REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 10 NOVEMBRE 2010

10 nov 2010

REVUE DE PRESSE DU MERCREDI 10 NOVEMBRE 2010








Choi
certifie les résultats de la présidentielle vendredi





L'Intelligent d'Abidjan  -


C'est
ce vendredi 12 novembre que le Représentant Spécial du Secrétaire général de
l'ONU en Côte d 'Ivoire procédera à la certification des résultats du scrutin
présidentiel du 31 octobre 2010





 






Réunion bilan du premier tour de la Présidentielle - Le RDR décèle le système de
fraude du camp présidentiel




Le Patriote
(Tendance RDR)-

L'heure est au bilan en vue
de mieux préparer le second tour. Le RDR n'a pas failli à la tradition. Le parti
logé à la rue Lepic a organisé une importante réunion hier, à son siège,
présidée par le Directeur de campagne chargé du District d'Abidjan, le ministre
Marcel Amon Tanoh. Ainsi, du fonctionnement des CEI locales à la publication des
données en passant par l'environnement qui a prévalu le jour du scrutin, tout a
été passé au peigne fin par les directeurs régionaux et départementaux de
campagne. Le système de fraude scientifiquement planifié et exécuté par le camp
présidentiel a été mis à nu dans tous ses détails. (...) En ce qui concerne le
fonctionnement des Commissions électorales locales, les intervenants ont relevé
du laxisme voire de la complicité des responsables de ces structures. Avec la
complicité de ceux-ci, des représentants du RDR, selon les DDC, ont été chassés
manu-militari des bureaux de vote.

Le ramassage des urnes qui
n'a pas été fait à temps par les structures de l'ONUCI, a favorisé la mise en
place de tout un pan de la technologie électorale du camp présidentiel.

Avec la complicité des éléments des FDS, les PV ont été traficotés en cours de
l'acheminement vers la CEI locale. Le vote multiple d'individus avec un simple
ordre de mission sans des cartes d'électeur a été relevé.





 





Dispositions pour corriger la fraude au Nord




Le Temps -

Fraude
électorale criarde au nord. Tout le monde a voté, même les voisins de la maison.
L'électeur a déjà dans son vêtement le bulletin de vote « stické » bien rempli,
plié. Dans l'isoloir il range dans son habit celui qu'on lui a remis dans le
bureau de vote. Il met le bulletin qu'on lui a remis à la maison. Tranquille !
On dénonce aussi le remplacement intégral des urnes des bureaux de vote par des
urnes déjà bourrées. [...] Que fait-on maintenant pour que le RDR ne réédite pas
la fraude au Nord ? S'apprêter avant le scrutin. Dispositions rassurantes à
prendre.
Se méfier aussi de l'ONUCI et Licorne pendant
le transport des Pv.





 




Second
tour de l'élection présidentielle – Chairman Guêï (UMP-Dan) : « Il faut voter
Gbagbo pour libérer l'Ouest »




Notre
Voie

 –  «
(....) Cet optimisme de Chairman Guêï est battu en brèche par la question de
l'insécurité dans le Grand Ouest à cause des rebelles toujours armés. Le
président de l'UMP –Dan, affirme qu'il saisira par courrier l'ONUCI sur ce point
puisque poursuivra–t-il « l'insécurité est réelle dans l'Ouest. Ce matin (mardi
9 novembre) j'ai reçu des coups de fils provenant de la zone m'apprenant que les
rebelles menacent nos parents du canton Go et de Logoualé parce que ils voté
Gbagbo au premier tour» [...]

».





 





Au
point de Presse de l`Ambassade de France à Abidjan




Le Patriote  -

Déclaration du ministère des
Affaires étrangères et européennes




Question :
Un candidat aux élections s'estime lésé et demande que les voix soient
recomptées. Quelle analyse faites-vous sur ce premier tour ? Etes-vous pour le
recomptage des voix ?




Réponse :
Je vous conseille la lecture de l'entretien de notre ambassadeur à Abidjan avec
"le Parisien" il y a quelques jours, dans lequel il rappelle que la France n'a
pas de candidat à privilégier et n'interfère en aucune façon dans le processus
électoral. Nous avons salué le bon déroulement du premier tour des élections en
Côte d'Ivoire la semaine dernière. Le processus électoral suit son cours,
conformément aux règles décidées par les Ivoiriens eux-mêmes. Nous invitons
l'ensemble des acteurs à faire preuve du même état d'esprit et de la même
responsabilité jusqu'à la fin du processus électoral.




Question :
Le premier tour des élections s'est déroulé dans de très bonnes conditions, mais
on redoute un regain de violence pour le second tour, au cas où les règles ne
seraient pas respectées. En cas de violences, quel sera le rôle de la France et
de la force Licorne ? Va-t-elle évacuer sa population ou va-t-elle s'interposer
comme elle l'a fait en 2002 ?




Réponse :
C'est une question hypothétique. Il ne faut pas voir les choses de manière
négative. C'est avec espoir et optimisme que nous suivons cette élection.
Jusqu'à présent, les choses se sont bien passées et il n'y a aucune raison de
penser que cela ne va pas continuer. Depuis des jours, nous rappelons que nous
n'avons aucun intérêt particulier dans cette élection. C'est aux Ivoiriens de
travailler pour faire de cette élection un succès. C'est le souhait de la
France.





