REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 08 JUILLET 2011

8 juil 2011

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU VENDREDI 08 JUILLET 2011







Le
chef de l'armée de l'ex-rébellion du nord nommé chef d'état-major général des
armées




 





Xinhuanet -

Le général Soumaila Bakayoko, ancien chef des Forces armées des Forces nouvelles
(ex-rébellion du nord), a été nommé jeudi "chef d'état-major général" des armées
de Côte d'Ivoire, a-ton appris de source officielle. Selon un décret lu par le
ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, au Palais présidentiel
d'Abidjan, le président Alassane Ouattara a procédé à la nomination du général
Soumaila Bakayoko en qualité de "chef d'état-major général" des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Le général Bakayoko remplace à ce poste
le général Philippe Mangou, chef de l'armée favorable au président déchu Laurent
Gbagbo. Il sera secondé dans sa tâche par le général Firmin Detoh Letoh,
anciennement chef de l'armée de terre sous Laurent Gbagbo, nommé " chef
d'état-major général adjoint". "Ces nominations s'inscrivent dans la mise en
œuvre de l'accord politique de Ouagadougou" de mars 2007 entre le camp de
Laurent Gbagbo et l'ex-rébellion des Forces nouvelles qui a tenté de le
renverser en 2002 avant d'occuper la moitié nord du pays. L'accord prévoit la
création d'une nouvelle armée ivoirienne comprenant les ex combattants rebelles
et loyalistes. Au plus fort de la crise consécutive à l'élection du 28 novembre
dernier, Alassane Ouattara a créé les Forces républicaines de Côte d'Ivoire
composées majoritairement des ex rebelles et de soldats pro-Gbagbo ralliés,
"première étape de la mise en place de cette nouvelle armée". Les FRCI ont
procédé à l'arrestation le 11 avril du président Laurent Gbagbo avec l'appui
décisif des soldats français de la Force Licorne et des Casques bleus de
l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). La création d'une
nouvelle armée homogène est une des priorités du président Alassane Ouattara au
pouvoir après cinq mois de crise postélectorale et deux semaines de guerre dans
la capitale Abidjan ayant fait plus de 3.000 morts.




 




Côte
d'Ivoire: Un ancien chef rebelle à la tête de l'armée




 




20
minutes

- Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a nommé l'ancien chef militaire des
rebelles Soumaila Bakayoko au poste de chef d'état-major de l'armée, a annoncé
jeudi le ministère de la Défense. Dans un souci de réconciliation nationale, et
comme il l'avait promis, le chef de l'Etat a en outre nommé comme adjoint de son
nouveau chef d'état-major Deto Letoh, un général qui commandait l'armée de terre
à l'époque où Laurent Gbagbo était encore président. Par ailleurs, parmi les
nominations dévoilées dans un communiqué par le ministère de la Défense, le
général Michel Gueu, un ancien chef rebelle, est promu au rang de conseiller
d'Alassane Ouattara pour les questions militaires. L'organisation de la nouvelle
armée ivoirienne, dont l'ossature repose sur les anciennes Forces républicaines
de Côte d'Ivoire (FRCI), fait figure de test pour Alassane Ouattara après
plusieurs mois d'un conflit qui s'est soldé par la chute de Laurent Gbagbo, le
11 avril.




 




Côte
d'Ivoire: Soumaila Bakayoko, nouveau chef d'État major de l'armée ivoirienne




 





Koaci.com -

Le général Soumaila Bakayoko vient d'être nommé et ce sans surprise, nouveau
chef d'État-major des forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, armée
ivoirienne ndlr) en remplacement poste pour poste de Philippe Mangou a annoncé
Paul Koffi Koffi, ministre délégué de la défense, ce jeudi devant la presse
depuis le palais de la présidence au plateau à Abidjan. Le général, ex chef
d'Etat major des forces de l'ex rébellion de Bouaké appelées forces armées des
forces nouvelles (FAFN) aura donc en charge l'épineux et majeur dossier de la
refonte de la nouvelle armée ivoirienne et ce sous l'égide de l'armée française,
maitre d'œuvre de premier plan sur ce faramineux chantier. En effet, à l'image
de la reconstruction du pays, une tache immense au regard du comportement des
nombreux hommes en armes suspects en Côte d'Ivoire. Ont par ailleurs été nommés
Chef d'Etat major adjoint, le Général Detoh Letoh, Commandant supérieur de la
gendarmerie, le colonel Gervais Kouakou Kouassi, chef d'Etat major particulier
du président: Michel Gueu, Commandant supérieur de la gendarmerie adjoint, le
colonel Vako Bamba, Commandant de la GATL, Jean Jacques Ouegnin, Directeur de la
police, le général Bredou Mbia et Nicolas Kouakou comme chef de cabinet
militaire du premier ministre. Selon nos informations, la dynamique de
réconciliation a habité le choix des nouveaux cadres de l'armée où se retrouvent
aussi bien des anciens de Bouaké que supposés du camp de l'ex président Laurent
Gbagbo. Tout indique que ce kaléidoscope militaire serait, à l'image du
gouvernement, provisoire et sans nul doute recomposé au lendemain des
législatives.




