REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 06 OCTOBRE 2011

6 oct 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU JEUDI 06 OCTOBRE 2011









Cohésion sociale : l'Onuci sensibilise à Attecoubé





 




Le
Jour plus

 -
L'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé, mercredi 05
octobre 2011, une séance de sensibilisation des leaders d'opinion de la commune
d'Attecoubé, Abidjan, à la cohésion sociale et à la réconciliation nationale,
dans la cadre de sa campagne de proximité dénommée ONUCI-TOUR. Organisé en
collaboration avec la mairie d'Attecoubé, cet événement marquait la première
édition à Abidjan d'ONUCI Tour, dont des centaines de séances ont été organisées
à travers le pays depuis 2009. Des activités similaires suivront dans les autres
communes de la ville. Lors de la séance, les représentants de l'ONUCI ont
exhorté les populations à promouvoir l'équité du genre, la cohésion sociale et
la réconciliation pour un environnement post-crise apaisé. Ils ont également
expliqué le rôle et les responsabilités des  leaders d'opinion dans la promotion
des droits de l'homme, dans la protection de l'enfance et dans l'éducation aux
valeurs démocratiques. Drissa Ouattara de la Division des Affaires civiles a
expliqué aux populations que la cohésion sociale et de la réconciliation étaient
incontournables pour que la paix devienne durable. Omer Kalameu de la Division
des Droits de l'Homme a évoqué le rôle des leaders d'opinion dans la promotion
des droits de l'homme, avant de les exhorter à se constituer en groupe de
pression pour vulgariser ces droits. Il a, par ailleurs, expliqué que les grands
principes des droits de l'homme commencent notamment par le respect de la
diversité. (...)




 




 




Région
du Fromager : une délégation de l'Onuci rencontre le corps préfectoral




 




Le
Jour plus

 - Une
délégation de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) menée par
la Directrice des Affaires Politiques, Marguerite Roy, a échangé, mercredi à
Gagnoa, avec des autorités de la Région du Fromager, dirigées par le Préfet, Nzi
Kanga, dans le cadre de la 17e édition des Journées de l'ONUCI. Situant le
contexte de la rencontre après avoir expliqué le concept des JDO, Mme Roy a
indiqué : «Nous sommes ici, pour vous écouter. Nous essayerons de retenir vos
préoccupations et de les transmettre au plus haut niveau». Les échanges avec le
corps préfectoral, le maire et les autorités militaires, ont essentiellement
porté sur la région du Fromager, le département de Gagnoa et les besoins
immédiats des populations. « La crise postélectorale a marqué le département et
la région, mais tous les fondamentaux ont été remis en place et les activités
économiques ont repris », a fait remarquer le préfet, avant de préciser que les
populations ont recommencé à vivre comme dans le passé. Cependant, il a expliqué
que quelques poches d'insécurité persistent, dû notamment à la destruction de la
prison, et, à ce sujet, il a sollicité l'aide de l'ONUCI pour la réhabilitation
et la mise en état du tribunal de Gagnoa. M. Nzi a, également, parlé du problème
récurrent d'exploitation des terres. La délégation onusienne et ses hôtes se
sont rendus ensuite au foyer polyvalent de la ville, où plus de 200 personnes
étaient venues en consultation. Cette activité humanitaire gratuite conduite par
une équipe médicale du bataillon béninois a permis aux populations de recevoir
des soins et des médicaments gratuits. Le Préfet de région a salué cette
affluence et la disponibilité des médecins. (...)




 




 





Législatives : le 26 octobre prochain pour le dépôt des candidatures




 




Le
Mandat

 – Les
prétendants à un siège au Parlement ivoirien sont désormais situés sur la date
limite de dépôt de leurs candidatures. C'est la date du 26 octobre 2011 qui a
été retenue par la Commission électorale indépendante (Cei). Ils ont encore
trois semaines pour être en règle afin d'espérer être retenus pour la
compétition.




