
le jeudi 06 octobre : « Nous ne sommes pas neutres parce que nous avons un
mandat du conseil de sécurité que nous devons exécuter dans un pays donné ».

 Mais ce que Hamadoun Touré
s'est garder d'ajouter et que nous comprenons aisément, c'est que «[...] le
conseil de sécurité est l'instrument de domination des occidentaux, notamment la
France, les Etats-Unis, l'Angleterre qui fixent un mandat en fonction de leurs
intérêts dans une région donnée, et malheureusement votre cher pays, la Côte
d'Ivoire, représente beaucoup d'intérêts pour ces pays-là pour qu'ils laissent
la démocratie et la justice s'épanouir »
. Ces phrases qui auraient pu être
la suite logique de l'aveu de partialité du porte-parole de l'Onuci, sont
restées bloquées dans sa gorge et refoulées. Mais la confession d'Hamadoun Touré
fait penser à la grosse combine de son ex-parton, Y. Jin Choi, ex-représentant
du Sg de l'Onu, dans le traitement des résultats de la présidentielle de 2010.
(...) Nous avons tout vu. Nous avons tous souffert. Que va changer à présent une
timide confession d'un Hamadoun Touré tout aussi au service des mêmes
puissances ? C'est dix années après le génocide du Rwanda que les autorités
onusiennes ont reconnu leur faute et présenté des excuses au Rwanda. Mais à quoi
servent des excuses à des ossements ou autres cranes disséminés dans la
broussaille, les rivières ou enfuis dans le sol ? [...]




 




 





Gestion des affaires de l`état / Les attentes de Ouattara : Le gouvernement
s`engage à faire plus




 





L'Inter  -

Le séminaire marquant les 100 jours d'activité du gouvernement ivoirien est
clos. Hier mardi 11 octobre à la salle des pas perdus du palais présidentiel,
les ministres ont pris l'engagement de faire plus pour soulager les populations
ivoiriennes meurtries par une décennie de crise militaro-politique. Présent à la
cérémonie de clôture, le président Alassane Ouattara a exprimé ses attentes aux
membres du gouvernement. Il les a invités à renforcer la cohésion et la
complémentarité afin d'améliorer sans cesse l'efficacité de l'action
gouvernementale. Toutes les actions des ministres, aux yeux du président
ivoirien, devront s'inscrire dans une perspective de bonne gouvernance, de
simplification des procédures et d'amélioration de l'efficacité au niveau de
l'administration et des entreprises publiques. « Pour cela, le gouvernement doit
prendre la juste mesure des préoccupations des populations, mettre en œuvre des
réformes et veiller à leur suivi et leur réalisation effective », a soutenu le
chef de l'État, qui a tout de même félicité son équipe pour « le brillant
travail » qu'elle ne cesse d'effectuer. Pour preuves, il a rappelé les missions
prioritaires qu'il avait confiées au Premier ministre Guillaume Soro, à savoir
l'instauration de la sécurité et la reconstruction de la Côte d'Ivoire afin de
le repositionner sur l'échiquier régional et international, pour en faire un
pays émergent à l'horizon 2020. « Fort de ces orientations, vous vous êtes dotés
d'instruments de pilotage pour conduire, coordonner et assurer le suivi et
l'évaluation de l'activité gouvernementale. Malgré les difficultés financières
inhérentes à la période post-crise que notre pays traverse, vous avez su faire
preuve d'imagination et d'audace pour inscrire résolument l'action du
Gouvernement dans une perspective de progrès. Grâce à l'action de tous », a
renchéri le président de la République. Qui s'est félicité de ce que la Paix est
revenue et la Côte d'Ivoire est au travail. (...)




