Les populations de Zriglo et Sakré au sud de Taï (à environ 720 km à l'extrême ouest d'Abidjan), ont perdu toute sérénité face à la persistance des rumeurs d'attaques. Elles sont sur le qui-vive, au point où les activités champêtres sont au ralenti, a déclaré l'un des habitants, Constant Gnonkonté. C'est pour les rassurer et contribuer à la restauration de la paix et de la sécurité que l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a échangé avec ces populations, mardi 25 mars 2014.



Yvon Mabofe de la division des Droits de l'Homme et coordonnateur de la Mission onusienne à Taï, a souligné être venu renforcer le partenariat avec les populations. « Nous sommes venus mener des réflexions avec vous pour prévenir d'éventuelles perturbations », a-t-il dit aux populations rassemblées pour la circonstance.



Pour sa part, la chargée de la Protection de l'enfant, Sandra Penan, a souligné que la sécurité, c'est l'affaire de tous. Elle a invité l'auditoire au partage de l'information et l'a assuré du soutien de l'ONUCI qui travaille en collaboration avec les forces de sécurité nationales. Elle a

aussi encouragé les populations à « dénoncer tous les gestes inhabituels et autres mouvements suspects dans les environs aux forces de sécurité en présence pour qu'elles puissent accomplir sainement leur devoirs ».



A la question de savoir quelles sont les possibles stratégies à mettre ensemble pour protéger le village des anti-paix, le Conseiller du Chef du village de Zriglo, Ouédraogo Amidou, a proposé des patrouilles robustes et régulières de l'ONUCI et des forces nationales, afin de davantage rassurer les populations.



Au terme de cette rencontre, le Chef du village de Sakré, Gnahoué Jean, a remercié l'ONUCI pour toutes ses actions en faveur de la paix et rassuré la délégation de leur contribution quant au partage de l'information.