 




 





Législatives : 55.000 cas douteux sur la liste électorale/ Un coup de force de
Soro. 




 




Le
Quotidien  –

Nous
écrivions le lundi dernier que le tripatouillage de la liste électorale avait
commencé. Le développement de l'actualité politique nous donne raison. Hier une
source proche de la primature nous a fait une révélation de taille. Les 55.000
pétitionnaires sur la liste à problème seront reversés sur la liste électorale
systématiquement. En effet, la mission des agents de l'ONI prévue initialement à
partir du 9 octobre a été purement et simplement annulée par la primature. Au
cours d'une réunion tenue le mardi dernier à la primature entre des
représentants des structures techniques que sont l'Oni, la Cnsi, la Cei et ceux
de la primature, l'ordre du jour initial a été modifié. Finalement un seul point
a été adopté. Information : il a été décidé de reverser les 55.000 cas litigieux
sur la liste électorale. Sans les faire passer devant une juridiction compétente
ni même chercher à vérifier s'il n'ya pas de fraudeurs de la nationalité
ivoirienne. Ces décisions auront de graves conséquences non seulement sur les
prochaines élections législatives mais également sur la vie socio-politique de
notre pays.




 




Djédjé
Mady à propos des législatives : «Il n'y aura pas de candidats Rhdp»




 





Nord-Sud  -

Les
houphouétistes iront en rangs serrés aux législatives mais tout sera mis en
œuvre pour que les candidats partent avec le nom de leurs partis.  «Nous (le
Rhdp, ndlr) irons aux élections en rangs séparés et non en rangs opposés». On
connaît maintenant le sens de cette phrase-choc d'Henri Konan Bédié lâchée lors
d'une interview accordée le 19 septembre dernier à Rfi. Alphonse Djédjé Mady, le
secrétaire général du Pati démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) l'a expliquée,
hier, lors d'une rencontre au siège du parti, avec les candidats à la
candidature aux législatives. Selon lui, chaque candidat sorti des rangs des
houphouétistes gardera aussi bien le nom de son parti que celui de la coalition
sur la liste. Schématiquement, pour un candidat ''X'' issu du parti doyen, les
informations le concernant sur la liste seront « X, Pdci-Rhdp ». Ce qui a fait
dire à Djédjé Mady que les candidats ne seront pas ceux du Rassemblement des
houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). « Il n'y aura pas de
candidats Rhdp puisque, in fine, il faut qu'on sache combien de députés chaque
parti a eu ». C'est le sens, a-t-il poursuivi, des propos de Konan Bédié cités
plus haut. Le président du directoire du Rhdp a réitéré la volonté de la
coalition d'aller en bloc aux législatives. « Il faut des candidatures
concertées pour éviter que nous ayons à aller nous battre sur le terrain comme
des chiffonniers », a-t-il argumenté. Pour lui, « il ne faut pas de guerre
fratricide au sein du Rhdp ». Le secrétaire général du Pdci a exhorté les
prétendants à la députation à s'entendre. Parce que, même si les textes du parti
le prévoient, il n'y aura pas de primaires pour le choix des candidats. « S'il
n'y a pas de consensus, les statuts ont prévu les primaires.  (...)




 






Législatives 2011 / Depuis son exil - Charles Blé Goudé exige un report





 





