Abidjan, le 14 septembre 2007.... Le Chef de la mission par intérim de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Abou Moussa, a eu ce vendredi 14 septembre à Abidjan, une visite de travail avec le Président du Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT), Francis Wodié.

Au terme de la séance de travail qui a duré 45 minutes, au siège du parti, M. Moussa a indiqué que cette visite s'inscrivait dans le cadre des contacts réguliers de l'ONUCI avec tous les acteurs ivoiriens. « Nous sommes venus écouter, consulter et partager leur analyse sur la situation politique en Côte d'Ivoire »

M. Moussa a déclaré avoir discuté avec son interlocuteur de tout le processus de paix, notamment du processus électoral afin que les élections soient transparentes, avant d'exhorter tout le monde à s'y engager. Il a également dit qu'ils s'étaient entretenus de l'Accord de Ouagadougou dont M. Wodié lui-même épouse parfaitement les conclusions. M. Moussa a indiqué qu'il avait avec son hôte, évoqué la question de l'enquête internationale après l'attaque de l'avion contre le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, le 9 juin à Bouaké et qui a failli perturber toute la mise en œuvre de l'Accord de Ouagadougou. Selon le Chef de la mission par intérim, il est important que la vérité soit connue de tous ne fût-ce que pour éviter que cela se répète à l'avenir.

De son côté, le Président du PIT s'est félicité de la visite du Chef de la mission par intérim de l'ONUCI qui selon lui, est l'expression de la concertation. « En tant que parti politique, nous avons échangé avec le Représentant spécial et nous sommes en phase sur les problèmes majeurs qui se posent et qu'il faut régler avant d'aller aux élections » a-t-il déclaré. Il a ajouté qu'il fallait préparer ces élections pour qu'elles soient crédibles et régulières afin que les résultats soient reconnus par tous. « C'est de cette manière seule que nous pourrions effectivement sortir de la crise ». Revenant sur l'enquête internationale, M. Wodié a insisté sur la publication des résultats de l'enquête pour « restaurer la confiance nécessaire entre les acteurs politiques ».. Il a réitéré l'organisation d'une concertation nationale que le PIT a toujours proposée.