Radio nationale – Edition du 22 Avril 2010 à 6 H 00

█ Il arrive aujourd'hui pour certainement donner un coup de
fouet au processus de sortie de crise. Abdoulaye Wade, le Président de la
République du Sénégal est attendu à Abidjan à 11 heures pour une visite d'amitié
et de travail de 48 heures. Un agenda très chargé, il va échanger avec tous les
acteurs politiques ivoiriens. En effet, le Président Wade va rencontrer le
Premier Ministre, les partis politiques, notamment le FPI, le PDCI-RDA, le RDR,
la Commission électorale indépendante et le Représentant du Secrétaire Général
de l'ONU en Côte d'Ivoire, ainsi que le Représentant du Facilitateur. Un
tête-à-tête Abdoulaye Wade – Laurent Gbagbo est également prévu.

█ En attendant les bons offices du Président Wade dans le
processus de paix ivoirien, l'ONU s'attelle à faire l'état des lieux. Après 10
jours passés en Côte d'Ivoire, la délégation des Nations Unies, chargée
d'évaluer le processus de sortie de crise, vient d'achever sa mission. Cette
délégation a échangé avec tous les acteurs politiques et les structures et
partenaires impliqués dans le processus. Hier, la mission d'évaluation conduite
par Raisedon Zenenga est allée présenter les résultats de ses consultations au
Président de la République. Au terme d'audience, nous vous proposons d'écouter
Raisedeon Zenenga, Directeur de la Division Afrique du Département en
charge des opérations de maintien de la paix de l'ONU :

 « Nous sommes venus pour présenter au Président de la
République les résultats de nos contacts, de nos discussions. Nous sommes venus
les partager avec lui, mais également recevoir ses commentaires et ses points de
vues avant que nous ne finalisions notre rapport, destiné au Secrétaire Général
des Nations Unies. Nous avons rencontré diverses personnalités. Nous avons fait
une bonne moisson d'informations. Nous savons maintenant où en est le processus
de paix et avant de partir, nous sommes mieux fixés sur ce qui se passe, mais
surtout sur le rôle futur de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire. Je
ne peux pas livrer ce que j'ai appris avant de faire mon rapport. Ce qui nous
reste à faire c'est de rentrer à New York, de faire notre rapport au Secrétaire
Général, qui nous a envoyé ici.  »