L'Intelligent d'Abidjan  -

Sur proposition de la CEI, le gouvernement a fixé la date des élections
législatives au 11 décembre 2011 et le collège électoral a été convoqué à cette
même date, de 7 heures à 17 heures. (...) Et le Chef de l'Etat, Alassane Dramane
Ouattara, a confirmé cette même date par la signature d'un décret dès son
arrivée des Etats-Unis. L'organisation de ces élections législatives nous emmène
à faire quelques réflexions et observations. Toute élection dans une démocratie
se doit d'être transparente, afin que les résultats qui en sortent reflètent le
choix du peuple, le vrai censeur. Pour ce faire, il a été institué une
commission électorale indépendante chargée d'organiser les élections et d'en
garantir la transparence et la crédibilité. (...) Cette commission dont la
neutralité et l'honorabilité ont été fortement entachées lors des élections
présidentielles d'octobre 2010 peut-elle encore bénéficier de la confiance des
Ivoiriens au point de lui confier l'organisation des élections législatives ? En
d'autres termes, la commission électorale sous sa forme actuelle est-elle encore
crédible ? (...) Lors des élections
présidentielles d'octobre 2010, la composition des instances de la commission
électorale était à forte coloration et domination du RHDP qui constituait à
l'époque la principale coalition de l'opposition au régime de Laurent Gbagbo.
(...) Appliquant à la lettre les instructions de leurs différents candidats, les
membres de la CEI ont servi aux Ivoiriens la guerre là où ils attendaient la
paix. (...) Le RHDP est désormais au pouvoir et contrôle la commission électorale
qui vient d'enregistrer 14 nouveaux membres en son sein, portant ainsi à 31 le
nombre des responsables de la CEI.
(...)  C'est avec une telle commission
électorale aux ordres que le pouvoir Ouattara compte organiser des élections
législatives truquées d'avance dans un pays où les kalachnikovs font désormais
la loi, posant ainsi la problématique de la sécurisation et de la liberté du
scrutin.(...)-Considérant que la commission électorale sous sa forme actuelle est
sous contrôle total du pouvoir et ne saurait garantir un scrutin juste, libre et
transparent(...) Nous exigeons, - Une nouvelle composition de la commission
électorale afin de la rendre véritablement indépendante ; (...) - Le report des
élections législatives afin de créer les conditions qui les rendent justes,
libres, transparentes et ouvertes à tous (...)




 





Ouverture de la session parlementaire hier - Mamadou Koulibaly ferme la salle
aux députés




 




Notre
Voie  -

La Constitution ivoirienne dispose que la deuxième session ordinaire de
l'assemblée nationale s'ouvre le premier mercredi du mois d'octobre. Hier donc,
les députés se sont présentés au Parlement. Mais ils ont trouvé les portes de la
salle des plénières closes. Subitement ils sont devenus des personnes étrangères
à leur propre institution. Près de 40 députés erraient dans le hall de
l'Assemblée nationale sans trop comprendre pourquoi.  A 10h50mn, arrive la
vice-présidente Amon Ago Marthe. Selon des députés présents, elle était attendue
pour présider cette session. Le président de l'Assemblée nationale M. Mamadou
Koulibaly n'avait pas daigné donner une suite au courrier qui lui a été adressé
par le groupe parlementaire Fpi, à l'effet de convoquer la dernière session
ordinaire. Sur les lieux, Ago Marthe réalise comme ses collègues n'ont pas eu
accès à la salle qui doit abriter la cérémonie d'ouverture de la session. Sur
les portes de la salle, il est bien écrit noir sur blanc : « portes fermées ».
Elle se retire dans son bureau avant de revenir quelques minutes plus tard
s'adresser aux journalistes.  Il ressort de sa déclaration que les portes de la
salle des plénières de l'Assemblée nationale ont été fermées sur instruction du
président M. Mamadou Koulibaly. « C'est le président de l'Assemblée nationale,
un élu qui empêche les députés de travailler. Nous sommes dans un Etat organisé.
Si nous ne voulons pas respecter la Constitution, chacun va retourner à sa case.
C'est le président de l'Assemblée nationale qui ne fait pas son travail et rien
n'est prévu dans notre Constitution pour démettre le président de l'Assemblée
nationale», a-t-elle confié aux journalistes. (...) « C'est un coup de force.
C'est un coup d'Etat et nous en prenons acte. Je dis à tous les Ivoiriens que
c'est Mamadou Koulibaly qui empêche les députés de travailler», a-t-elle fait
remarquer. Quant au président du Groupe parlementaire Fpi, Charles Guipié Yoro,
il a été sans équi-voque. « On a appris que le président de la République aurait
dit que l'Assemblée nationale est dissoute. Mais sachez que notre Constitution
n'autorise pas le président de la République à le faire. S'il le faisait alors
ce serait un coup d'Etat. Ce à quoi nous ne croyons pas. On n'est pas payé
depuis avril. On n'a pas d'argent, on tombe malade. On nous méprise. C'est très
grave », explose-t-il de colère. Tout en rappelant qu'il est aberrant
d'appliquer les lois votées par les députés depuis 2006 et soutenir en même
temps que depuis cette date l'Assemblée nationale n'existe pas depuis 2005.
Mamadou Koulibaly, selon des sources, aurait évoqué un vice de procédure dans la
convocation de cette session. (...)