 






Politique nationale / Clash entre Ahmed Bakayoko et un maire Enise Kanaté : S`il
veut le feu, il l`aura / La réaction du ministère de l`Intérieur




 





L'Inter  -

L`ambiance risque d`être très électrique aujourd`hui à Mankono. Département
situé dans le centre-nord de la Côte d`Ivoire. En effet, la destitution du maire
de cette localité pourrait virer à un bras de fer. A l`origine de ce qui se
profile à l`horizon comme un clash entre le ministre Hamed Bakayoko et Mme Enise
Kanaté, premier magistrat de Mankono, jusqu`à ce mardi 11 octobre 2011, le
remplacement de cette dernière par Mme Dosso Kossara, son 4ème adjoint, comme
son intérimaire à la tête de la municipalité (...). Par un arrêté daté du 1er
octobre dernier, selon la concernée que nous avons eue au téléphone, quelques
instants après la cérémonie marquant la prise de fonction de sa remplaçante, le
ministre de l`Intérieur a constaté la vacance de son poste et pourvu à son
intérim. L`installation officielle a donc eu lieu hier, sous les auspices du
préfet du département. Cette installation synonyme d`éviction de son poste, Mme
Kanaté la perçoit comme un affront et ``un abus d`autorité`` de sa tutelle et
refuse de s`y soumettre. (...) Pour l`ancienne élue du RDR, qui a fait défection
de son parti pour créer le Congrès démocratique de Côte d`Ivoire (CODEMCI), à
moins que le ministère de l`Intérieur annule l`intérim qu`il a créé, il y aura
désormais deux maires à Mankono. «Si Hamed Bakayoko veut mettre le feu à Mankono,
on va mettre le feu. Il va avoir deux maires ici à Mankono. Demain (aujourd`hui:
ndlr), je vais m`asseoir à mon bureau. On va se frapper ici et peut-être c`est
le président de la République lui-même qui va régler ce problème. (...) Joint pour
en savoir davantage, de proches collaborateurs du ministre de l`Intérieur que
nous avons eus au téléphone soutiennent mordicus que le maire de Mankono est
victime d`un ``abandon de poste``. «Elle a été évincée pour abandon de son
poste. Donc, le ministre a nommé, par arrêté, un de ses adjoints pour gérer les
affaires courantes, c`est-à-dire le paiement des factures, des salaires, etc.
Elle n`est pas la seule dans ce cas», tranchera le collaborateur du ministre,
qui ne voulait pas en dire davantage. (...)




 




 





CEI/préparatifs des législatives : des agents administratifs veulent tout
bloquer




 





L'Expression  –

415 agents, responsables administratifs de la Commission électorale indépendante
réunis au sein d'une coordination (CORA-CEI) entrevoient pour le vendredi, un
sit-in devant leur siège. Ces mécontents qui interviennent, dans la phase de
gestion du patrimoine et de transmission des données électorales, protestent
contre le flou qui entoure leur situation. L'un qui a voulu s'exprimer sous le
sceau de l'anonymat, explique que certains ont signé un contrat de deux ans en
avril 2008 quand d'autres l'ont fait depuis 2005. Ces contrats étant arrivés à
expiration à la fin des présidentielles de novembre 2010 veulent aller aux
élections législatives avec une situation claire. De fait, ils ont entrepris des
démarches auprès du président de la Cei sans aucune suite. « Aujourd'hui, on ne
sait pas à quel saint se vouer. Puisque notre contrat signé avec la Cei a pris
fin depuis 2010. Peut-on participer à l'organisation des législatives sans un
contrat en bonne et due forme avec la structure qui nous emploie ? Nous ne
sommes pas des bénévoles. Et notre rôle est très important et incontournable à
la bonne tenue des élections législatives à venir », a confié un des frondeurs.
La coordination, pour mieux mener son combat de reconnaissance, s'est attachée
des services d'un collectif d'avocats. Ainsi les droits de ses membres seront
mieux défendus face à une direction qui fait la sourde oreille.




 





Bingerville / Après le meurtre de deux transporteurs : Les populations exigent
le départ des Frci




 





