L’ONUCI TESTE SA CAPACITE DE SECURISATION DES CIVILS DANS L’OUEST

20 oct 2009

L’ONUCI TESTE SA CAPACITE DE SECURISATION DES CIVILS DANS L’OUEST

Blolequin, le 20 octobre 2009... Les casques bleus de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) ont achevé, le 20 octobre, l'Opération Parapluie, débutée le 16 octobre dans le village de Yoya, près de Blolequin, 600 km, dans l'Ouest du pays. L'opération a consisté en diverses manœuvres militaires, dont une action de libération d'otages, destinées à tester la capacité de réaction et de coordination des soldats de la paix déployés dans l'Ouest.

Le scenario de la manœuvre de libération d'otages est inspiré du contexte de sécurisation des élections. Au cours du scrutin, deux humanitaires sont enlevés dans un village, à proximité de Blolequin. Les casques bleus béninois, déployés dans la localité, sont informés de la situation lors d'une patrouille routinière. Ils enclenchent une série d'actions afin d'obtenir la libération des deux otages, avec l'appui d'un peloton blindé de soldats marocains, venu de Duekoué, d'une section du bataillon sénégalais venue de Yamoussoukro, et des éléments de la Force spéciale jordanienne, experts des questions d'extraction d'otage, qui sont héliportés d'Abidjan.

«La manœuvre est destinée à montrer la présence des forces onusiennes et à rassurer la population civile », a expliqué le colonel Dorothée Odoulami, Commandant du bataillon béninois, Beninbatt. « Elle nous permet aussi de tester la capacité du personnel et du matériel à l'approche des élections où nous avons un rôle de sécurisation à jouer », a-t-il indiqué.

Au moins 200 casques bleus ont participé à l'opération.

« Ces actions sont bénéfiques pour nos populations, qui se sentent rassurées. Cela contribue à la sortie de crise et nous soulage », a déclaré le Préfet militaire de Blolequin, le Colonel Martin Gnonsekan, soulignant la proximité des casques bleus de l'Onuci avec la population et leur bonne collaboration avec les autorités locales.

L'Onuci organise régulièrement des manœuvres de contrôle de foule et de sécurisation, pour maintenir la capacité de réaction des casques bleus. Dans l'Ouest du pays, des manœuvres militaires avaient déjà eu lieu, cette année, à Bangolo et à Logoualé.