Les médias et la société civile sensibilisés à la gestion des rumeurs pour un environnement sécurisé

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13 déc 2013

Les médias et la société civile sensibilisés à la gestion des rumeurs pour un environnement sécurisé

La gestion des rumeurs a constitué un des sujets sur lesquels plus d'une centaine de représentants des médias et de la société civile ont été sensibilisés, les 10 et 12 décembre 2013 à Abidjan. C'était à l'occasion d'un séminaire de formation de la société civile et des professionnels des médias pour une prise en charge effective des responsabilités dans la mise en œuvre de la Reforme du Secteur de la Sécurité (RSS). Ce séminaire a été organisé par le Secrétariat du Conseil National de Sécurité (S-CNS) et l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), du 10 au 13 décembre 2013 à Abidjan.



Les médias et la société civile jouent un rôle indéniable pour renforcer la confiance du public dans le secteur de la sécurité et contribuer à la responsabilisation ainsi qu'à la bonne gouvernance.



Raison pour laquelle les rumeurs tendant à créer et entretenir la psychose sécuritaire doivent être identifiées, combattues, par la diffusion d'informations fiables répondant aux normes d'éthique et de déontologie du métier de journaliste et contribuant à créer et maintenir un climat paisible propice à la RSS pour l'édification d'institutions démocratiques solides et efficaces.



Dans le cadre des échanges sur le thème de la rumeur, Eliane Hervo-Akendengué, Chef de l'Unité de suivi et d'appui aux médias de l'ONUCI a présenté aux participants les caractéristiques et les objectifs de la rumeur, son impact et des stratégies pour sa gestion.



Ce sujet a bénéficié de la contribution des participants qui n'ont pas manqué de souligner le rôle néfaste de la rumeur dans un processus de consolidation des acquis et l'importance d'une information « fiable» pour soutenir le processus de Reforme de Sécurité (RSS) en cours en Côte d'Ivoire. La question de la responsabilité à également été abordée.



« La rumeur est coûteuse et elle fait perdre du temps », , a indiqué le Rédacteur en chef du journal Le Quotidien, Dan Opeli. « Les rumeurs peuvent détruire un pays, parce qu'elles peuvent empêcher les fonctionnaires d'aller au travail, elles peuvent empêcher le planteur, l'éleveur de vaquer à leurs occupations », a renchéri Mme Yao, Présidente d'une ONG de Femmes en Côte d'Ivoire en rappelant l'importance d'un Etat de droit avec ses «lois et sa justice » pour faire face à ce genre de situation.  



Au terme des échanges, les participants ont souhaité que ce thème soit largement vulgarisé en multipliant les rencontres de sensibilisation au niveau des différents acteurs de la RSS pour un processus de paix durable en Côte d'Ivoire.