L'Intelligent d'Abidjan  -

Les transporteurs de Bingerville ont encore manifesté hier pour exiger le départ
des Frci (Forces républicaines de Côte d'Ivoire), qui ont donné la mort à deux
des leurs, le lundi 10 octobre. Le drame est survenu le lundi dans la soirée.
Profondément bouleversés par l'assassinat de leurs camarades, chauffeurs et
apprentis ont décrété une journée de grève à Bingerville hier. Et ce, pour
interpeller les autorités et exiger le départ des éléments des forces
républicaines de Bingerville qui ne sont pas à leur première bévue. «Ce n'est
pas la première fois que les éléments des FRCI s'attaquent à des innocents. (...)
A la moindre altercation, ils ne tardent pas à appuyer sur la gâchette. Et ce
sont les pauvres innocents qui font les frais de leurs émotions. Avec eux, nous
pensions être vraiment sortis de l'auberge. Hélas ! C'est pourquoi nous lançons
un appel pressant à nos autorités. Qu'elles prennent toutes les dispositions
pour que de tels drames ne se produisent plus. Nous exigeons purement et
simplement leur départ», s'est indigné Bamba Dramane, transporteur et habitant
de Bingerville. Hier mardi 11 octobre, tous les acteurs du transport à
Bingerville ont marché du Bandjidrome à la sous-préfecture pour exprimer leur
ras-le-bol. «On ne veut plus de FRCI», scandaient-ils sans arrêt. (...) «Les FRCI
nous fatiguent. Nous exigeons leur encasernement pur et simple car tuer et
brutaliser n'est pas ce que nous attendions d'elles. Les auteurs de ces deux
meurtres doivent être radiés des effectifs de l'armée. Et nous demandons que les
familles des victimes soient prises en charge», a exigé Abdoulaye Sylla. (...)




 





Conférence de presse des exilés Fpi, hier, à Accra / Assoa Adou annonce la
guérilla : « Nous allons nous organiser en privé pour sortir Gbagbo de sa prison
et nous allons nous occuper du régime Ouattara»




 




Le
Nouveau Réveil  -

Comme annoncé dans notre édition d'hier, la coordination des exilés Fpi a
effectivement tenu sa conférence de presse au Freedom Center, dans le quartier
de Kokolemle à Accra. La conférence organisée pour les militants radicaux
strictement Fpi a commencé à 10H 30 devant des journalistes ghanéens et
étrangers. Mais dans la salle, il y avait plusieurs dizaines d'exilés Fpi qui ne
jurent que par le renversement de la situation en Côte d'Ivoire, quels qu'en
soient les moyens. L'ordre du jour portait sur trois principaux points :
notamment la visite du président Ouattara au Ghana dernier l'échec du meeting
Fpi du samedi à Koumassi à Abidjan et l'échec de la tentative des députés Fpi de
faire une session parlementaire. Parlant au nom de tous ceux qui sont membres de
la coordination des exilés Fpi d'Accra Lomé et Cotonou, le conférencier Assoa
Adou, président de ladite Coordination, selon des sources ghanéennes, n'y est
pas allé du dos de la cuillère. Dans un langage martien et sans équivoque, il a
donné leur position sur les points susmentionnés. Sur la visite et surtout
l'appel du président Alassane Ouattara aux exilés Fpi, Assoa Adou a dit, entre
autres, qu'ils ne se sentent pas concernés par cet appel venant d'un «
soi-disant président de la République ». (...) Par ailleurs, le conférencier a dit
que les exilés Fpi qu'il représente ne considèrent pas et n'ont pas confiance à
l'accord tripartite signé entre la Côte d'Ivoire de Ouattara, le Ghana et le
Hcr. Pour clore ce chapitre, le conférencier aurait ouvertement dit qu'ils
«s'organiseront en privé pour sortir leur président Gbagbo de la situation dans
laquelle il se trouve à Korhogo et après, ils s'occuperont du régime en place».
Sur le deuxième point concernant l'échec du meeting de Koumassi à Abidjan, Assoa
Adou a désigné le pouvoir Ouattara comme responsable de cela. Là aussi, il
aurait annoncé qu'ils «vont s'organiser à Koumassi et dans les autres communes
pour faire en sorte que le Rhdp les respecte.». (...) Quant à la session
parlementaire avortée, les exilés Fpi traitent le président de l'Assemblée
nationale, Koulibaly Mamadou, de traître et lui promettent que très bientôt, il
aura de leurs nouvelles : (...) Etaient présents à cette conférence de presse
Tchimou Raymond, Oussou Kouassi, Mamadou Ben Soumahoro, Serge Kassi, Damana Adia
Pickass, Hubert Oulaye, Kouakou Brou alias maréchal KB.