REVUE DE PRESSE DU JEUDI 18 MARS 2010

18 mar 2010

REVUE DE PRESSE DU JEUDI 18 MARS 2010







Conseil de sécurité :
L`ONU préoccupée par les reports successifs des élections




Fraternité –Matin
-« 
Le
Conseil de sécurité a examiné ce matin la situation en Côte d'Ivoire, après la
crise que vient de connaître ce pays et qui a abouti à un nouveau report des
élections. Comme l'a, en effet, indiqué le Représentant spécial du Secrétaire
général, l'impasse politique qu'a connue le pays en janvier et février, du fait
de disputes sur l'établissement de la liste électorale, a ralenti le rythme de
la préparation du scrutin. Prenant la parole devant les membres du Conseil, le
Représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Nations Unies a déclaré
que l'établissement d'une liste électorale définitive devrait être achevé d'ici
un ou deux mois, traçant ainsi la voie pour la tenue des élections. Outre la
confection de la liste électorale, l'autre défi à relever pour aller à des
élections crédibles reste la conduite à bon terme du processus de désarmement et
la réunification de la Côte d'Ivoire, a souligné M. Alcide Djédjé. (...)




Les Nations Unies ne
peuvent pas valider un scrutin dit national sur un territoire coupé en deux avec
interdiction d'accès aux partisans d'un des candidats sur une partie du même
territoire et avec une télévision privée dans la zone contrôlée par la rébellion
qui fait la propagande d'un seul des 14 candidats», a poursuivi M. Djédjé,




Préoccupé pour sa
part par le fait que l'impasse politique en Côte d'Ivoire a «gravement» affaibli
le processus électoral, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la
Côte d'Ivoire, M. Choi Young-Jin, a lui aussi appelé à l'établissement, «dès que
possible», d'une liste électorale définitive. (...). M. Choi a estimé qu'au mois
de novembre, la liste provisoire établie était «hautement crédible et
équilibrée». Le Représentant spécial du Secrétaire général a relevé que les
violences qui se sont récemment produites en Côte d'Ivoire ont fait 12 morts et
de nombreux blessés. La dynamique actuelle, alliant élections et réunification,
pourrait causer de nouvelles démonstrations violentes, a-t-il averti.  Dans ces
circonstances, l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire s'est donné trois
priorités immédiates que sont le maintien de la paix et de la stabilité dans le
pays; la préservation des acquis et des succès accomplis dans le passé; et
l'établissement dans les meilleurs délais de la liste électorale définitive. »




(source : ONU )




 




Prestation de serment
des 4 derniers membres de la CEI - Yao N'Dré : ''Nous faisons confiance à
Youssouf Bakayoko''




Notre Voie -
« Les
quatre membres de la commission centrale de la CEI absents lors de l'audience
solennelle du 25 février, au palais de la présidence, ont prêté serment, à leur
tour, hier, au Conseil constitutionnel. Paul Yao-N'Dré a encore profité de
l'occasion pour situer la responsabilité de chacun des membres de la CEI dans la
sortie de crise par des élections propres et équitables. Il a, également, salué
la droiture du nouveau président de la CEI, Youssouf Bakayoko, présent à la
cérémonie. En qui il a dit mettre toute sa confiance pour sortir la Côte
d'Ivoire de la crise. [...] »




 




Renouvellement des
Cei locales, contentieux, liste définitive et date des élections / Le président
Youssouf Bakayoko : "La Cei ne peut pas se permettre de laisser le temps au
temps"




Le Nouveau Réveil -
« 
La
Commission Electorale Indépendante organise en effet aujourd'hui, un atelier
d'immersion autour des grands programmes que nous allons exécuter ensemble. (...)
Au terme de cet atelier, la CEI, sous notre direction, publiera dans les plus
brefs délais les prochaines étapes de nos activités. Ce programme aura pour
objet de rassurer les populations sur notre volonté de déboucher rapidement sur
des actions attendues de tous. Loin de moi l'idée de laisser le temps au temps.
Je sais que le temps nous est compté, nous en serons suffisamment économe afin
de ne pas laisser place ni à l'improvisation ni au désœuvrement ni aux
différentes inquiétudes. C'est pourquoi la CEI s'engage tant à l'égard des
Ivoiriennes et des Ivoiriens mais aussi à l'égard de ceux qui financent et
accompagnent le processus électoral à faire en sorte que les questions
récurrentes soient dûment identifiées et réglées pour éloigner toutes les
rumeurs qui peuvent porter atteinte à la sérénité qui sied à un processus que
tout le monde sait délicat.(...)  La CEI ne peut pas se permettre de laisser le
temps au temps. Je sais déjà pouvoir compter sur nos partenaires habituels, le
Représentant du Facilitateur, l'ONUCI, le PNUD et toute la Communauté
internationale et que je remercie pour tout ce qui a déjà été fait et pour tout
ce qui sera encore fait. »