 




 




Visite
au Ghana: Ouattara va-t-il négocier : le rapatriement des exilés Ivoiriens ?




 





Le Temps  -

Alassane Dramane Ouattara court toujours. Il effectue aujourd'hui, une visite à
son homologue ghanéen John Atta-Mills, à Accra. Si les gouvernants de ces deux
pays voisins, la Côte d'Ivoire et le Ghana, qui partagent une histoire et une
culture, ont naturellement des sujets d'échanges, les circonstances actuelles
que vit la Côte d'Ivoire, laissent suspecte la démarche du numéro un ivoirien.
Depuis qu'il a pris le pouvoir, M. Ouattara court dans tous les sens, harcelant
les gouvernements voisins afin qu'ils consentent à ne pas offrir leur sol comme
base-arrière, à une quelconque rébellion contre son régime, comme le Burkina
Faso de Blaise Compaoré fut la base-arrière de la rébellion contre le régime de
Laurent Gbagbo.

La violence inouïe, lancée
par ses hommes dès le 28 mars 2011, avait fait plusieurs morts et blessés. De
même, plusieurs milliers d'Ivoiriens, y compris de nombreux militaires des
ex-Forces de défense et de sécurité (ex-Fds), craignant pour leur sécurité, ont
pris la route de l'exil. Le Libéria et surtout le Ghana sont envahis par des
compatriotes en détresse. A un moment, le pouvoir Ouattara a accusé les
militaires exilés au Ghana de vouloir préparer un coup d'Etat contre son régime.
Des missions ont défilé au pays de Kwame Nkrumah afin d'éviter une attaque. (...)
Mais la navette de ces militaires entre Abidjan et Accra et la présence encore
massive de dignitaires du Front populaire ivoirien (Fpi) et de la Majorité
présidentielle qui avait accompagné Laurent Gbagbo aux élections, ne
tranquillisent pas l'ami de Nicolas Sarkozy. Qui soupçonne toujours le Ghana de
lui réserver une surprise inamicale. (...) Le voyage de Ouattara au Ghana, ne peut
donc s'inscrire que dans le cadre de la sécurisation de son régime pourtant déjà
bien blindé par les armées de l'Onu et de la France. Pour certains observateurs,
Ouattara irait même négocier auprès de celui qui, depuis le 7 janvier 2009,
préside aux destinées de la 4e République ghanéenne, le rapatriement des
opposants ivoiriens sur son sol. Mais quelles garanties M. Alassane Ouattara
attend-il, sur ce schéma, de son homologue ghanéen ? (...)




