Message du Secrétaire général publié à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA

1 déc 2013

Message du Secrétaire général publié à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA

1er décembre 2013





En cette Journée mondiale de lutte contre le SIDA, je suis plus optimiste que jamais. Dans la plupart des pays du monde, la lutte contre le VIH progresse à grands pas. Le nombre de nouvelles infections et de décès est en net recul et nous sommes en bonne voie pour atteindre notre objectif consistant à assurer un traitement antirétroviral à 15 millions de personnes d'ici à 2015 – une étape essentielle pour stopper l'épidémie de sida et en inverser le cours une fois pour toutes.



Toutefois, comme le révèle le rapport 2013 de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA publié par ONUSIDA, certains signes préoccupants indiquent que des régions et des pays ont pris du retard. Même si nous parvenons de mieux en mieux à aider les populations vulnérables grâce à des actions visant à éliminer la stigmatisation et la discrimination, il reste encore beaucoup à faire pour surmonter ce problème. Nous devons nous engager à faire tomber les dernières barrières que constituent par exemple les lois punitives et l'exclusion sociale, pour venir en aide à toutes les personnes qui n'ont accès ni aux traitements contre le VIH ni aux services de soins.



Pour créer les conditions favorables à une génération sans SIDA, nous devons également redoubler d'efforts pour qu'il n'y ait plus de nouvelles infections à VIH chez les enfants et que toutes les mères vivant avec le VIH aient accès à un traitement. Je demande instamment que des mesures soient prises pour mettre un terme à la discrimination et aux violences faites aux femmes, qui causent des souffrances terribles et augmentent le risque d'infection à VIH et de décès dus au SIDA.



Je remercie vivement tous les partenaires qui versent des contributions substantielles au Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, l'une des principales sources de financement de la lutte au niveau mondial. Les grands pays montrent l'exemple, en affectant régulièrement des ressources à la lutte contre le SIDA et d'autres maladies. De nombreux pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire ont considérablement augmenté leurs dépenses de lutte anti SIDA. Ils méritent tous que nous soutenions sans réserve leur recherche de solutions de financement propres à assurer la pérennité de la lutte contre le SIDA au-delà de 2015.



Il reste encore beaucoup à faire. Si nous voulons un avenir sans SIDA, nous devrons continuer à investir, à agir et à innover pour réaliser notre vision de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au SIDA. En cette Journée mondiale de lutte contre le SIDA, engageons-nous à reléguer le SIDA aux oubliettes de l'histoire.