 






Scrutin présidentiel :Le second tour aura lieu le 28 novembre




Fraternité Matin  -

Après consultation de la
Commission électorale indépendante (Cei) et sur sa proposition, après
concertation avec le Conseil constitutionnel, ce matin même, le Président de la
République a signé, sur la base de l'article 48 de la Constitution, une décision
permettant au Conseil des ministres de statuer sur un projet de décret soumis
par la Commission électorale indépendante fixant la date du second tour (de
l'élection présidentielle. Ndlr) au dimanche 28 novembre 2010». Ainsi, le
Premier ministre, Guillaume Soro, a annoncé, hier au Palais présidentiel (salle
mosaïque), la tenue du second tour du scrutin présidentiel au 28 novembre. Le
chef du gouvernement a fait cette déclaration au sortir d'un «Conseil des
ministres extraordinaire» (dixit) présidé par le Président de la République,
Laurent Gbagbo. «Pour des raisons pratiques, techniques et matérielles, la
Commission électorale indépendante a demandé (et obtenu. Ndlr) une semaine
supplémentaire pour préparer, dans les meilleures conditions, le second tour de
l'élection présidentielle», a-t-il souligné. Cette semaine supplémentaire (par
rapport à la date du 21 novembre annoncée par le Conseil constitutionnel le 6
novembre), a poursuivi Guillaume Soro, permettra à la Cei d'«améliorer les
conditions de l'organisation» du scrutin. Le gouvernement y a donc fait droit.
«Un communiqué de la Commission électorale indépendante précisera les dates
précises d'ouverture et de clôture de la campagne électorale de ce second tour»,
a ajouté le Premier ministre qui était entouré de plusieurs membres du
gouvernement. (...)




 




 






Violences sur les populations Baoulé/ Laurent Gbagbo - "Il n'y a eu aucune
agression physique"




Le Patriote  -

Le candidat Laurent Gbagbo
n'envisage pas la défaite. Lors d'une conférence de presse tenue hier, à son
quartier général de campagne, il a répété à plusieurs reprises qu'il « va gagner
». Toutefois, il s'est défendu d'avoir déclaré qu'il allait l'emporter au
premier tour. Au regard des résultats de ce tour, « nous sommes largement en
tête, donc nous sommes largement favori », est-il persuadé. Pour lui, il est le
seul à avoir « un électorat national » alors que les autres ont des électorats «
ethniques et tribaux ». (...)Lui qui se dit « prêt » à aller au « duel avec
l'autre » a encore répéter que Ouattara était le « candidat de l'étranger ». La
preuve a illustré Laurent Gbagbo « au moment où je vous parle il est à
Ouagadougou ». Cependant, il a insisté qu'il « n'a jamais dit » que Alassane
Ouattara est un étranger. « C'est faux », a-t-il lancé à un confrère étranger
qui a semblé lui dire le contraire. (...) Le chef de l'Etat-candidat a par
ailleurs réfuté les violences sur le peuple baoulé. Prenant les localités une
par une, il a expliqué ce qui s'est passé. « Aucun baoulé n'a été frappé avec un
coup de poing, a-t-il prétendu. Il y a eu des heurts, des joutes verbales. Cela
existe partout. (...) Il n'y a eu aucune agression physique. Ce sont de simples
enguelades. Tout est rentré dans l'ordre ». (...)




 




 





 





Graves
irrégularités constatées dans les résultats du 1er tour : Le Conseil
constitutionnel déclare irrecevable la requête du président Bédié




Le Nouveau Réveil -

Le Conseil Constitutionnel a
rendu hier à 18h, sa décision sur la requête en annulation des résultats du
premier tour du scrutin présidentiel, introduit par le candidat du Pdci-Rda,
Henri Konan Bédié. " La requête de Monsieur Bédié Konan Aimé Henri est
irrecevable ". Tel est le libellé de cette décision que le Secrétaire général de
l'Institution, Gbassi Kouadiané, a lu face aux journalistes. Pour étayer son
argumentaire, le Secrétaire général du Conseil Constitutionnel a cité l'article
60 du code électoral qui dispose que " Tout candidat à l'élection du président
de la République peut présenter, par requête écrite adressée au président du
Conseil Constitutionnel, une réclamation concernant la régularité du scrutin ou
de son dépouillement. La requête ainsi que les pièces au soutien de ses moyens
doivent être déposés dans les trois jours qui suivent la clôture du scrutin ".
Scrutin qui citant toujours les textes, " a été ouvert le 31 octobre à 07h et
clos à 17h " et faisant courir le délai des requêtes en réclamation " du lundi
1er novembre 2010 au mercredi 03 novembre 2010 ". Aussi le Conseil
Constitutionnel selon Gbassi Kouadiané son Secrétaire général, a-t-il jugé "
hors délai " la requête déposée par le candidat Bédié. " Le délai de saisine
requis du président du Conseil Constitutionnel, prévu par le code électoral, est
de trois jours à compter de la date de clôture de scrutin. Le candidat Bédié
Konan Aimé Henri ayant déposé sa requête au siège du Conseil Constitutionnel à
19h20mn par les soins de Me Richmond N'da, Huissier de justice, se trouve d'une
part, manifestement hors délai, c'est-à-dire six jours après la cloture du
scrutin et, d'autre part, sa requête n'a plus nécessairement d'objet, puisqu'au
moment du dépôt, le Conseil Constitutionnel avait fini de proclamer les
résultats du 1er tour de l'élection présidentielle ", a soutenu le Secrétaire
général du Conseil Constitutionnel, hier.