 





Dernière heure - La visite de Ouattara à l'Ouest reportée




 





L'Inter  -

La première visite d'Etat à l'intérieur du pays du président de la République,
Alassane Ouattara, depuis son installation au pouvoir, était prévue dans la
région du Moyen-Cavally, à l'Ouest, du 13 au 15 octobre prochain. Elle n'aura
plus lieu à ces dates. Le report sine die de cette visite d'Etat, a été annoncé
hier mercredi 5 octobre au journal de 20 heures de la télévision nationale, par
le ministre d'Etat, ministre du Plan et du développement, Albert Mabri
Toikeusse. Le comité d'organisation, selon M. Mabri, veut se donner les moyens
de réussir « à tous les coups » cette visite d'Etat. Il a affirmé que le comité
d'organisation va demander au président de la République, « du temps » pour
achever les travaux pris en compte par le Programme présidentiel d'urgence. En
effet, une partie du budget de ce programme estimé à 45 milliards de francs CFA
est destinée à la partie ouest du pays, la plus sinistrée, après la guerre
post-électorale. M. Mabri a informé, en sus, que les préfets de la région ont
soulevé des préoccupations concernant leurs circonscriptions. Ainsi, selon le
ministre du Plan, un besoin d'actions pour une meilleure coordination et une
cohésion dans l'organisation se présente. Une nouvelle date sera communiquée par
le Premier ministre Guillaume Soro, par ailleurs président du comité national
d'organisation des visites d'Etat du président de la République, après un accord
avec le calendrier du chef de l'Etat.




 




Cité
dans plusieurs affaires - Wattao dans le viseur de Ouattara et Soro - L`ex-chef
de guerre déjà mis en garde




 




L'Inter  -

Entre le régime Ouattara et le commandant Issiaka Ouattara alias ``Wattao``,
est-ce la fin de l`idylle? Le patron de la compagnie Anaconda est en tout cas en
passe de tomber en disgrâce- si ce n`est déjà le cas. Un seul indice révélateur:
les révélations faites à son sujet par le ministre de l`Intérieur, Hamed
Bakayoko, sur les antennes de Rfi hier mercredi 05 octobre, à l`émission «appels
sur l`actualité» de Juan Gomez. Au cours de l`enregistrement de cette émission
au palais de la culture à Treichville, le ministre a été en effet apostrophé par
des participants sur le cas Wattao. L`un d`eux a nommément cité l`actuel n°2 de
la Garde républicaine pour dénoncer l`attitude des Forces républicaines de Côte
d`Ivoire (Frci), qui n`est pas de nature à rassurer les populations. Invité par
le présentateur de l`émission à réagir sur le cas Wattao, le ministre de
l`Intérieur a d`abord tenté de dire du bien de l`homme en faisant remarquer
qu`il a été le premier à lui livrer les commissariats quand il s`est agi de les
débarrasser de la présence des éléments des Frci. Puis Hamed Bakayoko d`ajouter:
«Nous l`avons interpellé, le président de la République l`a interpellé, le
Premier ministre l`a interpellé. Il sait qu`il ne peut pas faire ce qu`il veut».
Le disant, le ministre de l`Intérieur confirme les informations qui circulaient
depuis quelque temps, selon lesquelles le chef de l`Etat, Alassane Ouattara et
le Premier ministre Guillaume Soro auraient tiré les oreilles à ``saha bélé
bélé`` (gros serpent en lange Malinké et pseudonyme de Wattao) suite aux
différentes affaires auxquelles il s`est trouvé mêlé. A en croire ces
indiscrétions, Ouattara et Soro n`ont pas apprécié que ce commandant
bling-bling, réputé pour ses sorties tape-à-l`oeil, soit cité dans de nombreuses
affaires. Pour rappel, le n°2 de la Garde Républicaine a été cité quand des
officiers français ont été récemment arrêtés à Abidjan. Ceux-ci ont dit avoir
été délestés de 41 000 dollars, soit plus de 22 millions Fcfa par les soldats
qui les ont arrêtés. (...) Outre cette affaire, Wattao avait été cité dans un
autre cas concernant des actionnaires d`une entreprise située en zone 4. Une
altercation entre ses éléments et ceux du chef de guerre Koné Zackaria sur la
question, leur avait valu l`interpellation de la hiérarchie. C`est suite à ces
incidents récurrents que le palais présidentiel aurait remonté les bretelles à
Wattao (...).