Les populations de Diourouzon sensibilisées à la cohésion et au respect des droits de l’homme

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8 jan 2014

Les populations de Diourouzon sensibilisées à la cohésion et au respect des droits de l’homme

Les populations de Diourouzon, localité située à 576 km au Nord-ouest d'Abidjan dans le département de Bangolo ont accueilli mardi 07 janvier 2013, la campagne de sensibilisation de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) dénommé ONUCI Tour, qui a effectué une halte dans le village pour une sensibilisation à la cohésion et au respect des droits de l'homme.



La délégation composée des fonctionnaires de la mission et des partenaires a instruit les populations de Diourouzon sur ses différents mandats, avant d'échanger sur le foncier rural, le renforcement des capacités des membres des comités villageois de gestion foncière rurale, le droit des enfants et la réconciliation nationale.



Le responsable de la section de la protection de l'enfance de l'ONUCI, Clément Amane Dago, a appelé les populations à plus d'attention en vers les enfants dont il faut prendre soin, les éduquer, et les scolariser. Il a également mis en garde contre les violences faites aux enfants.



Pour sa part, Pamphile Nibigira de la police des Nations Unies, a mis l'accent sur la collaboration entre UNPOL et les forces locales.

Le chargé du bureau de l'information, Pierre Aby, a rappelé que « la protection des civils et surtout celle des enfants ainsi que la promotion des droits de l'homme font entre autres partie de la mission de l'ONUCI et participe à la cohésion des populations ».



Eugène Bohé, secrétaire de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) de la région du Guemon a mis en exergue la composition de la structure à laquelle il appartient, avant d'en exposer la mission. « La CDVR régionale du Guemon a entre autres pour mission de mettre ensemble les Ivoiriens, de les réconcilier pour favoriser la cohésion » a-t-il indiqué.

Pour le chef de service du cadastre du Ministère de l'agriculture, Teha Koffi, « la méconnaissance par un grand nombre de personnes vivant en Côte d'Ivoire de la loi de 1998 sur le foncier rural a occasionné des conflits liés à la terre. Alors que cette loi donne des droits aussi bien aux autochtones, allogènes et allochtones», a-t-il souligné.



Jonas Siekpo, de l'ONG Bonne Action a estimé pour sa part que le dialogue était primordial à la paix et permettait de trouver des solutions aux problèmes. Selon lui, le respect et l'obéissance des chefs de villages sont essentiels pour favoriser la cohésion.