 




Alphonse Djédjé Mady
dans « La croix » - "L'ONU devrait organiser le scrutin"




Le Patriote -« 
Alphonse
Djédjé Mady, responsable du mouvement fédérant les principaux partis
d'opposition, demande une plus forte implication internationale, quand certains
évoquent au contraire le retrait des casques bleus. (...)




 La Croix
 :
Qu'attendez-vous de l'ONU, qui déploie 7000 casques bleus en Côte d'Ivoire, et
qui a actuellement pour mission la « certification » du futur scrutin?




 Alphonse Djédjé
Mady
: L'ONU a pour mission d'assister ses États membres en difficulté. Sa
présence est donc conforme à son mandat et nous lui disons merci. Nous
souhaitons qu'elle s'implique encore davantage pour aider la Côte d'Ivoire à
sortir de la crise. Le pire serait que la communauté internationale dise : «on
est fatigué, on s'en va». L'ONUCI pourrait avoir un regard plus constructif,
moins passif. Si l'accord de Ouagadougou montre ses limites, il faut qu'elle le
dise et aide à trouver une autre voie. L'accord de Ouagadougou, ce ne sont pas
les Dix commandements, il peut être adapté. Encore une fois, le problème n'est
pas la capacité des Ivoiriens à organiser les élections, mais l'absence de
volonté politique de le faire. Si les Ivoiriens ne parviennent pas à organiser
ces élections, l'ONU ne pourrait-elle le faire? Elle l'a fait en République
démocratique du Congo, dans un contexte beaucoup plus sanglant. Il faut parfois
administrer un médicament à un malade contre son gré, quand c'est pour son bien.
Lorsqu'il est guéri, il est le premier à vous remercier. »




 




Sit-in, hier, à la
CEI - Les femmes du RHDP à Youssouf Bakayaoko - "Qu'attendez-vous pour fixer la
date des élections ?""La Côte d'Ivoire toute entière vous regarde"




 Le Patriote
- « Le siège de la Commission électorale indépendante (CEI) à Cocody présentait,
hier, une ambiance toute particulière. Plus d'une centaine de femmes, venues de
différentes communes d'Abidjan s'y étaient donné rendez-vous pour un sit-in. «
Au secours ! Gbagbo veut nous tuer ». « 10 ans de gestion de Gbagbo = tueries,
misère, faim, intoxication, insécurité, chômage et mensonges. Ça suffit ! ». «
M. Bakayoko, qu'attendez-vous pour nous donner des élections ? ». « Les femmes
disent non à un nouveau report des élections ». Tels sont, entre autres, les
cris de cœur qu'elles n'ont cessé de lancer haut et fort à qui veut les
entendre.




(...)
Munies
donc de plusieurs pancartes, ces femmes accompagnaient ainsi leurs présidentes,
Mmes Henriette Dao Coulibaly de l'UF-PDCI, Touré Aya-Virginie du RFR, Traoré
Pauline de MFA et Mme Léontine Macoura Oulaï, représentant Mme Céline Dié Bonao
de l'UF-UDPCI. Celles-ci, à cette occasion, ont échangé avec le président de la
CEI, M. Youssouf Bakayoko, entouré pour la circonstance des membres de son
bureau. Face au président de la CEI, les femmes houphouëtistes, par la voix de
Mme Henriette Dao Coulibaly, ont tenu un discours clair, exprimant leurs
souffrances et celle de l'ensemble des Ivoiriens dans la situation actuelle de
la Côte d'Ivoire. « Le peuple ivoirien a trop souffert de ces élections «en
boîte de pandore » dont on entend toujours parler sans jamais les avoir ! Un
cauchemar sans fin ! », ont-elles fait observer avec colère. A l'occasion, elles
ont rappelé que le chronogramme indiqué par le Facilitateur prévoit le
traitement du contentieux électoral du 1er au 21 mars 2010, afin que le premier
tour des élections présidentielles se tienne entre fin avril et début mai. «
Mais à ce jour, du 17 mars 2010, rien ne semble encore avoir connu un début de
commencement », ont déploré les présidentes des femmes des partis politiques
membres du RHDP.[...] »