Les populations de Beoua-Zibiao sollicitent l’appui de l’ONUCI pour l’instauration de la concorde et la paix

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4 aoû 2013

Les populations de Beoua-Zibiao sollicitent l’appui de l’ONUCI pour l’instauration de la concorde et la paix

« Je vous suis reconnaissant d'être venus nous instruire sur la cohésion sociale, les violences basées sur le genre et le droit des enfants »: c'est ce qu'a dit le Chef de village, Léon Siesson Bah, à l'équipe de l'ONUCI venue échanger, le 1er août 2013, avec les populations de Beoua-Zibiao, dans le département de Bangolo, localité située à 542 km au nord-ouest d'Abidjan.



Cette équipe était composée d'éléments de la Police des Nations Unies, de fonctionnaires des sections des Affaires civiles, de la Protection de l'enfance, de la Sécurité et de l'Information publique.



« Je vous inviterai dans un court délai à revenir nous entretenir encore sur la cohésion sociale qui, hélas, est mise à mal dans mon village du fait d'une incompréhension, afin que la sérénité d'antan revienne ici », a-t-il ajouté. Selon les habitants, c'est un conflit foncier qui est à la base du malaise qui règne à Beoua-Zibiao depuis le 17 juillet dernier et qui n'a pu trouver de solution jusque là, malgré l'implication du Chef du village.



Les fonctionnaires de l'ONUCI ont exhorté les populations à l'observance de certaines valeurs pour aider le chef dans ses fonctions. « Le Chef du village doit être entouré et respecté de tous, dans l'exercice de ses fonctions; il a besoin du soutien des chefs de communautés et de tous les habitants de son village pour mener à bien sa mission qui consiste, entre autres, au maintien de la cohésion, de la concorde et la paix », ont-ils souligné.



Le patriarche du village a pour sa part formulé des doléances en vue d'une assistance pour améliorer les conditions de vie des citoyens, en particulier en matière d'accès à l'eau potable, à l'électricité, et en vue de la réhabilitation de classes scolaires.