 




La
situation dans l'ouest du pays au centre d'une rencontre entre les chefs de
l'ONUCI et de la MINUL




 





Xinhuanet

- Le
représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte
d'Ivoire, Young Jin Choi, et son homologue de la Mission des Nations unies au
Liberia (MINUL), Ellen Margrethe Loj, ont évoqué jeudi à Abidjan la sécurité le
long de la frontière ivoiro-libérienne. Arrivée tôt jeudi, Mme Loj, a eu une
séance de travail avec M. Choi et les chefs de sections de l'Opération des
Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), au siège de la mission où ils ont évoqué
les questions liées à l'assistance des Nations unies aux deux pays, à la
sécurité et aux réfugiés ivoiriens au Liberia. Sur l'assistance de l'ONU, Mme
Loj a déclaré que la coopération entre l'Onuci et la Minul est une nécessité.
"Le succès de cette assistance dépend du partage des informations entre nos deux
missions", a-t-elle souligné. Elle a insisté sur la nécessité pour les deux
missions de travailler ensemble afin d'assurer la sécurité à la frontière
commune des deux pays. "La frontière ivoiro-libérienne est longue de 700 km. Il
est difficile d'y assurer pleinement la sécurité sans une coopération et une
coordination des opérations", a soutenu Mme Loj. L'ONUCI a amorcé l'ouverture de
huit camps militaires dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, la plus touchée par la
sanglante crise postélectorale qui a fait plus de 3 000 morts et plus de 100 000
Ivoiriens réfugiés au Liberia. Selon le chef de la Minul, le retour de ces
réfugiés passe par "le désarmement, la mise en place d'un commandement approprié
des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et la réhabilitation des
habitations de certains réfugiés". Mme Loj a plaidé pour un redéploiement
"rapide" des troupes onusiennes le long de la frontière et le renforcement de la
coopération entre les forces de l'ONUCI et de la MINUL. En début d'après-midi,
M. Choi et Mme Loj ont été reçus par le président ivoirien Alassane Ouattara. A
l'issue de l'audience, M. Choi a annoncé une réunion tripartite entre les
Nations unies et les deux gouvernements pour améliorer la sécurité à la
frontière du Liberia et de la Côte d'Ivoire.




 




La
BOAD octroie 15 millions d'euros à la Côte d'Ivoire pour réaliser des
infrastructures routières




 





Xinhuanet

- La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a octroyé jeudi à Abidjan un
financement de 10, 9 milliards de F CFA (environ 15 millions d'euros) pour
réaliser des infrastructures routières. L'appui financier a fait l'objet d'une
cérémonie de signature de convention entre le gouvernement ivoirien et la
structure bancaire ouest-africaine. Selon le président de la BOAD, Christian
Adovelande, il s'agit de financement de la construction de ponts et du
renforcement de la voirie dans des régions au centre-ouest et au sud du pays."La
réalisation de ces ponts va dynamiser les échanges économiques entre les régions
ivoiriennes mais favorisera aussi un échange sous-régional", a énoncé M.
Adovelande. Le total des engagements de la BOAD dans divers domaines au profit
de la Côte d'Ivoire s'élève à plus de 90 milliards de F CFA (plus de 130
millions d'euros).




 




Le
Parlement panafricain plaide pour la consolidation de la cohésion sociale en
Côte d'Ivoire




 





Xinhuanet -

Une
délégation du Parlement panafricain a échangé mercredi à Abidjan avec des
autorités ivoiriennes. Lors des échanges avec le président de l'Assemblée
nationale ivoirienne Mamadou Koulibaly, le chef de la délégation du Parlement
panafricain Ambroise Derry a plaidé pour la consolidation de la cohésion sociale
en Côte d'Ivoire. "Tous les Ivoiriens souhaitent le retour de la paix
dans le pays. A notre niveau nous allons aussi travailler à cela", a promis M.
Derry. La délégation qui a rencontré par la suite la Grande chancelière
de l'ordre national ivoirien Henriette Diabaté a également souhaité
l'implication des femmes dans le processus de réconciliation nationale.
Le Parlement panafricain a par ailleurs échangé avec le représentant spécial du
secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire Young Jin Choi, et compte
rencontrer les différents partis politiques et les organisations de la société
civile afin de récolter le plus d'informations possibles. "Notre
rencontre avec M. Choi nous a permis d'avoir une appréciation globale et nette
de la situation actuelle du pays", s'est réjoui Ambroise Derry, disant que sa
structure fera des propositions dans le sens d'un apaisement du climat social en
Côte d'Ivoire.Le Parlement panafricain est une assemblée consultative de l'Union
africaine (UA). Sa création répond au souci de donner une plate-forme
commune aux peuples africains et leurs organisations de masse afin qu'ils soient
plus impliqués dans les débats et prises de décision concernant les problèmes
auxquels le continent est confronté. La délégation du Parlement est
présente en Côte d'Ivoire dans le cadre de la promotion des droits de l'homme et
de la démocratie.




