Les fonctionnaires des régions du Poro et de la Bagoué sensibilisés sur les droits de l’Homme

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12 nov 2014

Les fonctionnaires des régions du Poro et de la Bagoué sensibilisés sur les droits de l’Homme





Trente fonctionnaires des régions du Poro et de la Bagoué se disent prêts à relayer les informations relatives aux violations des droits de l'Homme et leurs conséquences sur la cohésion sociale auprès de leurs collègues agents de l'Etat. Ils ont adopté cette résolution à l'issue d'un atelier de formation organisé, du 11 au 12 novembre 2014, par la Clinique juridique, en collaboration avec l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à Korhogo, localité située à 580 km au nord d'Abidjan.



Pour le Chargé du programme Renforcement des capacités de la Clinique juridique de Korhogo, Inza Bamba, cet atelier s'inscrit dans le cadre du Projet d'Appui à l'Amélioration de l'Accès aux Droits et à la Justice en Côte d'Ivoire (PALAJ). Il vise, en plus, à sensibiliser et à renforcer les capacités des agents de l'état-civil, enseignants, travailleurs sociaux et de santé sur la gestion de l'état- civil, les violations des droits de l'Homme et la cohésion sociale ainsi que les procédures civiles et pénales.



Cette session de formation a été animée par un représentant de la division des Droits de l'Homme de l'ONUCI et un formateur du Tribunal de première instance de Korhogo.







Selon le Chargé des droits de l'Homme de la Mission onusienne, Salif Boité, « en tant qu'agents de l'Etat, les fonctionnaires ont pour obligations de protéger, respecter et promouvoir les droits de l'Homme dans l'exercice de leur fonction. Toute défaillance dans la mise en œuvre de ces obligations constituent une violation des droits humains », a-t-il indiqué.



Les échanges qui ont suivi les différentes communications, ont permis aux participants d'approfondir leurs connaissances et de mieux appréhender les notions de violation des droitsde l'Homme et leur impact sur la cohésion sociale ; de maitriser les procédures civiles et pénales et de connaitre les méthodes d'établissement des actes d'état-civil et de tenue des registres d'état-civil.