LES POPULATIONS DE SANGANAM S’ENGAGENT A PROMOUVOIR LA PAIX DANS LA RECONCILIATION

16 avr 2012

LES POPULATIONS DE SANGANAM S’ENGAGENT A PROMOUVOIR LA PAIX DANS LA RECONCILIATION

Séguéla, le 16 avril 2011... Dans le cadre de la caravane de la paix dénommée ONUCI-Tour, les responsables et représentants des bureaux de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) de Séguéla, compagnie de ceux de l'ONG Worodougouka Soutra, sont allés lundi 16 avril 2012, à la rencontre des populations de Sanganam, une localité de la sous-préfecture de Séguéla située à 558 km au nord d'Abidjan.

Le Chef de la délégation de l'ONUCI, Olmo Forni, de la Division de l'Assistance électorale (DAE) a appelé les populations de cette localité à contribuer à la préservation et au maintien de la cohésion sociale. Pour lui, sans le respect et le dialogue qui constituent les bases de la réconciliation, c'est la haine et la destruction qui s'installent. Ainsi, a-t-il estimé, malgré les différents il est important d'accepter de vivre ensemble pour promouvoir la paix. « C'est grâce au dialogue qu'on peut bâtir la paix et le développement », a affirmé M. Forni, avant de dire que les Ivoiriens ont bien compris le bien-fondé du concept démocratique.

Le représentant du Police des Nations Unies(UNPOL) à Séguéla, Ibrahim Ishaq, a mis l'accent sur le volet de la protection des populations civiles au cœur du mandat de l'ONUCI. Il a fait savoir aux populations que l'UNPOL mène tous les jours, des patrouilles et des visites communautaires de sécurisation des populations. Selon lui, « les patrouilles permettent d'observer ce qui se passe sur le terrain, afin d'aider à faire régner la paix au sein des populations. »

Samy Passalet du Bureau de l'Information publique de l'ONUCI à Séguéla, a lui, expliqué le mandat de la Mission et a demandé aux populations de s'approprier les valeurs de la culture de la paix, entre autres la réconciliation, la tolérance et le dialogue.

Avant les interventions des représentants de l'ONUCI, Alima Bakayoko, présidente de l'ONG Worodougouka, partenaire de la mission, a demandé aux femmes de s'impliquer dans le processus de réconciliation enclenché par le gouvernement et les acteurs de la paix. « La paix est possible grâce aux femmes », a-t-elle conclu.

Le Chef du village de Sanganam, Yacouba Diomandé, a quant à lui, sollicité auprès de l'ONUCI la construction d'un château d'eau aux populations dépourvues d'eau potable.