Les populations de Pinhou sensibilisées sur les violences basées sur le genre et la maltraitance infantile

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18 avr 2014

Les populations de Pinhou sensibilisées sur les violences basées sur le genre et la maltraitance infantile

« Les enfants sont à protéger, compte tenu de leur état de vulnérabilité. Nous devons les encadrer et les scolariser pour leur devenir futur. Eloignons-les des travaux champêtres qui pourraient être un frein à leur développement » : c'est en ces termes que s'est exprimé le représentant du bureau de l'Information publique de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), Pierre Aby, au cours de la rencontre de sensibilisation de la Mission onusienne avec les populations de de Pinhou, localité située près de Duékoué, à 514 km au nord-ouest d'Abidjan.



Cette séance d'échanges, tenue le jeudi 17 avril 2014, a porté sur les violences basées sur le genre et la maltraitance des enfants. L'ONUCI avait à ses côtés, pour la circonstance, ses partenaires de la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR) et de l'International Rescue Committee (IRC).



Abdouraoufou Dermane de la Police des Nations Unies a, dans la foulée, mis en exergue le caractère pénal du forfait. « Le travail qui porte atteinte à l'intégrité physique de l'enfant est

condamnable par la loi ; tout comme le viol qui est comparable à un assassinat

», a-t-il souligné.



Antoinette Doguehi de l'IRC et Assana Tuo du Centre social ont, à leur tour, dénoncé le taux élevé, à Duekoué, de cas de violences faites sur le genre, le record dans la région du Guémon. « Nous vous exhortons à y mettre fin en démasquant les auteurs. Bannissez les arrangements à l'amiable qui participent à la croissance de ce fléau », ont-elles recommandé.



Le Chef de Pinhou, Kod Tahé, a apprécié le contenu des messages véhiculés par les membres de la délégation et appelé les populations à s'y conformer. « Je demande que chacun de nous œuvre dans le sens de l'apaisement dans le cadre de la cohésion sociale et contribue à la disparition des violences basées sur le genre dans le village », a-t-il conseillé.