 




L'Etat
ivoirien à l'épreuve de la bonne gouvernance




 





Xinhuanet

- Un mois après la formation du nouveau gouvernement ivoirien, le chef de
l'Etat, le Premier ministre et les ministres viennent de se retrouver deux jours
durant dans le cadre d'un séminaire gouvernemental. Pour certains observateurs,
l'idée dominante de cette rencontre inédite est la bonne gouvernance. A maintes
occasions, le président ivoirien Alassane Ouattara a exprimé sa volonté de
nouvelles marques à la gestion des affaires publiques, une gestion qui, selon
lui, aurait pour maîtres-mots la rigueur, la transparence, l'honnêteté et la
probité. En traçant les lignes directrices de chaque département ministériel,
Alassane Ouattara met ainsi chaque ministre devant ses responsabilités. A coup
sûr, le séminaire a été un ballon d'essai pour les membres du gouvernement qui
se sont succédé au pupitre pour définir leurs priorités, leurs moyens et leurs
stratégies. Aussi ceux-ci devront-ils se conformer à la matrice d'actions tracée
à l'issue des travaux. La population ivoirienne attendra six mois pour juger et
surtout évaluer l'équipe gouvernementale qui a été instruite d'atteindre dans ce
délai les objectifs qu'elle s'est fixés. Le gouvernement qui a décidé d'un audit
des principales entreprises publiques ivoiriennes pour demeurer dans le contexte
de saine gestion est lui-même mis à l'épreuve, pour servir d'exemple. "Il s'agit
d'un gouvernement de mission. Les ministres ont une obligation de résultat. Ils
seront notés sur 10, ce qui fait 30 pour le trimestre", avait déclaré début juin
le Premier ministre ivoirien, mettant en garde les "mauvais élèves".
L'évaluation constitue dès lors une épreuve au cours de laquelle les acteurs
gouvernementaux se verront attribuer des notes, ouvrant ainsi la voie à une
compétition entre les ministres. "Cette manière de faire est une excellente
chose car la bonne gouvernance doit commencer par la tête c'est-à-dire les
ministres, et nous autres qui sommes à la base allons suivre", a commenté
Maurice Bini, un fonctionnaire. Pour celui-ci, les "mauvais élèves"
qu'incarneront les ministres qui ne suivront pas la ligne de conduite tracée
seront tous simplement contraints à la démission. "Le président Ouattara avait
annoncé qu'il s'agissait d'un gouvernement provisoire, et qu'un remaniement
ministériel allait intervenir en fin d'année, après les élections législatives.
Les ministres vont donc se battre pour être parmi les meilleurs, afin de passer
en classe supérieure qui équivaudrait à être reconduit, et non à être recalés
qui équivaudrait à être démis du gouvernement pour insuffisance de rendement ou
pour incompétence", a estimé pour sa part le président de la fondation "Ivoire
développement" Claude Traoré. Désormais, le gouvernement ivoirien est régi par
une charte d'éthique et de déontologie, avec en prime la culture du mérite et de
l'excellence. A l'instar des autres membres du gouvernement, le ministre
ivoirien de la Justice Jeannot Ahoussou Kouadio partage la vision du président
de la République de moraliser la vie publique. "Les membres du gouvernement
doivent effectivement faire preuve de morale et d'éthique. Il va falloir lutter
contre la corruption, l'enrichissement illicite et le détournement des deniers
publics. Il va falloir également respecter l'Etat et la chose publique", avait
énoncé mardi M. Ahoussou à l'entame du séminaire gouvernemental. Pour celui-ci,
les recommandations de M. Ouattara ne sont autres qu'une exhortation au travail
pour remettre la Côte d'Ivoire sur les rails et rebâtir l'Ivoirien nouveau. Les
populations ivoiriennes froissées par plusieurs années de crise, tournent le
regard vers l'équipe de Guillaume Soro, partagés entre espoir et impatience.
Pour de nombreux Ivoiriens, la réussite du programme dépendra certes de
plusieurs actions menées dans divers domaines, mais elle reposera en partie sur
deux autres chantiers majeurs : la sécurité et la réconciliation nationale. Le
président Ouattara l'avait lui-même souligné, et avait appelé mardi à insuffler
un nouvel élan au pays meurtri par une sanglante crise politico militaire, en
relevant les défis de la sécurité, de la réconciliation et de la reconstruction.
Maintenant que chaque ministre est entré en possession de sa feuille de route,
le gouvernement ivoirien est au pied du mur, et les Ivoiriens attendent les six
mois annoncés pour voir, jauger et juger l'oeuvre réalisée. La Côte d'Ivoire
tente de se remettre sur les rails, après une décennie de tourmente qui a
culminé avec la crise post électorale.